lundi 12 décembre 2011

Vous êtes ici : Accueil > Actualités
  • Cliquez ici pour utiliser une taille de police normale
  • Cliquez ici pour agrandir les caractères (grande police)
  • Cliquez ici pour agrandir les caractères (très grande police)
  •  Envoyer cette page par email 
  • Version imprimable, nouvelle fenêtre
Actualités

:: Actualité

Sahara de tous les enjeux : géopolitique, sécurité et développement

13/12/2011 - 14/12/2011
Sahara de tous les enjeux - FMSH - décembre 2011
L'ensemble saharo-sahélien concerné (Mauritanie, Mali, Niger, Tchad, Libye et Algérie),  écologiquement homogène et culturellement semblable est traversé par de nombreux enjeux, rivalités et conflits internationaux, nationaux et régionaux. Il connait depuis une décennie des transformations sociales, politiques, culturelles et économiques, de grande ampleur qui s'inscrivent dans des contextes politiques inédits qui sont :

1. L'apparition cyclique des rébellions armées touarègues (Niger et Mali) qui doivent composer ou se combiner avec des pouvoirs issus de chefferies locales formées sur des bases ethniques, déstabilisent les pouvoirs étatiques.

2. L'émergence de nouveaux acteurs et organisations politiques exogènes aux visées politico-théologiques incarnés par l'Aqmi (Al Qaïda au Maghreb Islamique),  aux activites très souvent criminelles (prises d'otages-marchandises, attentats suicides, versements de rançons, trafics en tous genres .

3. L'existence de réseaux  d'acheminement de migrants clandestins et de produits illicites(cannabis, cocaïne)  génère un découpage-maillage de cet espace en « territoires » soumis aux contrôles de groupes ethniques.

4. La présence de richesses minières importantes (pétrole, uranium, or, fer, etc.) génère des compétitions  entre les multinationales occidentales et les grandes sociétés nationales. 
    
5. L' effondrement de la Jamahiriya libyenne  a des conséquences sur  la sous région concernée notamment à propos des revenants surarmés et du retour des sub sahariens fuyant la guerre civile.

Programme

Première journée : 13 décembre

Matinée : 09h00- 12H00 Modérateur : Alain ANTIL (Ifri)
09H00-09H15 : Discours d'ouverture prononcé par Michel Wieviorka, administrateur de la FMSH
Panel 1 :  L'état des États et pouvoirs émergents
Assiste-t-on à des recompositions de zones d'influence ? Espaces en déshérence étatique? Les puissances en jeux? Quels impacts sur les développement locaux et nationaux?
09H15-09H45 - Georg Klüte : Université de Bayreuth (Allemagne)
« Le Nord du Mali : un espace d'anomie » : débats
09H45-10H15 – Marine De Haas : Université de Hambourg (Allemagne)
« L'émergence de la Chine en terre nigérienne : perceptions et enjeux » : débats

10H15-10H30 Pause -café
10H30-11H00 -Marielle Debos : Sciences-Po (Paris)
« La fin d'un épisode guerrier? Les retours difficiles des rebelles tchadiens » : débats
11H00-11H30 -Salim Chena : EHESS/CESPRA (France)
« Quelle hégémonie algérienne après le « printemps arabe » » : débats
11H30-12H00 – André Bourgeot : CNRS-LAS-FMSH (France)
« Politiques et Etats dans les septentrions malien et nigérien » : débats
12H00-14H00 : Déjeuner au restaurant de la FMSH
Après-midi 14H00-18H00 Modérateur Georg Klüte
Panel 2 : Ressources extractives, compétitions et trafics illicites
14H00-14H30- Benjamin Augé (Ifri-France)
« La question pétrolière dans la région saharienne : cas de la Mauritanie, Mali, Niger et Tchad » : débats
14H30-15H00 – Hamadou Daouda Youssoufou : Université de Tahoua (Niger)
« La rente uranifère et pétrolière au Niger et le piège du syndrôme hollandais » : débats
15h00-15H30 – Laurent Gagnol- Abdou Afane : Université de Grenoble (France)
« Les nomades face à la pression sur les ressources extractives. L'exemple du nord Niger » : débats
15H30-16H00 – Alain Antil (Ifri- France)
« L'arrivée de la cocaïne au Sahel » : débats

16h00-16H30 Pause-café

16H30-18H00  modérateurs Georg Klüte et André Bourgeot
Synthèse générale et discussions libres avec l'auditoire

