TESHUMAR.BE est dedié à la CULTURE du peuple touareg? de ses voisins, et du monde. Ce blog, donne un aperçu de l actualité Sahelo-Saharienne. Photo : Avec Jeremie Reichenbach lors du Tournage du film documentaire : « Les guitares de la résistance Touaregue », à la mythique montée de SALUT-HAW-HAW, dans le Tassili n’Ajjer-Djanet- Algérie. 2004. Photo de Céline Pagny-Ghemari. – à Welcome To Tassili N'ajjer.
samedi 11 septembre 2010
Festival D'Agadez : nouvelles dates
Festival D'Agadez bonjour les amis nous sommes dans l'obligation encore au regard des nouvelles dates d'élection de changer de programme de déroulement du festival.
Ainsi ces nouvelles dates nous permettront de faire le nouvel an sur les falaises de Tiguidit.
En soit c'est pas mal ainsi.
Donc les nouvelles dates sont du 31 decembre 2010 au... 8 janvier 2011 .
Description :
A l’initiative du projet : Jean-Marc Durou, Moussa Bilalan Ag Ganta et Didier Porte
- L’organisation délégué au Niger : L’association de droit Nigérien Takrist’Ntada (Arrêté n° 451 /MI/D/DGAPJ/DLP du 29 Nov. 2002)
- La commercialisation des séjours et la recherche de partenariats : L’association de droit Français Emiskini
Les objectifs : Créer un événement fédérateur , durable et support à des actions en faveur du tourisme, de la culture, du développement économique,… dans la région d’Agadez. - La période et les lieux : Le festival se déroulera du 31 decembre au 8 janvier pour partie à Agadez et pour une autre partie à Tiguidit du
- Le contenu : Un salon des savoir-faire locaux, des expositions, des séminaires, des spectacles, des visites de sites, des rencontres,… - La logistique : Le campement, site principal du festival, sera installé à Tiguidit les 31 décembre ,le 1 er ,2 et 3 Janvier 2011 . Plusieurs tentes installées sur le site pour les différentes activités et besoins (restauration, hébergement, conférences, exposition, artisanat) seront aménagés. Des Scènes en plein air pour les concerts et les danses seront situées au milieu des dunes qui serviront de gradins naturels pour le public. - La programmation: Elle est définie selon deux axes : un axe traditionnel, entièrement dédié aux cultures traditionnelles du Niger (Fantasia, Imzad, Guerouel, Bianou, Takay, …), et un axe international concernant la programmation musicale, développé en partenariat avec des acteurs professionnels de la culture et des médias. Les groupes phares Nigériens (Abdallah Oumbadougou, Mali Yaro, Danké-Danké, …), seront programmés, mais nous essayerons d'invités de nombreux autres artistes africains et internationaux (Tinariwen, Mouss et Hakim, Amazigh Kateb, Tiken Jah Fakoly, Tryo, Tartite…)
- La mise en œuvre : Le festival d’Agadez doit refléter la richesse et la diversité des populations du Niger.Pour ce faire, il est important de mobiliser les différents acteurs opérant dans le secteur du Tourisme, de l’Artisanat, de la Culture, du développement économique,…, dè la conception du projet. Des commissions seront mises en place au mois de juin 2010, à Agadez, pour coordonner le rôle de chaque opérateur. - La communication : Afin d’atteindre nos objectifs nous allons déployer un dispositif de communication très important : Affiches / journaux / radio / télévision / internet / événements servant de relais / conférences de presse en France et au Niger … Des professionnels de la communication vont bientôt rejoindre le comité d’organisation. - Les partenaires : Des collectivités et administrations, des entreprises, des médias, des associations et fondations,… du Niger mais également de nombreux pays à travers le monde, vont être sollicités dans les jours prochains. Les premières démarches auprès d’eux, et leur réponses positives, nous conforte dans notre démarche. (lire moins)
A l’initiative du projet : Jean-Marc Durou, Moussa Bilalan Ag Ganta et Didier Porte
- L’organisation délégué au Niger : L’association de droit Nigérien Takrist’Ntada (Arrêté n° 451 /MI/D/DGAPJ/DLP du 29 Nov. 2002)
- La commercialisation des séjours et la recherche de partenariats : L’association de droit Français Emiskini
Les objectifs : Créer un événement fédérateur , durable et support à des actions en faveur du tourisme, de la culture, du développement économique,… dans la région... (lire la suite)Site web :
http://www.festivaldagadez.com
vendredi 10 septembre 2010
Al-Qaïda irréductible au Sahel
MALI • © AFP
Al-Qaïda irréductible au Sahel
Image des otages espagnols Albert Vilalta et Roque Pascual diffusée le 12 mars 2010.
Al-Qaïda irréductible au Sahel
09.09.2010
Le gouvernement espagnol aurait versé 4 millions d'euros pour obtenir la libération des otages catalans détenus par Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI). Une politique qui pourrait s'avérer catastrophique à long terme. Elle illustre l'impuissance de l'Occident face au terrorisme.
Quelque dix années après le début de ce qu'on appelle la "guerre contre le terrorisme", celui-ci n'est pas vaincu. Il a au contraire remporté suffisamment de victoires pour continuer d'agir pendant dix années encore, voire davantage. Cela ne se limite pas à l'aspect militaire. Plus insidieusement, il a également changé les mentalités de ceux qui se battent contre lui. Considérant que la fin justifie les moyens, ils admettent désormais des méthodes qui étaient auparavant taboues. La mort de civils par exemple est devenue chose courante, justifiée par la difficulté de déterminer avec précision les positions des terroristes et par l'insuffisance des services du renseignement. De même, les sociétés de sécurité privées ont été investies d'un rôle considérable, permettant à des centaines de gens de devenir des tueurs professionnels qui, contrairement aux soldats réguliers, ne sont pas tenus par les lois de la guerre ou conventions internationales et bénéficient donc d'une large immunité.
Partout dans le monde, les gouvernements peuvent prendre prétexte d'assurer l'ordre public pour écraser l'ensemble de leurs citoyens par des restrictions des libertés. Leurs mouvements sont guettés par des caméras de surveillance, leurs déplacements strictement contrôlés et leurs correspondances consciencieusement enregistrées. Récemment, la libération des otages espagnols Roque Pascual et Albert Vilalta [le 23 août] a fourni une illustration édifiante du renversement des valeurs. Elle avait été présentée comme une grande victoire pour l'Espagne et le gouvernement s'en était vanté devant la presse. En France, certains s'en sont servis pour critiquer Nicolas Sarkozy d'avoir fait le choix de la force dans le cas de Michel Germaneau et d'avoir lancé une intervention militaire qui avait conduit à l'exécution de l'otage français [le 25 juillet]. Ainsi, le fait de négocier avec les terroristes et de leur verser une rançon - estimée à 4 millions d'euros par El Mundo - n'est plus seulement considéré comme normal, mais comme souhaitable. Une telle politique encouragera fatalement d'autres enlèvements et permettra aux groupes qui en ont fait leur métier de se développer, puisqu'ils en tirent des profits dont leurs membres n'auraient pas osé imaginer dans leurs rêves les plus fous.
Il est vrai que la décision du président français était intervenue dans des circonstances particulières. En effet, il devait faire face à une chute de popularité à la suite des soupçons de corruption pesant sur l'un de ses ministres [affaire Woerth]. Certains ont donc eu l'impression que le choix de l'intervention militaire avait été fait dans l'espoir de détourner l'attention. En cas de succès, cela aurait peut-être permis de remonter la pente. Sauf qu'une décision d'une telle importance ne peut se prendre uniquement en fonction de calculs de politique intérieure. Les Français sont conscients qu'ils constituent la principale cible dans la région du Sahara et que les premiers concernés par une extension des prises d'otages seraient leurs propres ressortissants. Nul doute que l'échec de l'opération militaire française sera lourd de conséquences, tout autant que le succès de l'opération - financière - espagnole. A moins que tous les acteurs concernés ne mettent le sujet sur la table et en discutent sérieusement afin de parvenir à une coordination de leurs politiques respectives, la région verra l'ouverture d'un nouveau front et la situation deviendra difficilement contrôlable.
Les Américains et les Français essaient depuis des années de pousser dans ce sens, mais sans que les résultats soient à la hauteur de leurs espérances. Cela s'explique d'une part par le manque d'habileté dont les puissances occidentales ont fait preuve jusqu'à présent dans le développement d'une stratégie. D'autre part, les pays concernés entretiennent trop d'antagonismes pour coordonner leurs politiques sécuritaires. L'Algérie, par exemple, considère qu'elle est habilitée à jouer le rôle de principal partenaire des puissances occidentales dans ce domaine, en faisant valoir que les groupes terroristes agissant au Sahara sont l'extension des réseaux terroristes algériens dont le gouvernement d'Abdelaziz Bouteflika est parvenu à venir à bout, du moins en partie. Sauf que les voisins ne sont pas prêts à lui céder le rôle de gendarme du Sahara, ni de lui permettre de jouer cette carte pour renforcer ses relations militaires et policières avec les Etats-Unis et l'Union européenne. Par ailleurs, la traque des groupes terroristes peut nécessiter d'une part de franchir des frontières, d'autre part de taire certaines informations sensibles. Ainsi, à défaut d'une coopération véritable et d'une instance bien précise pour mener les opérations, les efforts ne peuvent que rester disparates et inefficaces.
Le plus grand danger serait que le rayon d'action de ces groupes s'étende vers les villes proches du Sahara. La misère qui y règne pourrait pousser certains de leurs habitants à les rejoindre, à leur apporter du soutien ou à leur donner des informations pour des raisons qui n'ont rien à voir avec leurs convictions idéologiques.
jeudi 9 septembre 2010
Des pays du Sahel veulent lutter ensemble contre le terrorisme
Des pays du Sahel veulent lutter ensemble contre le terrorisme
Afrique en Ligne
jeudi 9 septembre 2010
Photo issikta
Paris, France - Quatre pays de la bande sahélo-saharienne envisagent de mettre en place une unité commune de renseignement pour renforcer leur coopération face à la menace des terroristes d’Al Qaida au Maghreb islamique (AQMI), a appris la PANA mercredi à Paris de source proche du dossier.
Les services de renseignement de l’Algérie, du Mali, de la Mauritanie et du Niger vont se réunir les 15 et 16 septembre à Alger pour discuter de cette collaboration et désigner le pays qui va accueillir leur unité commune.
Cette unité sera chargée de collecter et de traiter les informations et pourrait mener des « opérations spéciales », indique-t-on.
Ces 4 pays, qui sont les plus exposés à la menace terroriste, ont récemment installé à Tamanrasset, en Algérie, un état-major conjoint de lutte contre le terrorisme.
Afrique en Ligne
jeudi 9 septembre 2010
Photo issikta
Paris, France - Quatre pays de la bande sahélo-saharienne envisagent de mettre en place une unité commune de renseignement pour renforcer leur coopération face à la menace des terroristes d’Al Qaida au Maghreb islamique (AQMI), a appris la PANA mercredi à Paris de source proche du dossier.
Les services de renseignement de l’Algérie, du Mali, de la Mauritanie et du Niger vont se réunir les 15 et 16 septembre à Alger pour discuter de cette collaboration et désigner le pays qui va accueillir leur unité commune.
Cette unité sera chargée de collecter et de traiter les informations et pourrait mener des « opérations spéciales », indique-t-on.
Ces 4 pays, qui sont les plus exposés à la menace terroriste, ont récemment installé à Tamanrasset, en Algérie, un état-major conjoint de lutte contre le terrorisme.
Pourquoi la stratégie de Bouteflika au Sahel a échoué ?
Maghreb Intelligence
Pourquoi la stratégie de Bouteflika au Sahel a échoué ?
mercredi 8 septembre 2010
photo /Par Issikta
La stratégie mise au point par Alger en coordination avec six pays du Sahel (Tchad, Niger, Mali, Burkina Faso, Mauritanie, Libye), n’a pas apporté les résultats escomptés.
Non seulement certains pays du voisinage (Mali et Mauritanie) ont entrepris des actions unilatérales sans concertation avec Alger, mais le commandement militaire algérien dans la zone sud, n’aurait pas suivi à la lettre, les grandes lignes de la nouvelle stratégie. Du coup, le président algérien, Abdelaziz Bouteflika s’est résolu à prendre personnellement les choses en mains pour corriger le tir. Il a opéré plusieurs changements à la tête des directions des régions militaires algériennes limitrophes avec la Mauritanie et le Mali. Il a nommé le général El Hadi Boudarsa au poste de commandant adjoint de la troisième région militaire. Le général Moustapha Chaghour a été remplacé par le général Mohand Amzhiyane Si Mohand comme chef d’état-major de la même région, basé dans la wilaya de Bechar. Cette décision s’expliquerait par le fait que cette wilaya se trouve à la limite de la Mauritanie et du Mali, deux pays considérés par Alger comme indisciplinés et en connivence avec le réseau Al Qaeda au Maghreb Islamique (AQMI). Cette indiscipline a faussé les calculs des dirigeants algériens qui veulent imposer leur diktat sur toute la région du Sahel, et en même temps empêcher toute intervention militaire étrangère.
