dimanche 21 août 2011

Aqmi revendique l’attentat kamikaze de Tizi Ouzou


L’auteur de l’attentat suicide a été dentifié sous le nom « Anas Abou al-Nadher ».

 Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), a revendiqué aujourd’hui 18 aout, l’attentat kamikaze qui a ciblé dimanche dernier le siège de la première sureté urbaine de Tizi Ouzou, apprends kabyle.com, de sources sures, selon un communiqué cité jeudi par le centre américain de surveillance des sites islamistes site. L’auteur de l’attentat suicide étant dentifié sous le nom « Anas Abou al-Nadher », il est expliqué dans le même document que ce dernier « s'est lancé dimanche 14 août à bord de sa voiture piégée contre le commissariat de police de Tizi Ouzou… tuant et blessant 35 apostats ». Dimanche dernier rappelle-t-on, un attentat kamikaze a été perpétré aux environs de 4h du matin, juste avant la prière d’El-Fadjr dans la capital de Djurdjura. Le siège de la première sureté a été pris pour cible par un islamiste qui a foncé avec son véhicule de type Toyota Hilux bourré d’explosif, avant de se donner la mort causant pas moins de 33 blessés dont 12 policiers et 4 ressortissants chinois qui tiennent un magasin d’habillement sur la rue Lamali. L’explosion de la voiture a aussi causé des dégâts matériels énormes aux bâtiments environnants, notamment les bâtiments bleus, le centre commercial Djurdjura. La recrudescence des actes terroristes en Kabylie semble reprendre de bel, puisque rien que pour cette semaines, pas moins de quatre opérations ont été enregistrées. Après l’attentat kamikaze de dimanche, c’est le centre ville d’Ath Aïssi qui était durant la nuit de mardi, le centre d’un violent accrochage ayant opposé les services de sécurité à un groupe terroriste, probablement dirigé, selon des sources sécuritaires, par le redoutable Mohamed Ouramdhane alias « El Khechkhache »,  « émir » de la katibat Takhoukht, qui écume les forets de la région d’Ath Douala. Le lendemain, soit mercredi matin vers 11 h, c’est le chef de sureté de daïra d’Ath Douala qui est pris pour cible, alors qu’il était à destination de Tizi Ouzou sur le CW 100. Bilan : Un policier et un civil ont été tués, alors que le chef de sureté a été blessé. Il est aussi indiqué que la grande majorité des terroristes activant sous la houlette de ce dangereux émir, sont issus de la même localité.
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Kadhafi : la chute (mais comment ?)


To go or not to go

Publié le 21 août 2011
L'Otan a atteint ses objectifs militaires à moyen terme, et la fin du conflit semble proche. L'armée libyenne n'a plus les moyens de se battre. Khadafi possède plusieurs options inégales, de la fuite à la guerre asymétrique, en passant par la mort.
par L'Atlantico
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Libye : la fin des quatre décennies de pouvoir du colonel Kadhafi est proche
Libye : la fin des quatre décennies de pouvoir du colonel Kadhafi est proche Crédit DR
Le bilan des objectifs militaires détruits en 4 mois par l’OTAN (15 avril-15 aout) est considérable.
Il correspond probablement au deux tiers des matériels opérationnels des forces de Kadhafi : 200 chars, 500 véhicules transport de troupe armés et en partie blindés, 300 canons ou lance-roquettes multiples, 300 sites anti-aériens canons ou missiles, 500 dépôts de munitions ou de facilités logistiques, 100 postes de commandement et de contrôle.
Ce bilan permet de penser que Kadhafi ne dispose plus d’unités de combat organisées et capables de reprendre l’offensive sauf de façon limitée à Tripoli.

