dimanche 28 août 2011

La dérive du CNT : un projet constitutionnel discriminatoire TAMAZGHA.FR



mercredi 24 août 2011
source Temoust
Alors que les Berbères à l’Ouest multiplient les fronts pour libérer Tripoli et faire tomber le tyran, les Arabes à l’Est, au chaud depuis quatre mois après la libération de Benghazi par la coalition occidentale, ils veulent sceller un avenir arabo-musulman à la Libye au mépris de l’identité ancestrale du pays.
Il n’est pas besoin d’aller loin dans la lecture du projet constitutionnel du Conseil national de transition libyen (CNT) pour savoir "de quel bois il se chauffe".
C’est "au nom de dieu clément et miséricordieux" que le CNT ouvre l’introduction de ce projet. La couleur est bien annoncée…
L’article 1 relève du classique des Etats arabo-islmaiques en place en Afrique du Nord. En effet, les hommes de Benghazi tiennent à bien préciser que la religion du futur Etat libyen sera l’islam et sa langue officielle est l’arabe. Prenant les gens pour des dupes, ils rajoutent que les droits linguistiques et culturels de l’ensemble des composantes de la société libyenne seront préservés. Plus grave encore, il est dit que la source principale de la législation libyenne sera la’ chariεa… « Attan a baba twaγit » comme dirait l’autre, en kabyle… Cet Etat musulman s’engagerait à garantir aux non-musulmans la liberté de pratiquer leurs droits religieux ainsi que le respect de leurs systèmes de statut personnel. Le refrain est déjà bien connu !
En résumé, il s’agit d’un travail arabe fait pour des Arabes… Et aux non-Arabes, ils disent "circulez il n’y a rien à voir ! ". Pourtant, nous avons beaucoup entendu depuis le début des révoltes en février qu’en Libye "il y a des Arabes et des Berbères et tout le monde doit jouir de ses droits". Ce qu’oublient ces Arabes de Benghazi c’est que combat n’est pas encore terminé...
Ils se disent vouloir construire un Etat garantissant les mêmes droits à tous les Libyens, alors que leur premier acte est méprisant en n’accordant aucun statut à la langue des Berbères, la langue la plus ancienne en Afrique du Nord, la seule langue historiquement légitime dans cette région.
S’il n’y avait pas l’œil occidental sensible aux droits de l’Homme et aux libertés, même les formules, par ailleurs creuses, qui évoquent le respect de droits, seraient absentes dans ce projet.
Tout ça pour ça ! On croyait vraiment qu’il y avait un peu d’intelligence parmi ces rigollots de Benghazi ! Mais là, ils viennent de dévoiler leurs véritables intentions envers l’amazighité. Il n’est pas exclu d’ailleurs que la staff de Benghazi ait bénéficié des conseils des Qataris !
Le moins que l’on puisse dire c’est que les arabo-musulmans ne perdent pas le nord (ou plutôt l’Orient !). Tout doit s’effacer devant l’islam et l’arabe. Reste à savoir si les Imazighen de Libye accepteront cette mascarade et se plieront à la volonté du CNT ?!
Ceux de Benghazi qui ont vu leur cité libérée par la coalition à la tête de laquelle la France n’ont pas fait le moindre pas en dehors de chez eux (Certes ont-ils imité leurs "voisins") mais depuis quatre mois, ils attendent que l’Otan déloge le tyran de Tripoli, alors que les Imazighen à l’ouest lorsqu’ils ont libéré leur pays, ils ont organisé l’offensive sur Tripoli et ses environs. Pourtant, l’intervention de l’OTAN est arrivée tard dans cette région. Alors que les Berbères se battent pour la libération totale de la Libye, les pantins de Benghazi "réfléchissent", au chaud, à l’avenir de la Libye… et quel avenir ? Un avenir arabo-musulman régi par la chariεa. Et le tout au détriment des Imazighen (Berbères).
Il nous reste à dire qu’il s’agit là d’un projet de constitution concocté par le CNT et n’engage que le CNT. Mais est-ce que ce dernier est vraiment représentatif de l’ensemble des Libyens. En l’occurrence par ce projet constitutionnel, il vient de prouver le contraire.
Imazighen accepteront-t-ils ce projet ? Accepteront-ils que les pseudo-Arabes décideront seuls sur l’avenir de la Libye ? Cela semble peu probable : ne disent-ils pas que la nouvelle Libye ne se fera jamais sans Tamazight. Les jours à venir nous le diront.
En tous cas, si le CNT souhaite continuer à représenter l’ensemble des Libyens, il va devoir revoir sa copie.
Positivons, et disons que cette occasion de rendre public le projet de constitution a le mérite de dévoiler les véritables intentions du CNT et des hommes de Benghazi quant à leur vision du futur Etat libyen. Et là, au moins nous savons à qui nous avons à faire. Imazighen auront à redoubler de vigilance et élaborer une stratégie adéquate afin que l’avenir ne se fera pas à leur détriment.
En ces moments difficiles, Imazighen de Libye ont plus que jamais besoin du soutien et de la solidarité de l’ensemble des Imazighen pour mener leur combat qui s’annonce sur plusieurs fronts.
La Rédaction.
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1 Message

