dimanche 13 novembre 2011

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CultureJeudi, 03 Novembre 2011 10:00Facebook Imprimer Envoyer Réagir

TROISIÈME ÉDITION DE LA RENCONTRE INTERNATIONALE D’IMZA

Pour la renaissance d’une culture oubliée

Par : Hana Menasria
Du 11 au 18 novembre aura lieu cette rencontre dans la wilaya de Tamanrasset. Colloque, concours, et prestations de onze formations musicales, sont les principales articulations de la programmation.

Pour la troisième année consécutive, se tiendra à Tamanrasset, la Rencontre internationale d’Imzad, et ce, du 11 au 18 novembre du mois courant. 
Cette manifestation sera organisée par l’association Sauver l’Imzad, présidée par Farida Sellal. “Notre objectif à travers cette rencontre est la sensibilisation sur la région du Sud, méconnue encore par les Algériens”, nous a annoncé Mme Sellal. L’initiative de cette rencontre tend à redorer des traditions et une culture ancestrale noyée dans l’oubli. “Nous voulons faire rayonner la culture du Sud et sa grande diversité”, a-t-elle indiqué. D’ailleurs, l’inauguration de la rencontre coïncidera avec l’ouverture des portes de l’école de l’Imzad. “Pour la deuxième édition, nous avions posé la première pierre. Maintenant, nous avons comme projet de terminer le musée pour l’an prochain”, a signalé Farida Sellal. Durant ce festival, de nombreuses régions de l’Ajjer, de l’Ahaggar, de l’Adrar et Ifgohas participeront aux multiples disciplines et activités prévues pour cette édition. “Contrairement à l’an dernier, nous disposons d’une semaine pour la rencontre. Cela permettra de présenter de nombreuses activités disparues mais surtout de les mettre en exergue et de redonner naissance à l’Imzad”, a-t-elle souligné. Ces activités auront lieu sur trois sites différents dans la wilaya de Tamanrasset “évoluant autour d’un riche patrimoine culturel Kel Tamasheq mais aussi saharien”.
Sur le lieu de Dar El Imzad, seront organisés des concours. “La poésie Imzad aura une place importante. Car elle est d’une grande beauté”, a-t-elle expliqué. On retrouve des disciplines sportives, musicales et distractives, des traditions targuies, notamment le tabouka (danse de l’épée), le messas n’Imzad (la plus belle jeune joueuse d’Imzad) et des joutes oratoires d’Imzad et poésie. 
La rencontre sera un merveilleux échange, de découverte, les visiteurs pourront assister au concours tabilente (lutte des Kel Tamasheq), un sport qui n’existe plus de nos jours dans les régions du Sud. Ouvert à tous, les jeunes musiciens participeront au concours de musique moderne Kel Tamasheq. “Nous récompenserons les lauréats avec un prix, chaque soir entre deux concerts”, ajouté Mme Sellal. Par ailleurs, le désert rime avec ses dunes, ses palmeraies mais surtout ses beaux chameaux. À cet effet, pour la clôture, une course aura lieu dont le coup de départ commencera d’Iharen pour arriver à Dar El Imzad. En outre, le festival sera marqué par un colloque à la maison de la Culture de la wilaya.
Des professeurs et des chercheurs animeront des conférences portant sur “Poèmes de l’errance et splendeurs du désert”, qui sera présidé par Boughadou Mustapha et Amélia Dragani. Comme dans chaque festival, la musique est indispensable pour clôturer la journée. 
Cette année, onze groupes animeront des concerts et des spectacles à la palmeraie Imzad. Après le succès fulgurant de Tinariwen à l’édition précédente, de nombreux chanteurs des régions du Sud et des pays avoisinants seront présents pour assurer le show. On peut citer Atri N’Assouf, Expression Desert Blues, Tartit (Mali), Nabil Bali et Abdellah Oumbadougou. 
La Rencontre internationale d’Imzad, illuminera pour quelques jours la ville de Tamanrasset et la sortira de son anonymat, malgré sa richesse culturelle. 
Hana Menasria

A LA UNE CULTURE


3e rencontre internationale d’imzad
Résonances ancestrales à Tamanrasset


le 12.11.11 | 01h00 Réagissez
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Le coup d’envoi de la 3e édition de la rencontre internationale d’imzad a été donné, hier, à la maison de la culture de Tamanrasset.


