samedi 17 septembre 2011


Libye : les combattants du CNT à l'assaut de Syrte

LEMONDE.FR avec AFP | 17.09.11 | 11h28
Selon un commandant des rebelles libyens, l'aéroport de Syrte est sous le contrôle total des combattants du Conseil national de transition depuis vendredi soir.
Selon un commandant des rebelles libyens, l'aéroport de Syrte est sous le contrôle total des combattants du Conseil national de transition depuis vendredi soir.AFP/JOSEPH EID
Au moins 6 000 combattants des nouvelles autorités libyennes sont mobilisés sur le front de Syrte, un des derniers grands bastions du dirigeant déchu Mouammar Kadhafi, a affirmé samedi 17 septembre un commandant du Conseil militaire de Misrata. Selon lui, l'aéroport de Syrte est sous le contrôle total des combattants du Conseil national de transition (CNT) depuis vendredi soir.
"Nous nous concentrons désormais sur une poignée de bâtiments dans la ville et dans ses environs, notamment à Wadi Abou Hadi où les forces de Kadhafi sont concentrées", a expliqué le commandant."Il y a peut-être des poches de résistance mais ils ne seront pas capables de vaincre les forces massives des révolutionnaires", a assuré le commandant, affirmant que la libération de Syrte "est réglée, c'est terminé. Notre objectif est désormais de libérer le Sud".
Le responsable militaire a précisé avoir été informé du fait que la moitié des civils de la ville avaient fui, soulignant que les forces du CNT faisaient leur possible pouréviter toute perte humaine. "Nous n'utilisons pas d'armes lourdes, sauf pourprotéger nos révolutionnaires quand ils sont visés", a-t-il dit.
PROBLÈMES DE COORDINATION SUR LE TERRAIN
Le lieutenant Agouri, ancien officier de l'armée régulière, a confirmé que les pro-CNT avaient arrêté pour le moment de tirer à l'arme lourde, notamment au canon et aux roquettes Grad, afin de minimiser les pertes humaines et les dommages. Il a ajouté que les soldats issus comme lui de l'armée régulière continueraient àsoutenir et à protéger les brigades de volontaires qui mènent l'offensive contre Syrte, tout en admettant des problèmes de coordination sur le terrain.
Une journaliste de l'AFP, positionnée à un point de contrôle à 30 km à l'ouest de Syrte, a rapporté que des pick-up de plus en plus nombreux, avec à leur bord des combattants et des batteries anti-aériennes, se dirigeaient vers le front, de même que des camions de munitions. Elle a ensuite vu un pick-up arriver avec à son bord trois prisonniers, des tireurs kadhafistes embusqués, d'après des combattants.

vendredi 16 septembre 2011

AFP | 16.09.2011 | 19:15


L’ambassade des Etats-Unis à Alger a été "informée de menaces" et a averti des cibles potentielles, a déclaré vendredi le département d’Etat américain questionné sur des informations de presse citant des projets d’attentat d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).
"L’ambassade américaine à Alger a été informée de menaces (...) Nous continuons à faire face à une menace terroriste importante d’Al-Qaïda, de ses filiales et de ses adhérents", écrit la diplomatie américaine.
Le département d’Etat avait été interrogé jeudi sur des informations du quotidien algérien El-Khabar, citant un message électronique des services de sécurité américains à leurs ambassades dans les pays du Sahel et du Maghreb.
Selon cette alerte, la branche maghrébine d’Al-Qaïda (Aqmi) se préparerait à mener des attaques au missile contre des firmes pétrolières étrangères dans la région. Une compagnie britannique et une société américaines opérant dans des chantiers de forage en Algérie ont été destinataires de ce message, selon El-Khabar.
Stocks d'armes en Libye
Le département d’Etat, sans confirmer ce détail, précise dans sa réponse que le Overseas Security Advisory Council, un service du département d’Etat chargé des affaires de sécurité, "a agi rapidement pour alerter des cibles potentielles de cette menace".
L’administration américaine rend également hommage au gouvernement algérien, "depuis longtemps l’un de nos principaux partenaires dans cette lutte".
Le coordinateur de la lutte antiterroriste de l’Union européenne (UE), Gilles de Kerchove, avait annoncé le 5 septembre qu’Aqmi avait acquis des stocks d’armes en Libye, notamment des missiles sol-air.
Selon ce responsable, l’accès du réseau islamiste à ces armes capables d’abattre un avion a été rendu possible par les troubles en Libye.

