dimanche 15 mai 2011

L'Algérie choisie pour tenter de trouver une solution politique en Libye

 15/05/2011

L'Algérie choisie pour tenter de trouver une solution politique en Libye


L'Algérie choisie par l'organisation internationale pour la paix dans le monde et les révolutionnaires égyptiens 

L'organisation internationale pour la paix dans le monde, dont le siège se trouve à Genève, 
en Suisse, a choisi l'Algérie pour tenter de trouver une solution politique en Libye, apprenons-nous de source crédible. 

Le président de l'organisation vient de séjourner en Algérie dans ce cadre, ajoute la source, dans la perspective de réunir autour d’une même table gouvernement et «insurgés» libyens, ajoute la source. 
Cette initiative a été bien accueillie par de jeunes Libyens, a annoncé avant-hier dans la soirée la chaîne de télévision officielle libyenne 

Al Jamahiriya. A cette action s'est joint l'organisation «25 février» née de la révolution du peuple égyptien, apportant son soutien à l'Algérie pour cette initiative, est-il ajouté. 

Les insurgés libyens avaient d'abord rejeté l'initiative avant de décider de la discuter, selon la source. 
Loin de la logique des armes et des confrontations, cette initiative vise le recours au dialogue politique pour mettre fin au conflit armé qui ravage la Libye depuis quelques mois. 

L'Algérie avait dès le début de la crise appelé à une solution politique et pacifique, refusant de s'ingérer dans les affaires des autres pays, et s'exprimant contre une intervention militaire étrangère en Libye. 
Position qui a fait dire à un universitaire russe «si vous voulez une solution à la Libye, il faut écouter l'Algérie» et qui a certainement été prise en considération par l'organisation internationale 25 février pour choisir l'Algérie pour cette action. 

Sur le terrain, les confrontations armées se poursuivent enre les deux parties en conflit et les raids aériens menés par l'Otan continuent, selon la télévision officielle libyenne, de faire des victimes parmi les civils, diffusant des images de corps de personnes carbonisées. 

Ce qui a fait dire à de nombreux observateurs que par le bombardement de zones urbaines et habitées, à Tripoli et dans d'autres régions de Libye, l'Otan a transgressé la résolution onusienne 1973 qui évoque la protection des civils «et non pas tuer des civils». 
M. A 

Le Temps/Algerie

samedi 14 mai 2011

Juppé : Kadhafi ne comprend que "la force"



Par Europe1.fr avec AFP
Publié le 14 mai 2011 à 11h41Mis à jour le 14 mai 2011 à 11h41
Le ministre des Affaires étrangères appelle à intensifier la pression militaire sur le leader Libyen.
Le ministre des Affaires étrangères appelle à intensifier la pression militaire sur le leader Libyen. © MAXPPP
Le ministre des Affaires étrangères appelle à intensifier la pression militaire sur le leader Libyen.
Au lendemain de la diffusion du message de Mouammar Kadhafi sur la télévision Libyenne, Alain Juppé appelle à intensifier la pression militairesur le régime du leader Lybien, dans un entretien publié samedi par le quotidien arabe Al-Hayat.

"C'est une question de semaines"

"Nous souhaitons intensifier la pression militaire parce que compte-tenu de la personnalité de Kadhafi, il ne comprendra que cela, c'est-à-dire la force", a déclaré le ministre des Affaires étrangères, estimant que les frappes de l'Otan avaient "largement protégé les populations" civiles.
"Il ne s'agit pas de partir pour des mois et des mois d'intervention en Libye, c'est une question de semaines", a-t-il dit, soulignant que la pression militaire s'exerçait parallèlement à l'action politique menée par le Conseil national de transition (CNT), qui est "l'interlocuteur de plus en plus reconnu comme incontournable".

