samedi 20 août 2011

Libye: les rebelles contrôleraient Brega



AFP Publié 

Les rebelles libyens ont affirmé aujourd'hui contrôler tout Brega, théâtre de violents combats depuis des semaines sur le front Est, après s'être emparés des installations pétrolières de la ville. "La zone industrielle (de Brega) est sous notre contrôle, tout Brega est désormais sous notre contrôle", a affirmé une source militaire haut-placée au sein de la rébellion, qui a requis l'anonymat. "Les forces de Kadhafi sont en train de se retirer vers l'ouest, vers Bishr", a précisé la même source.

Depuis presque un mois, la rébellion, appuyée par les avions et hélicoptères de l'Otan, tente de s'emparer de ce port à environ 240 km au sud-ouest de Benghazi (est), autrefois principale voie de sortie par la mer du pétrole pompé dans le centre du pays.

En pleine zone désertique, Brega est une cité pétrolière avec une raffinerie, un port, une zone résidentielle et des infrastructures industrielles. Elle s'étend sur une dizaine de kilomètres d'est en ouest au milieu de dunes de sables, le long des côtes de la Méditerranée.

Les rebelles s'étaient emparés il y a une dizaine de jours de la majeure partie de la zone résidentielle, dans l'est de Brega. Ils progressaient depuis lors lentement, faisant face à une forte résistance des soldats pro-régime dissimulés dans les infrastructures industrielles à l'abandon.

vendredi 19 août 2011

L'étau se resserre autour du régime de Mouammar Kadhafi



Mise à jour le vendredi 19 août 2011 à 16 h 10 HAE
Un homme armé se tenait debout, dimanche, sur un tank saisi à l'armée libyenne.
Photo: La Presse Canadienne /AP/Ben Curtis
Un homme armé se tenait debout sur un tank saisi à l'armée libyenne.
L'OTAN a détruit la résidence du chef du renseignement libyen, vendredi à l'aube, au cours d'un raid qui a fait un mort dans un quartier résidentiel de Tripoli.
Les gardiens de sécurité responsables de l'immeuble sont incapables de préciser si l'homme visé, Abdallah Senoussi - qui fait l'objet d'un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) - se trouvait à sa résidence au moment de l'attaque survenue à 5 h, heure locale.
En revanche, le cuisinier indien de M. Senoussi a été tué au cours de l'attaque, qui a détruit plusieurs bâtiments de la résidence de même qu'une école du quartier Gharghour. « C'est un quartier résidentiel. Pourquoi l'OTAN bombarde-t-elle ce site? Il n'y a pas de militaires ici », a dénoncé une voisine de M. Senoussi, Faouzia Ali. La maison de cette dernière, qui se trouve en face de la résidence de M. Senoussi, a été endommagée. Elle soutient que les avions de l'OTAN ont largué dix bombes sur la résidence du chef du renseignement libyen.
Plusieurs villas du quartier ont été touchées par le raid, dont celle de l'ambassadeur syrien à Tripoli. C'est dans ce même quartier qu'un des fils de Mouammar Kadhafi,Seif Al-Arab, a trouvé la mort avec trois de ses enfants à la fin du mois d'avril au cours d'une frappe de l'OTAN.
Mouammar Kadhafi, M. Senoussi - qui est également le beau-frère de M. Kadhafi - et le fils de Mouammar, Seif Al-Islam, sont tous sous le coup d'un mandat du CPI. Ils sont recherchés relativement à des accusations de crimes contre l'humanité pour des actes commis en Libye depuis le début de la rébellion le 15 février dernier.
Par ailleurs, la capitale libyenne a été la cible de bombardements violents de l'OTAN jeudi et vendredi.
Les rebelles resserrent l'étau sur Tripoli
Pendant ce temps, les rebelles soutiennent avoir fait des gains sur le terrain avec l'annonce de la prise de plusieurs villes, dont Surnam, Zliten et Zaouia.
La ville de Surman se trouve sur l'axe stratégique reliant la capitale de la Libye, Tripoli, à la frontière tunisienne. Les rebelles ont également pris la ville de Sabratha sur ce même axe stratégique. Ils se sont également emparés de la raffinerie de Zaouia, l'une des dernières sources de carburant du régime Kadhafi, en plus d'occuper Gariane.
« Zliten est maintenant sous le contrôle de nos combattants », a indiqué un responsable du « Centre des médias du conseil militaire de Misrata ». Mais, « les combats ne sont pas finis ». Le Centre des médias du Conseil militaire de Misrata exhorte les soldats gouvernementaux à cesser de « tuer leurs frères libyens ».
S'adressant également aux mercenaires, il leur promet l'économie de leur vie et un retour dans leur pays d'origine. « Kadhafi est en train de se préparer à s'enfuir avec sa famille, il vous abandonne », ajoute un communiqué.
Les rebelles demandent également aux civils de maîtriser leur colère et d'éviter de se venger. « Ne violez pas la loi. Faites respecter la propriété des biens publics et privés. Veillez à protéger les anciens et assurer la sécurité de vos voisins. »
La rébellion prépare la victoire
Anticipant la défaite du régime, la rébellion a défini sa nouvelle feuille de route pour l'après-Kadhafi. Elle a publié une « déclaration constitutionnelle » qui décrit en 37 articles les grandes étapes de la période de transition suivant une éventuelle chute du colonel. Le texte prévoit de remettre le pouvoir à une Assemblée élue dans un délai de moins d'un an et l'adoption d'une nouvelle Constitution.
Radio-Canada.ca avecAgence France Presse et Reuters

