dimanche 20 novembre 2011

DÉCOUVERTE - FRANCE - MALI - MAURITANIE - NIGER - DÉVELOPPEMENT - TOURISME
Le Sahel attend le retour des touristes
Une économie à reconstruire
AFRIk-COM
Dans certaines régions du Sahel, la chute brutale de la fréquentation touristique a de lourdes conséquences sur l’économie locale. Et beaucoup estiment aujourd’hui que les visiteurs peuvent revenir en toute confiance.
Une page Facebook intitulée « Retirez l’Adrar de la zone rouge ! », des posts nostalgiques sur le réseau social : de part et d’autre de la Méditerranée, des "indignés" tentent de faire valoir la pertinence d’une relance du tourisme dans certaines zones du Sahel qu’ils considèrent comme sûres. “Je ne suis pas compétente pour affirmer qu’il n’y a aucun danger, reconnaît Alika Nakash, une Française qui se dit "prise en otage" par les mises en garde de son gouvernement. “Mais j’ai constaté par moi-même cette année en Mauritanie que les mesures de sécurité étaient bien réelles“.
Depuis 2008, les assassinats et enlèvements d’Occidentaux revendiqués par Aqmi font peser sur la bande sahélo-saharienne une menace terroriste qui a eu raison, il y a tout juste un an, des derniers charters de touristes dans ces régions. Du sud algérien au Mali, du Niger à la Mauritanie, les populations locales de régions enclavées bénéficiaient depuis une dizaine d’années d’une manne touristique régulière qui générait des emplois saisonniers, la création de petites entreprises et stimulait le commerce local. En 2007, l’activité rapportait ainsi à la Mauritanie près de 32 millions d’euros, et 90% des ressources économiques de l’Adrar provenaient du tourisme. Aujourd’hui, cette région de dunes, de plateaux gréseux et de villes anciennes connaît un exode massif vers Nouakchott, la capitale. “Même les expatriés français qui vivent à Nouakchott ont pour consigne de ne plus se rendre àChinguetti (cité historique au coeur des dunes) alors qu’ils y venaient souvent entre amis ou en famille“ constate Sylvie Lansier, une Française installée en Mauritanie dont la maison d’hôtes ne désemplissait pas voici quelques années. Cheibany Moustapha Lemine, propriétaire de l’auberge Les Toiles Maures à Atar, la capitale de l’Adrar, était le réceptif local des agences de voyage françaises. “La moitié du marché a fermé et les maisons sont vides, à louer mais personne n’en veut“, témoigne-t-il. “C’est un désastre. Au plus fort de la saison touristique, j’embauchais jusqu’à 70 personnes par semaine, des chameliers aux chauffeurs, guides, cuisiniers...En dix ans, le tourisme avait fait des merveilles. En 1996, il y avait un millier d’habitants à Chinguetti, mais dix ans plus tard, il y en avait 5000 et les femmes envoyaient de l’argent à leurs enfants à Nouakchott !“. Comme d’autres, Cheibany ne décolère pas. Contre le ministère français des Affaires étrangères qui, dans ses “Conseils aux voyageurs“, a classé la région en « zone rouge », le niveau maximum d’insécurité : “La Mauritanie est sur la même ligne que la France pour lutter contre Aqmi et a fait beaucoup d’efforts sur la sécurité. S’il existait le risque zéro, ce serait ici“. Cheibany reproche aussi à son propre gouvernement de se désintéresser du tourisme. “Le ministère est quasi inexistant. Personne ne se penche sur le sort de la région, à part pour l’activité pétrolière qui se déroule dans les zones les plus reculées“.
Directeur de l’agence Allibert Trekking spécialisée dans la montagne et le désert, Gérard Guerrier envisage de relancer cet hiver la destination Mauritanie ainsi que le pays Dogon, au Mali. Il y travaille avec une poignée d’autres agences, dont Point-Afrique, la coopérative de voyages qui affrétait ces vols jusqu’à l’automne dernier. “On ne fait pas ce métier uniquement pour l’argent, explique M.Guerrier. “Nos entreprises n’ont d’ailleurs pas grand-chose à y gagner. Faut-il pour autant abandonner ces destinations à cause de la pression médiatique, du ministère des Affaires étrangères, parce que tout le monde abandonne ?“ A l’automne dernier, des professionnels français du tourisme ont effectué une mission d’évaluation des conditions de sécurité dans l’Adrar mauritanien. Une armée mieux équipée, des patrouilles de gendarmerie renforcées, des contrôles incessants, des guides formés à réagir à la moindre alerte, le groupe en a conclu que le risque était minime. “De surcroît, tout l’est de la région, vers le Mali, est déclarée zone militaire et plus personne n’y passe, ajoute Sylvie Lansier. "Même les contrebandiers ont évacué le coin ! ".
