dimanche 26 juin 2011

Libye: combats aux armes lourdes à une cinquantaine de km au sud de Tripoli



 - Publié le 26/06/2011 à 11:12
Libye: combats aux armes lourdes à une cinquantaine de km au sud de Tripoli
Des combats aux armes lourdes résonnaient dimanche matin dans la plaine s'étendant entre les montagnes berbères, tenues par les rebelles libyens, et Tripoli, bastion du régime situé à une cinquantaine de kilomètres de là, a rapporté un correspondant de l'AFP.
Des combats aux armes lourdes résonnaient dimanche matin dans la plaine s'étendant entre les montagnes berbères, tenues par les rebelles libyens, et Tripoli, bastion du régime situé à une cinquantaine de kilomètres de là, a rapporté un correspondant de l'AFP.
D'intenses bombardements aux roquettes de type Grad et des tirs soutenus de mitrailleuses lourdes étaient entendus depuis Yefren, à une quinzaine de kilomètres au nord.
Déjà un blessé a été transporté depuis le front à l'hôpital de Yefren et "d'autres attendent dans la plaine", a indiqué un ambulancier.
Les combats se situent à Bir Al-Ghanam, au nord de Bir Ayad --position située sur la route de la capitale et prise par les rebelles depuis trois semaines--, selon la rébellion.
Les insurgés ont étendu leur main mise sur les montagnes berbères en s'emparant la semaine dernière de la zone allant de Zenten à Yefren, à environ 80 km sud de Tripoli.
Fin avril, l'Otan avait mené des raids sur la région de Bir Al-Ghanam.

samedi 25 juin 2011

Immigration : l’Europe se referme comme une huître

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L’Union européenne a décidé ce vendredi soir de renforcer de façon drastique les contrôles de l’immigration à ses frontières, mais de façon temporaire et exceptionnelle.
Face à l’arrivée massive de clandestins venus de Tunisie et de Libye, les Vingt-Sept se sont octroyés la possibilité de rétablir des contrôles à leurs frontières nationales en cas de pression exceptionnelle.
Cécilia Malmström, la commissaire européenne en charge de l’Asile et des Migrations, s’est inquiètée des risques de dérive sécuritaire, dictée par les partis d’extrême droite et les mouvements populistes de plus en plus actifs dans l’Union européenne.
C’est le Danemark qui avait lancé le mouvement en menaçant de rétablir unilatéralement ses frontières
Mais Copenhague dit n’avoir aucune intention de remettre en cause l’espace Schengen dans son principe de libre circulation des personnes.
Lars Løkke Rasmussen, le Premier ministre danois : “si les frontières extérieures sont sous forte pression, nous devons pouvoir profiter d’une exception, de façon aussi à ce que les gens continuent de soutenir cette idée générale de Schengen.”
Le président français Nicolas Sarkozy a été le fer de lance de ce repli européen, proposant que les pays d’Afrique du Nord s’engagent à reprendre les migrants partis illégalement de leur territoire.
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Libye : la rébellion vise Tripoli

BBC afrique
Dernière mise à jour: 24 juin, 2011 - 11:45 GMT
Kadhafi envisage de quitter la capitale libyenne selon la presse américaine
La rébellion libyenne affirme être en contact suivi avec les opposants au colonel Kadhafi à Tripoli.
Selon un membre du Conseil National de Transition, des entretiens secrets se déroulent régulierement entre l'organe dirigeant de la rébellion basé à Benghazi et un vaste réseau clandestin dans la capitale libyenne.
Selon les dirigeants de la rébellion à Benghazi, dans l'est de la Libye, des contacts secrets ont eu lieu, toutes les nuits, avec des correspondants à Tripoli.
Un groupe de cinq dirigeants rebelles est chargé d'établir le contact via des lignes sécurisées - par Skype sur internet ou par satellite - pour discuter avec plus d'une centaine de personnes disséminées dans la capitale.
Il semble que l'objectif de ces entretiens secrets soit de suivre l'évolution de l'opinion publique à Tripoli et de préparer l'après Kadhafi en cas de chute du régime.

