dimanche 8 mai 2011

L’intervention belge s’intensifie en Libye



Rédaction en ligne
mercredi 04 mai 2011, 06:59

Le Narcis, navire chasseur de mines, va entamer une mission de déminage en Libye.

L’intervention belge s’intensifie en Libye
Le Narcis, Photo d’archve EPA
Le gouvernement belge a décidé lundi soir, lors d’un conseil des ministres électronique, d’élargir le mandat de l’engagement belge en Libye, révèle La Dernière Heure.
Le Narcis, navire chasseur de mines, va désormais pouvoir entamer une mission de déminage, alors qu’il était cantonné à un rôle de surveillance afin de faire respecter l’embargo sur les armes imposé par l’ONU à la Libye.
« Le Narcis effectuera sa mission en collaboration avec les Néerlandais, qui ont déjà mis au jour trois mines », précise le porte-parole du ministre de la Défense Pieter De Crem (CD&V).
Selon une note interne, les opérations de déminage se feront notamment dans les eaux territoriales libyennes afin de garantir l’accès à l’assistance humanitaire pour la population locale.
Le coût pour la Belgique reste inchangé, à 12 millions d’euros pour les trois mois d’engagement. Ce montant pourrait toutefois être revu à la hausse si le mandat belge est prolongé de trois mois, ce qui, d’après une source gouvernementale citée par La Dernière Heure, ne fait « presque aucun doute. »
(Belga)

Des officiers européens « invisibles » aident les rebelles libyens



Rédaction en ligne
dimanche 08 mai 2011, 12:41

Ces 40 Français, Italiens et Britanniques retranchés à Benghazi aident les rebelles à bâtir des forces capables de vaincre le régime de Kadhafi, avec l’appui de l’Otan.

Des officiers européens « invisibles » aident les rebelles libyens
© AP
Des officiers « invisibles » venus de France, d’Italie et de Grande-Bretagne sont retranchés depuis quelques semaines à Benghazi, QG des insurgés libyens : ils aident les rebelles à bâtir des forces capables de vaincre le régime de Mouammar Kadhafi, avec l’appui de l’Otan.
« Si vous les voyez, demandez-leur de venir prendre une tasse de thé avec moi », plaisante le colonel Ahmed Omar Bani, porte-parole militaire des rebelles, interrogé sur l’activité de ces officiers. Pas question en effet de rencontrer ces 20 Britanniques, 10 Italiens et 10 Français : les demandes d’interviews effectuées par l’AFP auprès du colonel Bani et des ministères de la Défense et des Affaires étrangères à Londres, Paris et Rome ont été refusées.
D’après les rumeurs, ces conseillers sont cantonnés dans un immeuble à la périphérie de Benghazi, la ville portuaire devenue le siège des rebelles après le soulèvement contre le colonel Kadhafi à la mi-février. Là, ils travaillent aux côtés du commandement des insurgés en vue de transformer les volontaires rebelles qui manquent cruellement d’armes et de formation en une force capable de débouter les loyalistes, secondés par l’Otan qui bombarde l’Ouest libyen.
Une présence discrète et pour cause : des photos ou des vidéos d’officiers européens seraient probablement utilisées par la machine de propagande de Kadhafi comme une « preuve » que le soulèvement est orchestré par les puissances occidentales en vue de mettre la main sur les richesses pétrolières du pays.
(afp

samedi 7 mai 2011

L’exode de Libye prend des proportions inquiétantes

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Des centaines de migrants sont encore arrivés ce jeudi à Lampedusa en Italie en provenance d’Afrique du Nord.
Ce jeudi, un bateau transportant plus de 200 personnes est arrivé sur l‘île italienne, suivi peu après par une autre embarcation chargée celle-ci de 500 personnes. Tôt ce vendredi de nouveaux petits bateaux sont arrivés.
Depuis le début de l’année, plus de 25.000 clandestins ont fui les troubles et les guerres en Afrique.
Impossible de savoir combien parmi ces arrivants viennent de Lybie, mais à la frontière entre la Tunisie et la Libye en tous cas, les files d’attente de réfugiés ne diminuent pas.
Selon le Haut Commissariat pour les réfugiés, 4.000 Libyens passent tous les jours en Tunisie pour fuir les combats et les bombardements.
“La situation dans ce camp, c’est une tragédie, explique cette femme. Si ça continue comme ça, tous les réfugiés de ce camp vont tomber gravement malades ! Surtout avec les toilettes que nous devons utiliser, les enfants vont tomber malades, c’est vraiment une tragédie !”
Cela fait deux semaines que plus de mille personnes sont bloquées dans ce camp de Remada, malgré les efforts de l’ONU de placer les réfugiés en famille d’accueil en Tunisie.
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