Le vaste mouvement opéré par Bouteflika s’est étendu aussi aux quatrième et cinquième zones militaires. Le chef d’état-major de la cinquième zone basée à Constantine, le général Nouredine Hambely et le Commandant adjoint, le général Mohamed Bergham ont été eux aussi limogés et remplacés par d’autres officiers. Toujours sur instructions du président Bouteflika, le chef d’état-major de l’armée nationale populaire algérienne a tenu une réunion d’urgence avec les commandants militaires des zones sud en vue d’une meilleure coordination des actions militaires antiterroristes dans les régions limitrophes avec les pays voisins du Sahel. Têtus comme ils le sont, les dirigeants d’Alger ne veulent pas admettre qu’une coordination régionale voire internationale, est inévitable pour contrecarrer les menaces des terroristes.
mercredi 8 septembre 2010
L association « Enfants du Sahel et du Sahara »recherche plusieurs chauffeurs de poids lourds bénévoles pour son prochain convoi humanitaire au Niger
source Agasez Niger
photo:bianou Agadez
Vous possédez un permis poids lourds ? « Enfants du Sahel et du Sahara » a besoin de vous. L'association recherche plusieurs chauffeurs de poids lourds bénévoles pour son prochain convoi humanitaire prévu au mois d'octobre. Dix camions traverseront successivement la Tunisie et l'Algérie jusqu'au Niger. Le convoi durera un mois et demi environ.
Profondément marqué par plusieurs voyages personnels au Niger, Christian Mallet a fondé en 2002 à Montauban l'association humanitaire « Enfants du Sahel et du Sahara ». Dès lors, plusieurs convois humanitaires ont été acheminés vers ce pays tous les ans.
Cette année encore, l'association a récolté grâce aux dons divers colis et matériels : vêtements, médicaments, lits médicalisés, ordinateurs, fauteuils roulants…
Par ailleurs, le prochain convoi comprend un camion à incendie destiné aux sapeurs pompiers d'Agadez et deux ambulances. L'une de ces ambulances ayant fait l'objet d'un don de Jean-Michel Baylet, président du conseil général de Tarn-et-Garonne.
Le matériel sera distribué directement par les membres de l'association sur la ville d'Agadez mais aussi dans des territoires plus reculés où la population n'a pas accès aux transports.
Si vous êtes intéressé pour aider l'association lors du prochain convoi humanitaire, contactez Christian Mallet au 0622488231 ou au 0563200682, ou par mail à l'adresse enfants_sahel_sahara@orange.fr.
Adresse postale : 929, route du Nord Aussonne, 82 000, Montauban.
Quinze bénévoles s'activent
L'association met donc le paquet en ce moment pour préparer son prochain convoi humanitaire. Une quinzaine de bénévoles, avec parmi eux une majorité de retraités s'activent autour de Christian Mallet dans cette organisation qui prévoit d'acheminer pas moins de dix camions.
photo:bianou Agadez
Vous possédez un permis poids lourds ? « Enfants du Sahel et du Sahara » a besoin de vous. L'association recherche plusieurs chauffeurs de poids lourds bénévoles pour son prochain convoi humanitaire prévu au mois d'octobre. Dix camions traverseront successivement la Tunisie et l'Algérie jusqu'au Niger. Le convoi durera un mois et demi environ.
Profondément marqué par plusieurs voyages personnels au Niger, Christian Mallet a fondé en 2002 à Montauban l'association humanitaire « Enfants du Sahel et du Sahara ». Dès lors, plusieurs convois humanitaires ont été acheminés vers ce pays tous les ans.
Cette année encore, l'association a récolté grâce aux dons divers colis et matériels : vêtements, médicaments, lits médicalisés, ordinateurs, fauteuils roulants…
Par ailleurs, le prochain convoi comprend un camion à incendie destiné aux sapeurs pompiers d'Agadez et deux ambulances. L'une de ces ambulances ayant fait l'objet d'un don de Jean-Michel Baylet, président du conseil général de Tarn-et-Garonne.
Le matériel sera distribué directement par les membres de l'association sur la ville d'Agadez mais aussi dans des territoires plus reculés où la population n'a pas accès aux transports.
Si vous êtes intéressé pour aider l'association lors du prochain convoi humanitaire, contactez Christian Mallet au 0622488231 ou au 0563200682, ou par mail à l'adresse enfants_sahel_sahara@orange.fr.
Adresse postale : 929, route du Nord Aussonne, 82 000, Montauban.
Quinze bénévoles s'activent
L'association met donc le paquet en ce moment pour préparer son prochain convoi humanitaire. Une quinzaine de bénévoles, avec parmi eux une majorité de retraités s'activent autour de Christian Mallet dans cette organisation qui prévoit d'acheminer pas moins de dix camions.
lundi 6 septembre 2010
Signature d’accord de cogestion des ressources naturelles de la réserve de l’Aïr et du Ténéré
Le Sahel (Niger) 2 septembre 2010
Signature d’accord de cogestion des ressources naturelles de la réserve de l’Aïr et du Ténéré
Pour un partage équitable des fonctions de gestion, des bénéfices et des responsabilités
vendredi 3 septembre 2010
L’Etat du Niger, à travers le Ministère de l’Eau, de l’Environnement et de la Lutte contre la Désertification et quatre (4) communes de la région d’Agadez, viennent de signer un accord de cogestion des Ressources de la Réserve Naturelle Nationale de l’Aïr et du Ténéré (RNNAT) et ses zones connexes. La cérémonie de signature de convention s’est déroulée, hier matin, dans la salle de réunion du ministère de l’Eau. C’est le Général Abdou Kaza, ministre de l’Eau, de l’Environnement et de la Lutte contre la Désertification et les administrateurs délégués des communes de Tabelot, Timia, Gougaram et Iférouane qui ont apposé leurs signatures sur le document de convention
Par cet accord l’Etat et les quatre communes riveraines de la réserve nationale de l’Aïr et du Ténéré conviennent d’une gestion concertée des ressources naturelles dudit complexe écologique. La cérémonie a enregistré la présence des ministres de la Défense nationale, des Transports, du Tourisme et de l’Artisanat, de l’Urbanisme, de l’Habitat et de l’Aménagement du Territoire, des Secrétaire généraux des Ministères de l’Economie et des Finances, de l’Eau et de l’Environnement, du Secrétaire général adjoint de la Région d’Agadez, des représentants du PNUD et du FEM et des cadres centraux du ministère. Cet accord s’inscrit aussi dans le cadre du Projet de cogestion des ressources naturelles de l’Aïr et du Ténéré obtenu en 2006 par le gouvernement auprès du Fonds pour l’Environnement mondial. C’est désormais un cadre de concertation et de synergie d’actions qui est créé entre l’Etat et les communes. Les fonctions de gestion, les responsabilités mais aussi les bénéfices seront partagés équitablement entre les différents acteurs.
De part le passé, les ressources de cette réserve nationale ont subi un processus de dégradation du fait justement de l’absence d’un cadre de ce genre. Pour le ministre de l’Eau, de l’Environnement et de la Lutte contre la Désertification, cet accord vient ainsi accompagner les efforts consentis par l’Etat pendant plusieurs décennies dans le domaine de la conservation et de la protection des ressources de l’écosystème de cette réserve. En effet a indiqué le Général de Brigade Abdou Kaza, ‘’parmi les obstacles relevés à la gestion durable des ressources naturelles de l’espace considéré, il y a l’absence d’un cadre favorable pour des actions concertées et des objectifs communs de gestion et de responsabilisation entre l’Etat et les collectivités’’.
L’accord ainsi signé va contribuer d’une part à la lutte contre la dégradation des terres et à la conservation des écosystèmes sahariens du Nord Niger, mais aussi à la mise en place d’un système décentralisé de gestion des sols et des ressources naturelles et ses zones connexes. Plus concrètement, cette convention permettra selon le ministre de l’Eau de l’Environnement et de la Lutte contre la Désertification de clarifier les responsabilités en matière de contrôle de comportement vis-à-vis des ressources naturelles, de définir les droits concernant le contrôle de l’accès auxdites ressources en tenant compte de l’importance de stabiliser les prélèvements, de penser des mécanismes visant à renverser de manière durable les tendances à la dégradation des sols, de fournir aux populations résidentes des alternatives économiques viables et durables et enfin de préserver au niveau de la RNNAT, les caractéristiques qui ont permis son inscription sur la liste du Patrimoine mondial de l’UNESCO.
Le Général de Brigade Abdou Kaza, a assuré de la disponibilité de son département ministériel à tout mettre en oeuvre pour accompagner les collectivités locales de la zone et tous les acteurs concernés dans la mise en oeuvre de cet instrument commun. Au demeurant, le Secrétaire général adjoint de la région d’Agadez s’est réjoui, au nom des populations de la zone concernée, de l’aboutissement de ce processus. M. Anza Mamane a souligné les menaces qui pèsent sur les écosystèmes de l’Aïr et du Ténéré. Il s’agit notamment de la surexploitation agricole au niveau des oasis, la dégradation des terrains de parcours, un déboisement accéléré, un braconnage persistant, mais aussi l’atteinte à l’intégrité du patrimoine culturel à travers le pillage des sites historiques et archéologiques. Le Secrétaire général adjoint de la Région d’Agadez a fondé l’espoir que cet accord permettra de répondre à ces défis au grand bénéfice des populations de la zone et de notre pays en général.
Siradji Sanda
Signature d’accord de cogestion des ressources naturelles de la réserve de l’Aïr et du Ténéré
Pour un partage équitable des fonctions de gestion, des bénéfices et des responsabilités
vendredi 3 septembre 2010
L’Etat du Niger, à travers le Ministère de l’Eau, de l’Environnement et de la Lutte contre la Désertification et quatre (4) communes de la région d’Agadez, viennent de signer un accord de cogestion des Ressources de la Réserve Naturelle Nationale de l’Aïr et du Ténéré (RNNAT) et ses zones connexes. La cérémonie de signature de convention s’est déroulée, hier matin, dans la salle de réunion du ministère de l’Eau. C’est le Général Abdou Kaza, ministre de l’Eau, de l’Environnement et de la Lutte contre la Désertification et les administrateurs délégués des communes de Tabelot, Timia, Gougaram et Iférouane qui ont apposé leurs signatures sur le document de convention
Par cet accord l’Etat et les quatre communes riveraines de la réserve nationale de l’Aïr et du Ténéré conviennent d’une gestion concertée des ressources naturelles dudit complexe écologique. La cérémonie a enregistré la présence des ministres de la Défense nationale, des Transports, du Tourisme et de l’Artisanat, de l’Urbanisme, de l’Habitat et de l’Aménagement du Territoire, des Secrétaire généraux des Ministères de l’Economie et des Finances, de l’Eau et de l’Environnement, du Secrétaire général adjoint de la Région d’Agadez, des représentants du PNUD et du FEM et des cadres centraux du ministère. Cet accord s’inscrit aussi dans le cadre du Projet de cogestion des ressources naturelles de l’Aïr et du Ténéré obtenu en 2006 par le gouvernement auprès du Fonds pour l’Environnement mondial. C’est désormais un cadre de concertation et de synergie d’actions qui est créé entre l’Etat et les communes. Les fonctions de gestion, les responsabilités mais aussi les bénéfices seront partagés équitablement entre les différents acteurs.
De part le passé, les ressources de cette réserve nationale ont subi un processus de dégradation du fait justement de l’absence d’un cadre de ce genre. Pour le ministre de l’Eau, de l’Environnement et de la Lutte contre la Désertification, cet accord vient ainsi accompagner les efforts consentis par l’Etat pendant plusieurs décennies dans le domaine de la conservation et de la protection des ressources de l’écosystème de cette réserve. En effet a indiqué le Général de Brigade Abdou Kaza, ‘’parmi les obstacles relevés à la gestion durable des ressources naturelles de l’espace considéré, il y a l’absence d’un cadre favorable pour des actions concertées et des objectifs communs de gestion et de responsabilisation entre l’Etat et les collectivités’’.
L’accord ainsi signé va contribuer d’une part à la lutte contre la dégradation des terres et à la conservation des écosystèmes sahariens du Nord Niger, mais aussi à la mise en place d’un système décentralisé de gestion des sols et des ressources naturelles et ses zones connexes. Plus concrètement, cette convention permettra selon le ministre de l’Eau de l’Environnement et de la Lutte contre la Désertification de clarifier les responsabilités en matière de contrôle de comportement vis-à-vis des ressources naturelles, de définir les droits concernant le contrôle de l’accès auxdites ressources en tenant compte de l’importance de stabiliser les prélèvements, de penser des mécanismes visant à renverser de manière durable les tendances à la dégradation des sols, de fournir aux populations résidentes des alternatives économiques viables et durables et enfin de préserver au niveau de la RNNAT, les caractéristiques qui ont permis son inscription sur la liste du Patrimoine mondial de l’UNESCO.
Le Général de Brigade Abdou Kaza, a assuré de la disponibilité de son département ministériel à tout mettre en oeuvre pour accompagner les collectivités locales de la zone et tous les acteurs concernés dans la mise en oeuvre de cet instrument commun. Au demeurant, le Secrétaire général adjoint de la région d’Agadez s’est réjoui, au nom des populations de la zone concernée, de l’aboutissement de ce processus. M. Anza Mamane a souligné les menaces qui pèsent sur les écosystèmes de l’Aïr et du Ténéré. Il s’agit notamment de la surexploitation agricole au niveau des oasis, la dégradation des terrains de parcours, un déboisement accéléré, un braconnage persistant, mais aussi l’atteinte à l’intégrité du patrimoine culturel à travers le pillage des sites historiques et archéologiques. Le Secrétaire général adjoint de la Région d’Agadez a fondé l’espoir que cet accord permettra de répondre à ces défis au grand bénéfice des populations de la zone et de notre pays en général.
