(AFP) – Il y a 1 jour
Libye
Le leader du CNT Mahmoud Jibril, le 30 juin 2011 à Vienne (AFP/Archives, Samuel Kubani)
Carte
Conseil national de transition (CNT) comme "représentant légitime du peuple libyen" a déclaré mercredi le chef de la diplomatie belge Steven Vanackere.
"Nous reconnaissons le CNT comme représentant légitime du peuple libyen pendant la période de transition", a-t-il dit à la presse alors qu'il attendait de recevoir à son ministère à Bruxelles une délégation du CNT, en compagnie de ses homologues luxembourgeois et néerlandais Jean Asselborn et Uri Rosenthal.
"C'est une position commune des trois pays", a confirmé M. Asselborn, alors que la rencontre avec une délégation à haut niveau du CNT, dirigée par son numéro deux Mahmoud Jibril, allait commencer.
Les représentants de la rébellion libyenne basée à Benghazi (est de la Libye) venaient d'être reçus pour la première fois au siège bruxellois de l'Alliance atlantique par les ambassadeurs des 28 pays de l'Otan, qui intervient depuis le 31 mars en Libye, et par son secrétaire général Anders Fogh Rasmussen.
Côté UE, les délégués de la rebellion libyenne basée à Benghazi (est libyen) devaient avoir un entretien mercredi après-midi avec le président de la Commission européenne José Manuel Barroso ainsi qu'avec le secrétaire général exécutif du Service d'action extérieure de l'UE, Pierre Vimont, en l'absence de Catherine Ashton, la diplomate en chef de l'UE.
Jeudi, les délégués du CNT doivent rencontrer le président de l'UE, Herman Van Rompuy.
Après la France, qui avait ouvert le bal en mars, de nombreux pays de l'Otan et/ou de l'UE --l'Allemagne, les Etats-Unis, l'Italie et la Grande-Bretagne notamment-- ont reconnu le CNT comme légitime représentant du peuple libyen, la Pologne et la Turquie ayant été les derniers en date à le faire la semaine précédente.
Copyright © 2011 AFP. Tous droits réservés.
TESHUMAR.BE est dedié à la CULTURE du peuple touareg? de ses voisins, et du monde. Ce blog, donne un aperçu de l actualité Sahelo-Saharienne. Photo : Avec Jeremie Reichenbach lors du Tournage du film documentaire : « Les guitares de la résistance Touaregue », à la mythique montée de SALUT-HAW-HAW, dans le Tassili n’Ajjer-Djanet- Algérie. 2004. Photo de Céline Pagny-Ghemari. – à Welcome To Tassili N'ajjer.
jeudi 14 juillet 2011
LIBYE: KADHAFI ABAT SES DERNIÈRES CARTES
ACTU-MATCH | JEUDI 14 JUILLET 2011
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Paru dans Match
Suite au retrait américain, les avions français effectuent 30 % des frappes aériennes.
Patrick Forestier - Paris Match
Malgré l’appui des chasseurs bombardiers français, l’offensive des insurgés sur le front ouest risque d’être longue avant la bataille de Tripoli, où Kadhafi a déployé sa 32e brigade. L’amiral Edouard Guillaud, le chef d’état-major de l’armée française qui conduit les opérations, attend de voir comment vont se comporter les Berbères quand ils atteindront le « plat », loin de leurs montagnes du djebel Nefousa. S’il confirme les livraisons d’armes légères aux rebelles de l’Ouest, l’état-major nie l’approvisionnement en missiles Milan. Selon Paris, c’est le Qatar qui les fournit aux insurgés, avec des manuels en arabe et non pas en français ! « Les militaires, les bateaux et les avions engagés dans ce conflit n’ont pas de problème de durée », affirme l’amiral Guillaud, même s’il ne conteste pas que se posera après la bataille la question de la régénération du matériel. Pour cause de « révision », le « Charles-de-Gaulle » restera à quai plusieurs mois. Citant volontiers le « brouillard de la guerre » cher au célèbre théoricien militaire Clausewitz, l’amiral Guillaud ne se risque pas à annoncer une date pour la fin des hostilités. Selon les renseignements français, « Tripoli est sous le boisseau » des services secrets de Kadhafi. Même si des émeutes éclatent la nuit dans différents quartiers, la capitale reste attentiste. En attendant le grand jour, les avions français effectuent 23 % des missions et 30 % des frappes. C’est beaucoup par rapport à la coalition, mais peu face à l’étendue du pays et à la dissémination des forces de Kadhafi. Mis à part les britanniques, les avions des autres pays européens décollent mais délivrent très peu d’armement. Depuis, en fait, l’arrêt des bombardements américains décidé par Barack Obama, l’Otan, amputée de son premier contributeur, a perdu sa puissance en Libye malgré près de 2 500 sorties en cent jours. Rien par rapport aux 37 465 effectuées au Kosovo en soixante-dix-huit jours !