  • slt mes frere , j espere fair eta de tous ses fais dans un article ya quelque jour ou le chef rebel amazighe disais qui vons marche sur tripoli ,pourkoi les arabe nous utilise toujour avec leur ipocrisi,nous somme a 100/100 avec vous quelqu en soi la situation et nous les touaregs nous souhaiton voir un pays independant pour les imazighanes de la lybie en passant par l algeri le niger le mali le burkina le maroc et la tinisi .svp unisser vos force pour chercher un avenir noble a vos generation. merci

Au Mali, plus de questions que de réponses dans l'enquête sur la mort d'Ibrahim Ag Bahanga



Selon une partie de l'entourage de Ibrahim Ag Bahanga, le plus radical des chefs rebelles touaregs du Mali, c'est dans un accident de la circulation qu'il a trouvé la mort vendredi 26 août 2011. Certains en doute.



Au Mali, plus de questions que de réponses dans l'enquête sur la mort d'Ibrahim Ag Bahanga
Dans un premier temps, un proche du chef de guerre tué a parlé d’«accident». La même source, sans donner trop de détail, a parlé ensuite d’«accident de la circulation». En attendant d’avoir des preuves irréfutables de cet «accident», certains au Mali n’hésitent pas à mettre en doute cette thèse. Pour ceux qui le connaissent, Ibrahim Ag Bahanga était un as du volant. 

Deux heures avant sa mort il a eu, selon nos informations, un entretien via téléphone satellitaire avec un de ses proches à Kidal, localité située au nord-est du Mali. A cet interlocuteur il n’a pas parlé d’un imminent projet de voyage mais plutôt, entre choses, du mois de ramadan qui tirait à sa fin. Ibrahim Ag Bahanga observait le jeûne. 

A-t-il alors été victime d’un règlement de comptes entre bandes rivales ? On sait que le rebelle touareg avait la ferme intention de devenir le chef incontesté d’une partie du Sahara mais aussi que tous les groupes armés n’entendaient pas se placer sous son autorité. L'affaire a peut-être dégénéré. 

Avec la mort de Ag Bahanga, une page se tourne mais il reste nombre de questions : que va devenir son arsenal de guerre, dont une partie vient de la Libye en crise, et éparpillé dans le Sahel ? Et que vont devenir sur le terrain ses derniers partisans ? 

Source: Rfi

Papa Mamadou Diéry Diallo

Dimanche 28 Août 2011

Libye : les rebelles se rapprochent de Syrte


Le parisien.fr

Publié le 28.08.2011, 08h07 | Mise à jour : 16h38
LIBYE 28 AOUT 2011. C'est la joie chez les insurgés. Ils ont pris le contrôle de la route côtière qui relie la Tunisie et Tripoli.

LIBYE 28 AOUT 2011. C'est la joie chez les insurgés. Ils ont pris le contrôle de la route côtière qui relie la Tunisie et Tripoli. | LP/PHILIPPE DE POULPIQUET.

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Les insurgés libyens poursuivent leur avancée vers Syrte, la région natale de . Dimanche matin, les rebelles ont annoncé la chute sur le front Est de Ben Jawad. Pendant quatre jours, ils étaient restés bloqués devant cette cité. En début d'après-midi, les insurgés n'étaient plus qu'à 100 km de Syrte. Sur le front ouest, les rebelles ne sont plus qu'à 30 km de cette cité. Autre considérable avancée, ils contrôlent la route côtière entre la Tunisie et Tripoli. 

