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TESHUMAR.BE est dedié à la CULTURE du peuple touareg? de ses voisins, et du monde. Ce blog, donne un aperçu de l actualité Sahelo-Saharienne. Photo : Avec Jeremie Reichenbach lors du Tournage du film documentaire : « Les guitares de la résistance Touaregue », à la mythique montée de SALUT-HAW-HAW, dans le Tassili n’Ajjer-Djanet- Algérie. 2004. Photo de Céline Pagny-Ghemari. – à Welcome To Tassili N'ajjer.
mercredi 16 novembre 2011
Aigle Azur oeuvre pour la préservation de l'Imzad
La compagnie Aigle Azur nous a fait parvenir le communiqué suivant concernant la 3e rencontre internationale de l'imzad.
Pour la troisième année consécutive, Aigle Azur est partenaire officiel de la Rencontre Internationale d'Imzad qui se tient à Tamanrasset du 11 au 18 novembre 2011 en Algérie. Une semaine pour partir à la découverte des Touaregs et de leur patrimoine millénaire. Créée par l'Association Sauver l'Imzad, la Rencontre internationale d'imzad a pour but de faire découvrir la culture et les traditions touarègues. Mêlant tradition et modernité, ce festival promet d'être un espace de communion, d'échange et de convivialité pour ses visiteurs.
Sur le thème de "la poésie touarègue, son présent, son avenir", les visiteurs auront le plaisir de découvrir des concerts d’artistes venant d’Algérie, du Mali, du Niger, des poètes, des artistes et des joueuses d'Imzad. Ils pourront également participer à des débats auxquels seront présents des scientifiques nationaux et internationaux, découvrir des expositions et assister à des courses de chameaux.
Aigle Azur est présente tout au long de ce festival et parraine les différents lieux qui accueillent cet évènement : la Maison de la Culture de Tamanrasset pour les débats, Dar El-Imzad pour les festivités et les concours et la Palmeraie Imzad pour les concerts et remises de prix. Le but de ce festival est de préserver l’art de limzad par la mise en avant de la richesse de la culture touarègue.
L’imzad est une vièle monocorde traditionnelle de la musique touarègue. Plus qu’un instrument, c’est le symbole d’une identité culturelle. Farida Sellal, présidente de l’association Sauver l’Imzad déclare : "Avec l’évolution de la vie moderne, l’Imzad et toute la culture qui gravite autour est en train de s’éteindre. C’est pourquoi Sauver l’Imzad met tout en œuvre pour la sauvegarde de ce patrimoine millénaire auprès des nouvelles générations et ainsi leur transmettre un savoir-faire unique et riche."
Ce festival est également l’occasion pour la compagnie Aigle Azur de participer à la préservation de la culture touarègue, comme l’indique Meziane Idjerouidène, Directeur général d’Aigle Azur : "L’Imzad est un instrument millénaire et un symbole de la culture des touaregs. Préserver les savoirs des ancêtres est important pour pouvoir transmettre les valeurs intrinsèques de cet art aux nouvelles générations. Aigle Azur se veut proche de la culture et participe à sa préservation."
La 3ème Rencontre internationale d'Imzad est un évènement majeur et fédérateur pour la région de Tamanrasset. A travers ce partenariat, Aigle Azur renouvelle ainsi son engagement en tant que partenaire des cultures.
Dossier Touareg : la peur gagne Bamako
Posté par El Watan on Nov 16, 2011 | Leave a Comment | 2 views
Les autorités maliennes se donnent visiblement comme priorité de désamorcer la «bombe sécuritaire» engendrée par le conflit libyen.
Dans le but de prévenir justement une éventuelle résurgence de la rébellion touareg dans le nord du Mali, Bamako vient d’ailleurs d’y dépêcher des notables. Le but : connaître l’état d’esprit des habitants de la région qui, annoncent plusieurs sources, seraient sur le point de reprendre les armes. La remarque vaut surtout pour les Touareg qui ont combattu, ces derniers mois, pour le compte du régime de Mouammar El Gueddafi. Cette région est, rappelle-t-on, confrontée, depuis le début des années 1990, à des rébellions touareg cycliques.