Siradji Sanda
Des inondations sans précédent déciment le cheptel au Niger
Des inondations sans précédent déciment le cheptel au Niger
RFI
lundi 6 septembre 2010
Photo issikta /Tabalak aout 2010
Affaiblis par la sécheresse des dizaines de milliers d’animaux sont morts dans le nord du Niger suite aux fortes pluies enregistrées en juillet et août. La plupart de ces animaux appartiennent à des éleveurs transhumants. Le Niger, troisième fleuve d’Afrique, vient de connaître sa plus forte crue depuis 1929, occasionnée par de fortes pluies.
Habitats effondrés, rizières dévastées : les inondations éprouvent durement une population déjà affectée par une grave crise alimentaire. D’après le Système nigérien d’alerte précoce et de gestion des catastrophes (SAP), l’ensemble du pays est touché.
Ce sont les zones pastorales du Sud et notamment celles d’Ingal à l’ouest d‘Agadez qui sont les plus touchées. Plus de 100 000 têtes de bétail ont péri après les fortes précipitations souligne un bilan officiel. Le directeur général de l’agriculture dont les agents se sont rendus sur le terrain, évoque ce drame.
« Face à cette situation, il y a une crise alimentaire qui s’est installée car les gens vivent grâce à ces animaux. Quand vous avez une vache, elle vous donne du lait, mais aujourd’hui, cette vache n’existe plus. C’est pourquoi, j’ai demandé à certains partenaires que le premier geste à faire, est celui d’apporter un appui alimentaire. »
La plupart de ces animaux sont morts dans les marigots et autres eaux de surface consommées par les populations nomades en cette période d’hivernage, ce qui a alerté les services de santé comme en témoigne le directeur régional adjoint de la Santé publique : « Avec les cadavres d’animaux morts, l’eau est devenue impropre à la consommation. Malheureusement, les gens ont continué à consommé cette eau. Il a fallu qu’on soit alerté pour prendre des dispositions ».
Les produits disponibles pour le traitement de l’eau en pareille circonstance ont été acheminés sur place et d’autres appuis d’urgence sont attendus.
RFI
lundi 6 septembre 2010
Photo issikta /Tabalak aout 2010
Affaiblis par la sécheresse des dizaines de milliers d’animaux sont morts dans le nord du Niger suite aux fortes pluies enregistrées en juillet et août. La plupart de ces animaux appartiennent à des éleveurs transhumants. Le Niger, troisième fleuve d’Afrique, vient de connaître sa plus forte crue depuis 1929, occasionnée par de fortes pluies.
Habitats effondrés, rizières dévastées : les inondations éprouvent durement une population déjà affectée par une grave crise alimentaire. D’après le Système nigérien d’alerte précoce et de gestion des catastrophes (SAP), l’ensemble du pays est touché.
Ce sont les zones pastorales du Sud et notamment celles d’Ingal à l’ouest d‘Agadez qui sont les plus touchées. Plus de 100 000 têtes de bétail ont péri après les fortes précipitations souligne un bilan officiel. Le directeur général de l’agriculture dont les agents se sont rendus sur le terrain, évoque ce drame.
« Face à cette situation, il y a une crise alimentaire qui s’est installée car les gens vivent grâce à ces animaux. Quand vous avez une vache, elle vous donne du lait, mais aujourd’hui, cette vache n’existe plus. C’est pourquoi, j’ai demandé à certains partenaires que le premier geste à faire, est celui d’apporter un appui alimentaire. »
La plupart de ces animaux sont morts dans les marigots et autres eaux de surface consommées par les populations nomades en cette période d’hivernage, ce qui a alerté les services de santé comme en témoigne le directeur régional adjoint de la Santé publique : « Avec les cadavres d’animaux morts, l’eau est devenue impropre à la consommation. Malheureusement, les gens ont continué à consommé cette eau. Il a fallu qu’on soit alerté pour prendre des dispositions ».
Les produits disponibles pour le traitement de l’eau en pareille circonstance ont été acheminés sur place et d’autres appuis d’urgence sont attendus.
Onkelinx: "Il faut se préparer à la fin de la Belgique"
Source/7sur7
Le CD&V, la clé?
Le CD&V serait l'une des clés pour sortir de l'impasse, selon la vice-première ministre. "Ce n'est pas pour rien que le Roi a d'abord vu, dès vendredi, le CD&V qui n'est pourtant pas le plus grand parti. Oui, l'une des clés réside là", conclut-elle. (belga)
05/09/10 09h45
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Lire aussi: Les francophones s'interrogent: "En nu Bart?"
Lire aussi: "On peut se prendre en mains sans la Flandre"
le dossier complet: Crise politique
Source/7sur7
"Il faut se préparer à la fin de la Belgique", déclare Laurette Onkelinx dans un entretien au journal La Dernière Heure paru dimanche. La socialiste wallonne se demande également si la N-VA est capable d'un accord.
Ne pas espérer
Selon Laurette Onkelinx, il faut envisager la scission. "On ne peut plus ignorer que parmi une grande partie de la population flamande, c'est un voeu. Donc, oui, il faut se préparer à la fin de la Belgique. Sans quoi on risque d'être les dindons de la farce. Quand je vois les courriers que je reçois... Enormément de personnes imaginent que cela est possible. Les politiques doivent donc s'y préparer. Ne pas l'espérer. Mais s'y préparer", explique-t-elle.
La représentante du PS se demande également si le parti nationaliste flamand est capable d'un accord. "Je me pose une question: la N-VA est-elle en mesure d'accepter un compromis? Elle se réfugie derrière le refinancement de Bruxelles. Mais je crois que c'est beaucoup plus fondamental que ça", souligne-t-elle.
"Les thèmes de désaccord étaient plus nombreux. Bart de Wever a peut-être eu peur, réellement, d'aller dans un compromis. Qui dit compromis, dit mécontenter certains. Négocier, c'est toujours un risque", poursuit Laurette Onkelinx.
Le CD&V, la clé?
Le CD&V serait l'une des clés pour sortir de l'impasse, selon la vice-première ministre. "Ce n'est pas pour rien que le Roi a d'abord vu, dès vendredi, le CD&V qui n'est pourtant pas le plus grand parti. Oui, l'une des clés réside là", conclut-elle. (belga)
05/09/10 09h45
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le dossier complet: Crise politique
dimanche 5 septembre 2010
Alger;A la découverte de la magie du Ténéré en musique : Concert du groupe Atri N’assouf
06-09-2010, 01h25
A la découverte de la magie du Ténéré en musique : Concert du groupe Atri N’assouf
Tribune des lecteurs 5 septembre 2010
Concert du groupe Atri N’assouf à la salle El Mouggar (Alger)
Lorsque les cultures se croisent, elles donnent naissance à de nouvelles expressions artistiques plus riches. Quand un percussionniste français, Alain Plume, trimbalant son carron (sorte de caisson) a croisé le chemin d’un jeune Malien virtuose de la guitare, Rissa ag el Wanaghi, cela a donné naissance à une formation artistique dénommée Atri N’assouf (l’étoile du désert en tamasheq).
Ce noyau fondateur s’élargira avec Mama, du groupe féminin malien Tartit, au chant et à la danse et du bassiste burkinabé Ahmed Cissé.
Invités par l’Office national de la culture et de l’information (ONCI), les artistes de cette formation ainsi que leur nouvelle recrue Mohamed à la guitare électrique, se sont produits jeudi dernier à la salle El Mouggar face à un public restreint, certes, mais connaisseur.
Attendu par ses fans, Atri N’assouf, qui en est à sa troisième tournée en Algérie, n’aurait pu espérer une meilleure ambiance que celle qui a régné dans la salle. Sur la scène joliment décorée avec des voiles blancs et un éclairage adéquat, les Atri N’assouf font leur entrée.
Rissa, vêtu d’une tenue blanche et d’un turban de la même couleur, est accueilli comme un prince par des youyous et des applaudissements. Il est l’auteur, compositeur et interprète du groupe, mais aussi un virtuose de la guitare électroacoustique. A ses côtés Plume, assis sur le carron en tenue africaine, et le grand bassiste avec sa fender jazz.
Mama de son côté brille sous les projecteurs avec son «tisseghnest», habit traditionnel africain multicolore. Le jeune Mohamed, qui est le neveu de Rissa, mais aussi guitariste de la formation semble un peu intimidé. Dès les premières notes de musique, le public est charmé par autant d’authenticité et de variations.
Aux rythmes touareg et africains s’ajoutent des touches jazz et blues ; le public est conquis par cette fusion explosive. Atri N’assouf, qui est une jeune formation âgée d’à peine deux ans, a à son actif un seul album intitulé Akal ou «la terre» en tamasheq.
Durant une heure et demie, les musiciens transporteront la foule dans un monde sans frontières. Ils joueront plusieurs titres de leurs albums, à savoir Eghaf, Idinet, Chaght, Talamt, Taiman, Tidit et Akal.
Atri N’assouf chante en tamasheq, mais cela ne semble pas causer de problème à leurs fans qui reprenaient en choeur avec Rissa et Mama, réclamant même des titres. Certains n’hésiteront pas à comparer cette formation au groupe mythique Tinariwen, mais cela se justifie vu que les deux s’inscrivent dans le même registre sans oublier que Abdellah Agh Lahbib (leader charismatique de Tinwarien) a participé à l’enregistrement d’Akal.
Par ailleurs, Atri N’assouf régalera son public avec le titre Ténéré qui a provoqué une totale hystérie chez les amoureux du désert ayant fait de ce titre leur propre hymne.
Le concert prendra fin vers les coups de minuit et demie, mais le public réclamera les cinq musiciens pour un ultime titre, et qui n’est pas des moindres vu qu’il est le tube du groupe et aussi leur premier clip Timiditine ou Mon amour.
Tribune des lecteurs (5 septembre 2010)
Mali : Des officiers de son armée accusés de complicités avec Al Qaïda
06-09-2010, 00h43
Mali : Des officiers de son armée accusés de complicités avec Al Qaïda
Le Temps d'Algérie du 06-09-2010
Le gouvernement malien dans la gêne
Le Mali a exprimé son mécontentement face aux accusations qui lui ont été portées, faisant état de la complicité de responsables maliens avec l'organisation Al Qaïda dans la région du Sahel. Un responsable militaire malien a déclaré à l'AFP que «le Mali est considéré comme étant un maillon faible que le monde entier peut accuser, mais nous devons d'abord nous interroger sur l'origine des Maliens impliqués dans cette histoire».
Ce même responsable a infirmé les accusations portées à l'encontre de son pays. Il a également nié le fait que le véhicule utilisé par Al Qaïda dans l'attaque commise le 25 août avait une plaque d'immatriculation malienne, affirmant que «ces accusations ne sont pas basées sur des faits réels».
Actuellement, le Mali se trouve dans une situation embarrassante, parce que les autorités maliennes ont soutenu et participé à la libération des otages et la libération de Omar le Sahraoui accusé d'avoir kidnappé des étrangers.
A cela s'ajoute le fait que le Mali n'a pas respecté la convention des pays du Sahel interdisant toute négociation avec les groupes terroristes et le paiement des rançons. Un général américain d'Africom a récemment accusé Bamako d'offrir les conditions appropriées pour qu’Al Qaïda continue d'exister.
Ce même responsable a précisé que le Mali s'est allié avec Al Qaïda afin de détruire l'Europe. Selon lui, le paiement de la rançon encourage les activités de cette organisation, dans les régions du Sahel. L'élargissement des prisonniers terroristes contre la libération des otages est une menace pour chaque étranger demeurant au Sahel.
«Le paiement des rançons accentuera la prise d'otages», selon le général américain. Ce dernier a appelé à unifier la vision en matière de lutte contre le terrorisme. L'officier a également insisté sur la nécessité pour les pays limitrophes d'accentuer les pressions sur le gouvernement malien afin qu'il cesse de traiter avec les groupes islamistes.
Pour rappel, les touaregs avaient accusé des officiels et des militaires maliens de complicité avec les groupes terroristes dans l'enlèvement des étrangers occidentaux. Le porte-parole du mouvement de rébellion touareg qui refuse toute idée de dialogue avec les autorités maliennes, que des officiers et des responsables politiques maliens sont impliqués dans des opérations de kidnapping.
La justice malienne a eu à traiter une affaire impliquant deux officiers militaires dans un trafic d'armes au bénéfice des groupes terroristes. Un trafiquant d'armes très connu dans la région du Sahel avait lui aussi révélé lors du procès relatif à la fourniture d'armement au GSPC, que l'argent remis au groupe El Para contre la libération des 32 touristes a servi à l'achat d'armes.
Adel R.
Mali : Des officiers de son armée accusés de complicités avec Al Qaïda
Le Temps d'Algérie du 06-09-2010
Le gouvernement malien dans la gêne
Le Mali a exprimé son mécontentement face aux accusations qui lui ont été portées, faisant état de la complicité de responsables maliens avec l'organisation Al Qaïda dans la région du Sahel. Un responsable militaire malien a déclaré à l'AFP que «le Mali est considéré comme étant un maillon faible que le monde entier peut accuser, mais nous devons d'abord nous interroger sur l'origine des Maliens impliqués dans cette histoire».
Ce même responsable a infirmé les accusations portées à l'encontre de son pays. Il a également nié le fait que le véhicule utilisé par Al Qaïda dans l'attaque commise le 25 août avait une plaque d'immatriculation malienne, affirmant que «ces accusations ne sont pas basées sur des faits réels».