Dans la banlieue de Misrata, Kadhafi pensait avoir trouvé la parade en ordonnant de cacher ses blindés au milieu des habitations. Pour éviter des dégâts collatéraux, les avions français revenaient de mission de plus en plus souvent avec leurs bombes. Le problème a été résolu par le Centre d’expériences aériennes militaires (CEAM), installé sur la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan. Son travail : adapter, tester tous les matériels utilisés par l’armée de l’air. En trois jours, ils ont trouvé la solution en remplissant une bombe d’entraînement GBU-22 de 250 kilos avec de la résine lourde. Une fois détecté par le chasseur, le blindé libyen est « illuminé » par le laser de l’appareil qui « verrouille » la cible. L’ordinateur de bord calcule la trajectoire de la bombe, conduite, comme les autres, par le système de guidage Paveway III. Les premières frappes surprennent les artilleurs de Kadhafi, qui s’imaginaient protégés derrière leurs boucliers humains. Aucune détonation, aucune flamme ni projection ne se produisent, mais les chars sont détruits un à un. En fait, ces bombes « inertes » agissent comme les boulets utilisés jadis par les armées du roi. Tirés à 4 000 mètres d’altitude, les 250 kilos de la bombe pèsent plusieurs dizaines de tonnes à l’arrivée. « C’est comme si l’équivalent d’une trentaine de voitures de type Mégane était projeté contre un mur à 950 km/h ! affirme un pilote à propos du Direct Accurate Guidage Urban Environment (Dague). Si toutefois la bombe rate sa cible, même d’un seul mètre, aucun dommage n’est à déplorer. Mais, si elle touche le char, il est écrasé comme une canette de bière par un coup de massue. »
L'ARGENT EST LENERF DE LA GUERRE
Le problème, c’est que les miliciens de Kadhafi se sont adaptés à cette nouvelle donne. Pour semer la confusion vue du ciel, ils combattent à bord de pick-up identiques à ceux de la rébellion. La tâche des aviateurs n’est pas facile, d’où le renfort des hélicoptères Gazelle et Tigre qui décollent la nuit du BPC « Tonnerre » pour frapper ces « petits » objectifs mobiles. Kadhafi, lui, dispose d’une garde prétorienne de 5 000 fidèles encadrés par deux de ses fils : le colonel Moatassem et Khamis, qui commande les forces spéciales. Il s’appuie aussi sur ses mercenaires du Sahel. Des Toubous, des Goranes et des Arabes du Tchad ont été les premiers enrôlés parmi ceux qui vivaient à Sebha. La grande oasis du Sud libyen abrite des bases et d’immenses camps militaires, d’où sont parties toutes les invasions du Tchad. C’est ici que les populations du Tibesti viennent se ravitailler et chercher du travail. Des « proies » faciles pour les recruteurs du dictateur. Idem pour les jeunes Touaregs maliens et nigériens. C’est Aghali Alambo, l’ex-président du MNJ (Mouvement des Nigériens pour la justice), qui coordonne depuis Tripoli ces groupes de Touaregs envoyés mater la rébellion. Destitué en 2009 par l’état-major de son propre mouvement parce qu’il était accusé d’être un « agent » de Kadhafi, il organise aujourd’hui le recrutement touareg pour son mentor. Ses hommes sont payés environ 5 000 dollars (3 850 euros) par mois, une solde très importante au Sahel.