Deuxième journée : 14 décembre

Panel 3 : Migrations et terrorisme
Assiste-t-on à de nouvelles formes de territorialisation? Sanctuarisation? Ethnoterritorialisation? Quels en sont les groupes qui les contrôlent et selon quelles modalités?
Matinée 09H00-12H00 ; Modérateur Patrick Haimzadeh (France)
09H00-09H30 – Julien Brachet, Armelle Choplin, Olivier Pliez : Ird; Uni Paris-Est; Uni Toulouse
« Le Sahara entre espace de circulation et frontières de l'Europe » débats
0930-10H00 – Attaher ag Iknane Présidence de la République (Mali)
« Activités illicites au Nord mali : pouvoirs émergents et territoires » débats
10H00-10H30 – Antonin Tisseron : Institut Thomas More (France)
« Quelle stratégie contre l'insécurité dans le Nord du Niger et du Mali » débats
10H30-10H45 Pause café
10H45-11H15 -  Naffet Kéïta : Université de Bamako (Mali)
«  Découpage-maillage de l'Etat malien dans les régions saharo-sahéliennes » débats
11H15-11H45 – Mehdi Taje : Tunisie
« La réalité de la menace d'Aqmi à l'aune des révolutions démocrtiques au Maghreb » débats
12H00-14H00 Déjeuner
Panel 4 – La guerre civile en Libye et les conséquences régionales de l'effondrement du régime 
Modérateur : Mehdi Taje
Quels sont les rôles assurés par la communauté internationale et les pays riverains? Quelles conséquences sur l'ensemble de la sous-région? Remodelage des frontières? Humanitaire et militaire! S'agit-il d'un tournant dans le monde?
14H00-14H30 – Amadou Rabani : Université de Tahoua (Niger)
« Le Niger, une victime collatérale du conflit libyen » débats
14H30-15H00 -Nadia Belalimat :  CNRS-CIRED
«  Les berbères libyens, du Fezzan au Djebel Nefoussa  et l’émergence d’un nouveau pôle politique en Libye »
15H00-15H30 – Patrick Haimzadeh : Chercheur indépendant
« La région de Sbha-Al Gatroun : pièce maîtresse du régime Kadhafi » débats
15H30-16H00 – Saïd Haddad :  Enseignant-chercheur   Ecole de Saint Cyr (Coëtquidan, France)
« La zone saharo-sahélienne dans la politique extérieure libyenne. Bilan et perpectives » débats
16H00-16H30 -Tilman Musch : CRREA/INALCO
« Encore une guerre française contre les Africains ». Regards sur l'intervention militaire en Libye ».
16H30-16H45 Pause-café
16H45-18H15 – Modérateur : André Bourgeot
Synthèse et débats généraux. 
Le devenir de ces deux journées? Publication des actes? Constitution d'un réseau? D'une équipe internationale? Poursuite de la banque de données? Elargissement de la problématique au Nigéria (Boko Haram) et à la Corne de l'Afrique (les Chebab) : le djihadisme dans l'arc africain? Recommandations?

18H15 : Discours de clôture prononcé par Jean-Pierre Dozon, directeur scientifique à la FMSH

Organisateur(s) :

FMSH / Programme NESS - Nouveaux enjeux dans l'espace saharo-sahélien

Discipline(s) :

Anthropologie / ethnologie,Sciences politiques

Un groupe dissident d'AQMI revendique le rapt de trois Européens en Algérie

LEMONDE.FR avec AFP | 10.12.11 | 20h04   •  Mis à jour le 11.12.11 | 10h20

Un groupe dissident d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) a revendiqué samedi 10 décembre, dans un double message audio et écrit transmis à l'AFP à Bamako, l'enlèvement fin octobre dans l'ouest de l'Algérie de trois coopérants européens en Algérie.

Lu groupe Jamat Tawhid Wal Jihad Fi Garbi Afriqqiya dont le nom signifie "Mouvement unité pour le Jihad en Afrique de l'Ouest"
Click here to find out more!
"Ce qui est à mettre en valeur, c'est que les éléments de ce groupe sont d'AQMI. Ils ont décidé de répandre le Jihad en Afrique de l'Ouest et de ne plus se cantonnerau seul Maghreb ou Sahel. (...) Dans le noyau, il y a des éléments sahraouis qui ont participé à l'enlèvement des trois Européens dans les camps de Tindouf, il y a des Algériens mais aussi des ressortissants d'Afrique de l'Ouest", a expliqué une autre source.
Les trois coopérants – un homme et une femme espagnols et une Italienne – avaient été enlevés le 23 octobre dans les camps de réfugiés sahraouis d'Algérie àHassi Rabuni, qui abrite le siège du gouvernement de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) près de Tindouf (sud-ouest algérien). Le Front Polisario, soutenu par l'Algérie et qui lutte pour l'indépendance du Sahara occidental, territoire du sud du Maroc dont la partie nord-est est proche de Tindouf, avait attribué ce rapt à AQMI.
AQMI AVAIT DÉMENTI LE RAPT
L'organisation terroriste avait de son côté démenti jeudi, dans un communiqué envoyé à l'Agence Nouakchott information (ANI, agence de presse en ligne mauritanienne), ainsi qu'au bureau de l'AFP à Rabat, être l'auteur de l'enlèvement des trois Européens.
La revendication du rapt des trois Occidentaux intervient la veille d'une réunion à Nouakchott des ministres de la défense de dix pays du pourtour méditerranéen, européens et africains (Espagne, France, Italie, Malte, Portugal, Algérie, Libye, Tunisie, Maroc et Mauritanie). Une autre rencontre réunissant des représentants de partis et de la société civile d'Afrique et d'Europe ainsi que des organisations internationales s'est également ouverte samedi pour deux jours à Bamako.
Les nouvelles menaces nées de la dissémination d'armes dans les pays du Sahel après la révolution libyenne et la multiplication des prises d'otages par AQMI, qui depuis ses bases du nord du Mali opère dans toute la région, seront au centre des discussions de ces deux rencontres.

