mercredi 11 mai 2011

Sans nouvelles de Kadhafi



Le Point.fr - Publié le 11/05/2011 à 11:37 - Modifié le 11/05/2011 à 11:50

Le dirigeant libyen n'est plus apparu en public depuis le 30 avril et l'Otan reconnaît avoir perdu sa trace.

Sans nouvelles de Kadhafi
Le colonel Kadhafi lors de sa dernière apparition publique, le 30 avril © Libyan TV / -
Click here to find out more!
Le doute s'est installé jusqu'au plus haut sommet de l'Otan. "Nous ne savons pas ce que Kadhafi fait maintenant." La petite phrase émane du général Claudio Gabellini, qui s'exprimait mardi soir depuis le QG de l'Alliance atlantique à Naples, dans le sud de l'Italie. Un aveu lourd de sens, quelques heures après d'intenses bombardements des forces alliées sur des bunkers appartenant au colonel en plein Tripoli. "L'Otan ne vise pas des individus", a cru bon de rappeler le général Gabellini, précisant que les cibles de l'Otan étaient uniquement "militaires", à savoir des "bunkers de commandement et de contrôle".
Reste que la nuance est mince. "On ne frappe pas les objectifs militaires en fonction de qui s'y trouve ou qui ne s'y trouve pas", a prévenu, mercredi matin, le ministre italien de la Défense, Ignazio La Russa, dans une interview au quotidien Il Messaggero. Le responsable politique s'est montré très explicite : "Si, par exemple, il s'agit d'un lieu d'où partent les ordres pour frapper les civils, un raid est alors licite. Et si Kadhafi se réfugie dans une base militaire, cette base militaire ne devient pas pour cette raison intouchable. C'est même le contraire." C'est dit !
Fuite dans le désert
Résultat, la rumeur court de plus belle. Le raïs n'est plus apparu en public depuis le 30 avril, peu après un raid aérien visant un bâtiment de son complexe, Bab al-Aziziyah, où son fils cadet, âgé de 29 ans, et trois de ses petits-enfants ont péri. Les rebelles se sont engouffrés dans la brèche pour affirmer que le colonel avait fui dans le désert Ash Shuryaf, à 400 kilomètres au sud de la capitale libyenne. Aucun élément n'est venu étayer leurs propos.
Quoi qu'il en soit, Muammar Kadhafi semble avoir perdu le contrôle sur la majeure partie de la Libye. L'ONU a d'ailleurs lancé un cri d'alarme mardi au sujet de la situation humanitaire avec l'"effondrement des infrastructures" et les "pénuries généralisées" de toutes sortes. Le procureur de la Cour pénale internationale estime de son côté que les violences depuis le début de la révolte, le 15 février, ont fait des "milliers de morts", et poussé près de 750 000 personnes à fuir. Kadhafi est peut-être l'un d'eux