Pas plus loin qu’hier, une délégation d’élus du nord du Mali a entamé une mission «d’écoute et d’apaisement» à Kidal, une région connue pour son hostilité envers le pouvoir de Bamako. «Une délégation composée d’élus du nord du Mali a quitté dimanche (hier, ndlr) Kidal pour se rendre auprès de Touareg maliens armés revenus de Libye», a déclaré à la presse une source au gouvernorat de Kidal.
Dans le but de prévenir justement une éventuelle résurgence de la rébellion touareg dans le nord du Mali, Bamako vient d’ailleurs d’y dépêcher des notables. Le but : connaître l’état d’esprit des habitants de la région qui, annoncent plusieurs sources, seraient sur le point de reprendre les armes. La remarque vaut surtout pour les Touareg qui ont combattu, ces derniers mois, pour le compte du régime de Mouammar El Gueddafi. Cette région est, rappelle-t-on, confrontée, depuis le début des années 1990, à des rébellions touareg cycliques.
Pas plus loin qu’hier, une délégation d’élus du nord du Mali a entamé une mission «d’écoute et d’apaisement» à Kidal, une région connue pour son hostilité envers le pouvoir de Bamako. «Une délégation composée d’élus du nord du Mali a quitté dimanche (hier, ndlr) Kidal pour se rendre auprès de Touareg maliens armés revenus de Libye», a déclaré à la presse une source au gouvernorat de Kidal.
Selon un programme fixé d’avance, la délégation se rendra sur un cantonnement de Touareg armés revenus de Libye et qui acceptent le processus de paix dans le nord du Mali. Ces élus iront ensuite à la rencontre d’autres Touareg armés qui, une fois de retour de Libye, ont refusé de se cantonner, préférant rejoindre les montagnes du désert en signe de colère. «Nous allons les écouter, les calmer et tout faire pour éviter une dégradation de la situation sécuritaire sur le terrain», a affirmé à l’AFP un membre de la délégation.
Mais pour parer à toute éventualité, l’on indique qu’un renfort en hommes et en matériel de l’armée malienne est arrivé samedi dans le nord du Mali. Officiellement, ce «mouvement» de troupes est destiné à «assurer la sécurité» des populations.
Mais pour parer à toute éventualité, l’on indique qu’un renfort en hommes et en matériel de l’armée malienne est arrivé samedi dans le nord du Mali. Officiellement, ce «mouvement» de troupes est destiné à «assurer la sécurité» des populations.
Les autorités maliennes ont, rappelle-t-on, décidé de (re)prendre le dossier à bras-le-corps après notamment qu’un accrochage soit survenu, le 6 novembre dernier, entre l’armée nigérienne et des hommes armés, dans le nord du Niger. D’après plusieurs sources, ceux-ci étaient «surtout des Touareg maliens revenus de Libye». «Ces éléments armés sont essentiellement des Touareg maliens pro-Gueddafi en provenance de Libye qui tentent de regagner le Mali», avait indiqué une source sécuritaire nigérienne. Lors de cet accrochage, «il y a également eu 13 tués et 13 capturés dans les rangs de ces éléments», avait précisé la même source. Un élu touareg d’Agadez avait aussi signalé «la présence d’ex-soldats libyens en fuite» parmi ces hommes armés. «Nous pensons à d’ex-soldats libyens d’El Gueddafi qui veulent se réfugier au Mali avec des Maliens ayant combattu à leurs côtés», avait confirmé un autre responsable touareg.
Il faut dire que la crainte des autorités maliennes et nigériennes d’une dégradation de la situation sécuritaire, déjà très précaire, se justifie d’autant plus que le conflit libyen est encore loin d’être terminé. La preuve : trois combattants ont été tués, vendredi dernier, dans des affrontements avec des membres d’une autre faction armée dans la région d’Al Maya (27 km à l’ouest de Tripoli). Les trois combattants, membres de brigades armées de la ville de Zawiyah, ont été tués par des membres d’une faction armée de la région voisine de Werchefana. La situation risque de se compliquer davantage si les informations évoquant la constitution au Sahel d’une «résistance libyenne» se confirment.