Actuellement, le Mali se trouve dans une situation embarrassante, parce que les autorités maliennes ont soutenu et participé à la libération des otages et la libération de Omar le Sahraoui accusé d'avoir kidnappé des étrangers.
A cela s'ajoute le fait que le Mali n'a pas respecté la convention des pays du Sahel interdisant toute négociation avec les groupes terroristes et le paiement des rançons. Un général américain d'Africom a récemment accusé Bamako d'offrir les conditions appropriées pour qu’Al Qaïda continue d'exister.
Ce même responsable a précisé que le Mali s'est allié avec Al Qaïda afin de détruire l'Europe. Selon lui, le paiement de la rançon encourage les activités de cette organisation, dans les régions du Sahel. L'élargissement des prisonniers terroristes contre la libération des otages est une menace pour chaque étranger demeurant au Sahel.
«Le paiement des rançons accentuera la prise d'otages», selon le général américain. Ce dernier a appelé à unifier la vision en matière de lutte contre le terrorisme. L'officier a également insisté sur la nécessité pour les pays limitrophes d'accentuer les pressions sur le gouvernement malien afin qu'il cesse de traiter avec les groupes islamistes.
Pour rappel, les touaregs avaient accusé des officiels et des militaires maliens de complicité avec les groupes terroristes dans l'enlèvement des étrangers occidentaux. Le porte-parole du mouvement de rébellion touareg qui refuse toute idée de dialogue avec les autorités maliennes, que des officiers et des responsables politiques maliens sont impliqués dans des opérations de kidnapping.
La justice malienne a eu à traiter une affaire impliquant deux officiers militaires dans un trafic d'armes au bénéfice des groupes terroristes. Un trafiquant d'armes très connu dans la région du Sahel avait lui aussi révélé lors du procès relatif à la fourniture d'armement au GSPC, que l'argent remis au groupe El Para contre la libération des 32 touristes a servi à l'achat d'armes.
Adel R.
Face à al-Qaida, France et Espagne resserrent les rangs
Le Figaro (France) 3 septembre 2010
Face à al-Qaida, France et Espagne resserrent les rangs
Alain Barluet
vendredi 3 septembre 2010
Entre Bernard Kouchner et Miguel Angel Moratinos, c’est un dialogue suivi de deux hommes « qui parlent le même langage », comme le dit un diplomate. Les bons interlocuteurs, en somme, pour évoquer les défis auxquels est confrontée la façade méridionale de l’UE, des balbutiements du processus de paix israélo-palestinien, à la relance de l’Union pour la Méditerranée attendue lors du sommet de Barcelone, en novembre. Le chef de la diplomatie française tenait également à cette brève visite à Madrid, vendredi, pour évoquer avec son homologue un récent sujet d’irritation entre les deux partenaires : la lutte contre al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi). Paris et Madrid ont passé l’éponge et décidé d’envoyer une lettre conjointe au chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton, pour l’appeler à se mobiliser sur le front de la lutte antiterroriste au Sahel.
Au surlendemain de la libération de deux otages espagnols détenus dans cette région par l’organisation terroriste, Nicolas Sarkozy s’en était pris à l’Espagne, sans la citer. « La seule stratégie ne doit pas consister à payer des rançons et à accepter de libérer des prisonniers en échange de malheureux innocents (…) ce ne peut pas être une stratégie », a estimé le chef de l’État devant les ambassadeurs de France, le 25 août. Même si Madrid n’a jamais parlé de rançon, la presse espagnole a évoqué le versement de 8 millions d’euros pour leur libération. Celle-ci a été précédée par l’extradition vers le Mali de l’auteur de leur enlèvement, « Omar le Sahraoui », une des exigences d’Aqmi.
Les déclarations du président de la République n’ont pas manqué de susciter des réactions dans la presse espagnole qui a rappelé que l’humanitaire français Pierre Camatte, détenu dans le désert malien avait été libéré en février dernier après qu’Aqmi eut obtenu de Bamako la remise en liberté de quatre islamistes détenus au Mali.
Lettre à Catherine Ashton
Le 25 août, Nicolas Sarkozy a paru appuyer sa critique implicite de l’Espagne en qualifiant, en revanche, de « tournant majeur » l’opération menée conjointement, fin juillet, par les forces mauritaniennes et françaises contre les combattants d’Aqmi sur le territoire malien. Trois jours plus tard, le groupe islamiste radical annonçait l’exécution de l’otage français Michel Germaneau, un militant humanitaire de 78 ans enlevé le 19 avril dans le nord du Niger.
Côté français, on s’est efforcé, fin août, de dissiper le malentendu en affirmant que l’Espagne n’était pas visée. On rappelle également que Nicolas Sarkozy a fait parvenir, dès le 23 août, un message de félicitations à José Luis Rodriguez Zapatero pour la libération des deux Espagnols.
Vendredi, à l’issue d’entretiens qualifiés de « fluides », Bernard Kouchner et José Luis Rodriguez Zapatero sont convenus d’envoyer une lettre conjointe, ouverte à la signature des Vingt-Sept, à l’adresse de Catherine Ashton pour viser une action commune face au terrorisme saharo-sahélien. Une initiative englobant notamment la formation des forces de sécurité, la bonne gouvernance et le développement
Face à al-Qaida, France et Espagne resserrent les rangs
Alain Barluet
vendredi 3 septembre 2010
Entre Bernard Kouchner et Miguel Angel Moratinos, c’est un dialogue suivi de deux hommes « qui parlent le même langage », comme le dit un diplomate. Les bons interlocuteurs, en somme, pour évoquer les défis auxquels est confrontée la façade méridionale de l’UE, des balbutiements du processus de paix israélo-palestinien, à la relance de l’Union pour la Méditerranée attendue lors du sommet de Barcelone, en novembre. Le chef de la diplomatie française tenait également à cette brève visite à Madrid, vendredi, pour évoquer avec son homologue un récent sujet d’irritation entre les deux partenaires : la lutte contre al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi). Paris et Madrid ont passé l’éponge et décidé d’envoyer une lettre conjointe au chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton, pour l’appeler à se mobiliser sur le front de la lutte antiterroriste au Sahel.
Au surlendemain de la libération de deux otages espagnols détenus dans cette région par l’organisation terroriste, Nicolas Sarkozy s’en était pris à l’Espagne, sans la citer. « La seule stratégie ne doit pas consister à payer des rançons et à accepter de libérer des prisonniers en échange de malheureux innocents (…) ce ne peut pas être une stratégie », a estimé le chef de l’État devant les ambassadeurs de France, le 25 août. Même si Madrid n’a jamais parlé de rançon, la presse espagnole a évoqué le versement de 8 millions d’euros pour leur libération. Celle-ci a été précédée par l’extradition vers le Mali de l’auteur de leur enlèvement, « Omar le Sahraoui », une des exigences d’Aqmi.
Les déclarations du président de la République n’ont pas manqué de susciter des réactions dans la presse espagnole qui a rappelé que l’humanitaire français Pierre Camatte, détenu dans le désert malien avait été libéré en février dernier après qu’Aqmi eut obtenu de Bamako la remise en liberté de quatre islamistes détenus au Mali.
Lettre à Catherine Ashton
Le 25 août, Nicolas Sarkozy a paru appuyer sa critique implicite de l’Espagne en qualifiant, en revanche, de « tournant majeur » l’opération menée conjointement, fin juillet, par les forces mauritaniennes et françaises contre les combattants d’Aqmi sur le territoire malien. Trois jours plus tard, le groupe islamiste radical annonçait l’exécution de l’otage français Michel Germaneau, un militant humanitaire de 78 ans enlevé le 19 avril dans le nord du Niger.
Côté français, on s’est efforcé, fin août, de dissiper le malentendu en affirmant que l’Espagne n’était pas visée. On rappelle également que Nicolas Sarkozy a fait parvenir, dès le 23 août, un message de félicitations à José Luis Rodriguez Zapatero pour la libération des deux Espagnols.
Vendredi, à l’issue d’entretiens qualifiés de « fluides », Bernard Kouchner et José Luis Rodriguez Zapatero sont convenus d’envoyer une lettre conjointe, ouverte à la signature des Vingt-Sept, à l’adresse de Catherine Ashton pour viser une action commune face au terrorisme saharo-sahélien. Une initiative englobant notamment la formation des forces de sécurité, la bonne gouvernance et le développement
Dirtmusic & Tamikrest " All Tomorrows Partys" OBS 2010
Adaghnet
May 28, 2010
Décidément, le désert malien regorge de talents. L'histoire de Tamikrest est celle de jeunes musiciens, bien décidés à faire vivre leur musique et leur poésie au delà des dunes. En langue touareg, "Tamikrest" signifie le nœud, la coalition, le futur.
Pendant son enfance, à Tin-Zaouaten, un village du Sahara situé à 215 kilomètres à l'ouest de Tessalit, Ousmane Ag Mossa, le chanteur et compositeur de Tamikrest a entendu tous styles de musique et notamment les guitares rebelles des Tinariwen. Il a grandi dans une période difficile, balisée par la grande sécheresse de 1984-1985, qui a poussé grand nombre de familles à s'exiler vers les pays voisins.
Ousmane, encore enfant, a vécu l'explosion de la guerre Touareg de 1990 puis s'est caché dans les montagnes voisines avec les femmes de son village. Ses consciences - politique et poétique, ont grandi en même temps que lui, à la vitesse du vent qui balaie les dunes.
En 2002, Ousmane et son ami d'enfance Cheikh descendent vers Kidal, guitare en bandoulière. Ils y peaufinent leur style et rencontrent Pino, qui devient le bassiste du groupe.
Lors de l'édition 2008 du festival Essakane/le Festival au désert, Tamikrest joue devant sa tente quand les musiciens américains de Dirtmusic rejoignent le groupe pour improviser. Le coup de foudre est immédiat.
Ils se donnent rendez-vous un an plus tard et quelques1800 kilomètres au sud, à Bamako. Au studio Bogolan, Tamikrest enregistre avec le soutien de Dirtmusic onze titres aériens, sur lesquels apparaissent de temps à autre les rockers nomades, qui ont eux-mêmes enregistré leur nouvel album Bamako sur place. L'aventure n'a plus rien d'original tant le Festival au désert a engendré de rencontres fertiles...Et pourtant, le résultat, tout en poésie, finesse et respect mutuel, mérite une écoute plus qu'attentive.
May 28, 2010
Décidément, le désert malien regorge de talents. L'histoire de Tamikrest est celle de jeunes musiciens, bien décidés à faire vivre leur musique et leur poésie au delà des dunes. En langue touareg, "Tamikrest" signifie le nœud, la coalition, le futur.
Pendant son enfance, à Tin-Zaouaten, un village du Sahara situé à 215 kilomètres à l'ouest de Tessalit, Ousmane Ag Mossa, le chanteur et compositeur de Tamikrest a entendu tous styles de musique et notamment les guitares rebelles des Tinariwen. Il a grandi dans une période difficile, balisée par la grande sécheresse de 1984-1985, qui a poussé grand nombre de familles à s'exiler vers les pays voisins.
Ousmane, encore enfant, a vécu l'explosion de la guerre Touareg de 1990 puis s'est caché dans les montagnes voisines avec les femmes de son village. Ses consciences - politique et poétique, ont grandi en même temps que lui, à la vitesse du vent qui balaie les dunes.
En 2002, Ousmane et son ami d'enfance Cheikh descendent vers Kidal, guitare en bandoulière. Ils y peaufinent leur style et rencontrent Pino, qui devient le bassiste du groupe.
Lors de l'édition 2008 du festival Essakane/le Festival au désert, Tamikrest joue devant sa tente quand les musiciens américains de Dirtmusic rejoignent le groupe pour improviser. Le coup de foudre est immédiat.
Ils se donnent rendez-vous un an plus tard et quelques1800 kilomètres au sud, à Bamako. Au studio Bogolan, Tamikrest enregistre avec le soutien de Dirtmusic onze titres aériens, sur lesquels apparaissent de temps à autre les rockers nomades, qui ont eux-mêmes enregistré leur nouvel album Bamako sur place. L'aventure n'a plus rien d'original tant le Festival au désert a engendré de rencontres fertiles...Et pourtant, le résultat, tout en poésie, finesse et respect mutuel, mérite une écoute plus qu'attentive.
vendredi 3 septembre 2010
Niger;Assainissement : plusieurs officiers de l'Armée épinglés
Assainissement : plusieurs officiers de l'Armée épinglés
tam tam info
Jeudi 02 Septembre 2010 15:14
Les inspections d'Etat dépêchées au niveau du Ministère de la Défense, de l'Etat Major Général des Forces Armées Nigériennes, du Génie Militaire et de l'Intendance militaire, laissent apparaître bon nombre d'irrégularités, et même de malversations. Les Officiers (et ils sont nombreux) ainsi indexés, n'auront pas affaire à la Commission dite de moralisation. Un Comité restreint composé, entre autres, du Chef d'Etat Major Général des FAN, du Chef d'Etat Major Particulier du P/CSRD, s'est emparé de cette affaire et a déjà notifié aux intéressés les charges qui pèsent sur eux.
Par ailleurs, plusieurs hauts gradés de l'Armée ont été pris la main dans les fonds ONUCI (contrepartie allouée à l'Etat dans le cadre du maintien de la paix de l'ONU). Au lieu de réceptionner ces importants fonds comme recettes budgétaires, l'ex Président Tandja Mamadou, par laxisme, permettait qu'ils suivent un parcours peu orthodoxe. Et ce n'était pas perdu pour tout le monde. Dossier délicat s'il en est. Est-ce que Djibo Salou, P/CSRD, Général de Corps d'Armée, ira jusqu'au bout en sanctionnant ses frères d'armes ? Telle est la question.