Les prochaines opérations des insurgés et de l’OTAN se concentreront logiquement sur l’axe Misrata,  Zlitan, Al-KHums de façon à faire peser la même menace sur l’Est de Tripoli que celle qui existe à partir des villes récemment libérées à l’Ouest à partir d’Az Zawiyah et au Sud à partir de Bir al-Ghanam et de Garyan. En outre, le volume des matériels détruits au Sud et à l’Ouest de Tripoli donne à penser que l’Etat-Major de Kadhafi a sous-estimé la menace berbère du djebel Nefousa car moins de forces y étaient positionnées comparé à celles qui barraient les routes venant de l’Est, ce qui explique en partie la plus rapide progression des insurgés du Djebel Nefousa.
La libération de la majeure partie de la Libye est donc proche. Cela ne veut pas dire que c’est la fin de Kadhafi car plusieurs scénarios sont envisageables.

- Kadhafi résiste à Tripoli. Cette option est la moins probable car Tripoli compte beaucoup d’opposants et compte tenu de la proximité des forces insurgées, une partie de la population peut se soulever et faire basculer la situation très rapidement. Kadhafi sait qu’il peut être pris au piège ce qui serait pour lui l’assurance d’être jugé ou tué.

Kadhafi peut vouloir poursuivre la lutte avec l’appui de sa tribu et des terroristes de l’AQMI (Al Qaïda au Maghreb islamique) qui sont présents dans la région de Sebha, fief de la tribu de Guededfa dont il est issu. Les récents succès des insurgés ont pratiquement encerclé Tripoli mais un axe de fuite vers le Sud-Est par la route Tarhunah –Bani Waled semble pour l’instant ouvert. Elle devrait lui permettre, encore pour quelque temps, de rejoindre Sebha par la route.

Kadhafi quitte la Libye pour un exil africain. Ce scénario est à terme le plus probable mais il peut n’être joué que dans plusieurs mois car  Kadhafi peut penser qu’il disposera à Sebha de meilleures cartes qu’à Tripoli pour négocier son départ ou le faire avec ou sans accord de la coalition.

En France, ce succès -encore à confirmer- pourrait être mis au crédit du Président de la République. Grace à sa décision courageuse et à l’action exemplaire de nos forces armées, la France pourrait retrouver aux yeux des dirigeants arabes du Maroc à la Syrie son rôle de leader et de protecteur d’un espace méditerranéen démocratique dont les richesses devront à l’avenir profiter plus aux peuples qu’aux dictateurs.

Libye: Les rebelles annoncent leur assaut sur Tripoli



3 commentaires
Créé le 21/08/2011 à 12h54 -- Mis à jour le 21/08/2011 à 13h13

REVOLUTION - L'«opération sirène» serait menée en coopération avec le CNT et l'Otan...

D'après un porte-parole de la rébellion libyenne, une opération serait bel et bien en cours dans les rues de Tripoli. Cette opération, baptisée «opération sirène» par la rébellion, a pour but d'obliger le colonel Kadhafi à capituler et à partir du pouvoir.
Les rebelles libyens se trouveraient dans la capitale depuis le lancement de leur opération samedi soir. D'après leur porte-parole Ahmed Jibril, cette opération sirène «se déroule en coordination entre le Conseil national de transition (CNT) et les combattants rebelles dans et autour de Tripoli.» Selon lui, l'Otan serait également impliquée dans l'opération.
31 morts chez les troupes de Kadhafi
D'après la chaîne de télévision Al Jazira, les combats dans la capitale libyenne auraient fait 31 morts parmi les troupes du colonel Kadhafi. 42 auraient été capturés.
Dans la journée de samedi déjà, les rebelles se rapprochaient de la capitale et avaient réussi à prendre le contrôle des villes de Zawiyah et Zliten, près de Tripoli. La rébellion affirme également que le commandant Abdel Salam Djalloud, considéré comme le numéro deux du régime jusqu'aux années 1990, a rejoint l'insurrection dans le djebel Nefoussa, au sud-ouest de Tripoli. Cet ancien compagnon d'armes du Guide était en disgrâce depuis de nombreuses années.
  Des pourparlers ont eu lieu en début de semaine entre les rebelles du Conseil national de transition (CNT) et des émissaires du colonel libyen, en présence de l'ancien Premier ministre français Dominique de Villepin. Ces pourparlers, tenus sur l'île tunisienne de Djerba, n'ont rien donné.
Citant les renseignements américains, la chaîne NBC News a rapporté samedi que Mouammar Kadhafi se préparait à quitter la Libye avec sa famille, peut-être vers la Tunisie, mais qu'il n'était pas sûr qu'il mette ses plans à exécution.

