- La chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton est arrivée dimanche matin à Benghazi, "capitale" de la rébellion libyenne, pour une courte visite où elle doit inaugurer une représentation européenne.Il s'agit de la première visite d'un responsable de ce niveau à Benghazi. Auparavant, seuls le ministre polonais des Affaires étrangères Radoslaw Sikorski et le sénateur républicain John McCain s'étaient rendus dans la "capitale" rebelle.Catherine Ashton doit rencontrer le président du Conseil national de transition (CNT), l'instance dirigeante de la rébellion, Moustapha Abdeljalil, avant d'inaugurer des bureaux qui seront situés dans un des hôtels de Benghazi.Dès son arrivée, la responsable de la Commission européenne doit se rendre sur la place centrale de Benghazi, sur le front de mer, épicentre de la contestation contre le régime du colonel Mouammar Kadhafi.C'est sur cette place du Tribunal, rebaptisée place de la Liberté par les Libyens, que les opposants devenus ensuite des rebelles avaient défié le régime.Des manifestations de soutien à l'insurrection y sont très régulières.Catherine Ashton avait annoncé début mai l'ouverture d'un bureau afin d'apporter de l'aide à l'opposition et à la société civile. Il s'agit aussi de soutenir la réforme du secteur de la sécurité et d'apporter de l'aide en matière de santé, d'éducation, de sécurité aux frontières, avait-elle ajouté.
Belga
Dernière mise à jour :
Addis-Abeba, 21 mai (MAP) - Les membres du Conseil de paix et de sécurité de l'Union africaine (CPS-UA) et le Conseil de sécurité de l'ONU ont exigé un cessez-le-feu "immédiat" en Libye, ainsi que la cessation totale de tous les actes de violence, attaques et exactions contre les civils.
Dans un communiqué publié à l'issue de leur 5-ème réunion consultative conjointe tenue samedi à Addis-Abeba, les deux organes ont appelé à une "solution à la crise qui réponde aux exigence légitimes du peuple libyen", soulignant la nécessité pour un tel cessez-le-feu d'être "crédible" et "vérifiable".
Ils ont exprimé leur "profonde préoccupation" face à la poursuite de la violence en Libye et réaffirmé leur attachement à la mise en oeuvre intégrale des résolutions 1970 et 1973 du Conseil de sécurité de l'ONU pour assurer la protection des civils en Libye.
Les membres des deux instances sont convenus de la nécessité d'une coordination étroite, en appui à l'ONU, de tous les efforts visant à trouver une solution à la crise qui réponde aux aspirations légitimes du peuple libyen.
Ils ont exprimé leur profonde préoccupation face à la détérioration de la situation humanitaire dans ce pays et appelé au "plein respect des droits de l'Homme et du droit international humanitaire" et à faciliter l'acheminement de l'aide à toutes les populations nécessiteuses à travers la Libye.
L'UA et l'ONU ont également souligné la nécessité d'une assistance spécifique aux travailleurs migrants africains vivant en Libye, y compris ceux qui cherchent à quitter le pays.