Nigeria: craintes grandissantes de liens entre les islamistes et Al-Qaïda



KANO — Une série d'indices fait craindre l'existence de liens entre une violente secte islamiste active au Nigeria et des groupes extérieurs, notamment la branche maghrébine d'Al-Qaïda, estiment des analystes.
Bien qu'il n'y ait pas de preuves formelles, des diplomates occidentaux et des experts en matière de sécurité relèvent que les nombreuses attaques imputées à la secte Boko Haram, souvent à l'aide de bombes, sont de plus en plus sophistiquées. Ils se réfèrent aussi à des messages postés sur des sites djihadistes.
L'éventualité d'une telle connivence fait peur à de nombreux pays occidentaux. Puissance régionale, le Nigeria, pays le plus peuplé d'Afrique avec 150 millions d'habitants, en est aussi le premier producteur de pétrole.
"Les liens entre Boko Haram et d'autres organisations extrémistes en Afrique et ailleurs nous inquiètent beaucoup", a déclaré le général américain Carter Ham, commandant des forces américaines pour l'Afrique (Africom) à des journalistes lors d'une visite au Nigeria cette semaine.
Un porte-parole de l'armée nigériane s'est dit convaincu que Boko Haram avait établi des relations avec Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). Il n'avait pas de preuves mais s'est référé au type de bombes utilisées ces derniers mois.
"Avec la présence d'Al-Qaïda dans des pays proches tels que le Mali, le Niger et l'Algérie, il est aisé pour Boko Haram d'établir des liens", a déclaré à l'AFP le lieutenant colonel Hassan Mohammed. Des déclarations de membres présumés de Boko Haram ont aussi fait référence à des liens avec les insurgés islamistes shebab, en Somalie.
Dans le passé, un texte qui aurait été diffusé par Aqmi a également fait état de rapports avec la secte nigériane.
Cette question est hautement controversée au Nigeria, où certains suggèrent que Boko Haram, tout comme les autorités nigérianes, pourraient bénéficier de tels soupçons. Les islamistes voient leur image renforcée par une éventuelle dimension régionale, voire mondiale, tandis que les autorités, elles, peuvent utiliser cet argument pour justifier leur échec à mettre fin aux attaques quasi-quotidiennes attribuées à Boko Haram.
Pour Kyari Mohammed, professeur d'histoire qui étudie Boko Haram, "il s'agit encore d'une insurrection locale".
Dans une récente vidéo, deux otages occidentaux enlevés en mai dans le nord-ouest du Nigeria affirment être aux mains d'Al-Qaïda. Des affirmations qui n'ont pas pu être vérifiées.
Selon un diplomate occidental s'exprimant sous couvert d'anonymat, les auteurs de cet enlèvement pourraient aussi très bien être des malfaiteurs locaux se servant du nom de la nébuleuse.
"Certains officiels nigérians haut placés croient fermement qu'Al-Qaïda est présente", dit-il. Quant à Boko Haram, le gouvernement ne semble pas avoir de plan pour les maîtriser, ajoute-t-il.
La secte a affirmé vouloir instaurer un Etat islamique au Nigeria, qui compte environ autant de musulmans, majoritaires dans le nord, que de chrétiens, plus nombreux dans le sud.
Son insurrection en 2009 avait été violemment réprimée par les forces de l'ordre, faisant plus de 800 morts en quelques jours.
Après une accalmie, des membres présumés ont commencé il y a un an à assassiner des policiers, des responsables politiques ou religieux. Ces derniers mois, les attaques à l'aide de bombes artisanales se sont multipliées. La secte agit essentiellement dans le nord-est mais a revendiqué en juin un attentat au QG de la police à Abuja, la capitale fédérale.
Des analystes estiment que la corruption très répandue au Nigeria ainsi que le clivage énorme entre riches et pauvres sont un terreau fertile pour le groupe dont on sait encore peu de choses.