Plus d'informations à venir sur 20minutes.fr

 F.F. avec AFP

Libye-Syrie : la chute imminente de Kadhafi doit inquiéter Bachar Al-Assad



samedi 20 août 2011 - 23h31
Logo MédiArabe.InfoLes révolutionnaires libyens affirment avoir pris le contrôle de Tajoura grâce à la jonction entre les assaillants venus de l’extérieur et les insurgés de l’intérieur de la capitale. Les ordres avaient été donnés par SMS, et l’heure H a été fixée pour surprendre et déborder le régime. Ce qui fut fait cette nuit. Pour le moment, les révolutionnaires affirment entrer à Tripoli par plusieurs axes. La télévision « Al Arabiya » affirme que les explosions sont de plus en plus nombreuses dans la capitale, et les tirs sont plus denses.
Avec la chute imminente de Kadhafi en Libye, Bachar Al-Assad doit se sentir orphelin en Syrie. Maintiendra-t-il son entretien avec la télévision syrienne, prévu ce dimanche ? Qu’aura-t-il à dire à son peuple meurtri et qui le vomit ? Cette nuit, il a envoyé ses chars à Idlib et à Homs. Dans l’après-midi, ses forces avaient tiré plusieurs obus vers la Turquie (près d’Antakya). Selon Mohieddine Al-Ladkani, rédacteur en chef du magazine « Hudhud », affirme que « Bachar Al-Assad s’emploie à embraser la région pour sauver son régime. Ladkani affirme que le régime syrien est l’unique commanditaire des explosions en Irak, de la reprise du terrorisme du PKK en Turquie, des attaques palestiniennes en Israël ». Ladkani met en garde contre « la politique de la terre brûlée pratiquée par Assad dans l’espoir de sauver son régime ».
© Nos informations, analyses et articles sont à la disposition des lecteurs. Pour toute utilisation, merci de toujours mentionner la source « MediArabe.info »

La Tunisie a-t-elle enfin reconnu le Conseil national de transition libyen?


Kapitalis

Selon les chaînes Al-Jazira et Libya Al Hourra, la voix des insurgés diffusant à partir du Qatar, la Tunisie aurait reconnu officiellement le Conseil national de transition (Cnt) libyen comme unique représentant du peuple libyen.

Aucun média officiel tunisien n’a confirmé cette information, dont la source est, sans doute, un membre du Cnt. Tunis et, surtout, Djerba ont été, ces dernières semaines, le théâtre d’un véritable ballet des représentants du Cnt et des responsables libyens proches de Kadhafi.