Kadhafi est " fini"

Le CNT peut aussi "voir qui à Tripoli est prêt à s'associer à ce processus de dialogue national en étant convaincu que Kadhafi doit se mettre maintenant à l'écart", a-t-il poursuivi. A la question de savoir si Kadhafi était "fini", Alain Juppé a répondu par l'affirmative. "Oui, j'en ai tout à fait la conviction. On ne peut pas se maintenir au pouvoir lorsqu'on a fait des milliers de victimes parmi son propre peuple".
Dans un entretien la semaine dernière à l'hebdomadaire françaisL'Express, Nicolas Sarkozy, qui a réclamé à de nombreuses reprises le départ du colonel Mouammar Kadhafi, avait proposé l'organisation d'une "conférence des amis de la Libye" pour préparer l'avenir politique du pays

Les béruriers noirs - Salut à toi [live à l'Olympia]

«Les bombardements ne m'atteindront pas», dit Kadhafi

Publié le 13 mai 2011 à 13h30 | Mis à jour le 13 mai 2011 à 22h29


«Je vais vous dire que vos bombardements ne... (Photo: Max Rossi, Archives Reuters)
«Je vais vous dire que vos bombardements ne m'atteindront pas parce que des millions de Libyens me portent dans leur coeur», a lancé à l'OTAN le colonel Kadhafi.
PHOTO: MAX ROSSI, ARCHIVES REUTERS
 
W.G. Dunlop
Agence France-Presse
Tripoli, Libye
Le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi a affirmé que les bombardements de l'OTAN ne l'atteindraient pas, dans un bref message audio diffusé vendredi soir peu après que Rome eut évoqué la possibilité qu'il soit blessé et en fuite.
«Je vais vous dire que vos bombardements ne m'atteindront pas parce que des millions de Libyens me portent dans leur coeur», a lancé à l'OTAN le colonel dans un message diffusé par la télévision d'État.
Des frappes aériennes de l'OTAN avaient touché jeudi matin le vaste complexe résidentiel du dirigeant, faisant trois morts, dont deux journalistes, et 27 blessés, selon un «bilan officiel» communiqué par un responsable gouvernemental.
Dans la nuit de vendredi à samedi, six nouvelles fortes explosions ont été entendues autour de Tripoli, ont rapporté des témoins. Selon ces témoins, de la fumée se dégageait de l'un des sites visés.
Le message audio de Kadhafi, le dernier depuis le 30 avril, répondait aux propos du ministre italien des Affaires étrangères.
Franco Frattini avait jugé «crédibles» des déclarations de l'évêque de Tripoli selon lesquelles Kadhafi serait blessé et aurait fui la capitale, mais précisé que son gouvernement ne disposait «d'aucun élément sur le sort actuel de Kadhafi».
Dans une interview accordée à Radio France Internationale, l'évêque de Tripoli, Mgr Giovanni Martinelli a démenti vendredi soir avoir tenu de tels propos: «Ce qu'a dit le ministre des Affaires étrangères n'est pas vrai parce que je n'ai jamais dit que le leader libyen était blessé», «ni qu'il était parti de Tripoli».
Peu avant la diffusion du message du colonel, le porte-parole du gouvernement libyen avait déjà démenti les informations relayées par Rome.
Sur le plan diplomatique, les dirigeants rebelles poursuivaient leur offensive pour asseoir leur légitimité internationale.
Aux États-Unis, le premier ministre de la rébellion, Mahmoud Jibril, a rencontré le conseiller du président Barack Obama pour la sécurité nationale, Tom Donilon.
De source proche de l'administration, Washington pourrait verser à court terme plus de 150 millions de dollars aux rebelles.
Mais, outre ces fonds indispensables pour les rebelles, M. Jibril espérait surtout une reconnaissance officielle de Washington. Cependant, les États-Unis se sont abstenus vendredi de reconnaître diplomatiquement le Conseil national de transition (CNL, organe dirigeant de la rébellion) tout en le jugeant «légitime et crédible».
Pour l'instant, seuls la France, le Qatar, l'Italie, la Gambie et depuis jeudi le Royaume-Uni ont reconnu le CNT comme unique représentant légitime de la Libye.
M. Jibril devait poursuivre sa tournée samedi en France, où il sera reçu par le président Nicolas Sarkozy.
Ces contacts de plus en plus fructueux interviennent alors que les rebelles, dopés par leurs succès à Misrata (ouest) sur les forces loyalistes, à qui ils ont repris le contrôle de l'aéroport, s'apprêtent à marcher sur Zliten, avec en ligne de mire Tripoli, à 200 km à l'ouest.
À Bruxelles, l'OTAN a signalé que grâce à cette accalmie, plus de 20 bateaux avaient pu entrer librement dans le port de Misrata depuis trois jours, et affirmé que les frappes avaient sérieusement affecté les forces gouvernementales.
Le vice-ministre libyen des Affaires étrangères, Khaled Kaïm, a affirmé que le régime ne tenterait pas de reprendre par la force l'est du pays.
La ligne du front Est s'est stabilisée depuis plusieurs semaines entre Ajdabiya, à 160 km au sud-ouest de Benghazi, et Brega, 80 km plus à l'ouest.
Mais selon la télévision libyenne, au moins 16 «civils» ont été tués et des dizaines blessés dans une frappe de l'OTAN à Brega dans la nuit de jeudi à vendredi.
Selon l'agence Jana, des dignitaires religieux, des imams, des cheikhs et des familles participant à une marche pour la réconciliation figurent parmi les victimes. Les insurgés affirment qu'il ne reste cependant presque plus de civils à Brega.
À Benghazi, un ancien soldat français responsable d'une société privée de sécurité est décédé dans la nuit de mercredi à jeudi après avoir été blessé par balle lors d'un «contrôle de police». Quatre autres Français, employés de la société, ont été interpellés.
Ils menaient des «activités illicites» mettant en danger la sécurité de la Libye, selon les rebelles. Mais selon leur employeur français, il «travaillait à l'implantation d'une antenne (...) et à la mise en place d'un couloir sécurisé entre Le Caire et Benghazi».
Parallèlement, le procureur de la Cour pénale internationale (CPI) Luis Moreno-Ocampo a annoncé qu'il solliciterait lundi des mandats d'arrêt contre «trois personnes» pour crimes contre l'humanité.
Selon lui, depuis le début de la révolte en Libye, les violences ont fait des milliers de morts et poussé près de 750 000 personnes à fuir.
Le Haut commissariat de l'ONU pour les réfugiés a estimé qu'environ 1200 personnes ayant fui la Libye pourraient avoir péri en Méditerranée ces trois derniers mois, et fait état de témoignages sur le refus de navires militaires de secourir un bateau de migrants à la dérive