Pluies torrentielles au Niger : quatre personnes tuées


fil direct



Vendredi 19 Août 2011 modifié le Vendredi 19 Août 2011 - 13:30



Les fortes précipitations qui se sont abattues, sur les régions nigériennes de Maradi et Tillabéry ont coûté la vie à quatre personnes, ont indiqué des sources officielles. 

Le bilan s'élève à deux morts dans la régions de Maradi et deux autres dans celle de Tillabéri", indique un communiqué du conseil des ministres. 

Ces pluies ont également causé l'effondrement de 598 maisons alors que 220 familles ont été déclarées sinistrées dans la région de Maradi (centre). 

Pour sa part, la région de Tillabéry située à l'extrême ouest du pays, 112 km à l'ouest de Niamey, les crues ont détruit 256 ménages, 287 maisons se sont effondrées et 632 hectares de cultures inondés. 

Les autorités ont dû reloger les sinistrés dans des écoles et des mosquées. 

Vendredi 19 Août 2011 - 13:30
atlasinfo.fr

L’Algérie, prochain sur la liste des (r)évolutions ?



Rédigé par  le Aug 19th, 2011 and filed under Monde islamiqueOrient. Vous pouvez suivre les réponses à cet article grâce auRSS 2.0. Vous pouvez laisser une réponse ou un trackback à cet article
Alors que l’opposition libyenne se rapproche de Tripoli, le régime algérien a peur d’être le prochain sur la liste. Plus grand pays en Afrique avec plus de pétrole et de gaz que la Libye, l’Algérie a les mêmes problèmes que les autres Etats Arabes. Est-ce que la vague d’agitation va désormais repasser par l’ouest du maghreb ?
Les protestations qui ont balayé le monde arabe en 2011 ont effectivement commencés en Algérie au début de l’année. Même avant que les manifestations secouent la Tunisie voisine et renverse le Président Ben Ali, il y a eu des manifestations sans précédent à travers l’Algérie. Chaque ville algérienne a été secouée par les plus grandes manifestations organisées depuis des années. Puis, de peur des milices du pouvoir, les choses se sont tassées.  Les manifestations n’ont plus attiré la foule. Le régime a pris le dessus. L’Algérie est une nation hantée, la peur d’un retour à la terreur et à la violence des années 1990 est si grande qu’elle a agi comme un frein sur le printemps arabe en Algérie, même avant que l’hiver ne prenne fin.
L’Algérie est extrêmement vulnérable à la contagion de la lutte anti-régime et à l’agitation contestataire qui a secoué le reste du monde arabe. Elle a une énorme majorité de sa population qui est jeune et au chômage… Et un régime sclérosé qui ne permet pratiquement pas de participation du public au processus décisionnel. Elle abrite également une branche violente d’al-Qaïda, Al-Qaïda au Maghreb islamique. Mais les souvenirs de la «décennie perdue» sont très forts chez les Algériens, et il n’y a pas d’appétit pour un retour aux abîmes.
La République populaire démocratique -sic- de l’Algérie est le plus grand pays arabe en taille, et maintenant que le Soudan a divisé, c’est le plus grand pays en Afrique. Elle a obtenue son indépendance de la France en 1962 après une décennie lutte dans laquelle un million de personnes sont mortes.
L’ancien régime de gauche a été contesté par les islamistes dans les années 1980. Le Front Islamique du Salut (FIS) a gagné les élections locales en 1990. Ensuite, il a remporté les élections législatives nationales en décembre 1991 et était prêt à former un gouvernement. Mais l’armée est intervenue à la place et les généraux ont pris le contrôle.