Pour Kadhafi, dont les hommes se battent par intérêt et non par conviction, l’argent est le nerf de la guerre. Sauf qu’il commence cruellement à en manquer depuis que les comptes du fonds souverain Libyan Investment Authority sont gelés par les sanctions internationales. La solde des mercenaires, des soldats, des miliciens, l’adhésion des tribus, l’achat des armes et des munitions : Kadhafi est obligé de tout régler avec des malles d’argent liquide. Des montagnes de cash devenues l’un des objectifs prioritaires des avions alliés. Les banques, les réserves de billets disséminées dans les palais, les tunnels et les casernes sont bombardés. Des millions de coupures sont déjà parties en fumée. Idem pour les centres de commandement qui ne sont plus que des ruines. Plus de 600 ont été détruits. Idem pour 800 dépôts de munitions. Kadhafi n’est pas épargné. Il a déjà failli y passer début mai, quand un de ses fils, Saïf Al-Arab, et trois de ses petits-enfants sont morts dans une frappe de l’Otan. La demi-douzaine de souterrains partant du complexe de Bab Al-Aziziya, où résidait Kadhafi, ont été touchés. Chacun menait à un port, à une piste d’aviation, ou débouchait très loin dans le désert. Son bunker à Sebha a été soufflé de l’intérieur par des missiles Scalp tirés à plusieurs centaines de kilomètres par des Mirage 2000 D qui ont percé le béton avant d’exploser. Pour échapper à la mort, Kadhafi se déplace en voiture banalisée et dort chaque soir dans une maison différente. Il n’apparaît plus à la télévision, et diffuse désormais ses rodomontades dans des messages audio. Comme Saddam Hussein avant la chute de Bagdad. Sans comprendre qu’en s’accrochant au pouvoir, il risque de subir le même sort.•
Niger : la junte militaire à l'heure des comptes
14/07/2011 à 11h:46 Par Clarisse Juompan-Yakam
Salou Djibo et d'autres membres de la junte militaires le 3 août 2010. © AFP
Paniers percés, les militaires ? Au Niger, l'inspection générale d'Etat a décidé de passer au crible la gestion des affaires publiques par les militaires qui ont quitté le pouvoir en avril. Conclusions : plusieurs milliards de F CFA auraient disparu.
Opération mains propres au Niger. Pour la première fois, la gestion de la junte militaire, au pouvoir entre février 2010 et avril 2011, est passée au crible. L’Inspection générale d’État réalise actuellement un audit de cette période et, selon ses premières conclusions, près de 30 milliards de F CFA (près de 46 millions d’euros) auraient été illégalement sortis des caisses publiques quand le Conseil suprême pour la restauration de la démocratie (CSRD) de Salou Djibo était aux affaires.
Mais l’ère Tandja est également étudiée de près. Trois hauts fonctionnaires des Finances ont été limogés – une décision annoncée en Conseil des ministres, le 22 juin, après la découverte d’un détournement de 1,5 milliard de F CFA. Les faits remontent à 2008 : Amadou Ganda Hamidou, directeur général du Budget, Moumouni Mounkaïla, payeur général du Trésor, et Bassirou Adamou, contrôleur financier du ministère des Finances, sont soupçonnés d’avoir participé à la mise en place d’un système de fausses factures dans le cadre d’un marché de fourniture d’équipements sanitaires au ministère de la Santé. Selon le ministre de la Justice, Marou Amadou, des poursuites judiciaires devraient être décidées dans les prochains jours.
Si ces responsables sont les premiers épinglés pour malversations financières par l’administration Issoufou, ils ne seront probablement pas les derniers. L’Inspection générale d’État s’interrogerait ainsi sur le rôle joué, dans cette même affaire, par le ministre de l’Économie et des Finances de l’époque, Badamassi Annou, ordonnateur des dépenses, et du trésorier général, Abdoulaye Beidi.
Pots-de-vin
Le ministère du Plan est également dans le viseur des inspecteurs de l’État pour un détournement de quelque 3 milliards de F CFA des fonds versés par l’Union européenne et la coopération japonaise. Cette nouvelle affaire implique à la fois l’administration Tandja et la junte militaire.
Le CSRD avait lui-même mis sur pied une vaste opération d’assainissement de la vie publique, via une commission de lutte contre la corruption. Une vague d’interpellations était survenue, dès mars 2010, touchant notamment des proches de l’ancien président Mamadou Tandja. Son fils, Hadia Toulaye Tandja, et son ex-ministre des Mines, Mohamed Abdoulahi, avaient été arrêtés pour trafic d’influence, perception de pots-de-vin et blanchiment de capitaux lors de l’attribution de contrats miniers. Actuellement en liberté provisoire, ils attendent leur procès.