vendredi 13 mai 2011

L’Affaire Secopex – Le prix à payer pour jouer dans la cour des grands ?


Verbatim :: Vendredi, 13 mai 2011 :: Jacques Borde :: Envoyer   Imprimer 
L’Affaire Secopex – Le prix à payer pour jouer dans la cour des grands ?
Q – Selon les sources entre un et deux ressortissants français auraient trouvé la mort en Libye, que pouvez-nous dire à ce sujet ?
Jacques Borde – Officiellement, dixit le porte-parole du Quai d’Orsay, Bernard Valero, par voix de communiqué, « Au cours d’un contrôle de police à Benghazi la nuit dernière, cinq ressortissants français ont été interpellés. L’un d’entre eux a été blessé par balle et est décédé dans la nuit à l’hôpital de Benghazi ». La victime a été identifiée, il s’agit de Pierre Marziali, 47 ans, ancien sous-officier au 3e RPIMa de Carcassonne et patron de la Secopex. Selon plusieurs sources concordantes, les activités de la Secopex ont, à de nombreuses reprises, « suscité l’intérêt » (sic) des Services de renseignement français, en clair de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) et de la Direction de la protection de la sécurité de la Défense (DPSD).
Q – Et que faisait là, la Secopex ?
Jacques Borde – Tout simplement, son travail. Marziali avait fondé, en avril 2003, la Société d’Appui stratégique & Opérationnel française, la Secopex, qui se positionnait sur le créneau sensible, mais d’actualité, le conseil militaire privé et le soutien opérationnel. Le tout calqué sur le modèle anglo-saxon des SMP/FMP. À noter, comme l’indique sa fiche signalétique, que la Secopex a été la première société française à revendiquer l’appellation de Société militaire privée (SMP). Depuis sa création, Secopex avait développé une gamme complète d’activités basée sur la prévention, la formation et la sécurité des personnes et des biens. Persuadée de la validité du concept SMP, la Secopex, après plus de trois ans d’existence, venait de procéder à la restructuration complète de ses activités. Là, son avenir semble quelque peu compromis. D’autant qu’elle connaîtrait également de sérieuses difficultés financières.
Q – C’est à ce point ?
Jacques Borde – Oui ! Le tragique, cela n’aurait été que grotesque s’il n’y avait pas eu mort d’hommes, est qu’il apparaît désormais clairement que la France – ou doit-on dire la Françafrique – phare (autoproclamé, il est vrai) de la « démocratie » (sic) et des « droits de l’Homme » (resic), qui tonitruait à propos de Kadhafi sur son emploi supposé de « mercenaires », se fait, là, prendre la main dans le sac, avec la Secopex et sa filiale CSA :
1. En train ouvrir un « bureau » à Benghazi.
2. De conduire une opération à 30 km de Benghazi. À qui fera-t-on croire que les six hommes allaient faire du tourisme dans une zone à risques.
Q – Mais la Secopex ne desservait en rien les intérêts de la France ? Enfin ceux de l’administration Sarkozy et de SA guerre en Libye…
Jacques Borde – Et vous croyez que cela suffit ! Lorsqu’on connaît le courage de nos dirigeants à assumer leurs (ir)responsabilités, il est fort probable que l’administration française jette la Secopex avec l’eau du bain.
De plus, comme je vous l’avais indiqué dans une précédent entretien, si les activités de conseil et de formation sont parfaitement autorisées, fournir des mercenaires est strictement interdite par la loi française. Ce d’une manière plus rigoureuse que dans la plupart des autres pays occidentaux. Et là, comptez sur la « presse caniveau française » – pardon, pour le pléonasme – pour se déchaîner. Sans parler que les Français vont être passablement carbonisés sur le marché libyen…
Q – Que voulez-vous dire ?
Jacques Borde – D’où croyez-vous que nous vient le déluge d’infos et d’indiscrétions qui inonde les Je Suis Partout de la presse hexagonale sur cette affaire ? Essentiellement de sources extérieures. Autrement dit des SMP concurrentes anglo-saxonnes qui n’ont pas du tout apprécié que des Français se positionnent sur ce marché.
Q – Mais que s’est-il passé ?
Jacques Borde – On ne le sait pas trop. Une des sources les plus sérieuses croit savoir que Pierre Marziali était sur zone pour essayer de discuter avec des officiels du CNT. Un contrôle sur un check-point aurait dégénéré et Marziali « a été blessé de plusieurs balles de kalach dans l’abdomen. Il a succombé à ses blessures ».