mardi 10 mai 2011

Niger: libération de l'ex-président Tandja, quinze mois après son renversement


NIAMEY — L'ex-président nigérien Mamadou Tandja a été libéré mardi par la justice, quinze mois après son renversement par une junte militaire, provoqué par sa volonté de se maintenir au pouvoir malgré une interdiction de la Cour Constitutionnelle.
"Toute la procédure engagée contre Mamadou Tandja a été annulée (par la Cour d'appel). Il est totalement exempté des faits qui lui sont reprochés", a déclaré à l'AFP l'un de ses avocats, Me Souley Oumarou.
M. Tandja, au pouvoir de 1999 à 2010, devrait "sortir (de prison) aujourd'hui (mardi) même", a-t-il indiqué avant d'ajouter que son client a été "détenu arbitrairement et illégalement".
Me Abdourahmane Lirwana, autre avocat de M. Tandja, a estimé que "la chambre d'accusation de la Cour d'appel (de Niamey) a soulevé l'incompétence du juge d'instruction pour instruire des affaires concernant un ex-président".
Selon lui, la Cour d'appel a "définitivement libéré" l'ex-président et, partant, l'a blanchi des trois chefs d'accusation le visant.
M. Tandja était accusé notamment de détournement de fonds publics de quelque 4 milliards FCFA (plus de 6 millions d'euros) et de "refus d'obtempérer à une décision de justice": il lui était reproché d'avoir passé outre un arrêt de la Cour constitutionnelle lui interdisant d'organiser un référendum qui a eu lieu en août en 2009, pour pouvoir prolonger son second et dernier mandat légal (2004-2009).
A ce référendum d'août 2009 boycotté par l'opposition, le "oui" à un prolongement de son mandat l'avait largement emporté (92,5%), provoquant une grave crise politique qui a abouti à un coup d'Etat militaire le 18 février 2010.
Peu après avoir été renversé, M. Tandja a été détenu dans une villa de la présidence. Il avait par la suite été inculpé et transféré mi-janvier 2011 à la prison de Kollo, près de Niamey.
La troisième accusation visant Mamadou Tandja était relative à un détournement d'un don de tracteurs au profit de ses proches.
Pour Lamido Moumouni, ex-ministre de M. Tandja et actuellement député de l'ex-parti au pouvoir, le Mouvement national pour la société de développement (MNSD), "on ne pouvait pas détenir longtemps M. Tandja parce qu'il n'avait rien commis de répréhensible".
Une foule s'est dirigée vers le domicile de l'ex-président à l'annonce de sa libération, a constaté un journaliste de l'AFP. Des chauffeurs de taxi klaxonnaient à tue-tête alors que ses partisans se livraient à des scènes de joie.
L'annonce de sa libération a également provoqué des scènes de liesse à Diffa, la localité d'origine de M. Tandja, dans l'extrême sud du Niger, près de la frontière tchadienne.
Le parquet n'avait pas encore réagi mardi à cette décision de la Cour d'appel.
L'ex-président avait bénéficié d'une ordonnance de remise en liberté provisoire rendue le 3 mai dernier par la Cour d'appel mais le parquet avait fait appel de cette décision le même jour.
La junte qui a renversé Mamadou Tandja a cédé le 7 avril le pouvoir à un président civil, Mahamadou Issoufou, élu le 12 mars avec 58% des suffrages face à Seïni Oumarou.
Un rapport de la junte qui l'a renversé, publié en mars, avait révélé que des malversations financières portant sur plus de 86 milliards de FCFA (129 millions d'euros) ont été commises en dix ans sous le régime de M. Tandja, de 1999 à 2010