Le nouveau régime est d’autant plus déterminé à conduire cette opération mains propres qu’il s’agit d’une exigence des bailleurs de fonds. Un nouvel organisme de lutte contre la corruption devrait voir le jour dans les prochaines semaines
Lire l'article sur Jeuneafrique.com : Niger : la junte militaire à l'heure des comptes | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique
Salou Djibo et d'autres membres de la junte militaires le 3 août 2010. © AFP
Paniers percés, les militaires ? Au Niger, l'inspection générale d'Etat a décidé de passer au crible la gestion des affaires publiques par les militaires qui ont quitté le pouvoir en avril. Conclusions : plusieurs milliards de F CFA auraient disparu.
Opération mains propres au Niger. Pour la première fois, la gestion de la junte militaire, au pouvoir entre février 2010 et avril 2011, est passée au crible. L’Inspection générale d’État réalise actuellement un audit de cette période et, selon ses premières conclusions, près de 30 milliards de F CFA (près de 46 millions d’euros) auraient été illégalement sortis des caisses publiques quand le Conseil suprême pour la restauration de la démocratie (CSRD) de Salou Djibo était aux affaires.
Mais l’ère Tandja est également étudiée de près. Trois hauts fonctionnaires des Finances ont été limogés – une décision annoncée en Conseil des ministres, le 22 juin, après la découverte d’un détournement de 1,5 milliard de F CFA. Les faits remontent à 2008 : Amadou Ganda Hamidou, directeur général du Budget, Moumouni Mounkaïla, payeur général du Trésor, et Bassirou Adamou, contrôleur financier du ministère des Finances, sont soupçonnés d’avoir participé à la mise en place d’un système de fausses factures dans le cadre d’un marché de fourniture d’équipements sanitaires au ministère de la Santé. Selon le ministre de la Justice, Marou Amadou, des poursuites judiciaires devraient être décidées dans les prochains jours.
Si ces responsables sont les premiers épinglés pour malversations financières par l’administration Issoufou, ils ne seront probablement pas les derniers. L’Inspection générale d’État s’interrogerait ainsi sur le rôle joué, dans cette même affaire, par le ministre de l’Économie et des Finances de l’époque, Badamassi Annou, ordonnateur des dépenses, et du trésorier général, Abdoulaye Beidi.
Pots-de-vin
Le ministère du Plan est également dans le viseur des inspecteurs de l’État pour un détournement de quelque 3 milliards de F CFA des fonds versés par l’Union européenne et la coopération japonaise. Cette nouvelle affaire implique à la fois l’administration Tandja et la junte militaire.
Le CSRD avait lui-même mis sur pied une vaste opération d’assainissement de la vie publique, via une commission de lutte contre la corruption. Une vague d’interpellations était survenue, dès mars 2010, touchant notamment des proches de l’ancien président Mamadou Tandja. Son fils, Hadia Toulaye Tandja, et son ex-ministre des Mines, Mohamed Abdoulahi, avaient été arrêtés pour trafic d’influence, perception de pots-de-vin et blanchiment de capitaux lors de l’attribution de contrats miniers. Actuellement en liberté provisoire, ils attendent leur procès.
Le nouveau régime est d’autant plus déterminé à conduire cette opération mains propres qu’il s’agit d’une exigence des bailleurs de fonds. Un nouvel organisme de lutte contre la corruption devrait voir le jour dans les prochaines semaines
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mardi 12 juillet 2011
Touaregs, Toubous et Maures contre AQMI et les trafics au Sahel
TOL : 00:05
La lutte contre toutes les formes d’insécurité que traverse le Sahara et le Sahel aujourd’hui ne peuvent trouver de solution que si et seulement si on y associe en premier lieu les populations Touaregs, Toubous et Maures qui habitent et connaissent ces régions.
Le Sahara est habité depuis des siècles par les nomades Touaregs, Peulhs, Toubous et Maures (qui y nomadisent à la recherche des pâturages pour leurs troupeaux) puis il fut traversé par des colons, des commerçants, des trafiquants de toute sorte, des explorateurs, des passeurs, des bandits des grands chemins, des immigrés, des clandestins, des touristes etc.
Aujourd’hui cet espace qui s’étend de l’Afrique de l’Ouest au Maghreb connait des nouveaux genres de trafics.
Avec les enlèvements quasi-réguliers de touristes Européens par Al-Qaïda au Maghreb islamique (ex Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC) en Algérie) en Tunisie, au Niger, au Mali et en Mauritanie qui demande et obtient visiblement des rançons en centaines des millions d’Euros, le Sahara est devenue un repaire lucratif pour la nébuleuse des barbus…
A ce jour six otages Européens sont détenus par AQMI qui exige toujours des rançons des pays origines de ses otages dont les montants resteront inconnus comme a chaque fois.