Trois autres Français, dont le fameux Robert Dulas, seraient actuellement retenus au CNT. Selon certaines sources, mais je vous indique cela avec les réserves d’usage, Dulas pense que les Services français, très mécontents de fuites dans les media concernant la Secopex, auraient fait en sorte que Marziali et son équipe ne soient pas accueillis à bras ouverts et en tout cas pas sur recommandation de la France, comme l’ont sous-entendu plusieurs articles. La raison du contrôle qui dégénère serait celle-là. Ce serait, là, la version de Robert Dulas…
Q – Cela semble abracadabrant ?
Jacques Borde – Oui, effectivement. On ne voit pas pourquoi Marziali et Dulas seraient allés palabrer avec des officiels de la rébellion à 30 km de leur capitale (Benghazi). Ce dans une zone mal sécurisée et considérée comme à risque. On peut émettre l’hypothèse que la petite expédition, qui a mal tournée, je vous l’accorde, de la Secopex avait un tout autre but…
Q – Lequel ?
Jacques Borde – là, je ne suis pas dans les secrets des Dieux. Demandez à la Secopex. Ou, mieux à leurs clients et/ou commanditaires. À condition d’avoir leurs noms. Bien sûr !
À noter, qu’au moment où je vous parle, la rébellion n’a rien confirmé. Ni la mort de Marziali ni même l’arrestation de ses collègues ! Mais, il faut noter que cet incident arrive à un assez mauvais moment pour elle. Il intervient alors même que le CNT est en pleine quête de respectabilité et cherche à se faire reconnaître par la communauté internationale. Pas vraiment l’idéal d’être mêlé, même de loin, à la présence de « mercenaires » (sic) de son côté. Surtout après avoir dénoncé, sur tous les tons, la présence de soldats de fortune côté loyaliste. Or, l’AFP affirme avoir bien rencontré à Benghazi des membres de la Secopex…
Q – Qui est donc Robert Dulas ?
Jacques Borde – Robert Dulas, dit Bob, fin connaisseur des réseaux Touaregs, par ailleurs, est un ancien conseiller de feu le président ivoirien Robert Gueï, puis du Centrafricain François Bozizé. Il y a un mois, Robert Dulas aurait été nommé « ambassadeur itinérant et plénipotentiaire » par le patron de la junte au pouvoir à Niamey, le chef d’escadron Salou Djibo – croisé, il y a une douzaine d’années, alors que ce dernier fréquentait l’École militaire de Bouaké –, avec pour tâche (délicate) de superviser la révision des contrats miniers et agroalimentaires, passés à l’époque du précédent président, le lieutenant-colonel (CR) Mamadou Tandja.
Dulas travaillait donc pour la Secopex. Il collaborerait, également avec Charles Millon, l’ancien ministre français de la Défense, actif au Sahel dans le domaine des énergies renouvelables.
Q – Vous avez, je vous cite, dit « la version de Robert Dulas ». Il y en a d’autres ?
Jacques Borde – Oui. Nos propres sources parlent d’un deuxième Français décédé et de quatre capturés. Mais tombés, non pas aux mains du CNT, mais d’éléments loyalistes en incursion sur zone….
Q – Si près de Benghazi ?
Jacques Borde – Oui. Vous savez, dans cette guerre, les forces en présence ne tiennent vraiment que les villes. Et encore. Donc la possibilité d’une mauvaise rencontre, ou, pire, d’un piège tendu à la SMP française reste parfaitement envisageable.
Q – Si c’est le cas, quelle suite voyez-vous à cette affaire ?
Jacques Borde – Oh ! Là, je ne vois que deux hypothèses. Pas une de plus…
Q – Lesquelles ?
Jacques Borde – Hypothèses n°1 : Paris abandonne ses ressortissants à leur sort. Et, Tripoli leur réserve le sort ingrat promis par le droit libyen, et la législation internationale, aux soldats de fortune. Ce qui va poser quelque tracas à la diplomatie élyséenne…
Q – Pourquoi ?
Jacques Borde – Parce que Tripoli est toujours reconnu comme le pouvoir légitime par la majorité des États de la planète. Sans parler d’une foultitude d’institutions et instances, à commencer par l’Union africaine et l’Alba.
Q – Et ?
Jacques Borde – Inch Allah ! Hypothèse n°2 : Paris se lance dans des tractations, non-officielles et secrètes, pour récupérer nos ressortissants. Affaire, ô combien délicate à suivre. Si, bien sûr, ces personnes sont bien aux mains des loyalistes…
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Libye : 1.200 migrants morts en mer (HCR)