Le Mali annonce avoir arrêté les ravisseurs des deux Français à Hombori
AQMI(486) - enlèvement(261) - otage(167) - hombori(6)


12/12/2011 à 15h:15 Par Jeune Afrique


Une photo de l'hôtel Dombia, où deux Français ont été kidnappés, à Hombori au Mali. © AFP

Les services de sécurité maliens ont annoncé avoir arrêté le commando qui avait enlevé les deux Français le 24 novembre dans le nord-est du Mali. Mais les otages n’ont pas été retrouvés.

L’enquête sur l’enlèvement de deux Français à Hombori, Serge Lazarevic et Philippe Verdon, s’accélère. Les services de sécurité du Mali ont annoncé ce lundi avoir arrêté les membres du commando responsable du rapt, qui avait été revendiqué jeudi dernier par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). Vendredi des photos des otages, entourés d'hommes en armes, avaient été publiées par l’Agence mauritanienne d’information.

Sans donner plus de précisions sur le nombre de personnes impliquées, ni sur les circonstances de leur arrestation, une source sécuritaire a indiqué que les ravisseurs avaient été interpellés sur le territoire malien. Mais les deux otages ne se trouvaient pas avec eux.

Les deux Français, qui avaient d'abord été présentés comme des géologues, avaient été kidnappés par des hommes armés vers 1 heure du matin le 24 novembre à leur hôtel de Hombori, dans le nord-est du pays, et emmenés vers une destination inconnue. Au total, douze Européens, dont six Français, sont retenus en otage dans le Sahel par Aqmi et un groupe dissident.

(Avec AFP)

Lire l'article sur Jeuneafrique.com : Le Mali annonce avoir arrêté les ravisseurs des deux Français à Hombori | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique
mieSociétéCultureSciencesDéfenseInsolite

Libye: affrontements entre rebelles et soldats de la nouvelle garde (Presse)

Sujet: Conflit en Libye (803 articles )
 
12.12.2011, 17:38
Photo: EPA
Imprimer l'articleRecommander à un amiAjouter au blog
Les affrontements armés les plus violents des derniers mois ont eu lieu dans la capitale libyenne et sa banlieue, écrit lundi le quotidienKommersant.
De violents combats ont éclaté dans la nuit de dimanche dans les environs de l’aéroport international de Tripoli. Les miliciens de Zenten qui protégeaient le site ont repoussé l’attaque. Mais les combattants de la "nouvelle garde nationale libyenne"  qui ont lancé l’attaque ont réussi à s’emparer de trois véhicules équipés de mitrailleuses de gros calibre, qui peuvent être également utilisées contre des cibles aériennes. Craignant des attaques contre les avions civils, les autorités ont décidé la fermeture de l’espace aérien au-dessus de Tripoli.
Au moins quatre personnes ont été tuées dans l’affrontement cette nuit-là. La fusillade n’a cessé qu’après l’intervention des dirigeants du pays et des chefs de plusieurs tribus. Mais les combats peuvent reprendre à tout moment.
Un autre incident grave est survenu quelques heures plus tôt. Les combattants ont installé un poste de contrôle fictif à Tripoli pour tendre une embuscade à Khalifa Haftar, chef de l’état-major de l’armée libyenne. Le chauffeur du 4x4 du général a réussi à échapper à la fusillade. Plus tard on a annoncé l’arrestation de deux attaquants.
Les experts expliquent le sursaut de la violence à Tripoli par la lutte acharnée pour le pouvoir entre divers camps de l’ancienne opposition.
Il est à noter que l’assaut de l’aéroport et l’attaque de la voiture du général Haftar ont été commis immédiatement après l’amnistie accordée par le président du Conseil national de transition libyen Moustapha Abdul Jalil aux anciens partisans de Kadhafi, y compris à ceux qui n’avaient pas déposé les armes. Selon les analystes, cette mesure est tout à fait logique, car aujourd’hui la principale menace à la paix et à la stabilité en Libye n’émane pas des kadhafistes, qui ont perdu leur leader, sont encore très démoralisées et n’ont ni but précis, ni programme d’action.
La division entre les tribus, qui se sont temporairement unies pour lutter contre Kadhafi mais n’ont toujours pas surmonté les différends qui les opposent, est bien plus dangereuse pour la stabilité dans le pays.
Si les nouvelles autorités du pays ne parvenaient pas à un compromis avec les chefs des tribus qui contrôlent les "centres révolutionnaires" (Benghazi, Misurata, Zenten), le conflit pourrait conduire à une nouvelle guerre civile. Et cette fois non seulement la stabilité, mais l’intégrité territoriale du pays serait également menacée.