L’événement a été marqué par la présence de plusieurs personnalités, dont le ministre des Ressources en eau, la ministre déléguée à la Recherche scientifique, les ambassadeurs du Venezuela, d’Ukraine, de Madagascar, de France et de Chine. La capitale de l’Ahaggar vivra, du 11 au 18 novembre, un festival retraçant les principaux faits historiques que la musique targuie a connue en mettant en relief le patrimoine culturel immatériel de la région. La cérémonie d’ouverture a été marquée par le décor fastueux qu’offraient les femmes targuies parées de leurs plus beaux atours pour donner plus de charme et d’ambiance à cette journée de fête.

Il convient de noter que la particularité de cette édition consiste en l’ouverture officielle de la Maison internationale des artistes, Dar el imzad, qui sera désormais un lieu de convivialité et d’engagement pour rapprocher les hommes et leur faire oublier la solitude imposée par l’étendue de l’espace territorial de Tamanrasset. «Mais aussi pour porter haut la parole poétique des Touareg faisant preuve de leur chaleureuse hospitalité», a souligné le wali dans son allocution d’ouverture, avant de céder la parole à Sellal Farida, la présidente de l’association Sauver l’imzad, qui est à l’origine de cette initiative. «La réalisation de cette œuvre est le résultat de plusieurs bonnes volontés ayant déployé d’importants moyens pour sauver un patrimoine culturel immatériel.

La revalorisation de ce legs s’inscrit dans une démarche entreprise par le ministère de la Culture, notamment avec l’adhésion de l’Algérie au comité de l’Unesco pour préserver notre patrimoine», a-t-elle précisé. Un colloque international sur la poésie des gens du désert est au programme de la rencontre, à laquelle participent des chercheurs, des musiciens, des anthropologues, des ethnologues et des écrivains, à l’exemple de Dominique Casajus, Mourad Yelles et Amalia Dragni. La première conférence a été animée par l’ex-ministre des Télécommunications, Boudjemaä Haïchour sur le thème «Poème de l’errance et splendeurs du désert» dans un contexte artistique exaltant la splendeur des sites désertiques.
La rencontre est un espace d’échange et de découverte pour les visiteurs qui pourront assister aux concours de danse à l’épée takouba, de tindé, d’iswat ainsi qu’aux joutes oratoires pour l’élection de Messas n’imzad.

Ravah Ighil
 

Tinariwen à Dar el Imzad (Tamanrasset)

Et si l'Afrique avait besoin d'une autre diaspora?