Au Mali, la région de Mopti, au bord du fleuve Niger, vivait du tourisme fluvial et des séjours au pays Dogon. A des centaines de kilomètres, donc, du nord du pays et du désert qui cristallise tous les dangers : groupes Aqmi, trafics, circulation massive d’armes depuis le retour de Libye des mercenaires maliens. “Si les récoltes sont mauvaises, ce sera la famine“ s’énerve Elisabeth Léonide, qui habitait à Mopti depuis des années mais a dû se résoudre à partir faute de clients pour son agence de tourisme. Dans les meilleures années, le Mali accueillait 250 000 visiteurs et le secteur faisait vivre 8000 personnes, selon le gouvernement malien. En deux ans, la chute brutale de la fréquentation a entraîné quelque 76 millions d’euros de pertes. Les ONG ont aussi plié bagage. “Les autorités m’ont même demandé de retirer les logos de sponsors occidentaux de nos véhicules, par précaution“ témoigne Kadidia Sidibé, une Malienne qui parcourt la brousse dans le cadre d’une ONG, le Cinéma numérique ambulant. “Cette année, j’ai vu des artisans revenir dépités du Festival sur le Niger, à Ségou. D’habitude, cet événement est apprécié par les Européens, mais cette fois il y en avait si peu que le commerce n’a rien donné". Faute d’activité, témoigne le guide dogon Emmanuel Poudiougo, "toute l’économie est affectée, pas seulement les auberges ou les guides. Les artisans, les vendeurs de boissons ne travaillent plus car l’approvisionnement coûte trop cher pour si peu de consommation. Les gens sont retournés aux champs, mais nous sommes en colère car tout le monde sait que la falaise Dogon est un obstacle naturel. Nous n’avons jamais vu d’indésirables ici“.
Au parc national du W au Niger, une vaste zone protégée de faune sauvage dotée d’une riche savane, le manque de ressources touristiques a obligé une partie de la population à migrer vers les villes. Ce parc avait bénéficié d’un programme soutenu par l’Union européenne pour protéger la faune en luttant contre le braconnage. Safari photo et tourisme "vert" avaient remplacé la chasse et apporté des revenus aux habitants. Mais la plupart d’entre eux sont partis et le braconnage a repris. “La sécurité dans la zone Tapoa est effective et les autorités le savent, commente Frédéric Modi, le gérant nigérien de l’unique hôtel local. “Nous ne comprenons pas la position du MAE (le ministère des affaires étrangères) français pour la Tapoa“.
L’agacement est palpable tant chez les Occidentaux qui connaissent bien ces régions qu’auprès des citoyens locaux. Les arguments ne manquent pas pour souligner les efforts consentis pour garantir la sécurité ou la faible probabilité d’attentats dans des zones très contrôlées par les autorités et difficiles à pénétrer pour des "visiteurs" non identifiés. Certains veulent voir dans l’attitude de la France d’autres motivations que l’insécurité potentielle. Une opinion répandue au Mali estime que la diplomatie française souhaite obliger le pays à signer les accords de gestion des flux migratoires. D’un autre côté, la question de la sécurité dans les zones touristiques n’entrait pas dans les priorités du pouvoir malien jusqu’à ces dernières semaines. "L’an dernier, nous avions listé une série de mesures de prévention à l’intention du gouvernement, mais ce projet est resté lettre morte", assure Elisabeth Léonide. Les tours opérateurs auraient désormais reçu l’engagement du pouvoir malien de s’en occuper, indique Gérard Guerrier, qui en attend "confirmation".
Dans l’Adrar mauritanien, des forages pétroliers et la prospection de gaz sont en cours, notamment conduits par le groupe Total. Les autorités françaises voudraient-elles maintenir les touristes à distance pour éviter les gêneurs ? Une hypothèse peu vraisemblable, juge Benjamin Augé, spécialiste à l’IFRI (Institut français des relations internationales) du secteur pétrolier en Afrique. "La Mauritanie n’est pas du tout un eldorado pétrolier, le premier forage a été décevant. De plus, la concession de terres par l’Etat mauritanien est si vaste et si reculée que des touristes ne dérangent en rien l’activité". Enfin, ces sociétés disposent de leur propre dispositif de sécurité. Elles n’ont donc pas besoin de mobiliser tous les bataillons militaires pour les protéger, comme le suggèrent certains. “Pourquoi notre président (Mohamed Ould Abdel Aziz) annonce-t-il l’envoi de 2000 militaires au nord de l’Adrar, dans la région de forage ?“ s’interroge pourtant Cheibany, qui ajoute que cette activité “ne crée pas d’emplois locaux ni même de consommation pour l’approvisionnement en nourriture des équipes“.
Quelques groupes de voyageurs passionnés repartiront donc peut-être cet hiver au pays Dogon ou dans les dunes de l’Adrar. A Nouakchott, Mohamedou Ould Zram s’impatiente. “Je finançais mes études grâce au tourisme“, explique cet “étudiant-chômeur“ de 23 ans. “Mais j’ai dû abandonner. Nous sommes nombreux dans ce cas, et la vie est vraiment difficile. Il n’y a pas de travail, je n’ai gagné aucun argent depuis des mois. Le ministère de la Jeunesse a promis de nous aider mais nous ne voyons rien venir“. L’office du tourisme de la capitale est un bureau fantôme où viennent s’échouer les plaintes, ajoute Mohamedou. De la plainte à la révolte, il n’y a qu’un pas.
Nb : Point Afrique vient d’annoncer le lancement de vols directs Paris-Kayes à compter du 13 décembre 2011