COMMUNIQUÉ DU MINISTÈRE DE LA DÉFENSE NATIONALE RELATIF À UN ACCROCHAGE ENTRE UNE PATROUILLE DES FAN ET UN GROUPE DE TRAFIQUANTS DE DROGUE, ET UN AUTRE AVEC L'AQMIPDFImprimerEnvoyer

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Écrit par Sahel Dimanche du vendredi 16 Septembre 2011   
Vendredi, 16 Septembre 2011 11:46
Suite à la dégradation de la situation en Libye, un dispositif sécuritaire additionnel a été mis en place dans la région d'Agadez pour renforcer celui déjà existant.
C'est ainsi que les incessantes patrouilles au sol, couplées à des reconnaissances aériennes, ont abouti aux résultats suivants : Le 3 septembre 2011, a eu lieu un premier accrochage dans le Djado entre une patrouille des Forces Armées Nigériennes et des trafiquants de drogue.


BILAN ; Côté Forces Armées Nigériennes : Un mort, un blessé léger ; Côté trafiquants : 3 morts, 3 véhicules de type Toyota PU récupérés contenant 4 959 kg de résine de cannabis, 3 fusils AK47 et un fusil mitrailleur saisis avec une importante quantité de munitions.
Un deuxième accrochage a opposé hier, jeudi 15 septembre 2011 un détachement des Forces Armées Nigériennes à un élément d'AL Qaida au Maghreb Islamique (AQMI) dans la partie Nord de l'Air. BILAN; Côté Forces Armées Nigériennes : 1 mort, 2 blessés ; Côté terroristes : 3 morts, 2 véhicules récupérés et 1 véhicule détruit, 1 lance roquette RPG7, 3 fusils AK 47, un fusil mitrailleur ainsi qu'une importante quantité de munitions saisies, 59 jeunes recrues âgées de 19 à 20 ans récupérées.
Le ministre de la Défense Nationale présente, au nom du gouvernement et à son nom personnel, ses condoléances les plus attristées aux familles des victimes et encourage les Forces de Défense et de Sécurité dans leur noble mission.


Le Niger n’extradera pas le fils de Kadhafi

 
16.09.2011, 19:27
Photo: EPA
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Le Niger ne va pas extrader Saadi Kadhafi, le fils du colonel libyen, qui a obtenu le statut de réfugié dans ce pays.
Le Niger ne cédera pas à la pression de la France et de la Libye et n’extradera pas les hautes personnalités du régime Kadhafi, a déclaré le ministre nigérian des Affaires étrangères, Mohamed Bazoum.
Une trentaine de proches du régime libyen renversé se trouve actuellement au Niger.
L’extradition de Saadi est demandée par le Conseil national de transition.

Nord du Niger: un soldat tué, deux blessés dans un accrochage avec Aqmi
NIAMEY — Un soldat nigérien a été tué et deux blessés lors d'un accrochage jeudi avec des éléments d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) dans l'Aïr, massif montagneux du nord du Niger, a annoncé vendredi le ministère de la Défense.
"Un accrochage a opposé (...) un détachement des Forces armées nigériennes (FAN) à un élément d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) dans la partie nord de l'Aïr. Bilan côté FAN: un mort, deux blessés", indique un communiqué lu sur la télévision publique.
"Côté terroristes: trois morts, deux véhicules récupérés et un véhicule détruit", ajoute le ministère.
L'armée nigérienne dit avoir également "récupéré 59 jeunes recrues (d'Aqmi) âgées de 19 à 20 ans", sans préciser leurs identités ni leurs nationalités.
Elle fait état de la saisie d'"un lance-roquettes RPG7, trois fusils AK-47, un fusil mitrailleur ainsi qu'une importante quantité de munitions".
L'armée dit avoir "mis en place un dispositif sécuritaire additionnel" dans la région d'Agadez, capitale du nord du Niger, "pour renforcer celui déjà existant suite à la dégradation de la situation en Libye" voisine.
D'"incessantes patrouilles au sol, couplées à des reconnaissances aériennes", ont été instaurées dans le nord, souligne le communiqué.
Aqmi commet des rapts - surtout d'Occidentaux - dans la bande sahélo-saharienne depuis plusieurs années, notamment dans le nord du Niger. Elle retient toujours en otages quatre Français enlevés le 16 septembre 2010 à Arlit, site d'extraction d'uranium au nord d'Agadez.

Les forces des nouvelles autorités en Libye sont entrées vendredi dans l'oasis de Bani Walid et avançaient dans la ville de Syrte, où de violents combats se déroulaient pour la conquête de ces bastions du régime déchu de Mouammar Kadhafi.