Le deuxième trafic est celui de la drogue provenant de la Colombie et transitant par le Liberia, Les deux Guinées, Le Nigeria, le Niger, le Mali, Le Burkina Faso, La Mauritanie, Le Tchad, La Libye, L’Algérie avant de parvenir à L’Europe via des réseaux bien établis depuis des dizaines d’années déjà.
Le troisième trafic est celui des passeurs qui organisent et vendent des mirages aux immigrés clandestins venus de toute l’Afrique via des portes comme Gao, Agadez, Nouakchott, ou Sebha et Tamanrasset.
Le quatrième et non des moindre est le grand banditisme résiduel inhérent à toutes ces régions immenses, éloignées et mal contrôlées par les autorités, surtout celles des pays pauvres ouest africain tels que Le Niger, Le Mali, Le Tchad et la Mauritanie.
Presque 15 ans que AQMI et tous ces trafics ont pris de l’ampleur, les pays concernés n’y peuvent rien que ce soit en terme de lutte contre le terrorisme ou contre les trafics auquel ils font face et cela pour des nombreuses raisons, dont:
1-Une mauvaise connaissance du terrain depuis les indépendances des gouvernements centraux de ces pays.
2-Manque des moyens, ces pays sont les plus pauvres du monde et ne parviennent pas a contrôler presque les trois quarts de leurs territoires entièrement désertiques et sans infrastructures pour les populations nomades délaissées.
3-La plupart des forces de sécurité de ces pays sont gangrenées par la corruption.
4-Les trafics se sont développés avec la complicité des autorités et des officiers supérieurs depuis des dizaines d’années (c’est avec la menace terroriste et les occidentaux venus a cet effet que les uns et les autres se sont fait discrets, y’a quelques années ils avaient (y compris) les trafiquants pignon sur rue)
5-Les gouvernants de ces pays tiennent au Sahara pour les richesses qu’il peut uniquement leur offrir, par conséquent y construire ne serait quelques infrastructures (écoles, hôpitaux, routes, forages, électrifications des villes et villages etc.)n’est 50 ans après les indépendances toujours pas au programme: il suffit de voire nord-Mali et nord-Mauritanie et Nord Niger.
Par conséquent il reste évident et urgent pour la communauté internationale et surtout Européenne à prendre en compte ces paradigmes et savoir que sans associer les populations nomades : Touaregs, Peulhs , Toubous et Maures le Sahara restera pour longtemps une terre d’insécurité voire même un refuge définitif pour AQMI.
6-La lutte contre le terrorisme en elle-même est devenue un label brandit souvent par des gouvernements juste pour les retombés financières et d’aides militaires que ceci génère.
LA SOLUTION
Ces Populations avec les soutiens des leurs états respectifs et de la communauté internationale seules peuvent sécuriser le Sahara et en faire une terre d’accueil et de partage comme le chante ses artistes et ses nomades dans les nombreux festivals de ces déserts du Niger en Passant par le Mali et la Mauritanie.
Il est Urgent de répondre à ces phénomènes le plus tôt possible avec une concertation de premier plan avec les premiers concernés : a savoir les nomades Touaregs et autres vivant dans ces régions. Ils ont l’habitude des guerres, des escortes, des stratégies, et des guides qui restent un potentiel a exploité du bon côté pour tous.
Faut en finir avec la langue de bois ,les paiements des rançons repetés,les salamalecs et les atermoiements des algériens ,maliens ,nigériens ou mauritaniens qui se renvoie la patate chaude… maitriser et mettre hors d’état de nuire ces hordes d’un autre âge est une affaire sérieuse et une course contre la montre pour tous ceux épris de démocratie, de justice et de liberté partout dans le monde.
Source : http://issikta.blogspot.com
La lutte contre toutes les formes d’insécurité que traverse le Sahara et le Sahel aujourd’hui ne peuvent trouver de solution que si et seulement si on y associe en premier lieu les populations Touaregs, Toubous et Maures qui habitent et connaissent ces régions.