Le festival de voyageurs « Le grand bivouac » qui se déroulera du 21 au 23 octobre à Albertville, en Savoie, présentera un film sur la Mauritanie réalisé par l’ethnographe belge Xavier Van der Stappen. “Qui a peur de la Mauritanie ? Tourisme et terrorisme au Sahara“ propose des images choc destinées “à démonter les clichés“, explique l’auteur. 11 Septembre, attentats meurtriers à Madrid, bombes en Corse...de quel côté se situe la menace terroriste la plus aigue ? questionne le film. Au fil d’un cheminement progressif depuis le fleuve Sénégal jusqu’aux régions sahariennes les plus isolées de Mauritanie, le film entend aussi dénoncer un tourisme de « charters bourrés de pèlerins » selon la formule du réalisateur, qui n’apporte pas aux populations ce dont elles ont vraiment besoin : une redistribution des ressources (minières, pétrolières, de pêche) dont dispose le pays.


FRANCE

Saif al-Islam se faisait passer pour un berger de chameaux

LEMONDE.FR | 20.11.11 | 15h09   •  Mis à jour le 20.11.11 | 15h10
Saif Al-Islam dans l'avion qui l'emmène à Zenten à côté d'un combattant.
Saif Al-Islam dans l'avion qui l'emmène à Zenten à côté d'un combattant.AFP/-

Capturé alors qu'il tentait de s'enfuir vers le Niger, Saif Al-Islam a tenté de se fairepasser pour un berger de chameaux, raconte au Guardian le chef des combattants de Zenten, qui revient en détails sur les circonstance de l'arrestation du dernier fils de Kadhafi encore en cavale.