S.K
tam tam info
Jeudi 02 Septembre 2010 15:14
Les inspections d'Etat dépêchées au niveau du Ministère de la Défense, de l'Etat Major Général des Forces Armées Nigériennes, du Génie Militaire et de l'Intendance militaire, laissent apparaître bon nombre d'irrégularités, et même de malversations. Les Officiers (et ils sont nombreux) ainsi indexés, n'auront pas affaire à la Commission dite de moralisation. Un Comité restreint composé, entre autres, du Chef d'Etat Major Général des FAN, du Chef d'Etat Major Particulier du P/CSRD, s'est emparé de cette affaire et a déjà notifié aux intéressés les charges qui pèsent sur eux.
Par ailleurs, plusieurs hauts gradés de l'Armée ont été pris la main dans les fonds ONUCI (contrepartie allouée à l'Etat dans le cadre du maintien de la paix de l'ONU). Au lieu de réceptionner ces importants fonds comme recettes budgétaires, l'ex Président Tandja Mamadou, par laxisme, permettait qu'ils suivent un parcours peu orthodoxe. Et ce n'était pas perdu pour tout le monde. Dossier délicat s'il en est. Est-ce que Djibo Salou, P/CSRD, Général de Corps d'Armée, ira jusqu'au bout en sanctionnant ses frères d'armes ? Telle est la question.
S.K
Tinariwen et Tartit, des guitares contre des mitraillettesTouaregs / dimanche 29 août par Anthony Lesme, Eric Vernay
Tinariwen et Tartit, des guitares contre des mitraillettesTouaregs / dimanche 29 août par Anthony Lesme, Eric Vernay
BAKCHICH.INFO
La résistance par la musique. Bakchich a rencontré Eyadou et Fadimata, membres des groupes Tinariwen et Tartit. Deux Touaregs qui ont décidé de faire passer leurs messages à travers des mélodies alliant tradition et modernité.
Le « blues du désert », vous connaissez ? Eux non plus, ou du moins, pas sous cette étiquette occidentalisée. Et pourtant, Eyadou et Fadimata font partie des deux groupes phares de ce courant musical né en Afrique du Nord, qui a séduit le monde entier : Tinariwen, composé d’hommes pratiquant la guitare électrique, et Tartit, formé d’une majorité de femmes. Les deux formations partageaient l’affiche d’un cycle « Résistances » à la Cité de la musique. « Je ne sais pas ce que c’est le blues, nous on fait de la musique touarègue », explique Fadimata, la charismatique leader de Tartit. Assis à côté d’elle, engoncé dans son boubou pourpre, le jeune bassiste de Tinariwen, Eyadou, écoute attentivement son aînée. « Tartit représente la partie traditionnelle, Tinariwen la partie moderne. Quand nous sommes ensemble, toute la musique touarègue est réunie. » Hypnotique comme le déhanché d’un chameau dans le désert, leur son est celui des nomades, de la douleur et de l’exil.
Portraits croisés: Tinariwen et Tartit sur Yahoo! Vidéo
Mitraillettes ou guitares
Surnommée « Disco », parce qu’elle dansait comme une furie dans les années 1980, la chanteuse de Tartit se destinait à l’humanitaire. Mais devant la menace de disparition de la culture touarègue, « nous, les femmes, on a pris l’initiative de la sauver », revendique Fadimata. Issues de la région de Tombouctou, les membres de Tartit se sont « réunies » (traduction littérale du mot tartit) dans un camp de réfugiés durant la rébellion des Touaregs contre le gouvernement malien, en 1990. Cette rébellion, Tinariwen y a participé. Ils troquent alors guitares contre mitraillettes pour défendre leur cause, forgeant leur légende de musiciens armés. Le conflit dure seulement six mois, jusqu’aux accords signés avec le Mali en 1991. Pour Eyadou, trop jeune pour combattre à l’époque, « c’était un mal nécessaire ». Pacifiste dans l’âme, « Disco » appuie tout de même son « frère », fière que les Touaregs aient été « les premiers à se rebeller contre le régime militaire malien. »
La question Touarègue
Peuple de tradition nomade, les Touaregs viennent du centre du Sahara où, jusqu’au XIXème siècle, ils s’organisaient en confédérations. Aujourd’hui dispersés aux frontières du Mali, du Niger, du Burkina Faso et de l’Algérie, ils demandent en vain leur indépendance. En cent ans, les Touaregs ont subi de nombreux massacres, d’abord par les colons français qui n’acceptent par leur résistance, puis par les autorités issues de la décolonisation. Pendant les famines des années 1970 et 1980, aucune aide ne leur est fournie. Regroupés dans des camps de réfugiés, les « seigneurs du désert » subissent la répression du Mali et du Niger en 1990. Éclate alors la rébellion touarègue, menée par les ishumars (chômeurs). Des accords de paix sont signés avec le Mali en 1992, mais les violences persistent. En 2006, les accords de paix d’Alger prévoient le renoncement de la lutte armée par les Touaregs, et en contrepartie, le développement par Bamako des régions de Kidal, Tombouctou et Gao. Au Niger, qui reste sur une position plus dure, les révoltes perdurent.
Se faire entendre
Rebelles, résistants, Eyadou et Fadimata se considèrent d’abord comme des musiciens. « La musique est l’arme la plus forte au monde, estime Eyadou. Tu peux être très loin, et parler à toute la planète ». À ce titre, la guitare électrique, importée par Tinariwen dans la musique touarègue, a permis de moderniser leur son, certes, mais surtout de se faire entendre encore plus loin qu’avec un simple violon acoustique ! « Quand on a introduit la guitare chez Tartit, on a eu beaucoup plus d’attention », reconnaît, un peu à contrecœur, la gardienne de la tradition Fadimata.
Se faire entendre, avant tout. Auprès du monde entier pour solliciter de l’aide, évidemment, mais aussi auprès de son propre peuple. Car « Disco » ne l’a pas oublié, c’est en écoutant Tinariwen qu’elle est devenue « révolutionnaire dans son cœur ». « Mon père était fonctionnaire, tout allait bien dans ma famille. Je croyais que tous les Touaregs du Mali étaient comme moi. Avec Tinariwen, j’ai réalisé qu’il y avait un peuple qui souffrait. Je suis alors devenue très ambitieuse, et j’ai voulu aider mon peuple ».
Portraits croisés: Tinariwen et Tartit sur Yahoo! Vidéo
Esprits rebelles
Depuis trente ans, la musique touarègue, circulant sous le boubou par l’intermédiaire de cassettes piratées, fait donc aussi office de média interne pour un peuple majoritairement analphabète. En voyageant, Tartit et Tinariwen peuvent aussi leur transmettre ce qu’ils découvrent à l’étranger. « La musique remplace un peu l’école », résume « Disco ». Et inversement, complète Eyadou : « les festivals de musique touarègue font découvrir aux occidentaux notre mode de vie, et peuvent rapporter beaucoup : écoles, puits, jumelages. » Ainsi, quand on leur apprend que la première occurrence du mot touareg sur Google revient à Volkswagen, plutôt que de s’offusquer, ils se réjouissent de cette publicité, avec humour : « Peut-être vont-ils sortir une voiture Tinariwen ? »
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A lire sur Bakchich.info :
Les Touareg tentent de mater Areva
Hier après-midi, Areva et l’un de ses cadres comparaissaient devant le tribunal de Paris en correctionnelle pour discrimination et incitation à la haine raciale. Cette affaire fait suite à des propos tenus par Thierry d’Arbonneau, responsable de la (…)
Forum
Tinariwen et Tartit, des guitares contre des mitraillettes
le mardi 31 août à 12:40
pour ceux qui veulent faire un tour plus exhaustif de la musique targuie : http://www.tamasheq.net
Tinariwen et Tartit sont certes les groupes phares, mais il ne faut pas passer à coté de Terakaft, Abdallah Oumbadougou (à la base de Desert Rebel), Nabil Othmani et bcp d’autres. A noter, la forte présence de la diaspora en Europe et particulièrement en France, avec souvent des concerts sur Paris et en régions.
Concernant AREVA : lire le rapport de Greenpeace sur les mines au Niger http://www.greenpeace.org/raw/content/france/presse/dossiers-documents/abandonnes-dans-la-poussiere.pdf
Répondre poliment et sans gros mots
Tinariwen et Tartit, des guitares contre des mitraillettes
le lundi 30 août à 13:46, Manu a dit :
A découvrir également, le collectif Desert Rebel : http://www.desertrebel.com/ mélange de musiciens touaregs nigériens et français, où l’on retrouve Guizmo (chanteur de Tryo), Amazigh Kateb (chanteur de Gnawa Diffusion) ou encore Daniel Jamet (guitariste de la Mano Negra)
Répondre poliment et sans gros mots
Tinariwen et Tartit, des guitares contre des mitraillettes
le dimanche 29 août à 07:24, Phil2922 a dit :
C’est aussi beau que le flamenco ? Si oui, ça m’étonnerait que Sarko/Hortefeux aiment… !
http://phil195829.overblog.com
Répondre poliment et sans gros mots
Tinariwen et Tartit, des guitares contre des mitraillettes
le dimanche 29 août à 12:50
A propos de Tinariwen : Complètement différent, mais puissant. Pour vous faire une idée : http://www.myspace.com/tinariwen Aucun rapport avec le flamenco, ils ont aussi été invités par Carlos Santana à un de ses concerts et a repris une de leur chansons. A chercher sur Youtube.
http://http://www.myspace.com/tinariwen
BAKCHICH.INFO
La résistance par la musique. Bakchich a rencontré Eyadou et Fadimata, membres des groupes Tinariwen et Tartit. Deux Touaregs qui ont décidé de faire passer leurs messages à travers des mélodies alliant tradition et modernité.
Le « blues du désert », vous connaissez ? Eux non plus, ou du moins, pas sous cette étiquette occidentalisée. Et pourtant, Eyadou et Fadimata font partie des deux groupes phares de ce courant musical né en Afrique du Nord, qui a séduit le monde entier : Tinariwen, composé d’hommes pratiquant la guitare électrique, et Tartit, formé d’une majorité de femmes. Les deux formations partageaient l’affiche d’un cycle « Résistances » à la Cité de la musique. « Je ne sais pas ce que c’est le blues, nous on fait de la musique touarègue », explique Fadimata, la charismatique leader de Tartit. Assis à côté d’elle, engoncé dans son boubou pourpre, le jeune bassiste de Tinariwen, Eyadou, écoute attentivement son aînée. « Tartit représente la partie traditionnelle, Tinariwen la partie moderne. Quand nous sommes ensemble, toute la musique touarègue est réunie. » Hypnotique comme le déhanché d’un chameau dans le désert, leur son est celui des nomades, de la douleur et de l’exil.
Portraits croisés: Tinariwen et Tartit sur Yahoo! Vidéo
Mitraillettes ou guitares
Surnommée « Disco », parce qu’elle dansait comme une furie dans les années 1980, la chanteuse de Tartit se destinait à l’humanitaire. Mais devant la menace de disparition de la culture touarègue, « nous, les femmes, on a pris l’initiative de la sauver », revendique Fadimata. Issues de la région de Tombouctou, les membres de Tartit se sont « réunies » (traduction littérale du mot tartit) dans un camp de réfugiés durant la rébellion des Touaregs contre le gouvernement malien, en 1990. Cette rébellion, Tinariwen y a participé. Ils troquent alors guitares contre mitraillettes pour défendre leur cause, forgeant leur légende de musiciens armés. Le conflit dure seulement six mois, jusqu’aux accords signés avec le Mali en 1991. Pour Eyadou, trop jeune pour combattre à l’époque, « c’était un mal nécessaire ». Pacifiste dans l’âme, « Disco » appuie tout de même son « frère », fière que les Touaregs aient été « les premiers à se rebeller contre le régime militaire malien. »
La question Touarègue
Peuple de tradition nomade, les Touaregs viennent du centre du Sahara où, jusqu’au XIXème siècle, ils s’organisaient en confédérations. Aujourd’hui dispersés aux frontières du Mali, du Niger, du Burkina Faso et de l’Algérie, ils demandent en vain leur indépendance. En cent ans, les Touaregs ont subi de nombreux massacres, d’abord par les colons français qui n’acceptent par leur résistance, puis par les autorités issues de la décolonisation. Pendant les famines des années 1970 et 1980, aucune aide ne leur est fournie. Regroupés dans des camps de réfugiés, les « seigneurs du désert » subissent la répression du Mali et du Niger en 1990. Éclate alors la rébellion touarègue, menée par les ishumars (chômeurs). Des accords de paix sont signés avec le Mali en 1992, mais les violences persistent. En 2006, les accords de paix d’Alger prévoient le renoncement de la lutte armée par les Touaregs, et en contrepartie, le développement par Bamako des régions de Kidal, Tombouctou et Gao. Au Niger, qui reste sur une position plus dure, les révoltes perdurent.
Se faire entendre
Rebelles, résistants, Eyadou et Fadimata se considèrent d’abord comme des musiciens. « La musique est l’arme la plus forte au monde, estime Eyadou. Tu peux être très loin, et parler à toute la planète ». À ce titre, la guitare électrique, importée par Tinariwen dans la musique touarègue, a permis de moderniser leur son, certes, mais surtout de se faire entendre encore plus loin qu’avec un simple violon acoustique ! « Quand on a introduit la guitare chez Tartit, on a eu beaucoup plus d’attention », reconnaît, un peu à contrecœur, la gardienne de la tradition Fadimata.