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mardi 15 novembre 2011
Asile à Saadi Kadhafi au Niger: «une provocation pour les Libyens»
Les nouvelles autorités libyennes appellent le Niger à revoir sa "décision hostile" d’accorder l’asile à Saadi, l’un des fils de l’ex-leader libyen Mouammar Kadhafi.
Le vice-président du Conseil national de transition, Abdel Hafidh Ghoga. © KEYSTONE
Les autorités libyennes ont appelé lundi le Niger à revoir sa "décision hostile" d’accorder l’asile à Saadi, l’un des fils de l’ex-leader libyen Mouammar Kadhafi.
"Le Niger ne doit pas devenir un asile pour les criminels. Nous demandons au Niger de revoir cette décision injustifiée", a déclaré le vice-président du Conseil national de transition (CNT) et porte-parole des nouvelles autorités, Abdel Hafidh Ghoga.
Saadi Kadhafi est recherché par les nouvelles autorités libyennes qui l’accusent de "s’être emparé de biens par la force et l’intimidation quand il dirigeait la Fédération libyenne de football", selon Interpol qui avait émis une "notice rouge" pour demander à ses 188 pays membres son arrestation.
Le président nigérien Mahamadou Issoufou avait annoncé le 11 novembre que son pays avait accordé l’asile pour des "raisons humanitaires" à Saadi Kadhafi.
"Si le Niger abritera des criminels recherchés par la justice, cette décision hostile et injustifiée aura des incidences sur nos relations", a prévenu M. Ghoga.
Saadi Kadhafi, 38 ans, s’est réfugié au Niger en août lors de la chute de Tripoli qui a mis fin aux quarante-deux ans du régime autoritaire de son père.
Footballeur, il avait tenté une carrière professionnelle en Italie, avant de diriger une unité d’élite de l’armée libyenne.
Le Premier ministre nigérien Brigi Rafini avait déclaré en septembre qu’il n’était "pas question" d’extrader Saadi, au moins jusqu’à ce qu’il puisse être assuré d’un procès équitable en Libye.
Le Premier ministre nigérien Brigi Rafini avait déclaré en septembre qu’il n’était "pas question" d’extrader Saadi, au moins jusqu’à ce qu’il puisse être assuré d’un procès équitable en Libye.
Quant à son frère qui est recherché par la Cour pénale internationale pour des crimes contre l’humanité commis lors de la répression contre la rébellion, M. Issoufou a assuré que "Seif al-Islam n’est pas au Niger".
"Je devrais considérer ce qu’il convient de faire s’il vient", a-t-il dit.
Selon M. Ghoga, les déclarations du président nigérien au sujet de Seif al-Islam et Saadi Kadhafi, étaient "une provocation pour les Libyens".
RFI
MARDI 15 NOVEMBRE 2011
A la Une : dangereuses connexions terroristes au Sahel
Par Frédéric Couteau
Un constat établi par le quotidien algérien La Tribune qui cite plusieurs sources régionales et internationales et qui vient ainsi confirmer les informations délivrées par RFI dès hier matin.« Des connexions entre les différents groupes terroristes sont en train de s’opérer dans la région sahélo-saharienne, affirme La Tribune. Et ces liens concernent notamment la secte Boko Haram au Nigeria et al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), qui élargit de plus en plus sa zone d’influence. »
La Tribune cite les récents propos d’Abdelkader Messahel, ministre algérien délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, qui a confirmé, de manière claire, que les liens entre les deux groupes étaient établis. Mais également, le Centre américain des études stratégiques (le Stratfor) qui « considère, rapporte La Tribune, que l’évolution rapide du mode opératoire des attaques terroristes, perpétrées par le groupe nigérian Boko Haram, prouve l’existence de liens avec les autres groupes terroristes africains dont Aqmi. (…) Stratfor observe notamment que le recours, depuis juin dernier, à des opérations kamikazes et aux voitures piégées pour perpétrer des attentats terroristes au Nigeria, illustre le “grand bond” accompli par ce groupe en 2011. »Un groupe « qui est passé, en huit ans, des gourdins, machettes, couteaux et armes légères, aux opérations kamikazes et voitures piégées. » Résultat d’une connexion, donc, avec Aqmi…
Toujours selon Stratfor, cité par La Tribune, « des Nigérians liés à Boko Haram ont été vus dans des camps d’entraînement d’Aqmi dans le Sahel et certains d’entres eux auraient même reçu une formation du groupe djihadiste d’al-Chebab en Somalie. »
Et puis autre signe d’inquiétude, rapporte La Tribune : « les Américains et les Français s’empressent, depuis quelque temps déjà, d’aider leur allié nigérian. » Témoin, la récente visite à Lagos du ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé.