Saïf al Islam a été capturé dans le sud du pays, près d'Obari, une localité située au sud-ouest de l'oasis de Sebha. "Quand nous l'avons attrapé, il nous a affirmé s'appeler Abdul Salem [un nom très courant] et s'est fait passéer pour un gardien de chameaux. C'était assez fou", explique Ahmed Amer. Le fils de Kadhafi portait selon lui des vêtements de berger de chameaux et avait le visage couvert de poussière, mais le chef de brigade dit l'avoir reconnu tout de suite.
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"IL NOUS A SURPRIS PAR SON COURAGE"
"Nous les avons surpris. Ils n'ont pas eu le temps de résister", a-t-il raconté à l'AFP, précisant que Seif et ses cinq compagnons n'étaient que légèrement armés :"des kalachnikov, des fusils automatiques légers et quelques grenades". "Ils avaient peur au début que nous leur tirions dessus, mais il faut reconnaître que Seif al-Islam nous a surpris par son calme et son courage", a-t-il dit. "Il n'avait pas vraiment peur", a-t-il ajouté.
Saif Al-Islam après sa capture, dans la ville de Zenten, samedi.
Saif Al-Islam après sa capture, dans la ville de Zenten, samedi.AFP/-
"Il nous a demandé de lui tirer une balle dans la tête ou de l'emmener à Zenten", une ville située à 170 km au sud-ouest de Tripoli. "Notre mission s'arrête là. Maintenant il est détenu à Zenten et on doit attendre le nouveau gouvernement (en cours de formation) pour décider de son sort", a-t-il poursuivi. Samedi soir, Seif al-Islam avait été transféré de l'aéroport de Zenten dans une villa non loin du centre-ville, où la presse ne pouvait accéder.
Dès l'annonce de son arrestation, les nouvelles autorités de Tripoli ont martelé leur volonté de le faire juger en Libye, où il serait passible de la peine capitale. La Cour pénale internationale, qui l'a inculpé de crimes contre l'humanité pour avoir pris une part active à la répression du soulèvement contre le régime de son pèren, réclame son transfert, estimant que Tripoli a "l'obligation" de coopérer. Mais le gouvernement libyen de transition souhaite qu'il soit jugé dans son pays et pas seulement pour les faits récents. La CPI ne peut prononcer la peine de mort.
SAIF AL-ISLAM AURAIT ÉTÉ TRAHI
M. Amer a précisé que sa brigade "Khalid Ibn Walid" est partie de Zenten le 19 octobre. Elle était chargée, selon lui, de sécuriser les frontières sud du pays. Selon ce combattant, Seif al-Islam s'était réfugié à Bani Walid (170 au sud-est de Tripoli), un des derniers bastions de Mouammar Kadhafi, après la chute du QG du "Guide"dans la capitale fin août. Il a quitté Bani Walid peu avant sa chute mi-octobre pourtrouver refuge à Wadi Zemzem, au sud de la ville, avant de se rendre à Bourak Al-Chati, plus au sud.
Il a ensuite décidé de s'enfuir vers le Niger. Une embuscade a été tendue par les combattants de Zenten et d'une tribu locale de Targuen qui ont barré la route à son convoi. Selon les témoignages, un des compagnons du fils de Kadhafi aurait donné des informations sur son itinéraire aux combattants de Targuen, qui ont collaboré avec ceux de Zenten pour organiser l'embuscade qui a conduit à l'arrestation du fugitif.
Le Monde.fr avec AFP

samedi 19 novembre 2011

Seif al-Islam a demandé qu'on le tue

LE FIGARO.fr
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Seif al-Islam, dernier fils encore en cavale de l'ex-dirigeant Mouammar Kadhafi, a été arrêté dans la nuit de vendredi à samedi dans le sud de la Libye par des combattants ex-rebelles, auxquels il a demandé qu'on le tue.

