lundi 25 avril 2011

L'Italie se dit prête à des "actions ciblées" en Libye


LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 25.04.11 | 21h17  •  Mis à jour le 25.04.11 | 21h33
Le président du Conseil italien Silvio Berlusconi, lors d'une conférence de presse à Rome, le 1er avril 2011.
Le président du Conseil italien Silvio Berlusconi, lors d'une conférence de presse à Rome, le 1er avril 2011.AP/MAURO SCROBOGNA
L'Italie a annoncé, lundi 25 avril, qu'elle allait autoriser son armée de l'air à mener des frappes contre des objectifs militaires en Libye. Dans un communiqué, les services du président du Conseil, Silvio Berlusconi, ont précisée que ce dernier a informé le président américain, Barack Obama, de cette décision lors d'une conversation téléphonique.
"L'Italie a décidé d'augmenter la souplesse opérationnelle de ses propres avions par des actions ciblées contre des objectifs militaires spécifiques sur le territoire libyen, dans le but de contribuer à protéger la population civile libyenne", a ajouté M. Berlusconi.
Jusqu'ici, Rome avait mis à la disposition des forces de l'OTAN plusieurs de ses bases aériennes ainsi que huit avions dans le cadre d'opérations de reconnaissance et de surveillance. Ce changement de position, a expliqué par la suite le ministre de la défense, Ignazio La Russa, a été influencé par les très durs combats à Misrata.
M. La Russa a expliqué que la décision de changer la nature de la mission italienne"avait commencé à être envisagée depuis quelques jours à l'intérieur du gouvernement, parce que la situation à Misrata était devenue terrible". Il a récusé le fait que ce changement comporte davantage de risques pour l'Italie.
Paris et Londres, en pointe dans l'opération militaire en Libye, ont appelé les membres de l'Alliance atlantique à muscler leur participation aux opérations militaires contre les forces du colonel Mouammar Kadhafi.

Niger : la Boad promet 183 milliards FCFA pour soutenir la croissance

Niger : la Boad promet 183 milliards FCFA pour soutenir la croissance

Ouestafnews – La Banque ouest africaine de développement (Boad) vient de réaffirmer son engagement à consolider son partenariat avec le Niger, pour soutenir al croissance à travers des financements d’un montant total de 183 milliards FCFA.


« Il y a aujourd’hui, en termes d’engagement (au Niger) 53 opérations pour un montant de 183 milliards FCFA », a expliqué Christian Adoveland président de la Boad, cité par « Sahel Dimanche », l’hebdomadaire gouvernemental nigérien dans son édition du 22 avril 2011. 

Le patron de la Boad a cependant reconnu que cet apport « semble insuffisant » au regard du programme défendu par le nouveau président nigérien Mahamadou Issouffou portant sur la mobilisation de 6.000 milliards FCFA, dont 3000 milliards au titre de financements extérieurs, d’ici 2016. 

« Nous sommes vraiment disposés à accompagner ce grand programme, surtout que c’est dans des domaines stratégiques », a réitéré M. Adoveland qui a souligné que la Boad a injecté en 2010 quelque 390 milliards FCFA pour soutenir divers projets dans les huit Etats membres. La Boad, a-t-il dit, se veut « une banque financièrement solide qui fait des interventions très élevées ». 

Créée en 1973 et doté d’un capital de 700 milliards FCFA, la Boad est une institution publique, dont la mission est de financer le développement de ses huit Etats membres, les mêmes qui composent l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa). 

Vendredi 22 Avril 2011
Ouestaf News

Transsaharienne : Réunion prochainement à Niamey pour étudier le financement du tronçon nigérien


http://www.elmoudjahid.com/fr/actualites/11438/?comopen

Une délégation de bailleurs de fonds se rendra au Niger, la semaine prochaine, pour examiner l'accompagnement financier du dernier tronçon nigérien de la route Transsaharienne, dont l'Algérie a financé les études techniques