A Tripoli, la vie commence à reprendre son cours. Dans la nuit de samedi à dimanche, la capitale libyenne a connu des incidents, explosions isolées et rafales d'armes automatiques dans différents quartiers de la ville, sans qu'il soit possible de faire la part entre tirs festifs et affrontements, une semaine après le début l'opération «Sirène». Environ 70% des foyers du centre de la capitale n'ont pas ou peu d'eau courante en raison de dégâts sur le réseau, mais ne souffriront pas de la soif car de l'eau potable est distribuée dans les mosquées, 

Les insurgés veulent unifier la Libye au plus vite. Le porte-parole du Conseil national de transition (CNT), Mahmoud Chammam, a prévenu dimanche qu'«Il n'y aura pas de négociations sans fin»  à Syrte, le dernier grand bastion Kadhafi encerclée par les forces rebelles. «Nous voudrions unifier la Libye très vite», a-t-il déclaré. Dans l'après-midi, les armes s'étaient tues dans l'attente du résultat des négociations. Mahmoud Chammam a précisé que«les discussions n'impliquent que les leaders tribaux et à sa connaissance, aucun contact n'était établi avec Mouammar Kadhafi ou ses proches.

Des pro-Kadhafi voulaient intervenir en Tunisie. 
La police tunisienne a arrêté vendredi un Libyen fidèle à Kadhafi et trois Tunisiens, dans le sud-est du pays, qui projetaient d'attaquer les rebelles réfugiés en Tunisie, révèle le porte-parole du ministère de l'Intérieur. Ils avaient l'intention de «kidnapper des cadres de l'insurrection séjournant en Tunisie et de les rapatrier en Libye», selon ce responsable. N'ayant pas réussi à s'acquitter de la tâche, les ordres de Tripoli ont changé, selon les aveux du Libyen rapporté par la police tunisienne: «Faire exploser des voitures dans les régions frontalières, pour pousser les Tunisiens à renvoyer les réfugiés libyens partisans des rebelles pour la plupart».

Le CNT représente la Libye à la Ligue Arabe. A lors que des affrontements continuent avec les derniers partisans du régime, la diplomatie reprend son cours. Au Caire, le président du Conseil exécutif du Conseil national de transition, Mahmoud Jibril, a présidé la délégation libyenne à la réunion des ministres des Affaires étrangères des 22 membres de la Ligue arabe. Celle-ci a demandé à l'ONU de «permettre au CNT d'occuper le siège de la Libye à l'ONU et dans ses diverses organisations». Elle a également demandé au Conseil de sécurité de débloquer «les fonds, les avoirs et les biens revenant à l'Etat libyen».

Appel d'urgence humanitaire
.Depuis Benghazi, le président du Conseil national de transition (CNT), Moustapha Abdeljalil, lance un appel d'urgence humanitaire pour Tripoli, qui manque de produits médicaux et alimentaires de première nécessité. Dans la capitale, la situation ne semble pourtant pas dramatique. Même si les prix se sont envolés, les magasins sont achalandés. Et si les 2 millions d'habitants de la ville commencent à manquer d'eau, les rebelles affirment qu'ils travaillent à restaurer ce type de services essentiels.

Des procès équitables. C'est ce qu'a promis samedi la direction du CNT aux dignitaires du régime les appelant à se rendre pour «éviter une exécution sommaire». Il dit sa préférence pour des procès en Libye, alors que Kadhafi et plusieurs responsables sont recherchés pour crimes contre l'humanité par la Cour pénale internationale (CPI) de La Haye. Après six mois de combats acharnés, Amnesty International débonce les tortures et mauvais traitements pratiqués par les deux camps, ainsi que l'exécution sommaire de «nombreux prisonniers» en début de semaine par des pro-Kadhafi dans deux camps près de Tripoli.

Des policiers venant de l'étranger pour la sécurité civile. Le CNT n'écarte pas l'idée de faire appel à des policiers d'autres pays arabes pour aider la Libye à assurer la sécurité civile. Samedi, le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, avait énvisagé que la communauté internationale envoie une force de police en Libye, où circulent de nombreuses armes de petit calibre. Pour le CNT, ces policiers ne peuvent venir que de pays arabes.
LeParisien.fr 

samedi 27 août 2011

Qui a assassiné le chef touareg malien, Ag Bahanga?

http://lanationdz.com/2011/08/27/qui-a-assassine-le-chef-touareg-malien-ag-bahanga/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=qui-a-assassine-le-chef-touareg-malien-ag-bahanga