Comment lutter ?
Du coup, signalent plusieurs médias algériens, dont le quotidien en ligne, TSA, Tout sur l’Algérie, « l’Algérie, le Mali, la Mauritanie et le Niger, les quatre pays dits du “champ” sahélien, doivent se réunir en décembre prochain à Nouakchott, en Mauritanie. Cette réunion qui aura lieu au niveau ministériel sera également élargie à trois autres pays : le Tchad, le Nigeria et le Burkina Faso. » Et au centre des discussions bien sûr, cette interconnexion terroriste.
« Collusion Aqmi/Boko Haram : la menace qui peut tout embraser », s’exclame L’Observateurau Burkina. L’Observateur qui cite les mêmes sources que ses confrères algériens. PourL’Observateur, « la menace est en train de basculer de l’Afghanistan et du Pakistan, où al-Qaïda semble être en baisse de forme militairement parlant, vers de nouveaux sanctuaires en Afrique, notamment à la faveur de la situation en Libye, remarque le quotidien burkinabè, où d’immenses quantités d’armes ont été frauduleusement sorties des casernes et récupérées par quelques fous de Dieu. (…) Ces milliers de tonnes d’armes sorties des dépôts libyens laissés sans surveillance aucune par les nouvelles autorités et par l’Otan ainsi que la démobilisation de centaines de guerriers touaregs, semblent avoir été du pain bénit pour ces amateurs de sensations morbides. »
Alors, Aqmi, Boko Haram et les shebabs somaliens : autant de « groupes terroristes qui montrent les dents à une sous-région qui tente difficilement de circonscrire l’abcès », constateL’Observateur.
Semeurs de terreur…
De son côté, le site d’information Guinée Conakry Infos reprend en partie les informations révélées par RFI hier matin à propos de l’existence d’un intermédiaire nigérien, ayant des liens avec Boko Haram, dans l’affaire de l’enlèvement et de l’assassinat des deux jeunes Français au début de l’année aux confins du Niger et du Mali.
« Une nouvelle que les responsables en charge de la sécurité dans la région n’accueillent certainement pas de gaieté de cœur, commente Guinée Conakry Infos, dans la mesure où cette unité d’action entre deux groupes terroristes particulièrement cyniques, risque tout simplement d’accroître leurs capacités de nuisance respectives… »
De plus, note également le site d’information guinéen, « le contexte de la zone, avec notamment le retour des combattants sub-sahariens de la Libye et la circulation des armes, elle-même consécutive à cette crise libyenne, offre une opportunité extraordinaire aux “semeurs de terreur” qui squattent ce no man’s land. »
Enfin, inquiétudes également dans la presse française, notamment dans le Figaro : « du Sahara au Nigeria, le front terroriste s’étend », constate-t-il. « La création d’un axe terroriste en Afrique qui naviguerait de la Mauritanie à la Somalie en passant par le Nigeria inquiète désormais tous les spécialistes de la sécurité, relève Le Figaro. Alors qu’Aqmi a investi le Mali et le Niger, que les Somaliens d’al-Chebab opèrent au Kenya, Boko Haram apparaît comme une nouvelle menace au cœur du continent. »
La Tribune cite les récents propos d’Abdelkader Messahel, ministre algérien délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, qui a confirmé, de manière claire, que les liens entre les deux groupes étaient établis. Mais également, le Centre américain des études stratégiques (le Stratfor) qui « considère, rapporte La Tribune, que l’évolution rapide du mode opératoire des attaques terroristes, perpétrées par le groupe nigérian Boko Haram, prouve l’existence de liens avec les autres groupes terroristes africains dont Aqmi. (…) Stratfor observe notamment que le recours, depuis juin dernier, à des opérations kamikazes et aux voitures piégées pour perpétrer des attentats terroristes au Nigeria, illustre le “grand bond” accompli par ce groupe en 2011. »Un groupe « qui est passé, en huit ans, des gourdins, machettes, couteaux et armes légères, aux opérations kamikazes et voitures piégées. » Résultat d’une connexion, donc, avec Aqmi…
Toujours selon Stratfor, cité par La Tribune, « des Nigérians liés à Boko Haram ont été vus dans des camps d’entraînement d’Aqmi dans le Sahel et certains d’entres eux auraient même reçu une formation du groupe djihadiste d’al-Chebab en Somalie. »
Et puis autre signe d’inquiétude, rapporte La Tribune : « les Américains et les Français s’empressent, depuis quelque temps déjà, d’aider leur allié nigérian. » Témoin, la récente visite à Lagos du ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé.