L'Otan aurait bombardé le complexe de Kadhafi à Tripoli



 - Publié le 10/05/2011 à 16:18
Click here to find out more!
par Guy Desmond
TRIPOLI (Reuters) - L'Otan a tiré mardi des missiles contre plusieurs objectifs dans le secteur de Tripoli, au nombre desquels, semble-t-il, le complexe de Mouammar Kadhafi, ont rapporté des témoins.
Le dirigeant libyen n'est pas apparu en public depuis le 30 avril, peu après un raid aérien visant un bâtiment de son complexe, Bab al Aziziah, où son fils cadet, âgé de 29 ans, et trois de ses petits-enfants ont péri.
Les autorités libyennes ont montré mardi aux journalistes étrangers à Tripoli un hôpital dont certaines vitres avaient été soufflées, semble-t-il par l'onde de choc d'une explosion survenue lors d'un raid de l'Otan, lequel a détruit une tour de télécommunications voisine.
Les journalistes ont également été conduits vers un bâtiment complètement détruit qui abritait, selon les autorités, la Haute commission pour l'enfance. Ce bâtiment colonial avait déjà été endommagé fin avril.
Un témoin a déclaré que le complexe où vit Kadhafi avait pu être touché. "La direction d'au moins une des explosions suggère que le site a été visé", a-t-il dit.
Le dirigeant libyen vit dans ce vaste ensemble fortifié, qui porte encore les stigmates des bombardements américains de 1986 et a été visé à plusieurs reprises depuis le début de l'intervention armée contre le régime libyen, le 19 mars.
Les combats sont par ailleurs en recrudescence dans la région du djebel Nefoussa, zone de hauteurs de l'Ouest libyen à population essentiellement berbère, où, lundi, l'Otan a bombardé des dépôts d'armes près de Zentane, selon les insurgés.
"Le site comporte 72 entrepôts en sous-sol et en béton armé. On ne sait pas combien d'entre eux ont été détruits. A chaque fois que les avions ont attaqué, on a entendu de nombreuses explosions", a indiqué Abdoulrahmane, porte-parole des rebelles à Zentane, qui a dénombré quatre vagues de bombardements.
TROUBLES DANS LES FAUBOURGS DE TRIPOLI ?
Mardi, le calme régnait dans le secteur de Zentane, où aucun raid de l'Otan ni aucun bombardement de la ville par les forces régulières n'a été signalé, a déclaré ce porte-parole.
"Les révolutionnaires ratissent le secteur d'Aouïnia où des brigades (pro-Kadhafi) tiendraient solidement des positions", a-t-il dit. Cette localité se trouve à 25 km environ à l'est de Zentane.
Les forces de l'Otan ont également bombardé à plusieurs reprises certains points aux abords de Misrata, grande ville de l'Ouest assiégée par les forces de Kadhafi.
Un chef militaire de l'insurrection a déclaré par ailleurs à la chaîne de télévision Al Djazira que ses hommes avaient tué 57 soldats et détruit 17 véhicules militaires lors d'un important engagement survenu lundi au niveau d'Al Arbaïne, à l'ouest d'Ajdabiah, localité que tiennent les insurgés et qui représente le dernier "verrou stratégique" avant leur fief de Benghazi.
Ce même chef a fait état de deux insurgés tués dans ces combats, qui ont eu lieu à mi-chemin entre Ajdabiah et le terminal pétrolier de Brega, tenu par les kadhafistes.
Il a expliqué à Al Djazira qu'au cours des trois dernières semaines, les insurgés avaient réorganisé leurs forces en vue de repasser à l'attaque.
Le conflit s'est enlisé ces dernières semaines. L'aviation de l'Otan a empêché l'armée d'infliger le coup de grâce aux rebelles, qui ne sont, pour l'heure, pas parvenus à reprendre l'offensive en direction de Tripoli.
Le journal Brniek, dirigé par l'opposition, a rapporté pour sa part que des insurgés s'étaient soulevés dans les faubourgs de Tripoli. Ils auraient reçu des armes d'officiers des services de sécurité qui seraient passés à la rébellion.
L'information diffusée sur le site internet du journal n'a pas pu être vérifiée de source indépendante. Un responsable du gouvernement de Kadhafi l'a démentie.
Le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) s'est dit quant à lui "vivement préoccupé" par le nombre de naufrages et de noyades de migrants qui ont quitté la Libye à destination de l'Italie ces dernières semaines.
Henri-Pierre André et Eric Faye pour le service français, édité par Gilles Trequesse