Par Aïr-Info Journal, dimanche 13 novembre 2011, 20:34

Le mot diaspora désignait dans l'antiquité la dispersion des Juifs (sans territoire). Aujourd'hui il a évolué et élargi à d'autres peuples. Mais le mot "diaspora africaine" désigne essentiellement les populations africaines déportées comme esclaves du 16ème au 19ème siècle. Pour les populations africaines vivant hors du continent et résultant des récentes migrations, je préfère la terminologie : "Population d'origine africaine". "les africains de la diaspora" étant inapproprié, puisque le mot "diaspora" n'est pas synonyme de "l'étranger", encore moins "d'outre-mer". Selon un critère de regroupement par classe sociale, on peut diviser ces populations en 3 catégories : il y a le migrant traditionnel qui naturellement occupe le bas de l'échelle sociale dans les pays de destination. C'est malheureusement la très grande majorité des migrants africains, environ 90%. Il y a les cadres, les entrepreneurs, les professions libérales et les politiciens qui sont environ 9% et le restant 1% composé de personnes fortunées qui vivent dans des quartiers huppés ; ils ne travaillent pas et pour la plupart, ils n'ont jamais travaillé, parce qu'ils sont les frères, sœurs, cousins, cousines, amantes, amants des politiciens et des fonctionnaires africains et vivent grâce à un système généralisé de corruption et de détournements de biens publiques qui gangrène leurs pays d'origine. Lorsque des opérations de lutte contre la corruption les prive de leurs rentes, ils se découvrent alors les plus virulents opposants au système. Dans certains pays, ils vont jusqu'à financer des rebellions armées pour reprendre le pouvoir perdu.
Toutes les 3 catégories ont quelque chose en commun, ils souffrent tous de ce que j'appelle le "Syndrome du Ghetto" : chacun dans son coin croit qu'il est le meilleur du monde. Même si dans leur pays d'accueil ils n'ont jamais démontré de vanter la moindre compétence dans un domaine spécifique, pour eux, le seul fait d'habiter sans participer à la vie publique de Paris, Washington ou Londres devrait être suffisant pour être vu comme l'Expert pouvant résoudre tous les problèmes du continent africain liés à l'économie, la finance, la politique, le juridique, la technique etc... Ils savent tout, sur tous les sujets. Aux multiples rencontres hebdomadaires ils parlent de funérailles, anniversaires, mariages, remariage, baptême des enfants etc... avec des conséquents déplacements intercontinentaux, jamais de la création de richesses, ils ne parlent jamais de ce qui sert à l'Afrique. Ils vivent en circuit fermé de la médiocrité, avec des comportements tout aussi achroniques. Aux USA, 95% des enfants asiatiques vont à l'université, contre 12% des enfants Africains qui sont pour la plupart destinés à la prison parce que l'irresponsabilité des parents aidant, ils s'installent dans une délinquance qui est tôt ou tard exportée vers les pays d'origine des parents, salissant au passage l'image de ces pays.
C'est dans ce contexte que de plus en plus en Afrique, on fait le choix de faire participer les ressortissants de chaque pays résidants à l'étranger à l'effort de développement sans au préalable se préoccuper de la qualité et de l'opportunité des contributions. C'est comme si on signifiait que l'astrophysicien Modibo Diarra ne pouvait être utile qu'à son pays d'origine le Mali.
Malheureusement, c'est la logique du laxisme qui caractérise les gouvernements nationaux et ce, jusqu'au niveau de l'Union Africaine affronter ce sujet de grande importance pour le continent. Lors du Sommet des Chefs d'Etat Africains à Lomé en 2000, la déclaration finale avait prévu d'organiser une Conférence regroupant 500 intellectuels de l'Afrique et de la diaspora pour réfléchir au " rôle des intellectuels, artistes et hommes de culture dans la construction de l'Afrique ". C'est quoi un intellectuel? Ce choix est sur la base des diplômes ou des publications ? Si c'est sur la base des diplômes, à partir de quel niveau commence-t-on ? Bac +2, +4, +10 ? Et si c'est sur la base des publications, combien de livres faut-il avoir publié ? et sur quels thèmes ?
C'est ainsi que les 7-9 Octobre 2004 sous le patronage du président de la Commission de l'Union africaine (UA), Alpha Omar Konaré et du Président Sénégalais A. Wade, avait lieu cette première Conférence dites "des intellectuels d'Afrique et de la diaspora" avec pour thème : "L'Afrique au 21ème siècle : Intégration et renaissance". Comme on pouvait le prévoir, la montagne a accouché d'une souris. Que pouvait-on attendre de 500 personnes, ne parlant pas la même langue, sous influence culturelle des plus éparpillées, sans un cahier de charge précis ? Une navigation à vue. Ne fallait-il pas d'abord organiser ces Africains?
Un mois après, c'est l'Angola qui prenait le flambeau en organisant du 8 au 10 novembre 2004 à Luanda, sur l'initiative du gouvernement angolais, la première rencontre depuis l'indépendance (le 11 novembre 1975), des cadres Angolais de l'étranger, avec 263 professionnels formés et résidant à l'étranger et 253 professionnels formés en Angola et résidant à l'étranger. Dans le communiqué final, il était question de trouver comment faire participer les Angolais de l'étranger en fonction des secteurs et des domaines où leur contribution serait le plus efficace.
Deux mois plus tard, c'était au tour du Kenya de récidiver avec la "Rencontre africaine sur la fuite des cerveaux" le 19/12/2004 à Nairobi réunissant 250 intellectuels africains venus d'Afrique, Europe et Amérique du Nord, sous le haut patronage du ministre kenyan du Plan et du Développement national, Anyang Nyongo.