Un cauchemar suivi par les rebellions islamistes. Une décennie de violente terreur suivra. Le Groupe Islamique Armée (GIA), le plus grand groupe rebelle, devient de plus en plus fanatique et extrême. L’armée est infiltrée par les groupes terroristes, ce qui crée des éléments incontrôlés qui échappent à tout contrôle. Le GIA se scinde ensuite en factions qui se sont battus entre elles. À la fin des années 1990, un nouveau groupe, le Groupe Salafiste Pour la Prédiction et le Combat (GSPC), a émergé. Encore plus violent et fanatique. Les estimations de la course à la mort sont élevées : 160 000 morts. Ou plus.
Puis le temps la fureur a fané. L’élection en 1999 du président Abdelaziz Bouteflika a mis en place un gouvernement plus légitime, et il a commencé une série de réformes et d’amnisties pour tenter de saper l’insurrection. Alors que Bouteflika, maintenant à son troisième mandat, a un pouvoir politique considérable, les généraux restent le véritable pouvoir derrière le voile. Le régime est complètement opaque; les algériens ne savent pas qui tire vraiment les ficelles dans leur capitale et les étrangers sont encore moins informés sur ce pouvoir.
La guerre de Libye est profondément troublante pour les Algériens. Comme le reste du monde, l’Algérie n’a pas d’affection pour Mouammar Kadhafi et son régime. Mais l’éclatement de la Libye entre la Tripolitaine et la Cyrénaïque, et l’intervention des forces de l’OTAN (en particulier des avions français) est un signal d’alarme à Alger. Comme la Libye, l’Algérie a une histoire de rivalités régionales fortes. Les attaques des forces aériennes sur Tripoli a ravivé les souvenirs coloniaux profondes et amères aux algériens.
Alger a malgré tout soutenu Kadhafi contre l’OTAN et s’est plaint du vote de la résolution de la Ligue arabe qui a créé une zone d’exclusion aérienne. L’Algérie a exprimé une préoccupation particulière sur le fait que les troubles en Libye pourrait conduire à l’élaboration d’un havre de tranquilité pour Al Qaïda et les jihadistes dans la région.
Pour le cinquième anniversaire du 9 septembre 2001, Ayman Zawahiri avait annoncé dans un message vidéo d’al-Qaïda, que le GSPC était le devenir de l’aile nord-africaine du mouvement. Le GSPC a officiellement été rebaptisé Al-Qaïda au Maghreb Islamique et il s”est aussitôt attaqué au siège de l’ONU à Alger… Puis a tenté d’assassiner Bouteflika. Depuis lors, il a étendu ses cellules à travers l’Afrique, comme au Nigeria et a enlevé les occidentaux à travers le Sahara.
Ainsi l’Algérie est en équilibre entre sa crainte d’un retour au chaos et à la violence si l’armée baisse les bras et entre des difficultés socio-économiques majeures. Les Etats-Unis ne sont pas un acteur majeur dans les affaires algériennes, l’Europe pourrait éventuellement l’être, mais est probablement trop fauchée pour le faire. Les Algériens doivent aujourd’hui faire face à leur dilemme… Entre eux !
Par Bruce Riedel – Commentary - Adapté en français par JSSNews

Kadhafi négocierait l'exil de sa famille en Tunisie


LE FIGARO.fr

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Par Pierre PrierMis à jour  | publié  Réactions (12)
Mouammar Kadhafi se montre à la presse internationale après plusieurs semaines d'absence, le 11 avril dernier, à Bab al-Aziziyah.
Mouammar Kadhafi se montre à la presse internationale après plusieurs semaines d'absence, le 11 avril dernier, à Bab al-Aziziyah. Crédits photo : © Louafi Larbi / Reuters/REUTERS
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Des milliers de travailleurs étrangers cherchent à fuir Tripoli d'où se rapprochent les rebelles. 