Libye: les rebellent gagnent du terrain à l'ouest, bombardements sur Tripoli


Par  |  | 
 T     
Les rebelles gagnent du terrain à l'ouest de la ville clé de Misrata alors que l'Otan a mené ces dernières heures de nouvelles frappes sur Tripoli, près de trois mois après le début du conflit en Libye où des pénuries généralisées menacent le pays de paralysie selon l'ONU.
Des avions de l'Otan ont mené dans la nuit de lundi à mardi huit frappes en environ trois heures, dans un bombardement inhabituellement violent de la capitale libyenne, selon un journaliste de l'AFP. Aucun bilan de ces bombardements n'était encore disponible.
Au moins un raid a visé un immeuble déjà bombardé le 30 avril, selon une source officielle libyenne. Le bâtiment abrite diverses organisations de la société civile, a indiqué la source.
"Nous continuons d'appliquer la même stratégie: réduire autant que possible la capacité du régime de Kadhafi à frapper les civils" tant que ses troupes ne seront pas rentrées dans leurs casernes, a déclaré à l'AFP la porte-parole adjointe de l'Otan Carmen Romero commentant ces frappes.
L'Otan "continuera d'attaquer les centres de contrôle et de commandement libyens ainsi que toutes les structures susceptibles d'être utilisées par l'armée kadhafiste", a-t-il ajouté.
Dans l'ouest de la Libye, les insurgés ont avancé d'une quinzaine de km à l'ouest de Misrata, érigeant des barricades et se rapprochant de Zliten, une ville de 200.000 habitants à quelque 150 km de Tripoli, a rapporté un correspondant de l'AFP.
"Si l'avancée des dernières 24 heures se répète, demain nous serons aux portes de Zliten", située à une quarantaine de km de Misrata, a assuré lundi un ancien colonel de l'armée, Haj Mohammad, chargé des opérations sur le front ouest de Misrata, faisant référence à la capture la veille de la localité de Bourgueya.
Selon lui, l'avancée rebelle dépendra de l'efficacité des bombardements de l'Otan. "S'ils font leur travail, nous ferons le nôtre", a-t-il dit, euphorique, en dépit des tirs intenses contre leurs positions.
L'Otan a pris fin mars le commandement des opérations militaires de la coalition internationale, menant en deux mois plus de 2.260 frappes, sous mandat de l'ONU, pour empêcher les attaques des pro-Kadhafi contre les civils.
L'intervention a mis fin à l'offensive massive du régime contre l'Est libyen aux mains des rebelles, mais le conflit semblait depuis s'enliser dans le secteur de Misrata et dans les montagnes berbères du sud-ouest.
La porte-parole de l'Otan a réfuté l'hypothèse que l'Otan, pour échapper à l'enlisement, viserait désormais le coeur même du régime de Kadhafi en frappant des cibles sans craindre de tuer les responsables politiques et militaires qui refusent de céder.
En réalité, a assuré Mme Romero, "nous avons déjà réussi à empêcher le régime de masser des troupes et des armes pour lancer une attaque à grande échelle, et nous continuerons". "Nous n'avons pas pour cible des individus particuliers", a-t-elle ajouté.
Moins de trois mois depuis le début du conflit en Libye, l'ONU a lancé un cri d'alarme.
"Le conflit, l'effondrement des infrastructures du pays et la pénurie d'argent et d'essence causent de sérieux problèmes à la population de Libye", a expliqué lundi Valerie Amos, secrétaire générale adjointe de l'ONU chargée des Affaires humanitaires, devant le Conseil de sécurité.
"Les pénuries généralisées paralysent le pays d'une façon aura un impact grave sur la population dans les mois à venir, en particulier pour les plus pauvres et les plus vulnérables", a dit Mme Amos.
Dans la ville de Misrata, à 200 km à l'est de Tripoli, les bombardements et les combats durent depuis plus de deux mois. "Certains n'ont plus de nourriture, d'eau et d'autres produits de première nécessité. Les institutions médicales ont besoin de fournitures et de personnels qualifiés", a déclaré la responsable onusienne.
Mme Amos n'a pas fourni de chiffre des victimes de la répression mais, selon ses estimations, 746.000 personnes ont fui le pays et 5.000 sont bloquées aux frontières avec l'Egypte, la Tunisie et le Niger. Cinquante-huit mille personnes sont en outre déplacées dans des camps de fortune dans l'est de la Libye.
Selon le Haut commissariat de l'ONU aux réfugiés, quelque 50.000 réfugiés libyens sont passés dans le sud tunisien depuis un mois.
AFP

lundi 9 mai 2011

Kadhafi serait blessé ou mort d'après des rumeurs locales à l'ouest de tripoli

Selon des rumeurs qui circuleraient en Libye le leader libyen serait mal en point ou gravement blessé.
Infos non confirmés de sources independantes.
2 explosions entendues tout près des locaux de la TV Libyenne à Tripoli..Je vous ai dis les insurgés sont là #Libye#feb17
Reuters: Anti-regime movements in Tripoli's suburbs#libye

Libye: les rebelles avancent vers Zliten, à l'ouest de Misrata


MISRATA (LIBYE) Les rebelles libyens ont avancé d'une quinzaine de kilomètres à l'ouest de Misrata, érigeant des barricades et se rapprochant de Zliten, une ville de 200.000 habitants à 40 km de Tripoli, a rapporté un correspondant de l'AFP.