Se faire entendre, avant tout. Auprès du monde entier pour solliciter de l’aide, évidemment, mais aussi auprès de son propre peuple. Car « Disco » ne l’a pas oublié, c’est en écoutant Tinariwen qu’elle est devenue « révolutionnaire dans son cœur ». « Mon père était fonctionnaire, tout allait bien dans ma famille. Je croyais que tous les Touaregs du Mali étaient comme moi. Avec Tinariwen, j’ai réalisé qu’il y avait un peuple qui souffrait. Je suis alors devenue très ambitieuse, et j’ai voulu aider mon peuple ».
Portraits croisés: Tinariwen et Tartit sur Yahoo! Vidéo
Esprits rebelles
Depuis trente ans, la musique touarègue, circulant sous le boubou par l’intermédiaire de cassettes piratées, fait donc aussi office de média interne pour un peuple majoritairement analphabète. En voyageant, Tartit et Tinariwen peuvent aussi leur transmettre ce qu’ils découvrent à l’étranger. « La musique remplace un peu l’école », résume « Disco ». Et inversement, complète Eyadou : « les festivals de musique touarègue font découvrir aux occidentaux notre mode de vie, et peuvent rapporter beaucoup : écoles, puits, jumelages. » Ainsi, quand on leur apprend que la première occurrence du mot touareg sur Google revient à Volkswagen, plutôt que de s’offusquer, ils se réjouissent de cette publicité, avec humour : « Peut-être vont-ils sortir une voiture Tinariwen ? »
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A lire sur Bakchich.info :
Les Touareg tentent de mater Areva
Hier après-midi, Areva et l’un de ses cadres comparaissaient devant le tribunal de Paris en correctionnelle pour discrimination et incitation à la haine raciale. Cette affaire fait suite à des propos tenus par Thierry d’Arbonneau, responsable de la (…)
Forum
Tinariwen et Tartit, des guitares contre des mitraillettes
le mardi 31 août à 12:40
pour ceux qui veulent faire un tour plus exhaustif de la musique targuie : http://www.tamasheq.net
Tinariwen et Tartit sont certes les groupes phares, mais il ne faut pas passer à coté de Terakaft, Abdallah Oumbadougou (à la base de Desert Rebel), Nabil Othmani et bcp d’autres. A noter, la forte présence de la diaspora en Europe et particulièrement en France, avec souvent des concerts sur Paris et en régions.
Concernant AREVA : lire le rapport de Greenpeace sur les mines au Niger http://www.greenpeace.org/raw/content/france/presse/dossiers-documents/abandonnes-dans-la-poussiere.pdf
Répondre poliment et sans gros mots
Tinariwen et Tartit, des guitares contre des mitraillettes
le lundi 30 août à 13:46, Manu a dit :
A découvrir également, le collectif Desert Rebel : http://www.desertrebel.com/ mélange de musiciens touaregs nigériens et français, où l’on retrouve Guizmo (chanteur de Tryo), Amazigh Kateb (chanteur de Gnawa Diffusion) ou encore Daniel Jamet (guitariste de la Mano Negra)
Répondre poliment et sans gros mots
Tinariwen et Tartit, des guitares contre des mitraillettes
le dimanche 29 août à 07:24, Phil2922 a dit :
C’est aussi beau que le flamenco ? Si oui, ça m’étonnerait que Sarko/Hortefeux aiment… !
http://phil195829.overblog.com
Répondre poliment et sans gros mots
Tinariwen et Tartit, des guitares contre des mitraillettes
le dimanche 29 août à 12:50
A propos de Tinariwen : Complètement différent, mais puissant. Pour vous faire une idée : http://www.myspace.com/tinariwen Aucun rapport avec le flamenco, ils ont aussi été invités par Carlos Santana à un de ses concerts et a repris une de leur chansons. A chercher sur Youtube.
http://http://www.myspace.com/tinariwen
Le monde selon Sarkozy
Politique étrangère
Le monde selon Sarkozy
03/09/2010 à 15h:02 Par Pascal Airault
Source :jeune Afrique
Au cœur des priorités sarkoziennes, la lutte contre le terrorisme.
© AFP Dans la vision sarkozienne, le monde est au milieu du gué et « le sort hésite entre le meilleur et le pire… » Il revient donc au chef de l’État et à ses alliés de le lui faire franchir. C’est en substance le message adressé, le 25 août, aux 180 ambassadeurs français lors du traditionnel discours de politique étrangère. Des diplomates qui ne cachent pas leur amertume face à la réduction des moyens du Quai d’Orsay et à la désastreuse image donnée par la patrie des droits de l’homme dans « sa chasse aux Roms ». Ils auront néanmoins la lourde charge de vendre les ambitieux projets de la France, qui prendra, pour un an, le 12 novembre, la présidence du G20, et les rênes du G8 le 1er janvier 2011.
Au cœur des priorités sarkoziennes, la lutte contre le terrorisme dans un « arc de crise qui s’étend des frontières du Pakistan aux confins du Sahel, en passant par l’Iran et le Proche-Orient ». Sont particulièrement visés les talibans, les Chabaab et Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). La France va poursuivre son engagement en Afghanistan et accentuer son effort en Somalie. Le président a, en outre, lancé un avertissement à l’Iran, qui « représente la principale menace à la sécurité internationale dans le domaine de la prolifération nucléaire », et promet de « protéger et de défendre les États qui se sentiraient menacés ». Il se veut enfin optimiste sur les négociations israélo-palestiniennes : « Un accord de paix peut être signé en un an. »
Régulation et coordination
Sur le plan de la gouvernance économique, Sarkozy veut définir un nouvel ordre mondial où l’instabilité des changes et la volatilité des cours des matières premières seraient bannies. Il a dénoncé un « non-système monétaire international ». Pour lui, seul le G20 dispose du poids et de la légitimité pour imposer une « nouvelle gouvernance mondiale ». Il a proposé à la Chine de tenir un séminaire international pour réfléchir aux moyens de renforcer les mécanismes de gestion de crise, de mieux répartir les réserves mondiales entre les différentes monnaies et d’améliorer la coordination des politiques monétaires. Tirant la leçon des « émeutes de la faim en Haïti ou en Afrique », le président veut enrayer la spéculation sur les matières premières par une meilleure régulation. Il prône plus de transparence des marchés, des politiques de stockage et la création de nouveaux outils d’assurance pour faire face à la volatilité des prix. Enfin, il appelle les leaders du Sud à s’impliquer davantage dans les politiques de développement et sur la question des changements climatiques.
« Nous avons semé les graines sur tous ces sujets, explique un diplomate en poste à Pékin. La Chine ne veut pas entendre parler d’un rééquilibrage du yuan, ni se voir imposer des normes trop strictes sur le climat. Elle fera des concessions, néanmoins, si elle est isolée, sur ce dernier point. Elle pourrait également appuyer les efforts français sur la réforme du Fonds monétaire international (FMI) et la bonne gouvernance. Mais le temps et les desseins sarkoziens ne sont pas ceux de la Chine. »
Le monde selon Sarkozy
03/09/2010 à 15h:02 Par Pascal Airault
Source :jeune Afrique
Au cœur des priorités sarkoziennes, la lutte contre le terrorisme.
© AFP Dans la vision sarkozienne, le monde est au milieu du gué et « le sort hésite entre le meilleur et le pire… » Il revient donc au chef de l’État et à ses alliés de le lui faire franchir. C’est en substance le message adressé, le 25 août, aux 180 ambassadeurs français lors du traditionnel discours de politique étrangère. Des diplomates qui ne cachent pas leur amertume face à la réduction des moyens du Quai d’Orsay et à la désastreuse image donnée par la patrie des droits de l’homme dans « sa chasse aux Roms ». Ils auront néanmoins la lourde charge de vendre les ambitieux projets de la France, qui prendra, pour un an, le 12 novembre, la présidence du G20, et les rênes du G8 le 1er janvier 2011.
Au cœur des priorités sarkoziennes, la lutte contre le terrorisme dans un « arc de crise qui s’étend des frontières du Pakistan aux confins du Sahel, en passant par l’Iran et le Proche-Orient ». Sont particulièrement visés les talibans, les Chabaab et Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). La France va poursuivre son engagement en Afghanistan et accentuer son effort en Somalie. Le président a, en outre, lancé un avertissement à l’Iran, qui « représente la principale menace à la sécurité internationale dans le domaine de la prolifération nucléaire », et promet de « protéger et de défendre les États qui se sentiraient menacés ». Il se veut enfin optimiste sur les négociations israélo-palestiniennes : « Un accord de paix peut être signé en un an. »
Régulation et coordination
Sur le plan de la gouvernance économique, Sarkozy veut définir un nouvel ordre mondial où l’instabilité des changes et la volatilité des cours des matières premières seraient bannies. Il a dénoncé un « non-système monétaire international ». Pour lui, seul le G20 dispose du poids et de la légitimité pour imposer une « nouvelle gouvernance mondiale ». Il a proposé à la Chine de tenir un séminaire international pour réfléchir aux moyens de renforcer les mécanismes de gestion de crise, de mieux répartir les réserves mondiales entre les différentes monnaies et d’améliorer la coordination des politiques monétaires. Tirant la leçon des « émeutes de la faim en Haïti ou en Afrique », le président veut enrayer la spéculation sur les matières premières par une meilleure régulation. Il prône plus de transparence des marchés, des politiques de stockage et la création de nouveaux outils d’assurance pour faire face à la volatilité des prix. Enfin, il appelle les leaders du Sud à s’impliquer davantage dans les politiques de développement et sur la question des changements climatiques.
« Nous avons semé les graines sur tous ces sujets, explique un diplomate en poste à Pékin. La Chine ne veut pas entendre parler d’un rééquilibrage du yuan, ni se voir imposer des normes trop strictes sur le climat. Elle fera des concessions, néanmoins, si elle est isolée, sur ce dernier point. Elle pourrait également appuyer les efforts français sur la réforme du Fonds monétaire international (FMI) et la bonne gouvernance. Mais le temps et les desseins sarkoziens ne sont pas ceux de la Chine. »
Niger: Le niveau de formation ne sera pas un critère d'éligibilité
Afrique de l'Ouest - Niger
Afrique en ligne
Le niveau de formation ne sera pas un critère d'éligibilité à la tête du Niger - Les candidats à présidence du Niger n'auront plus besoin de justifier d'un niveau d'enseignement supérieur pour prétendre diriger le pays, a décidé le Conseil supérieur pour la restauration de la démocratie (CSRD, au pouvoir), qui a également ramené l'âge minimum requis à 35 ans, a appris la PANA de source officielle.
Le texte initial du projet de Constitution exigeait pour tout candidat de pouvoir justifier d'au moins un niveau BAC + 3 ans de formation, ce qui excluait du coup un certain nombre de candidats pressentis et supposés ne pas remplir cette condition.
Il en est ainsi du président du Mouvement national pour la société de développement (MNSD/Nassara), l'ex-Premier ministre Seini Oumarou.
Pour nombre de ses partisans, le texte initial avait été taillé sur mesure pour lui et ne visait qu'à l'éliminer de la course au pouvoir.
Pour les observateurs de la scène politique nigérienne, au stade actuel de l'évolution politique du pays, les mentalités ne sont pas préparées pour accepter une disposition mettant en avant le critère du niveau de formation.
Pour Noma Salèye, militant du Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS/Taraya, principal parti de l'opposition), les modifications apportées par le CSRD par rapport à cette disposition sont une bonne chose, parce que, selon lui, il ne sert à rien d'aller à des élections avec une Constitution qui ne jouit pas d'un large consensus.
On rappelle que plusieurs acteurs de la société civile nigérienne dont Laouali Sayabou avaient jugé cette disposition 'discriminatoire et antidémocratique', et menaçaient de faire campagne pour le rejet de cette Constitution pendant le référendum à venir.
Selon le porte parole de la junte militaire au pouvoir, le Colonel AbdoulKarim Goukoye, le CSRD, en décidant de supprimer le critère de niveau de formation, a estimé que l'essentiel pour le Niger est d'élire un homme ou une femme qui jouisse de la légitimité populaire et qui donne la preuve de son engagement à servir le pays dans l'intérêt supérieur de tous ses fils.
Le projet de Constitution, qui va régir la 7ème République du Niger, a été, ces dernières semaines, au c?ur d'une vive polémique, notamment à propos de son article 47 qui définit les conditions à remplir pour être candidat à la présidence de la République.
Niamey - Pana 03/09/2010
Afrique en ligne
Le niveau de formation ne sera pas un critère d'éligibilité à la tête du Niger - Les candidats à présidence du Niger n'auront plus besoin de justifier d'un niveau d'enseignement supérieur pour prétendre diriger le pays, a décidé le Conseil supérieur pour la restauration de la démocratie (CSRD, au pouvoir), qui a également ramené l'âge minimum requis à 35 ans, a appris la PANA de source officielle.
Le texte initial du projet de Constitution exigeait pour tout candidat de pouvoir justifier d'au moins un niveau BAC + 3 ans de formation, ce qui excluait du coup un certain nombre de candidats pressentis et supposés ne pas remplir cette condition.
Il en est ainsi du président du Mouvement national pour la société de développement (MNSD/Nassara), l'ex-Premier ministre Seini Oumarou.