Kadhafi négocierait un exil en Tunisie, mais pour sa famille, pas pour lui, affirme un connaisseur du dossier. Vendredi, le colonel montrait son inquiétude en cherchant un point de chute pour son épouse, et peut-être sa fille Aïcha. Ses fils présents en Libye, aux commandes du régime, ne seraient pas inclus dans le marché. Des conversations discrètes continuaient vendredi avec des émissaires américains. Quant à l'ancien premier ministre françaisDominique de Villepin, il parle directement avec le directeur de cabinet de Kadhafi, Béchir Salah Béchir, qui fut auparavant l'interlocuteur de Nicolas Sarkozy.
La méthode de Mouammar Kadhafi oblige cependant à la prudence. Le Guide libyen a toujours eu plusieurs fers au feu, multipliant les promesses et les reculades, tout en sachant conclure rapidement, comme il le fit en 2003 en abandonnant son programme nucléaire du jour au lendemain.
Mais, cette fois, la marge de ma­nœuvre du colonel rétrécit, et les frappes se rapprochent. Vendredi, le domicile tripolitain du chef des renseignements, Abdallah al-Senoussi, a été détruit par une bombe de l'Otan. L'homme se cachait sûrement ailleurs, mais le symbole est important.
Abdallah al-Senoussi, beau-frère de Kadhafi, est l'un des piliers du régime, et l'un des principaux acteurs de la guerre civile. Chef des services de renseignements, il fait partie des trois personnes inculpées par la Cour pénale internationale, aux côtés de Kadhafi lui-même et du fils du Guide, Seïf el-Islam.
Al-Senoussi cumule d'ailleurs les poursuites judiciaires, puisqu'il a été condamné en 1999, par contumace, à la prison à perpétuité par la justice française pour son rôle dans l'attentat contre un DC10 d'UTA en 1989.

Coupures d'électricité 

Sur le terrain, on se battait toujours sur les trois nouveaux fronts ouverts mercredi, l'un à Ajaylat, dans l'Ouest, l'autre dans l'Est à al-Hicha, à mi-distance entre Misrata et Syrte, ville natale du colonel Mouammar Kadhafi, et un troisième à Morzouk, dans le Sud-Ouest saharien. Des combats se déroulaient encore à Zawiya, à une quarantaine de kilomètres à l'ouest de Tripoli, où les rebelles affirment contrôler la raffinerie. La ville de Sorman, entre Zawiya et la frontière tunisienne, était entre les mains des anti-Kadhafi. Sur le front de l'Est, des combattants venus de l'enclave de Misrata disent avoir pénétré vendredi dans le centre de Zliten, ville voisine située dans la direction de Tripoli et tenue par les kadhafistes.
Dans la capitale, où les coupures d'eau et d'électricité se multiplient, la tension monte. Des milliers de travailleurs étrangers cherchent à fuir. La route de la Tunisie étant coupée, l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) a déclaré vendredi à Genève travailler à un plan d'évacuation, probablement par la mer.
Les rebelles, comme la communauté internationale, espèrent un soulèvement de la capitale. Le chef de la diplomatie italienne Franco Frattini a exhorté vendredi les habitants de Tripoli à rejoindre la rébellion.

jeudi 18 août 2011

Libye : Kadhafi s’apprêterait à fuir le pays


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  1info2 > Afrique > 
Info ajouté par TRT le 2011-08-18 15:35:12 - 0 Commentaire(s)
Libye : Kadhafi s’apprêterait à fuir le pays

Libye : Kadhafi s’apprêterait à fuir le pays




Les insurgés libyens s’approchent de la capitale Tripoli suite à des mois de combat. Les rebelles faisant part de leur volonté de prendre le contrôle de l’ensemble du pays dans un à deux jours, craignent que Kadhafi commette un massacre dans la capitale.