Des blessés sont évacués de Misrata, le 5 mai 2011.
© AFP | Des blessés sont évacués de Misrata, le 5 mai 2011.

AFP | 09.05.2011 | 22:51

Les rebelles ont atteint Zreik, après avoir pris la veille la localité de Bourgueya, où les forces du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi ont fui laissant derrière eux des caisses de munitions, des uniformes, des couvertures, des matelas, de l'eau et de la nourriture.
"Après le bombardement nocturne de l'Otan, nous avons envoyé un groupe de 70 hommes explorer le terrain et repérer les franc-tireurs. Mais les soldats et miliciens loyalistes prennent la fuite sans résistance et nous font face de loin avec leurs armes lourdes", a affirmé Haitham al-Lebeidi, un porte-parole des rebelles, à propos de la capture de Bourgueya.
"Cette nuit, l'Otan doit bombarder la mosquée de Baayu, la seule entrave à notre avancée sur Zliten", a-t-il dit.
"Si l'avancée des dernières 24 heurs se répète, demain nous serons aux portes de Zliten", a par ailleurs assuré un ancien colonel de l'armée, Haj Mohammad, chargé des opérations militaires sur le front ouest de la ville de Misrata.
"Nous recevons des informations des habitants de Zliten, qui luttent contre les forces pro-Kadhafi. Nous avons désormais deux fronts ouverts pour obliger les forces pro-Kadhafi à se retirer: le nôtre, sur la route, et celui de la population qui se soulève, à l'intérieur".
Il a souligné que l'avancée rebelle dépendra de l'efficacité des bombardements de l'Otan. "S'ils font leur travail, nous ferons le nôtre", a-t-il dit, euphorique, en dépit des tirs intenses contre leurs positions
AJA: The rebels raise the Independence flag above Mitiga Air Force Base in #Tripoli #libye

Les rebelles libyens disent avoir tué près de 60 militaires


LE CAIRE (Reuters) - Cinquante-sept membres des forces fidèles à Mouammar Kadhafi ont été tués et 17 véhicules militaires détruits lundi lors d'importants combats à l'ouest d'Ajdabiah, a annoncé un chef militaire rebelle.
Le commandant Hamed al Hafi, dont les dires ne peuvent être vérifiés, a en outre fait état de deux morts dans les rangs des insurgés qui tiennent Ajdabiah.
Les combats se sont déroulés aux abords d'Al Arbaïne, un poste avancé à mi-chemin entre Ajdabiah et le port stratégique de Brega, aux mains de l'armée régulière, a-t-il précisé dans un entretien accordé à la chaîne de télévision Al Djazira.
"Au cours des 20 derniers jours, nous avons réorganisé nos forces. Le véritable affrontement s'est produit il y a deux heures, dans les faubourgs d'Al Arbaïne.
"Nous avons détruit 17 véhicules à roues et deux combattants de Zaouiah sont tombés en martyrs. Cinquante-sept membres des forces de Kadhafi ont été tués", a poursuivi Hamed al Hafi, précisant que Moatassem, l'un des fils du Guide la révolution, se trouvait à la tête des troupes loyalistes déployées à Brega.
Le conflit s'est enlisé ces dernières semaines. L'aviation de l'Otan a empêché l'armée d'infliger le coup de grâce aux rebelles, qui ne parviennent pas à reprendre l'offensive en direction de Tripoli.
Sami Aboudi, Jean-Philippe Lefief pour le service français