Les forces des nouvelles autorités en Libye sont entrées vendredi dans l'oasis de Bani Walid et avançaient dans la ville de Syrte, où de violents combats se déroulaient pour la conquête de ces bastions du régime déchu de Mouammar Kadhafi. | Leon Neal

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Les forces des nouvelles autorités en Libye sont entrées vendredi dans l'oasis de Bani Walid et avançaient dans la ville de Syrte, où de violents combats se déroulaient pour la conquête de ces bastions du régime déchu de .
Au lendemain des visites en Libye des premiers leaders occidentaux depuis la chute du régime Kadhafi, le Français  et le Britannique , c'est le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan qui a fait le déplacement vendredi pour saluer "la victoire" de la démocratie dans ce pays. 
"Les révolutionnaires sont entrés dans Bani Walid", située dans le désert à 170 km au sud-est de Tripoli, a déclaré à l'AFP Mahmoud Chammam, porte-parole du Conseil national de transition (CNT), issu de la rébellion, en espérant que "la situation sera réglée ce soir".
De violents combats avaient lieu dans l'après-midi dans le secteur du marché avec des tirs de roquettes. "Les pro-Kadhafi se retranchent dans un seul quartier, celui de Dawim", a dit un combattant du CNT Hatem Tajouri à l'AFP, sans être mesure de donner un bilan de victimes.
Selon des témoins, une dizaine d'ambulances ont évacué une quinzaine de blessés parmi les combattants pro-CNT.
Avant d'ouvrir cette nouvelle brèche dans les rares régions encore fidèles à Mouammar Kadhafi, les pro-CNT sont entrés jeudi soir à Syrte, la région natale de l'ex-leader en fuite située à 360 km à l'est de la capitale, six jours après l'expiration de l'ultimatum lancé par les nouvelles autorités aux pro-Kadhafi.
Les combats se poursuivaient dans la ville méditerranéenne avec notamment de lourds combats autour de l'aéroport. Plusieurs dizaines de pick-up lourdement armés et trois chars des renforts pro-CNT venus de l'ouest y sont entrés.
"Les révolutionnaires contrôlent déjà la moitié de Syrte et si Dieu le veut nous allons prendre la seconde moitié aujourd'hui", a déclaré Ibrahim Sweyib, un combattant du CNT.
"Les révolutionnaires ont avancé à Syrte pour évaluer la résistance. Aujourd'hui les Kadhafistes utilisent plus d'armes lourdes qu'hier", a expliqué Abdelbasset Jari, membre d'une brigade du CNT.
Les forces pro-CNT ont jusque-là déploré 11 morts et 34 blessés dans la bataille de Syrte.
Mais le porte-parole du dirigeant déchu, Moussa Ibrahim, lui aussi en fuite, a assuré que les pro-Kadhafi étaient "très bien préparés" et déterminés à "résister jusqu'à la victoire", affirmant que "la bataille est loin d'être finie", dans une intervention par téléphone sur la chaîne Arraï basée en Syrie.
"Il y aura des attaques de l'Otan sur les villes qui résistent, Syrte, Bani Walid et Sebha, (...) sur plusieurs fronts et plusieurs axes, mais nous nous sommes très bien préparés et nous allons repousser cette agression", a-t-il affirmé.
Sur le plan diplomatique, M. Erdogan a dit être "heureux d'avoir été témoin de la victoire et de l'avènement de la démocratie en Libye", pour sa première visite à Tripoli après la chute du régime de Mouammar Kadhafi.
"Je m'adresse à Syrte et Bani Walid, embrassez vos frères et joignez-vous aux autres Libyens", a-t-il poursuivi dans un appel aux pro-Kadhafi dans ces deux villes à se joindre aux nouvelles autorités, après avoir participé à la prière hebdomadaire sur la place des Martyrs, la place Verte anciennement.
La veille, le président français Nicolas Sarkozy avait affirmé lors de déplacements à Tripoli et Benghazi (est) que Mouammar Kadhafi, en fuite depuis le 23 août, était encore "un danger" et qu'il y avait donc "un travail à terminer", le Premier ministre britannique David Cameron promettant d'aider à sa traque.
Aussi bien M. Sarkozy que M. Cameron ont promis de poursuivre leur aide au CNT, aux niveaux militaire et matériel. "Nous devons poursuivre la mission de l'Otan jusqu'à ce que tous les civils soient protégés et jusqu'à ce que notre travail soit terminé", a souligné David Cameron.
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