vendredi 13 mai 18:59:25
Le Haut commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) a estimé vendredi que quelque 1.200 personnes fuyant la Libye pourraient avoir péri en Méditerranée et fait état de témoignages du refus de navires militaires de secourir un bateau de migrants à la dérive. "Environ 12.000 personnes sont arrivées en Italie ou à Malte et nous craignons qu'au moins 1.200 autres soient mortes ou disparues" en mer, a indiqué Melissa Fleming, une porte-parole du HCR, lors d'un point de presse. La porte-parole avait indiqué mardi que selon des témoignages de rescapés ou de membres de leurs familles, au moins 800 personnes auraient disparu dans la traversée de la Méditerranée depuis la mi-mars. Un survivant a raconté au HCR que des navires militaires non identifiés croisant au large de la côte libyenne avaient refusé de secourir un bateau transportant 72 personnes, dont la plupart sont mortes de soif, de faim ou d'épuisement fin mars ou début avril. La porte-parole a indiqué que le récit d'un survivant recueilli dans le camp de réfugiés de Shousha en Tunisie lors d'un long entretien jeudi était "dramatique et crédible". Deux autres Ethiopiens dans ce camp ont indiqué faire partie des neuf survivants de ce bateau ayant quitté Tripoli le 25 mars avec 72 personnes à bord ayant payé chacune 800 dollars.