Le Sahara est habité depuis des siècles par les nomades Touaregs, Peulhs, Toubous et Maures (qui y nomadisent à la recherche des pâturages pour leurs troupeaux) puis il fut traversé par des colons, des commerçants, des trafiquants de toute sorte, des explorateurs, des passeurs, des bandits des grands chemins, des immigrés, des clandestins, des touristes etc.
Aujourd’hui cet espace qui s’étend de l’Afrique de l’Ouest au Maghreb connait des nouveaux genres de trafics.
Avec les enlèvements quasi-réguliers de touristes Européens par Al-Qaïda au Maghreb islamique (ex Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC) en Algérie) en Tunisie, au Niger, au Mali et en Mauritanie qui demande et obtient visiblement des rançons en centaines des millions d’Euros, le Sahara est devenue un repaire lucratif pour la nébuleuse des barbus…
A ce jour six otages Européens sont détenus par AQMI qui exige toujours des rançons des pays origines de ses otages dont les montants resteront inconnus comme a chaque fois.
Le deuxième trafic est celui de la drogue provenant de la Colombie et transitant par le Liberia, Les deux Guinées, Le Nigeria, le Niger, le Mali, Le Burkina Faso, La Mauritanie, Le Tchad, La Libye, L’Algérie avant de parvenir à L’Europe via des réseaux bien établis depuis des dizaines d’années déjà.
Le troisième trafic est celui des passeurs qui organisent et vendent des mirages aux immigrés clandestins venus de toute l’Afrique via des portes comme Gao, Agadez, Nouakchott, ou Sebha et Tamanrasset.
Le quatrième et non des moindre est le grand banditisme résiduel inhérent à toutes ces régions immenses, éloignées et mal contrôlées par les autorités, surtout celles des pays pauvres ouest africain tels que Le Niger, Le Mali, Le Tchad et la Mauritanie.
Presque 15 ans que AQMI et tous ces trafics ont pris de l’ampleur, les pays concernés n’y peuvent rien que ce soit en terme de lutte contre le terrorisme ou contre les trafics auquel ils font face et cela pour des nombreuses raisons, dont:
1-Une mauvaise connaissance du terrain depuis les indépendances des gouvernements centraux de ces pays.
2-Manque des moyens, ces pays sont les plus pauvres du monde et ne parviennent pas a contrôler presque les trois quarts de leurs territoires entièrement désertiques et sans infrastructures pour les populations nomades délaissées.
3-La plupart des forces de sécurité de ces pays sont gangrenées par la corruption.
4-Les trafics se sont développés avec la complicité des autorités et des officiers supérieurs depuis des dizaines d’années (c’est avec la menace terroriste et les occidentaux venus a cet effet que les uns et les autres se sont fait discrets, y’a quelques années ils avaient (y compris) les trafiquants pignon sur rue)
5-Les gouvernants de ces pays tiennent au Sahara pour les richesses qu’il peut uniquement leur offrir, par conséquent y construire ne serait quelques infrastructures (écoles, hôpitaux, routes, forages, électrifications des villes et villages etc.)n’est 50 ans après les indépendances toujours pas au programme: il suffit de voire nord-Mali et nord-Mauritanie et Nord Niger.
Par conséquent il reste évident et urgent pour la communauté internationale et surtout Européenne à prendre en compte ces paradigmes et savoir que sans associer les populations nomades : Touaregs, Peulhs , Toubous et Maures le Sahara restera pour longtemps une terre d’insécurité voire même un refuge définitif pour AQMI.
6-La lutte contre le terrorisme en elle-même est devenue un label brandit souvent par des gouvernements juste pour les retombés financières et d’aides militaires que ceci génère.
LA SOLUTION
Ces Populations avec les soutiens des leurs états respectifs et de la communauté internationale seules peuvent sécuriser le Sahara et en faire une terre d’accueil et de partage comme le chante ses artistes et ses nomades dans les nombreux festivals de ces déserts du Niger en Passant par le Mali et la Mauritanie.
Il est Urgent de répondre à ces phénomènes le plus tôt possible avec une concertation de premier plan avec les premiers concernés : a savoir les nomades Touaregs et autres vivant dans ces régions. Ils ont l’habitude des guerres, des escortes, des stratégies, et des guides qui restent un potentiel a exploité du bon côté pour tous.
Faut en finir avec la langue de bois ,les paiements des rançons repetés,les salamalecs et les atermoiements des algériens ,maliens ,nigériens ou mauritaniens qui se renvoie la patate chaude… maitriser et mettre hors d’état de nuire ces hordes d’un autre âge est une affaire sérieuse et une course contre la montre pour tous ceux épris de démocratie, de justice et de liberté partout dans le monde.