Des contacts avec les deux partiesDes pourparlers, indirects, ont eu lieu entre les deux parties. La Tunisie, qui a observé jusque là une neutralité exemplaire, gardant le contact avec les deux parties, ne pouvait faire mystère de sa préférence. Si elle a gardé de bonnes relations avec les deux parties, facilitant, autant que faire se peut, leurs déplacements via le poste frontalier de Ras Jedir et l’aéroport de Djerba-Mellila, unique point de départ des Libyens pour les vols internationaux.
Des informations, recueillies auprès des responsables libyens, ont confirmé la situation difficile dans laquelle se trouve Kadhafi et les siens. Ce qui a fait dire au ministre tunisien de l’Intérieur, Habib Essid, dans un entretien, jeudi, à l’agence Tap: «Nous avons renforcé la présence de l’armée pour être prêts à tous les scénarios. Aux dernières informations, Kadhafi en serait à son dernier quart d’heure, dans ce cas nous aurons à gérer un autre flux de réfugiés».
Des informations, relayées par des médias internationaux au cours des dernières 24 heures, affirment que Tunis et Le Caire n’ont pas donné suite à une demande libyenne d’offrir un refuge à Kadhafi. Là aussi, les officiels tunisiens n’ont confirmé ni infirmé cette information.
Sauve qui peut Tripoli!Les cinq véhicules 4X4 pleins d’armes qui ont été surpris par l’armée tunisienne, vendredi soir, à la lisière des gouvernorat de Douz et de Ben Guerdane (sud), et qui ont pris la fuite en direction de la frontière libyenne, seraient en mission d’exploration pour préparer la fuite de Seif El islam et de certains autres fils du Guide vers l’Algérie, estiment des sources libyennes.
Quoi qu’il en soit, la Tunisie, qui a massé ses forces armées et sécuritaires aux frontières libyennes et algériennes, s’attend à passer «un mauvais quart d’heure», selon les mots utilisés par un officier de l’armée, avec le renforcement de l’afflux des réfugiés libyens.
La Tunisie, qui a compris que le régime de Kadhafi et ses moyens de résistance ont été largement affaiblis, a-t-elle décidé enfin de choisir le camp qui fut, dès le début, le sien, mais qu’elle s’est gardée jusque-là de soutenir de manière ostentatoire pour ne pas braquer Kadhafi? Peut-être. Il est possible cependant qu’après la chute de Tripoli, Kadhafi et les siens choisissent enfin la Tunisie, comme un point de passage, pour partir vers une destination lointaine.
Dans tous les cas, les responsables tunisiens doivent gérer la situation intérieure et leurs relations avec les deux parties en Libye avec le doigté et la bienveillance qu’on attend généralement d’un bon voisin.

samedi 20 août 2011

Libye : la confusion règne à Tripoli



samedi 20 août 2011 - 23h54
Logo MédiArabe.InfoLe porte-parole du régime de Kadhafi, Moussa Ibrahim, vient de tenir une conférence de presse pour démentir en bloc toutes les informations diffusées ce soir sur la progression des révolutionnaires à Tripoli. Il a démenti le soulèvement de la population de Tajoura, affirmant que « la sécurité et le calme règnent dans la capitale et que l’aéroport de Tripoli est sous contrôle,ainsi que la base militaire qui s’y trouve » (et que des informations avaient fait état de sa chute aux mains des révolutionnaires). Moussa Ibrahim a ajouté que « les forces du régime et les Libyens libres défendent, main dans la main, la Libye, contre l’OTAN ». Il a dénoncé au passage « l’acharnement militaire et médiatique et les mensonges de l’Occident », réservant les critiques les plus acerbes à Nicolas Sarkozy. Par ailleurs, Moussa Ibrahim a formellement démenti la chute de Misrata et de Brega, avant de reconnaître que les insurgés sont effectivement entrés dans ces villes, mais qu’ils sont encerclés par l’armée libyenne. Il a enfin accusé les révolutionnaires de recruter des mercenaires, affirmant que les forces du régime ont arrêté plusieurs Algériens, Tunisiens et Egyptiens qui combattaient aux côtés des insurgés, à l’intérieur de Tripoli (cherchez la contradiction !).
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Libye: explosions entendues à Tripoli


AFP Mis à jour  | publié  Réactions (9)

Plusieurs explosions ainsi que des échanges de tirs nourris, étaient entendus aujourd'hui dans la nuit à Tripoli, tandis que des témoins ont fait état d'"affrontements" dans certains quartiers de la capitale. Des échanges de tirs à l'arme légère étaient entendus depuis le centre de la capitale, après la rupture du jeûne. Interrogé par des journalistes, un responsable libyen n'était toutefois pas en mesure de confirmer des affrontements.