Le chef militaire des Touaregs Maliens, essentiellement basés à Kidal et aux abords de la frontières algérienne, Ibrahim Ag Bahanga, a été assassiné le vendredi soir 26 août 2011, à la frontière entre la Libye et l’Algérie contrairement à la version officielle qui veut accréditer la thèse d’un accident.
Selon des sources sures, Ibrahim Ag Bahanga, a pris position pour l’opposition libyenne contre l’avis du régime algérien et a participé massivement à acheminer des armes à la rébellion notamment dans l’ouest de la Libye. Sa femme et ses enfants qui habitaient en Libye avant le déclenchement des évènements en février dernier, ont quitté ce pays dès le début de la révolution.
les autorités Algériennes, qui insistent sur le caractère accidentel du décès de Ibrahim Ag Bahanga, ont autorisé l’acheminement du corps, dans le nuit via le territoire algérien, pour être enterré immédiatement à Intadjedite dans le Kidal.
L’information confirmée par plusieurs sources et à tous les niveaux de l’appareil sécuritaire malien, ne recèle cependant aucun détail sur les circonstances réelles de la disparition d’Ag Bahanga.
Selon de nombreux observateurs il était «  le plus radical dans son groupe ». Il n’a jamais été totalement d’accord avec les accords de paix signés en 2006 à Alger entre le gouvernement malien et les membres de la rébellion de l’Alliance du 23 mai.
Il a payé son engagement auprès de l’opposition libyenne
Cet assassinat, risque de relancer le conflit dans la région, les Touaregs n’ont pas l’habitude de laisser passer ce genre de pratiques sans réagir. Selon des sources proches des touaregs, Ag Bahanga, aurait payé de sa vie son engagement auprès de l’opposition libyenne.
Chef militaire et politique, Ag Bahanga a pris les armes en 2006 et s’est illustré, notamment, par la prise en otages de plusieurs militaires maliens. En février 2009, sa base ayant été détruite par l’armée malienne, il s’exile en Libye avec la bénédiction de Kaddafi avant de revenir discrètement au début de 2011 dans le désert malien, au nord de Kidal, avec un groupe des jeunes armés de cette région.
Ibrahim Ag Bahanga, aura été jusqu’au bout un rebelle touareg dissident qui n’a jamais totalement accepté de rejoindre le processus de paix signé entre le gouvernement et les rebelles touareg maliens.
Il était soupçonné, avant sa mort, d’avoir récupéré des armes en Libye à la faveur de la rébellion déclenchée il y a plus de six mois contre le régime de Mouammar Kadhafi.
kalimadz

Mali: death of Ibrahim ag Bahanga, the most radical of the Tuareg rebels


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BAMAKO - The most radical leaders of the Tuareg rebels in Mali, Ibrahim ag Bahanga, who never fully agreed to disarm, died Friday in an accident in north-east of the country where he was buried the same day according to corroborating sources.
  •    "Ibrahim ag Bahanga died Friday in an accident in north-eastern Mali. His funeral has already taken place" in the same region, said Baye ag Alhassane, a relative of ag Bahanga.

       The nature and circumstances of the accident were not specified.

       Several elected of Kidal, a region of northeastern Mali, confirmed the information.

       He was recently suspected by many embassies of having recovered arms from Libyan thanks to the rebellion launched in the country six months ago against the regime of Muammar Gaddafi.

       According to observers, Ibrahim ag Bahanga never fully joined the process born of the Algiers Accords, signed in 2006 between the government and Tuareg rebels in Mali, for the return of peace in northern Mali, a country that has experienced several Tuareg rebellions.

       He was exiled in Libya for almost two years, from February 2009, after refusing to participate in the peace process, before returning to Mali in January.

       In 2006, a group of Tuareg, with Ibrahim Ag Bahanga, had taken up arms, ammunition, looted depots of the army in the north, before retiring in hills near the Algerian border.

       After Algerian mediation, Tuareg rebels and Malian government signed peace agreements in Algiers. These agreements stipulated in particular that the Malian government accelerated the development of the three northern regions of Mali, while for their part; the former Tuareg rebels abandoned the idea of ​​getting autonomy of their region.

       But two years after the signing of these agreements in 2008, Ibrahim Ag Bahanga had rejected them before taking up arms. He then kidnapped tens of soldiers.

       Malian President Amadou Toumani Toure had finally ordered the Malian military, backed by an Arab militia, to eliminate the “enfant terrible” of northern Mali.

       In early 2009, the Malian army had started in the north-east an operation to "destroy" the group of Ag Bahanga. The Defense Ministry had then announced that all his bases had been taken and that he was "in flight".

       Ibrahim Ag Bahanga, abandoned by his troops, had left the last hostages he held in Mali before heading to Libya where he was admitted in February 2009, "provided that he remains quiet."
                 
    Ennaharonline/ M. O.
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