dimanche 11 décembre 2011

Libye. Accrochage entre groupes armés à l’aéroport de Tripoli

Ouest France.fr
Conflitsdimanche 11 décembre 2011

Des échanges de tirs ont eu lieu dans la nuit à Tripoli lorsque des hommes à bord de véhicules aux couleurs de la nouvelle armée libyenne ont tenté de reprendre le contrôle de l’aéroport des mains des combattants d’une milice, a annoncé dimanche le commandant de cette force.
Cet affrontement est le dernier en date d’une série de heurts entre les milices rivales qui exercent le pouvoir réel dans les rues de la capitale libyenne, en l’absence d’un gouvernement central pleinement opérationnel.
Moukhtar al Akhdar, qui commande une unité paramilitaire venue de Zintan et contrôlant désormais l’aéroport international, a déclaré à Reuters qu’un convoi de véhicules s’était approché d’un poste de contrôle situé à trois kilomètres du site. Des hommes armés de ce convoi ont alors déclaré être venus prendre le contrôle de l’aéroport. Des échanges de tirs ont alors eu lieu.
« Personne n’a été tué. Il n’y a que deux blessés dans nos rangs », a déclaré Akhdar. « Ces personnes utilisaient des véhicules de l’armée nationale. Quand j’ai demandé (au chef d’état-major par intérim Khalifa) Haftar, il m’a répondu qu’il ne les connaissait pas. »
Les violences ont pris fin après l’intervention du chef du Conseil national de transition (CNT) Moustafa Abdeldjalil, du Premier ministre par intérim Abdel Rahim al Kib et du ministre de la Défense Oussama al Djouali. Un porte-parole du CNT a refusé d’évoquer les détails de l’incident. « Il n’y a pas de problème politique ni de quelque autre nature. Le problème est désormais réglé », a-t-il dit.
 
 
 
 

Le Niger durcit le combat contre AQMI

EnvoyerImprimer
Fan_aqmiLe Niger a renforcé les capacités de son armée pour "faire face à la menace terroriste", en particulier d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) qui sévit dans le nord du pays, a affirmé son ministre de la Défense. "Les forces de défense et de sécurité ont aujourd'hui acquis assez d'armement et de moyens roulants et
les aéronefs ont été remis sur pied pour faire face à la menace terroriste auquel le Niger fait face", a indiqué Mahamadou Karidjo dans un entretien diffusé vendredi sur la télévision publique.

Le ministre a souligné que des "Unités spéciales anti-terrorisme" ont été formées ainsi que des "éléments d'intervention rapide et de veille pour prévenir des attaques".
"Nous avons aussi fait remonter un personnel important de Niamey vers les zones de menaces notamment Tillabéri et Tahoua (ouest) et Agadez (nord), toutes proches du Mali, de l'Algérie et de la Libye", a-t-il dit. "Les surveillances aériennes et terrestres des axes routiers et des sites miniers ont été accrues. Vingt quatre heures sur vingt quatre, nos forces sont en activité pour rehausser le niveau global de sécurité", a encore assuré le ministre.

Il a déploré la mort le 2 décembre de deux militaires nigériens après que leur appareil, un ULM Tétras, s'est écrasé à l'atterrissage après une mission de reconnaissance au dessus du désert. A ce jour, les patrouilles militaires ont saisi à la frontière libyenne, une centaine d'armes de divers calibres, d'importantes quantités d'explositifs et munitions, des moyens de communication très sophistiqués ainsi que 5.034 kg de résine de cannabis et des sommes d'argent, selon le ministre.
Début novembre, la France a offert à l'armée nigérienne des équipements militaires contre le terrorisme.

Quatre Français enlevés par Aqmi le 16 septembre 2010 à Arlit (nord), site d'extraction d'uranium, sont toujours retenus en otages par Aqmi dans le Sahel.
10 décembre 2011
publié le 09 décembre 2011
Source : http://www.lefigaro.fr/