Pour nombre de ses partisans, le texte initial avait été taillé sur mesure pour lui et ne visait qu'à l'éliminer de la course au pouvoir.
Pour les observateurs de la scène politique nigérienne, au stade actuel de l'évolution politique du pays, les mentalités ne sont pas préparées pour accepter une disposition mettant en avant le critère du niveau de formation.
Pour Noma Salèye, militant du Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS/Taraya, principal parti de l'opposition), les modifications apportées par le CSRD par rapport à cette disposition sont une bonne chose, parce que, selon lui, il ne sert à rien d'aller à des élections avec une Constitution qui ne jouit pas d'un large consensus.
On rappelle que plusieurs acteurs de la société civile nigérienne dont Laouali Sayabou avaient jugé cette disposition 'discriminatoire et antidémocratique', et menaçaient de faire campagne pour le rejet de cette Constitution pendant le référendum à venir.
Selon le porte parole de la junte militaire au pouvoir, le Colonel AbdoulKarim Goukoye, le CSRD, en décidant de supprimer le critère de niveau de formation, a estimé que l'essentiel pour le Niger est d'élire un homme ou une femme qui jouisse de la légitimité populaire et qui donne la preuve de son engagement à servir le pays dans l'intérêt supérieur de tous ses fils.
Le projet de Constitution, qui va régir la 7ème République du Niger, a été, ces dernières semaines, au c?ur d'une vive polémique, notamment à propos de son article 47 qui définit les conditions à remplir pour être candidat à la présidence de la République.
Niamey - Pana 03/09/2010
lundi 30 août 2010
OUSTES LES ROMANOS ! (réaction ...)
OUSTES LES ROMANOS ! (réaction ...)
samedi 28 août 2010
Ce texte nous a été envoyé par son auteur. Nous le diffusons (avec son accord) car nous partageons sa réaction !
« Les gitans ? Les tanges ? Les Roms ? Les Gens du voyage ? Des parasites ! Des nuisibles ! Sarko y fait s’ki fo ! Ouste les romanos ! »
C’est vrai que les gitans n’ont pas la cote. Et ça date pas d’aujourd’hui. Sans tomber dans la démago ou le cliché parano, juste ces dernières décennies, genre 39/45, au 20ème siècle et pour ceux qui ont la mémoire courte, sachez que l’état français à concentré, déporté, raflé, interné les nomades, pour la majorité d’entre eux, français depuis plusieurs générations et qui plus est, d’une façon plus que zélée, juste pour plaire à l’occupant.
Aujourd’hui au 21ème siècle ça continue : schémas départementaux relatifs à l’accueil des Gens du voyage dénoncés, annulés, stoppés, villages d’insertion surveillés (gardés), chasse aux tsiganes officiellement ouverte depuis juillet 2010, avec obligation de rendement : 300 camps de Roms/Gens du voyage doivent être démantelés selon les ordres du président Sarkosy, communes hors-la-loi faute d’avoir une aire d’accueil pour les nomades.
Une épuration ethno-sociale ? Une chasse aux indésirables ancestraux ? Un contrefeu pour faire oublier pendant la période estivale les autres « affaires brûlantes » liés au pouvoir en place (Bettancourt, les retraites, Woert, ...), d’où le zélé « Hortefeux » sans jeu de mot) pour solutionner la question « gitane » ? A moins que les campagnes électorales ne soient déjà commencées. Là, on annonce les couleurs : la droite fait ses commissions dans l’extrême droite, la gauche s’intéresse enfin aux conditions des Gens du voyages, de temps en temps à celle des roms, les verts, verts de honte...chacun se positionnant histoire d’être devant les feux de la rampe.
« Je possède une grosse cylindrée. Suis-je suspect » ?
Depuis le maréchal Pétain, depuis la fin de la seconde guerre mondiale- mai 1945- sauf pour les nomades gitans/français pour la plupart/rappelons-le/ libérés des camps de concentration/internement en juin 1946, date à laquelle, on à pensé qu’il était bon de libérer les « nomades » , rien a vraiment changé : il faut qu’en période de crise que quelqu’un paye l’addition : Il y a eu les protestants, les juifs, les sarrasins, les gitans, encore les juifs, les sarrasins devenus « arabes », les gitans, encore les juifs et les gitans. Maintenant, c’est les Gens du voyage, les Roms, les français d’origine étrangère (un peu sarrasins), mode oblige.
Dans l’inconscient collectif ce sont « ces gens là » qui foutent la merde, qui, toujours dans cette mélasse culturelle populo-colonialiste, sont désignés ethniquement et originellement, délinquants et fouteurs de merde. Normal « c’est pas des gens comme nous, c’est pas des gens civilisés » entendrons-nous.
Coupable donc des maux les plus vils.
L’affaire Dreyfus jouée et rejouée sans cesse...Toujours à l’affiche.
Depuis, ça se bouscule au portillon de la grande France celtogoth judéo chrétienne propre : les leaders ne manquent pas. Les idées non plus, jamais de pénurie de ce coté là.
Un retour en arrière ? Faut-il cloner Jeanne d’Arc ? Faut-il réveiller le Django Reinhardt qui sommeille au fond de chacun d’entre-nous ?
C’est que ça dérape grave.
Où est passé le pays des droits de l’homme, des libertés et de l’égalité (sauf pour les gitans qui bénéficient en France d’un traitement administratif et social discriminatoire) ?
Ou est passé le pays de la fraternité (sauf pour les gitans que personne ne veut comme voisin, comme riverain) ?
Ce qui est sur, c’est qu’on glisse de plus en plus.
− Obligation pour les Gens du voyage de se soumettre à un contrôle judiciaire !
C’est déjà fait grâce à la législation du carnet de circulation, digne héritier du carnet anthropométrique, obligatoire pour les « nomades français ».
− Obligation de démontrer sa citoyenneté quand on est nomade !
Déjà fait aussi : il faut être « rattaché » à une commune depuis au moins 3 ans quand on est nomade pour pouvoir jouir de ses droits civiques.
A qui le tour ?
Suspension de la nationalité française ? Nationalité française « à point » comme le permis de conduire avec obligation de stage pour récupérer un ou deux points, histoire de pas être trop en marge ? Chasse au chômeurs, au RSAïstes (anciens RMIstes) ? Ça ressemble à une campagne électorale de je ne sais quel candidat (A moins que cela ne soit ...)
Mais bien sûr, on est en période de crise. Tout s’explique.
De foie pour certain, de rire pour d’autre, la crise n’est pas forcément la même pour tous le monde et ne possède pas forcément la même intensité de douleur. Certains y perdent leur dignité, leur humanité, leurs enfants, leurs domicile, leurs espoirs, d’autres y gagnent leur notoriété, la popularité, des voix électorales, un train de vie certain.
Certains y voient même un début d’une nouvelle solution « finale » bénéfique contre ceux qui, selon eux, parasitent la France.
Moi j’y vois du marron, couleur des idées politiques d’aujourd’hui, j’y vois des mouches à merde porteuses d’un non avenir pour nous les citoyens-voyageurs, Gens du voyage, gitans de France.
Allons enfants de la Patrie....
Gabi Jimenez, Désigné parasite de la société française www.gabijimenez.fr
dimanche 29 août 2010
Révélations du principal médiateur burkinabais Mustapha Ould limam Chafi “Comment j’ai négocié avec belmokhtar pour libérer les espagnols”
Liberté (Algérie) 29 août 2010
“Comment j’ai négocié avec belmokhtar pour libérer les espagnols”
Révélations du principal médiateur burkinabais
dimanche 29 août 2010Les négociations avec les ravisseurs des deux otages espagnols se sont déroulées pendant neuf mois sur le territoire malien.
L e principal médiateur révèle qu’il s’est déplacé pas moins de 10 fois dans les camps de l’Aqmi basés au nord du Mali où il a négocié la libération des otages “directement avec Belmokhtar”.
Le médiateur principal dans cette affaire dévoile son rôle. Mustapha Ould limam Chafi a confirmé qu’il avait mené personnellement les négociations entre l’organisation terroriste Aqmi et les autorités espagnoles pendant les neuf mois qu’aura duré cette prise d’otages, la plus longue jamais réalisée par l’Aqmi. “Je me suis déplacé pas moins de 10 fois dans les camps de l’Aqmi, c’était difficile et long”, raconte Mustapha dans un entretien accordé au journal espagnol ABC. Il ajoute qu’il a négocié avec Mokhtar Belmokhtar, alias Khaled Abou El-Abbas (Laâouer), ex-“émir” du Sahara qui s’est replié depuis l’année 2004 au nord du Mali avec sa femme, issue de la tribu de Barabicha (arabe du Mali) où il a tissé des relations avec des responsables maliens, selon ses proches.
“J’ai dit à Belmokhtar que l’Espagne désapprouve le raid français” Il a également révélé qu’il s’était déplacé dans les camps de Belmokhtar une semaine seulement après l’enlèvement. “Je leur ai ramené des médicaments pour l’otage Albert Vialta, qui était atteint de trois balles au pied lors de son enlèvement en Mauritanie” et l’a convaincu de libérer l’otage femme sans pour autant fournir le moindre détail. Le médiateur a précisé que l’attaque franco-mauritanienne menée contre l’Aqmi dans le territoire malien, le 22 juillet passé, pour tenter de libérer l’otage français Michel Germaneau – qui s’est soldée par un échec – a été “le moment le plus difficile” de sa mission, d’autant que les ravisseurs étaient sur le point d’exécuter les deux otages espagnols. “Nous les avons considérés presque pour mort. Nous croyions que c’était une cause perdue”, a-t-il ajouté. Mustapha Chafi affirme qu’il s’est alors efforcé de convaincre Belmokhtar qu’il fallait “dissocier les cas français et espagnols”. “Je leur ai expliqué que non seulement l’Espagne n’a pas participé à l’opération militaire, mais aussi qu’elle la désapprouvait”, a-t-il confirmé. Il a tenu à saluer “l’effort considérable” du gouvernement espagnol et leur service de renseignement pour leur “sagesse et compréhension”, comme il n’a pas manqué de critiquer le gouvernement mauritanien qui a posé, selon lui, des obstacles. Ce qui a tardé la libération des otages avant qu’il décide enfin d’extrader le mercenaire malien Omar le Sahraoui qui était présent lors de la libération des otages. Le gouvernement mauritanien a vainement tenté de convaincre le gouvernement espagnol que “les enlèvements de l’Aqmi dans la région du Sahel sont planifiés par Mustapha Chafi qui l’a accusé en échange d’une part de la rançon”. Ce que nie totalement ce dernier, tout en affirmant qu’il était médiateur pour la libération des otages seulement. “je n’ai rien à voir avec la rançon”, a-t-il dit. D’ailleurs, il explique dans cet entretien que “le plus important pour libérer les otages était d’éviter la publication des photos et les vidéos montrant les otages. Ces vidéos étaient en notre possession, nous les médiateurs, pour les remettre au gouvernement espagnol dans le cadre des négociations, preuve de leur vie, la publication porte atteinte au gouvernement espagnol et au peuple”. Pour ce médiateur, les négociations “difficiles” devaient se dérouler en sagesse loin de la médiatisation et la pression de l’opinion publique. Même cas après leur libération où le mot d’ordre a été donné pour ne pas divulguer la nouvelle jusqu’à ce que les otages soient en sécurité, d’autant que ces derniers ont dû parcourir des centaines de kilomètres à travers le désert jusqu’à la frontière sud de Burkina Faso. Un hélicoptère burkinabé les a récupérés dans la région de Menaka, pour les transporter à Gorom puis à Ouagadougou, de crainte qu’ils ne tombent entre les mains d’autres mercenaires attirés par l’odeur de la rançon.
“Les orientations” du médiateur Chafi avoue que les revendications de l’Aqmi étaient exagérées. “Belmokhtar avait exigé auparavant la libération de Ould Essamen et 14 autres détenus en Mauritanie”, a-t-il déclaré mais “grâce” à la médiation, Belmokhtar s’est contenté de récupérer le mercenaire en plus d’une rançon estimée à 7 millions d’euros, selon la presse espagnole. Pour rappel, Khedim Ould Essammen est l’“émir” de l’Aqmi de Chenkiti (Mauritanie) et serait le commanditaire de l’assassinat de 4 touristes français à Alleg en Mauritanie en 2007. Mustapha Chafi ou le Bob Dinar Africain… principal négociateur de Belmokhtar Des sources proches des négociations précisent que c’est Belmokhtar, et non le gouvernement espagnol, qui avait choisi Chafi comme médiateur au vu de son “expérience”. Il avait notamment déjà négocié la libération de deux diplomates canadiens en 2009 en échange de 2 Mauritaniens détenus au Mali dont un spécialiste en explosifs, et l’otage français Pierre Camette en échange de 4 détenus au Mali. Il aurait des relations avec des hauts responsables au Mali et en Libye. Il est issu d’une des plus grandes tribus à l’est de la Mauritanie tout comme sa belle famille est des touareg. Il est le conseiller africain du président burkinabé, on le nomme “Bob dinar Africain”.