Et depuis lors, c'est chaque pays africain qui est entré dans la dance avec des petites variantes ici et là. Mais les erreurs que tous commettent sont de 2 sortes :
1- il est utopique de croire des Africains qui sont souvent victimes de racisme et d'exclusion en Occident, pourront faire des miracles en occupant des postes de responsabilité en Afrique qu'ils n'ont jamais eu la chance d'occuper auparavant dans leur pays de résidence.
2- le taux de chômage des populations d'origine africaine dans les principaux pays occidentaux est souvent le plus élevé pouvant arriver au double de la moyenne nationale. Faire croire à ces populations qu'elles peuvent trouver du travail dans leurs pays alors que le chômage reste encore le plus grand problème non résolu du continent est une faute politique qui peut avoir des conséquences dramatiques sur la vie des personnes qui retournent dans leurs pays.
QUE FAUT-IL FAIRE ?
AU NIVEAU NATIONAL DE CHAQUE PAYS :
1- Mobiliser les citoyens qui habitent à l'étranger pour qu'ils retournent au bercail mais en insistant sur le fait qu'ils doivent venir créer leur propre travail, qu'ils auront une facilité dans les démarches administratives pour créer leur propre entreprise.
2- Eduquer ses citoyens à s'impliquer d'avantage dans la vie politique, administrative et politique de leurs pays d'accueils afin qu'ils murissent de l'expérience qui pourra ensuite être utile en Afrique
3- Entraide de la communauté pour les ressortissants les plus démunis, comme éducation à l'humanisme, car il est impensable qu'un Malien vivant à Paris qui a été indifférent au sort des Maliens les plus démunis de sa ville, prétende par la suite de s'occuper du destin des Maliens du Mali
SUR LE PLAN CONTINENTAL, L'UNION AFRICAINE DEVRAIT :
Recenser toutes les populations d'origine africaine qui ont excellé dans n'importe quel domaine dans le monde et les copter pour qu'elles contribuent à la mise en œuvre d'un cahier de charge pour un vrai développement panafricain. Tous les inventeurs d'origine africaine doivent être impliqués dans les débats pour l'industrialisation. La médiocrité sert d'exemple dans beaucoup de pays africains, il faut marquer une rupture et offrir à la population des modèles d'excellence, des références incontestables. A titre d'exemple :
1- Dans le domaine du cinéma, est-il imaginable de faire une rencontre africaine sans réussir par tous les moyens de convaincre Charlize Theron qui vit à Hollywood, de faire partie de l'équipe de réflexion ? Charlize Theron est la première actrice africaine (Sud-Africaine) qui a remporte l'Oscar de la Meilleure Actrice pour son interprétation dans « Monster » en 2004; cette même année, elle a signé un contrat avec John Galliano pour prêter son image aux publicités du parfum J'Adore de Christian Dior. A ce jour, elle est l'ambassadrice des parfums Dior. Depuis lors, elle gagne pour chaque film comme actrice, 10.000.000 $.
2- Peut-on faire une rencontre africaine pour parler du système financier sans inviter autour de la table les Nigérians de Londres qui en 2007, grâce à leur ténacité ont permis à 2 banques nigérianes de s'installer dans la capitale britannique et surtout ont permis à 3 autres : Guaranty Trust Bank, Access Bank et United Bank for Africa de réussir l'exploit de mobiliser en quelques mois, 1 milliard 300 millions de dollars US à la London Stock Exchange (LSE), la Bourse des valeurs de Londres, de l'argent frais pour l'économie nigériane, sans passer par les humiliations et les tracasseries du FMI ou de la Banque Mondiale ? Ces valeureux Africains faisaient-ils partie du casting de la dite "diaspora africaine" invitée par l'Union Africaine à Dakar ou à Durban?
Voici l'exemple suivi par 2 pays l'Inde et la chine qui émergent grâce aussi à ses enfants d'ailleurs :
L'INDE
L'inde a pris son envol en s'appuyant sur ses ressortissants qui avaient déjà réussi à émerger individuellement partout dans le monde. Elle a ainsi pu réunir ses ressortissants autour de la GOPIO (Global Organisation of People of Indian Origin), avec ses 22 millions d'inscrits dans 125 pays. Les représentants se rencontrent une fois par an dans l'un des 125 pays et élisent leur président et le Sécretaire. La rencontre a pour thème : partager les expériences positives de la communauté pour permettre une plus grande création de la richesse et comment faire profiter le pays, l'Inde de tous leurs acquis hors du pays. Elle aide les Indiens de l'étranger les plus démunis. Dans cette organisation, on trouve des illustres noms comme Lakshmi Mittal qui vit à Londres, et classé 5ème fortune du monde en 2010 avec 28,7 milliards de dollars US. L'histoire retiendra qu'en février 2006 toute l'Union Européenne s'était opposée à l'Offre Publique d'Achat (OPA) lancée par Monsieur Mittal sur la société sidérurgique française Arcelor, c'était pour l'Europe insultant qu'un fils des colonies mette la main sur un des fleurons de son industrie. Monsieur Mittal a attendu que le président Français Chirac aille en Inde pour signer pour 3 milliards de dollars US de contrats entre autre, de livraison de 43 avions Airbus à la compagnie nationale Indian Airlines et le partenariat pour la construction en Inde de satellites, pour le précéder et expliquer à la presse et sur les principales chaines de télévisions indiennes que le refus européen était motivé par du racisme parce qu'il était Indien tout en expliquant l'inutilité de collaborer avec des gens qui en eux-mêmes sont xénophobes et ne vous voient que comme de "colonisés" qui ne doivent jamais les dépasser. C'est ainsi que sous la pression populaire indienne, pour prouver le contraire, Monsieur Chirac dut céder et aujourd'hui grâce à son groupe Arcelor-Mittal, M. Mittal est devenu le premier sidérurgiste mondiale. Comme quoi il n'y a que les populations d'origine africaine que vous pouvez impunément appeler des "racailles" et avoir le mois suivant un bain de foules en Afrique, avec autant de tapis rouges que les officiels déroulent à votre passage.
