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Le colonel Kadhafi à la télévision libyenne le 9 mars 2011
Le chef de la diplomatie italienne Franco Frattinia jugé "crédible" vendredi des déclarations de l'évêque de Tripoli selon lesquelles le colonelMouammar Kadhafi a fui Tripoli et serait "blessé", selon des propos rapportés par l'agence Ansa.
"Je tends à considérer comme crédible la phrase de l'évêque de Tripoli Mgr Martinelli qui a dit que Kadhafi est très probablement parti de Tripoli et est probablement blessé", a déclaré M. Frattini, en marge d'un congrès près de Sienne (centre).
M. Frattini a toutefois indiqué que le gouvernement italien "ne dispose d'aucun élément sur le sort actuel de Kadhafi". "Nous ne savons pas où il se trouve", a-t-il ajouté.
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Auparavant, dans une interview à la web-télé du journal Corriere della sera, il avait aussi exprimé des doutes sur la fiabilité des plus récentes images télévisées montrant cette semaine M. Kadhafi à Tripoli.
"J'ai beaucoup de doutes que ces images aient été filmées ce jour-là", a indiqué M. Frattini en citant l'évêque de Tripoli Giovanni Martinelli parmi les personnes qui pensent que le leader libyen aurait quitté la ville.
M. Frattini a dit "pencher pour l'hypothèse que Kadhafi ait fui Tripoli mais pas le pays". "Une chose est sûre: la pression internationale a vraisemblablement incité Kadhafi à se mettre à l'abri dans un lieu plus sûr", a indiqué M. Frattini.
Par ailleurs, il a affirmé que les pressions internationales sur le gouvernement libyen sont en train de provoquer "une désagrégation du régime de l'intérieur", ajoutant: "c'est ce que nous souhaitions".
Parmi les pressions, il a cité, outre les Raids aériens sur la Libye, le lancement, selon lui d'ici la fin mai, de mandats d'arrêt de la Cour pénale internationale contre des membres du régime pour des crimes contre l'humanité commis en Libye.
"Il y a des signes de dissolution, une brèche s'est ouverte", a déclaré le ministre.
Il a aussi évoqué "l'appel il y a deux jours d'un des neveux de Kadhafi, fils d'un frère ou d'une soeur de la tribu des Kadhafa, qui a demandé depuis Doha que l'opposition aille de l'avant et que les Kadhafa cessent de le soutenir".
Selon M. Frattini, "l'inculpation de Kadhafi devant la CPI probablement dans quelques semaines, vraisemblablement d'ici la fin mai, sera un moment clé".
Il a répété comme ces derniers jours qu'une fois passé ce cap, "les marges de manoeuvre pour un exil (de Kadhafi) disparaîtront car quand il y a un mandat d'arrêt, les Etats doivent le mettre en application".
Selon M. Frattini, Mouammar Kadhafi pousse au départ vers l'Europe des bateaux chargés de dizaines d'immigrants, une pratique qu'il a qualifiée "d'instrument criminel utilisé par le régime". "Ces crimes doivent être pris en compte dans le dossier" que prépare la CPI, a-t-il estimé.
Le procureur de la CPI Luis Moreno-Ocampo a annoncé qu'il demanderait lundi aux juges de délivrer des mandats d'arrêt contre "trois personnes qui semblent porter la plus grande responsabilité" pour des crimes contre l'humanité commis en Libye




Ainsi donc Tandja est libre ! Après quinze mois de détention, l’ancien chef de l’Etat nigérien a été élargi au grand bonheur de ses proches. Cette liberté, il la doit à une erreur judiciaire qu’il trouvera sans doute heureuse. Mais cette joie est loin d’être partagée par tous les Nigériens et les défenseurs des droits humains et de la démocratie. Car ceux-ci ont bien des reproches à faire à l’ex-président du Niger. En effet, l’initiateur du Tazarché devait répondre de quatre chefs d’accusation liés à des détournements de deniers publics. De plus, après avoir passé outre un arrêt de la Cour constitutionnelle pour organiser en toute illégalité son référendum, il est aussi passible de poursuites pour haute trahison. Mamadou Tandja porte également sur la conscience la mort de nombre de victimes de la famine qu’il avait cachée, empêchant ainsi à ses compatriotes de bénéficier d’une assistance humanitaire extérieure. Que de charges aussi nombreuses que lourdes, preuve, s’il en est besoin, que l’accusé s’est évertué, le temps de sa gouvernance, à fouler au pied le serment présidentiel qu’il a prêté. Le dossier Tandja ne doit donc pas être classé à cause de ce vice de procédure. La déclaration d’incompétence de la juridiction de droit commun ayant connu de l’affaire, n’influence que la procédure qui ne concerne que la forme du dossier.


Le conseil de ministres s’est tenu ce mercredi 11 mai 2011 au palais de la Présidence de la République. Le présent conseil de ministre a examiné et adopté plusieurs décisions inscrit à son ordre du jour. 