Algérie : la CNCD appelle à la destitution de Bouteflika


25/04/2011 à 15h:47 Par Ahmed Bey, à alger
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Abdelaziz Bouteflika paraît plus affaibli que jamais.Abdelaziz Bouteflika paraît plus affaibli que jamais.© AFP
La Coordination nationale pour le changement et la démocratie (CNCD) estime que l’état de santé d'Abdelaziz Bouteflika ne permet plus à celui-ci de gouverner. Elle appelle à l’application de l’article 88 de la Constitution relatif à la destitution de Abdelaziz Bouteflika.
Le mouvement lancé depuis le mois de février par laCoordination nationale pour le changement et la démocratie (CNCD) passe à un nouveau stade de la contestation. Dimanche, celle-ci a appelé à la destitution du président de la républiquealgérienne. Une exigence portée par Me Ali Yahia Abdenour, président d’honneur de la Ligue algérienne de défense des droits de l'homme (LADDH), lors d’une conférence de presse.
L’avocat estime que l’état de santé de Abdelaziz Bouteflika ne lui permet plus de gouverner. « Durant son discours (du vendredi 15 avril, NDLR), le président a présenté l’image pathétique d'une personne usée par la maladie, incapable d'assumer ses fonctions. Le départ du président est aujourd’hui un impératif absolu », a-t-il dit.
"L'armée doit prendre ses responsabilités"
Selon lui, « l’armée se doit de prendre ses responsabilités » en appliquant « l’article 88 de la Constitution ». Une disposition constitutionnelle qui détermine le processus de destitution du chef de l'État en cas d’incapacité à gouverner.
« Lorsque le président de la République, pour cause de maladie grave et durable, se trouve dans l’impossibilité totale d’exercer ses fonctions, le Conseil Constitutionnel se réunit de plein droit, et après avoir vérifié la réalité de cet empêchement par tous moyens appropriés, propose, à l’unanimité, au Parlement de déclarer l’état d’empêchement », stipule l’article en question. Il précise également que le « président du Conseil de la nation assume la charge de chef de l'État pour une durée maximale de soixante (60) jours, au cours de laquelle des élections présidentielles sont organisées »