Les rebelles ont annoncé avoir pris le contrôle de Garban, au sud de Tripoli. Entre autre, la raffinerie de pétrole à 50 km de Tripoli à Zawiyah est aussi passée aux mains des insurgés, auprès de la ville Morzuk, est-il rapporté.

Selon certaines allégations, Kadhafi qui fait usage des armes lourdes comme des missiles Scud pour ne pas que tombe Tripoli aux mains des insurgés, va remettre ses pouvoirs au ministre de la Justice dans quelques jours pour fuir le pays.

Le président du Conseil national de transition, organe politique des insurgés libyens, Moustapha Abdeljalil, a indiqué que l’étau se serrait autour de Kadhafi et qu’il redoutait un massacre à Tripoli.

Abdeljalil a par ailleurs annoncé son départ de son poste, en s’engageant à laisser le pouvoir au plus tard huit mois après le départ de Kadhafi.

Libye: les rebelles de BArka Wardougou prennent une ville AFP


Libye: les rebelles prennent une ville

AFP Publié  Réactions (6)

Des rebelles libyens ont annoncé avoir pris le contrôle d'une importante localité du sud-ouest de la Libye, selon l'un de leurs représentants à Benghazi (est). "Nos hommes ont attaqué hier en fin d'après-midi la ville de Morzuk", a déclaré à l'AFP Mohamed Wardougou, l'un des responsables de ce groupe de combattants majoritairement Toubous, une communauté ethnique du sud-ouest de la Libye, également présente dans le nord du Niger et dans le Tibesti tchadien. "Après plus d'une heure de violents combats, nous avons pris le contrôle de Morzuk et de sa garnison militaire", a-t-il expliqué.

Une douzaine de militaires pro-Kadhafi ont été tués, et cinq officiers ont été faits prisonniers, dont un général et un colonel. Des véhicules militaires, des 4X4, des armes lourdes et des munitions ont été saisis, a-t-il précisé, faisant état d'un mort parmi les assaillants. "Morzuk est désormais entièrement sous notre contrôle, mais il n'y a plus d'eau ni d'électricité, la situation humanitaire sur place est très difficile", a-t-il ajouté.

M. Wardougou, dont les déclarations n'ont pas été confirmées de source indépendante, s'exprimait au nom du "Bataillon du bouclier du désert", un groupe dirigé par Barka Wardougou Toubawi. Des représentants de ce groupe Toubou séjournent depuis plusieurs jours à Benghazi, la capitale des insurgés libyens dans l'est du pays, afin d'obtenir un soutien du Conseil national de transition (CNT), l'organe politique de la rébellion.

Les Toubous comptent un représentant politique de leur communauté au sein du CNT. Morzuk est la deuxième ville de la région du Fezzan, dont Sebha est la capitale. Au carrefour de routes reliant le Niger et le Tchad au sud, l'Algérie à l'ouest et Tripoli au nord, le Fezzan est un noeud de communication vital.

mercredi 17 août 2011

Touaregs Harimmé?:Jusqu'à quand??

Alors que le dictateur sanguinaire de Tripoli est acculé et livre sa ou ses dernières batailles,les recruteurs Sahéliens de ce dernier continuent d’écumer le continent africain et d'envoyer de la chaire à canon constitué des bergers,des chômeurs et des migrants civiles a qui ils font miroités des dividendes qu 'il ne verront jamais ni eux et encore moins leurs familles.
Arrêtez d'envoyer des pauvres diables mourir pour ce clown sanguinaire.
Les responsables sont connus et doivent tôt ou tard être jugés pour crimes contre l'humanité.

[6-7-2011] Touareg Mercenaries fighting for Gaddafi مرتزقة القدافي

Libya, touregs tuareg mercenaries from Niger in the Nefusa mountains مرتزقة

[Al Qawalish القواليش] Touareg Mercenaries (مرتزقة) captured by Nefusa F...