LA CHINE
En Chine, tout le monde parle aujourd'hui du succès de la Chine dans presque tous les domaines, mais on oublie très vite qu'elle s'est appuyée sur sa population qui avait murie de l'expérience d'excellence en Occident pour démarrer son développement, de la bombe atomique chinoise aux missiles balistiques.
Deng Jiaxian (1924-1986). PhD à seulement 26 ans en Physique nucléaire à l'Université de Purdue, dans l'Etat de l’Indiana aux USA est le père de la bombe atomique chinoise. Lorsqu'en 1958 les Soviétiques rompent avec la Chine, celui qu'on appelait "l'enfant-savant" prend la tête d'une équipe de 28 physiciens Chinois. Objectif : doter la Chine de la Bombe atomique. Et en 1964, il offre à la Chine sa bombe atomique et alors que les américains avait mis 7 ans, il met 2 ans et 6 mois pour doter la Chine de sa première bombe à hydrogène. Deng Jiaxian se sacrifie 2 fois pour son pays, la première fois c'est de s'isoler de son épouse pendant 10 ans en s'enfermant dans son laboratoire pour trouver ces 2 bombes et le deuxième sacrifice qui lui coutera la vie, c'est lorsqu'à cause d'un essai raté, les fragments radioactifs non explosés tombent sur le sol. Pour éviter la contamination des terres, il va le prendre lui-même, en sachant bien qu'il en mourra.
La Chine a su tirer profit des apports de ses fils d'ailleurs dont l'Afrique pourrait s'inspirer :
- Yang Zhenning, premier Prix Nobel Chinois, il le gagne en 1957 en Physique à l'âge de 35 ans. Il le partage avec un autre Chinois-Américain comme lui, du nom de Li Zhengdao (Tsung-Dao Lee).
- Wu Rukang, PhD à la Washington University à Saint Louis en 1947, expert en Anatomie
- Huang Weilu Createur de Solide Missiles Stratégiques, PhD à la Imperial College Londres 1947
- Wang Xuan, créateur de la photocomposition numérique, mort le 13/2/2006 à l'âge de 70 ans.
- Zhang Xiangtong père de la Neurophisiologie chinoise, PhD à la Yale University en 1935
- Chen Nengkuan père de la métallurgie chinoise, PhD à la Yale University en 1950
- Qian Xuesen, père du premier Missile et de l'industrie aéronautique. Diplômé de la MIT (Massachusetts Institute of Technology), et 2 PhD en Aérospaciale et en Mathématique en 1939 à la California Institute of Technology aux USA. Il travaille ensuite aux Etats-Unis avant d'être copté par la Chine. Etc... etc...
CONCLUSION :
L'Afrique doit faire la chasse à ses meilleurs talents où qu'ils se trouvent. Cela permettra d'éviter d'importer la médiocrité fut-elle de ses propres fils. C'est le prix à payer pour rivaliser avec le monde. L'Afrique doit enseigner à ses fils et filles d'Afrique et hors du continent que chacun doit exceller dans ce qu'il fait, et là où il se trouve et seulement à cette condition il pourra être utile à son pays, à son continent.
Jean-Paul Pougala
La famille de Abta Hamedi vient de rendre public un communiqué de presse :
Nous, membres de la famille, amis et connaissances de Abta Hamedi avons l’honneur de porter à votre connaissance ce qui suit :
Depuis le 15 juin 2011, notre fils, frère et ami Abta Hamedi est incarcéré à la prison civile de Kollo suite à l’affaire dite de trafic d’armes. Aujourd’hui, cela fait six mois qu’il s’était lui-même rendu aux autorités du Niger pour s’expliquer sur ce qui venait de passer. Ceci montre à quel point notre fils, frère et ami Abta Hamedi est respectueux de la justice de son pays et qu’il se reproche rien. S’il avait un quelconque problème avec les autorités, il se serait enfui comme les autres qui étaient les vrais coupables.
Si Abta s’était de lui-même rendu aux autorités, c’est pour montrer toute sa bonne foi. Il l’a fait alors que ceux qui l’ont poussé dans cette affaire sont aujourd’hui nommés conseillers spéciaux du gouvernement. Pourquoi cette injustice à double vitesse ? Aujourd’hui, c’est notre fils, frère et ami Abta Hamedi qui seul à être privé de sa liberté alors que les autres sont libres de leurs gestes. C’est quoi cette justice qui condamne celui qui s’est rendu et grandit par des nominations ceux qui ont fui après avoir posé l’acte ?
Pour cela, Nous appelons tous les Nigériens épris de paix et de justice de nous aider à comprendre le cas Abta Hamedi qui purge une peine collective alors que ceux qui l’ont poussé dorment en paix à Niamey.
Il faut, si le Niger est un état de droit et que sa constitution stipule que tous les Nigériens sont égaux devant la loi, qu’il y ait justice pour Abta Hamedi.
Pour cela, nous, membres de la famille, amis et connaissances de Abta Hamedi appelons à l’arbitrage de SEM Issoufou Mahamadou dans cette affaire de rupture d’égalité devant la justice.
Nous, membres de la famille, amis et connaissances de Abta Hamedi, disons que c’est un père de famille qui passe ses jours et ses nuits en prison alors que l’affaire dans laquelle il est privé de liberté implique plusieurs personnes.
Nous, membres de la famille, amis et connaissances de Abta Hamedi , demandons à tous les Nigériens épris de justice, de nous aider pour que justice soit faite pour Abta Hamedi.