Libye : Kaddafi humilié, Misrata soulagée


Le cercueil d'un enfant qui aurait été tué dans les frappes des pro-Kadhafi sur Misrata, le 25 avLe cercueil d'un enfant qui aurait été tué dans les frappes des pro-Kadhafi sur Misrata, le 25 av© AFPLe régime libyen a subi lundi un affront symbolique: une frappe aérienne de l'Otan a complètement détruit le bureau du colonel Mouammar Kaddafi à Tripoli, au moment où les rebelles marquaient une nette avancée à Misrata, théâtre de violents combats depuis des semaines.
Le bureau de Mouammar Kaddafi, situé dans son immense résidence du secteur de Bab Al-Aziziya, a été totalement détruit par une frappe aérienne de l'Otan, selon un journaliste de l'AFP. Des détonations, les plus fortes ayant secoué la capitale jusqu'à présent, ont été ressenties lundi vers 00 heures 10 locale (22 heures 10 GMT dimanche) tandis que des avions survolaient la ville, cible depuis vendredi de raids intensifs de l'Otan.
Seif el-Islam, fils du colonel Kaddafi, a dénoncé une "attaque lâche" sur le bureau de son père. Cela "peut faire peur ou terroriser les enfants mais nous n'abandonnons pas la bataille et nous n'avons pas peur", a-t-il dit dans une brève déclaration à sa chaîne de télévision Allibiya, affirmant que la bataille engagée par l'Otan en Libye était "perdue d'avance".
Des aides pour la rébellion
Trois heures après le bombardement, de la fumée s'échappait toujours d'une partie du bâtiment détruit, où des dizaines de curieux et de partisans du régime se sont rassemblés dans la nuit, scandant des slogans à la gloire du colonel Kaddafi. Une salle de réunion, en face du bureau du dirigeant libyen, a été touchée par le souffle de l'explosion.
Alors que les pays et organisations membres du Groupe de contact sur la Libye insistent sur la nécessité d'un départ du dirigeant avant tout règlement du conflit, le ministre algérien des Affaires étrangères, Mourad Medelci, a estimé qu'il appartenait aux Libyens de choisir.
Le Koweït a en revanche accordé une aide financière de 50 millions de dinars (180 millions de dollars) à la rébellion, selon le président du Conseil national de transition instauré par l'opposition à Benghazi. A Misrata, à 200 km à l'est de Tripoli, le calme semblait régner lundi matin après d'intenses combats qui ont permis aux rebelles de gagner du terrain.
Dans la nuit, la ville avait été pendant plusieurs heures la cible de tirs d'artillerie qui ont provoqué des explosions plus violentes que d'habitude. Une douzaine de personnes ont été tuées et une vingtaine d'autres blessées dans ces bombardements nocturnes, tous des civils, hommes, femmes et enfants en bas âge, selon des sources dans différents hôpitaux.
Victimes civiles
Le Dr Mohamed Alfagieh, qui dirige l'hôpital Mujamaa Tiby, a évoqué "des cadavres totalement carbonisés dont on n'est pas sûr que certains sont des corps humains tellement ils sont brûlés". Les roquettes sont tombées au hasard, sur des habitations mais aussi sur un cimetière, éventrant des tombes, selon des journalistes de l'AFP.
Lundi matin, dans une mosquée, un muezzin chantait en continu "Dieu est grand, il est mon seul guide". "Il chante depuis des heures pour apaiser les gens", a expliqué à l'AFP Seilam Naas, 55 ans, un habitant du quartier de Kharouba, qui a perdu deux cousins en 48 heures, l'un tué par un tireur embusqué, l'autre par une roquette.
Samedi, le régime avait annoncé une suspension des opérations à Misrata, ville rebelle assiégée depuis deux mois et où la situation humanitaire devient de plus en plus inquiétante. Selon le vice-ministre libyen des Affaires étrangères, Khaled Kaïm, il s'agissait de permettre aux tribus locales de trouver une solution pacifique dans un délai de 48 heures.
Nette avancée
Une nette avancée des rebelles a permis dimanche de libérer des habitants enfermés chez eux depuis parfois plusieurs dizaines de jours, à cause des tireurs embusqués qui abattaient tous ceux qui tentaient de sortir. Plus à l'ouest, les forces loyales au colonel Kaddafi ont bombardé dimanche après-midi des zones proches du poste-frontière de Dehiba, à la frontière avec la Tunisie, pour tenter de reprendre la ville de Wazzan, selon des témoignages recueillis par l'AFP.
La principale ville de cette zone de montagnes principalement rebelle, Zenten, à 145 km au sud-ouest de Tripoli, a été la cible dimanche soir de tirs de roquettes Grad des pro-Kaddafi, qui ont fait quatre morts et neuf blessés, selon des habitants. Depuis quelques semaines, les habitants signalent une recrudescence des combats dans cette région, avec des tentatives des forces loyalistes de couper les communications entre les localités de cette région à majorité amazighe (berbère) qui s'est soulevée dès le début de la révolte contre le régime à la mi-février

La nouvelle châine libyenne "Libya TV" lance un programme en tamazight

http://tamazgha.fr/La-nouvelle-chaine-libyenne-Libya.html

A partir du jeudi 28 avril 2011.

Une équipe d’Amazighs Libyens travaille déjà depuis un moment sur cette programmation.


La chaîne Libya TV lance ses premiers programmes dans la langue authentique de la Laibye : la langue amazighe. Des programmes éducatifs et artistiques ainsi que des émissions et des bulletins d’information sont prévus. Le lancement de ces programmes est prévu pour le jeudi 28 avril 2011.

La chaîne appelle tous les Libyens à intervenir et à prendre part à ces émissions diffusées en langue amazighe, Libyens qui pourront s’exprimer dans d’autres langue que tamazight dans le cas où ils ne maîtrisent pas cette dernière.

Cette initiative ne peut qu’être saluée ; Elle augure, peut-être, un avenir positif pour Tamazight dans la nouvelle Libye qui se débarrassera de Kadhafi et sa "dynastie". L’avenir nous le dira...

Dans tous les cas, nous disons bravo à toutes celles et tous ceux qui ont travaillé pour faire une place à Tamazight dans cet outil de communication de l’opposition libyenne.

Libya TV est disponible sur le bouquet ArabSat.

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Ce générique passe déjà plusieurs fois par jour sur Libya TV

LibyaTv par Tamazgha_Paris 





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