Source : http://issikta.blogspot.com
Libye: pour les rebelles, la France ne va pas s'arrêter si près du but
De Deborah PASMANTIER (AFP) – Il y a 7 heures
ZENTEN — Dans le Djebel Nefoussa, on adore la France. Sa décision de soutenir la première la rébellion contre Kadhafi, sa détermination à faire autoriser des frappes aériennes, ses hélicoptères et ses armes. Pas une seule seconde on imagine qu'elle laisserait tomber les rebelles.
Quand on dit qu'on est Français dans les montagnes rebelles de l'ouest libyen, les visages s'illuminent et la parole se fait enthousiaste. "Merci ! Merci !", "La Libye est votre pays !", "Oncle Sarkozy !".
Merci pour avoir été le premier pays à reconnaître comme légitime le Conseil national de transition (CNT), le 10 mars moins d'un mois après le début de l'insurrection contre Mouammar Kadhafi.
Merci pour avoir insisté auprès du Conseil de sécurité de l'ONU afin qu'il adopte la résolution 1973 autorisant les frappes aériennes pour protéger les civils une semaine plus tard. Pour avoir été le premier à envoyer ses avions de combats dans le ciel libyen. Pour l'entrée en action de ses hélicoptères et le parachutages d'armes en juin.
"C'est le premier pays qui nous a protégés. C'est lui qui a entraîné les autres, les Européens, les Etats Unis, les pays arabes. J'aime (le président français Nicolas) Sarkozy, un homme qui a pris la décision de sauver une population. S'il ne l'avait pas fait, Kadhafi nous aurait massacré", dit Ibrahim Alchwaabk, ingénieur de 30 ans.
Alors, quand ils évoquent le vote du Parlement français qui doit se prononcer mardi sur la poursuite de la participation de la France à l'opération militaire de l'Otan en Libye, ils se montrent sereins.
"Les Français nous soutiennent depuis le premier jour, ils ne vont pas nous laisser tomber à quelques mètres du but", assène Wael Cheber, commandant d'un groupe de rebelles sur la ligne de front à Goualich.
Les rebelles de la région, qui ont commencé leur offensive la semaine dernière, savent que sans les frappes de l'Otan, jamais ils n'auraient pu avancer. Et alors qu'ils se préparent aux batailles décisives pour arracher deux verrous stratégiques permettant d'encercler Tripoli, ils s'attendent plutôt à un nouveau coup de pouce.
Les "combattants de la liberté" espèrent que la France va faire plus encore. Insister pour que les frappes de l'Alliance atlantique soient plus intenses dans leur région. Pourquoi pas mener une opération des forces spéciales à Tripoli pour renverser le leader libyen. Surtout envoyer des armes.
"Je pense que la France va encore nous aider, j'en suis sûr. Peut-être plus d'équipements et d'armes parachutées", assure le colonel Juma Brahim, chef du centre opérationnel militaire basé à Zenten, centre névralgique de la rébellion dans l'ouest libyen, à 150 km au sud-ouest de Tripoli.
Mais pas de soldats. "La résolution de l'ONU ne l'autorise pas et on n'en veut pas en Libye parce que sinon ils vont rester longtemps et ça va être comme en Irak", dit M. Alchwaabk.
Quatre mois après, certains avouent avoir été étonnés par l'implication du président français dans la révolution libyenne. "On ne s'y attendait pas. Cela a été une surprise", reconnaît Moussa Al Zreba, étudiant de 20 ans.
Est-ce, comme l'en accusent ses détracteurs en France, parce qu'il a raté le vent de la révolution tunisienne ? Parce qu'il veut concurrencer le président américain Barack Obama sur la scène internationale ? Pour être réélu lors de la présidentielle de 2012 ? "Peut-être mais c'est le premier pays qui nous a soutenu et nous en sommes heureux", répond Bachir Ben Dala, chauffeur routier de 25 ans.
Dans les manifestations, on voit encore des drapeaux français. "Choukran, Choukran (merci) Sarkozy", criaient des femmes lundi à Yefren, à environ 30 km de Zenten. Et quand on dit que le président français est au plus bas dans les sondages en France, on s'étonne, presque choqué. "Si vous n'en voulez pas on le prend", s'amuse un combattant.
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