Comment lutter ?
Du coup, signalent plusieurs médias algériens, dont le quotidien en ligne, TSA, Tout sur l’Algérie, « l’Algérie, le Mali, la Mauritanie et le Niger, les quatre pays dits du “champ” sahélien, doivent se réunir en décembre prochain à Nouakchott, en Mauritanie. Cette réunion qui aura lieu au niveau ministériel sera également élargie à trois autres pays : le Tchad, le Nigeria et le Burkina Faso. » Et au centre des discussions bien sûr, cette interconnexion terroriste.
« Collusion Aqmi/Boko Haram : la menace qui peut tout embraser », s’exclame L’Observateurau Burkina. L’Observateur qui cite les mêmes sources que ses confrères algériens. PourL’Observateur, « la menace est en train de basculer de l’Afghanistan et du Pakistan, où al-Qaïda semble être en baisse de forme militairement parlant, vers de nouveaux sanctuaires en Afrique, notamment à la faveur de la situation en Libye, remarque le quotidien burkinabè, où d’immenses quantités d’armes ont été frauduleusement sorties des casernes et récupérées par quelques fous de Dieu. (…) Ces milliers de tonnes d’armes sorties des dépôts libyens laissés sans surveillance aucune par les nouvelles autorités et par l’Otan ainsi que la démobilisation de centaines de guerriers touaregs, semblent avoir été du pain bénit pour ces amateurs de sensations morbides. »
Alors, Aqmi, Boko Haram et les shebabs somaliens : autant de « groupes terroristes qui montrent les dents à une sous-région qui tente difficilement de circonscrire l’abcès », constateL’Observateur.
Semeurs de terreur…
De son côté, le site d’information Guinée Conakry Infos reprend en partie les informations révélées par RFI hier matin à propos de l’existence d’un intermédiaire nigérien, ayant des liens avec Boko Haram, dans l’affaire de l’enlèvement et de l’assassinat des deux jeunes Français au début de l’année aux confins du Niger et du Mali.
« Une nouvelle que les responsables en charge de la sécurité dans la région n’accueillent certainement pas de gaieté de cœur, commente Guinée Conakry Infos, dans la mesure où cette unité d’action entre deux groupes terroristes particulièrement cyniques, risque tout simplement d’accroître leurs capacités de nuisance respectives… »
De plus, note également le site d’information guinéen, « le contexte de la zone, avec notamment le retour des combattants sub-sahariens de la Libye et la circulation des armes, elle-même consécutive à cette crise libyenne, offre une opportunité extraordinaire aux “semeurs de terreur” qui squattent ce no man’s land. »
Enfin, inquiétudes également dans la presse française, notamment dans le Figaro : « du Sahara au Nigeria, le front terroriste s’étend », constate-t-il. « La création d’un axe terroriste en Afrique qui naviguerait de la Mauritanie à la Somalie en passant par le Nigeria inquiète désormais tous les spécialistes de la sécurité, relève Le Figaro. Alors qu’Aqmi a investi le Mali et le Niger, que les Somaliens d’al-Chebab opèrent au Kenya, Boko Haram apparaît comme une nouvelle menace au cœur du continent. »
TAGS : ALGÉRIE - BURKINA FASO - GUINÉE - KENYA - LIBYE - MALI - MAURITANIE - NIGER - NIGERIA - REVUE DE PRESSE -TCHAD
lundi 14 novembre 2011
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