Il "a été arrêté à 01H30 dans la nuit de vendredi à samedi" dans la région de Wadi al-Ajal, dans le Sud désertique, a raconté Al-Ajmi al-Atiri, le chef de la brigade de Zenten qui arrêté le fugitif. "Nous avons reçu des informations de quelqu'un qui assurait la sécurité de Seif al-Islam. Il nous a dit que ce dernier envisageait de se rendre au Niger". "Nous sommes partis à deux brigades, une de Zenten et l'autre de Barguen (sud). Nous avons préparé une embuscade et avons attendu leur arrivée". Ont alors surgi "deux véhicules, avec six personnes à bord, dont Seif al-Islam. Elles ont été arrêtés après une légère résistance". "Nous avons transféré les prisonniers dans notre QG à Oubari, nous les avons gardés toute la nuit, mais comme la situation sécuritaire était fragile, nous avons appelé l'aviation civile pour pouvoir transférer Seif al-Islam à Zenten", à 170 km au sud-ouest de Tripoli.

"Contrairement ce qui a été dit dans certains médias, il ne nous pas proposé de l'argent, il nous a demandé de lui tirer une balle dans la tête et qu'on l'amène (mort) à Zenten", a-t-il encore raconté. "Il disait qu'il était blessé, il avait trois doigts coupés. Seif al-Islam a expliqué qu'il avait été blessé lors d'un bombardement de l'Otan".

Selon des chefs militaires pro-CNT, le fils de l'ancien "Guide" a été blessé dans le bombardement de son convoi alors qu'il quittait Bani Walid (170 km au sud-est de Tripoli) lors de la chute de ce bastion pro-Kadhafi à la mi-octobre.

Seif al-Islam, 39 ans, est arrivé vers 16H00 (14H00 GMT) dans le petit aéroport de Zenten, selon des images filmées avec une caméra par un combattant ex-rebelle.

"Maintenant, il se trouve dans un lieu sécurisé, il est en bonne santé", a ajouté Al-Ajmi al-Atiri, précisant que sa brigade n'avait "pas cherché à traquer Seif al-Islam, mais était simplement chargée d'assurer la sécurité du triangle frontalier avec le Tchad, le Niger, l'Algérie, ainsi que celle de sites pétroliers".

Le Premier ministre libyen, Abdel Rahim al-Kib, a précisé que le prisonnier se trouvait "sous le contrôle des thowar (combattants) de Zenten" qui l'ont capturé.  Il a été transféré à une villa pas loin du centre de Zenten.

Saif Al-Islam Gaddafi Capture in Ubari (Libya), Nov. 19, 2011

Dire Straits - Sultans Of Swing

Jali - Espanola (acoustique)

Desert Blues Musikprojekt aus Mali Teil 1

Publié le 19 novembre 2011 à 06h05 | Mis à jour à 06h05

Tinariwen: déplogués, les touaregs ***1/2

Icône absolue du rock touareg, le groupe Tinariwen poursuit sa conquête du monde occidental... en s'occidentalisant un ti-peu.
Son septième album est très comparable aux précédents: les grooves sont hypnotiques, les mélodies planantes, les chansons parlent de désert, de nomadisme et de résistance culturelle. Sauf que cette fois, il y a plus de nuances: les guitares ont été «déploguées» et la palette sonore s'est élargie, avec la participation du Dirty Dozen Brass Band, de Nels Cline (Wilco) et de Kyp Malone (TV on the Radio) qui collabore à quatre titres.
Moins frappant d'entrée de jeu, Tassili se laisse découvrir patiemment et comme toujours, l'envoûtement croît avec l'usage. Avis aux intéressés: si vous voulez du rock touareg qui brasse, allez plutôt voir l'incroyable Bombino, Jimi Hendrix du désert, le 26 au cabaret du Mile End. Son dernier passage aux Nuits d'Afrique a frappé les esprits.
À télécharger: Ya messinagh, Aden Osamnat
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TINARIWEN
TASSILI
*** 1/2
Anti/E