Soulèvement à Tripoli

L'un des rebelles impliqué, indique que ce réseau clandestin cherche également à convaincre des militaires et des policiers travaillant toujours pour le colonel Kadhafi de changer de camp le jour où le dirigeant libyen tombera, afin d'éviter un bain de sang à Tripoli.
Ces informations sont difficiles à vérifier, mais d'autres porte-parole rebelles à Benghazi confirment la stratégie générale.
La rébellion espère, semble-t il, une offensive coordonnée sur tous les fronts, y compris un soulèvement populaire à Tripoli, afin d'encercler Mouammar Kadhafi

Libye: revers pour Obama, la Chambre rejette l'intervention militaire


WASHINGTON (© AFP 2011) - La Chambre des représentants américaine a infligé vendredi un revers à Barack Obama en rejetant un texte qui autorisait l'intervention militaire en Libye, un feu vert dont le président s'est jusqu'à présent passé au grand dam de parlementaires des deux bords.
Samedi 25 juin 2011 | 10:09 UTC
Libye: revers pour Obama, la Chambre rejette l'intervention militaire
© AFP Patrick Baz. Des rebelles libyens marchent sur une affiche représentant Kadhafi à Benghazi, le 22 juin 2011
La Chambre, dominée par l'opposition républicaine, a rejeté le texte par 295 voix contre 123. La Maison Blanche a aussitôt fait part de sa déception, même si le vote n'a aucune chance de mettre un terme aux bombardements américains en Libye qui durent depuis plus de trois mois.
"Nous sommes déçus par ce vote, nous pensons que ce n'est pas le moment d'envoyer un tel message confus" quant aux intentions des Etats-Unis, a indiqué le porte-parole de la Maison Blanche Jay Carney. "Le destin du colonel Kadhafi est scellé. Ce n'est pas le moment de lâcher", a-t-il dit.
C'est la première fois que la Chambre refuse une action militaire depuis avril 1999, lorsqu'elle avait vainement voté contre l'intervention du président Bill Clinton au Kosovo.
La colère des parlementaires américains fait les délices de Mouammar Kadhafi, qui leur a adressé il y a deux semaines une lettre dans laquelle il louait leur "sagesse (...) de discuter de ces problèmes".
 La loi oblige en principe l'administration à demander l'autorisation du Congrès pour engager des "hostilités" à l'étranger. Mais l'administration Obama a fait valoir qu'elle se contentait de soutenir l'action de l'Otan de façon limitée et que la notion "d'hostilités" ne s'appliquait donc pas.
Pas convaincus par cette argumentation, 70 alliés démocrates du président Obama ont rompu les rangs pour voter avec les républicains.
"N'avons-nous pas déjà suffisamment de guerres sur les bras?", s'est interrogé le démocrate Dennis Kucinich. "Le président se comporte comme un monarque absolu et nous devons y mettre un terme immédiatement si nous ne voulons pas devenir un empire plutôt qu'une république", a tonné son collègue démocrate Jerrold Nadler.
Seuls huit républicains ont approuvé le texte. Ileana Ros-Lehtinen, présidente de la commission des Affaires étrangères, a assuré qu'elle ne voulait pas d'un retrait "dangereux" des opérations de l'Otan, mais critiqué la stratégie de l'administration. Elle s'est refusée à donner "la bénédiction" de l'assemblée à "un engagement militaire sans fin en vue et avec des objectifs vaguement définis".
Le chef de la minorité démocrate Steny Hoyer a vainement mis ses collègues en garde contre un rejet du texte.
"Le message qui sera adressé à Mouammar Kadhafi, à nos alliés de l'Otan et à tous les pays du monde, c'est que l'Amérique ne tient pas sa parole auprès de ses alliés", a-t-il plaidé.
Un deuxième vote a d'ailleurs montré que les représentants n'avaient pas de stratégie cohérente pour obliger la présidence à changer son fusil d'épaule.
Les députés ont rejeté par 238 voix contre 180 une résolution qui aurait privé de financement les frappes directes en Libye. Ce texte d'origine républicaine aurait en fait constitué une approbation déguisée de l'intervention car il autorisait les opérations de soutien à l'intervention de l'Otan.
La secrétaire d'Etat Hillary Clinton a d'ailleurs estimé que le résultat du vote prouvait que l'intervention était soutenue par les deux bords du Congrès.
"Nous sommes en train d'exécuter un plan pour réussir notre mission en Libye. Il est sur les rails et il faut le mener à bien. Le temps et l'histoire jouent en notre faveur mais seulement si nous maintenons la pression", a-t-elle déclaré à la presse