Vive le Président de la République
Vive le Niger
Je vous remercie

Signé : la famille de Abta Hamedi

Huit véhicules 4X4 volés à la Libye immobilisés à la Gendarmerie d'Agadez sur instructions de BGP, société chinoise travaillant en Libye :
Depuis bientôt une semaine, huit véhicules 4x4 conduits par des jeunes touaregs revenus de la Libye, sont immobilisés à Agadez sur demande des chinois qui seraient leurs légitimes propriétaires. Ils auraient communiqué par interpol les coordonnées de tous leurs véhicules volés et acheminés au Niger, au Mali et au Tchad.
Ceux qui les ont conduit jusqu'à Agadez jurent qu'ils les ont eus légalement en Libye. Ce que démentent les autorités ayant été contactées par les vrais propriétaires. La polémique enfle à Agadez entre les autorités et les jeunes qui ne comprennent pas qu'on laisse circuler d'autres véhicules venus de la Libye mais pas les leurs.
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Libye : 3 morts dans des affrontements entre deux milices armées

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Des affrontements entre milices armées dans la région d'Al-Maya, à 27 km à l'ouest de Tripoli (Libye), ont fait trois morts, a indiqué samedi un responsable local. Des tirs sporadiques se sont poursuivis durant toute la journée de samedi, selon des journalistes.Les trois combattants, membres de brigades armées de la ville de Zawiyah, ont été tués par des membres d'une faction armée de la région voisine de Werchefana.
Selon un responsable local, les heurts ont éclaté après que des membres de la tribu des Werchefana ont installé jeudi des barrages sur la route de Zawiyah, empêchant des habitants de la ville de passer et arrêtant une quinzaine d'entre eux. Les nouveaux dirigeants du pays se sont fixé comme premier objectif de désarmer le pays et d'intégrer les factions armées ayant combattu l'ancien régime dans une armée nationale qui n'a pas été encore mise en place.

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