Belmokhtar toujours actif ? Alors que l’on croyait Mokhtar Belmokhtar, en trêve, dans le Sahara, et qu’on évoquait des négociations en vue de son éventuelle reddition, l’homme refait surface par ces enlèvements. Mokhtar Belmokhtar s’était retiré du GSPC après l’affiliation de ce groupe à Al-Qaïda. Droudkel l’a remplacé par Yahia Djouadi, “émir” du Sahara et du Sahel. L’affaire des otages espagnols l’a fait sortir de l’ombre et a dévoilé sa stratégie dans le Sahel, alors que les enlèvements des étrangers sont attribués à son rival Abou Zeïd qui détenait l’otage français Germaneau et qui avait exécuté, en 2009, le Britannique Edwin Dyer. Mais voilà que l’Aqmi revendique ses kidnappings. Y a-t-il alors une nouvelle alliance entre les deux ex-“rivaux” ? Belmokhtar s’est replié au nord du Mali depuis 2004, selon une source proche de sa mère, qui lui rend souvent visite dans ce pays. Il a installé des camps d’entraînements selon les aveux des terroristes arrêtés en Mauritanie qui ont confirmé qu’ils ont été entraînés dans ces camps qui existent depuis des années. Mustapha Chafi le réaffirme aussi alors que Bamako n’a jamais mené des opérations militaires ciblant ces bases.
Le médiateur principal dans cette affaire dévoile son rôle. Mustapha Ould limam Chafi a confirmé qu’il avait mené personnellement les négociations entre l’organisation terroriste Aqmi et les autorités espagnoles pendant les neuf mois qu’aura duré cette prise d’otages, la plus longue jamais réalisée par l’Aqmi. “Je me suis déplacé pas moins de 10 fois dans les camps de l’Aqmi, c’était difficile et long”, raconte Mustapha dans un entretien accordé au journal espagnol ABC. Il ajoute qu’il a négocié avec Mokhtar Belmokhtar, alias Khaled Abou El-Abbas (Laâouer), ex-“émir” du Sahara qui s’est replié depuis l’année 2004 au nord du Mali avec sa femme, issue de la tribu de Barabicha (arabe du Mali) où il a tissé des relations avec des responsables maliens, selon ses proches.
“J’ai dit à Belmokhtar que l’Espagne désapprouve le raid français” Il a également révélé qu’il s’était déplacé dans les camps de Belmokhtar une semaine seulement après l’enlèvement. “Je leur ai ramené des médicaments pour l’otage Albert Vialta, qui était atteint de trois balles au pied lors de son enlèvement en Mauritanie” et l’a convaincu de libérer l’otage femme sans pour autant fournir le moindre détail. Le médiateur a précisé que l’attaque franco-mauritanienne menée contre l’Aqmi dans le territoire malien, le 22 juillet passé, pour tenter de libérer l’otage français Michel Germaneau – qui s’est soldée par un échec – a été “le moment le plus difficile” de sa mission, d’autant que les ravisseurs étaient sur le point d’exécuter les deux otages espagnols. “Nous les avons considérés presque pour mort. Nous croyions que c’était une cause perdue”, a-t-il ajouté. Mustapha Chafi affirme qu’il s’est alors efforcé de convaincre Belmokhtar qu’il fallait “dissocier les cas français et espagnols”. “Je leur ai expliqué que non seulement l’Espagne n’a pas participé à l’opération militaire, mais aussi qu’elle la désapprouvait”, a-t-il confirmé. Il a tenu à saluer “l’effort considérable” du gouvernement espagnol et leur service de renseignement pour leur “sagesse et compréhension”, comme il n’a pas manqué de critiquer le gouvernement mauritanien qui a posé, selon lui, des obstacles. Ce qui a tardé la libération des otages avant qu’il décide enfin d’extrader le mercenaire malien Omar le Sahraoui qui était présent lors de la libération des otages. Le gouvernement mauritanien a vainement tenté de convaincre le gouvernement espagnol que “les enlèvements de l’Aqmi dans la région du Sahel sont planifiés par Mustapha Chafi qui l’a accusé en échange d’une part de la rançon”. Ce que nie totalement ce dernier, tout en affirmant qu’il était médiateur pour la libération des otages seulement. “je n’ai rien à voir avec la rançon”, a-t-il dit. D’ailleurs, il explique dans cet entretien que “le plus important pour libérer les otages était d’éviter la publication des photos et les vidéos montrant les otages. Ces vidéos étaient en notre possession, nous les médiateurs, pour les remettre au gouvernement espagnol dans le cadre des négociations, preuve de leur vie, la publication porte atteinte au gouvernement espagnol et au peuple”. Pour ce médiateur, les négociations “difficiles” devaient se dérouler en sagesse loin de la médiatisation et la pression de l’opinion publique. Même cas après leur libération où le mot d’ordre a été donné pour ne pas divulguer la nouvelle jusqu’à ce que les otages soient en sécurité, d’autant que ces derniers ont dû parcourir des centaines de kilomètres à travers le désert jusqu’à la frontière sud de Burkina Faso. Un hélicoptère burkinabé les a récupérés dans la région de Menaka, pour les transporter à Gorom puis à Ouagadougou, de crainte qu’ils ne tombent entre les mains d’autres mercenaires attirés par l’odeur de la rançon.
“Les orientations” du médiateur Chafi avoue que les revendications de l’Aqmi étaient exagérées. “Belmokhtar avait exigé auparavant la libération de Ould Essamen et 14 autres détenus en Mauritanie”, a-t-il déclaré mais “grâce” à la médiation, Belmokhtar s’est contenté de récupérer le mercenaire en plus d’une rançon estimée à 7 millions d’euros, selon la presse espagnole. Pour rappel, Khedim Ould Essammen est l’“émir” de l’Aqmi de Chenkiti (Mauritanie) et serait le commanditaire de l’assassinat de 4 touristes français à Alleg en Mauritanie en 2007. Mustapha Chafi ou le Bob Dinar Africain… principal négociateur de Belmokhtar Des sources proches des négociations précisent que c’est Belmokhtar, et non le gouvernement espagnol, qui avait choisi Chafi comme médiateur au vu de son “expérience”. Il avait notamment déjà négocié la libération de deux diplomates canadiens en 2009 en échange de 2 Mauritaniens détenus au Mali dont un spécialiste en explosifs, et l’otage français Pierre Camette en échange de 4 détenus au Mali. Il aurait des relations avec des hauts responsables au Mali et en Libye. Il est issu d’une des plus grandes tribus à l’est de la Mauritanie tout comme sa belle famille est des touareg. Il est le conseiller africain du président burkinabé, on le nomme “Bob dinar Africain”.
Belmokhtar toujours actif ? Alors que l’on croyait Mokhtar Belmokhtar, en trêve, dans le Sahara, et qu’on évoquait des négociations en vue de son éventuelle reddition, l’homme refait surface par ces enlèvements. Mokhtar Belmokhtar s’était retiré du GSPC après l’affiliation de ce groupe à Al-Qaïda. Droudkel l’a remplacé par Yahia Djouadi, “émir” du Sahara et du Sahel. L’affaire des otages espagnols l’a fait sortir de l’ombre et a dévoilé sa stratégie dans le Sahel, alors que les enlèvements des étrangers sont attribués à son rival Abou Zeïd qui détenait l’otage français Germaneau et qui avait exécuté, en 2009, le Britannique Edwin Dyer. Mais voilà que l’Aqmi revendique ses kidnappings. Y a-t-il alors une nouvelle alliance entre les deux ex-“rivaux” ? Belmokhtar s’est replié au nord du Mali depuis 2004, selon une source proche de sa mère, qui lui rend souvent visite dans ce pays. Il a installé des camps d’entraînements selon les aveux des terroristes arrêtés en Mauritanie qui ont confirmé qu’ils ont été entraînés dans ces camps qui existent depuis des années. Mustapha Chafi le réaffirme aussi alors que Bamako n’a jamais mené des opérations militaires ciblant ces bases.
1 Message
- “Comment j’ai négocié avec belmokhtar pour libérer les espagnols” 29 août 02:15, par amidaltaourert@yahoo.frJe ne peux qu’etre content de la libération de deux espagnoles qui ont passés des mois en captivité et je féllicite leurs proches pour les avoir parmis eux après ce qu’ils ont endurés.
Par contre la personne de Chafi n’est pas claire... Avant meme les aquisations des la Mauitanie, il m’avait paru peu cohérent... En fait il n’est meme pas trop intelligent pour fabriquer un mensonge qui ne nous faira voir que du feu... Bref peut etre que c’est des préjugés, mais il me rassure pas ce Chafi qui apparait au Niger, en Mauritanie, au Burkina dans des roles meconnus du publique... est-il un humanitaire, un homme d’affaire, un diplomate ? Comment c’est-il sympatiser avec une horrible personne comme Belmoktar jusqu’à ce dernier le propose comme médiateur ? Esperons qu’il est de bonne fois et qu’on n’aura plus besoin de ses services...
En fin j’aimerai dire aux auteurs des ses enlevements que les habitants anaunymes du Sahel Laique, payent très chère leurs actes en plus de ce qu’ils infligent aux ressortissants "occidentaux"que du bien s’ils sont civiles. Dieu est bon, misericordieu, juste et pas monstrieux.
Habitants du Sahel Laique.....
Voir en ligne : Qui est Chafi ?
samedi 28 août 2010
Au Niger, une population assoiffée pendant la canicule
Au Niger, une population assoiffée pendant la canicule
L. Mouaoued/RFIPar RFI
Depuis quelques jours la ville d’Agadez dans le nord du Niger est confrontée à un problème d’eau. Les poteaux électriques qui alimentent la principale station de pompage de la ville sont tombés à cause des intempéries et le groupe électrogène de secours de cette station de pompage est tombé lui aussi en panne. Les populations se débrouillent là-bas sous la canicule pour trouver un peu d’eau.
Ce sont les habitants des quartiers populaires comme Dagmanet, Sabon Gari ou Misrata qui manquent cruellement d’eau. Les robinets sont secs depuis plus d’une dizaine de jours. Pour avoir un peu d’eau il faut aller dans le quartier administratif. Là-bas les robinets accessibles qui ont encore de l’eau sont pris d’assaut par des longues files d’attente.
Dans la rue sous une forte chaleur, on croise hommes, femmes et enfants transportant des bidons vides à la recherche d’eau. « Ici un bidon d’eau de 20 litres se vend à 500F CFA », témoigne un habitant du quartier Dagmanet.
La nuit, après la rupture du jeûne de ramadan, comme il fait moins chaud, les habitants de Dagmanet sont encore plus nombreux devant les bornes fontaines à attendre souvent jusqu’au petit matin pour faire une petite provision d’eau pour la journée.
La Société de distribution d’eau se déclare à l’œuvre afin de trouver une solution rapide à cette pénurie d’eau. Des assurances qui ont du mal à passer auprès d’une population de plus en plus assoiffée.
L. Mouaoued/RFIPar RFI
Depuis quelques jours la ville d’Agadez dans le nord du Niger est confrontée à un problème d’eau. Les poteaux électriques qui alimentent la principale station de pompage de la ville sont tombés à cause des intempéries et le groupe électrogène de secours de cette station de pompage est tombé lui aussi en panne. Les populations se débrouillent là-bas sous la canicule pour trouver un peu d’eau.
Ce sont les habitants des quartiers populaires comme Dagmanet, Sabon Gari ou Misrata qui manquent cruellement d’eau. Les robinets sont secs depuis plus d’une dizaine de jours. Pour avoir un peu d’eau il faut aller dans le quartier administratif. Là-bas les robinets accessibles qui ont encore de l’eau sont pris d’assaut par des longues files d’attente.
Dans la rue sous une forte chaleur, on croise hommes, femmes et enfants transportant des bidons vides à la recherche d’eau. « Ici un bidon d’eau de 20 litres se vend à 500F CFA », témoigne un habitant du quartier Dagmanet.
La nuit, après la rupture du jeûne de ramadan, comme il fait moins chaud, les habitants de Dagmanet sont encore plus nombreux devant les bornes fontaines à attendre souvent jusqu’au petit matin pour faire une petite provision d’eau pour la journée.
La Société de distribution d’eau se déclare à l’œuvre afin de trouver une solution rapide à cette pénurie d’eau. Des assurances qui ont du mal à passer auprès d’une population de plus en plus assoiffée.
Burkina Faso, le nouveau médiateur du Sahel
Burkina Faso, le nouveau médiateur du Sahel
RFI
jeudi 26 août 2010
La libération ce week-end des otages espagnols enlevés par al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) est à mettre à l’actif du Burkina Faso. Ce n’est pas la première fois que Ouagadougou intervient dans ce genre d’affaires. Au fil des années, le président Blaise Compaoré s’est imposé comme un médiateur incontournable pas seulement à Lomé ou à Conakry mais aussi dans le désert.
Avec la libération des deux derniers otages détenus au Mali ce week-end, les humanitaires Roque Pascual et Albert Vilalta, le Burkina Faso s’affirme une nouvelle fois sur le terrain des médiations.
Avant de s’occuper du dossier des Espagnols, le Burkina avait œuvré pour les deux italiens Sergio Cicala et Philomène Kabooree enlevés en Mauritanie en décembre 2009 et libérés en avril 2010. C’est aussi grâce à la médiation burkinabé que Robert Fowler, le diplomate canadien envoyé spécial du secrétaire général de l’ONU enlevé au Niger en décembre 2008, a pu être libéré en avril 2009.
Blaise Compaoré s’est s’entouré de conseillers qui connaissent le désert du nord-Mali, qui ont su tisser leur réseau, et qui s’appuient sur des notabilités locales maliennes et de grands commerçants incontournables dans la région…
Dans les médiations burkinabé on retrouve plus particulièrement un homme, un émissaire que Blaise Compaoré appelle son « homme du désert ». Il est présent parfois aux côtés des otages à qui il apporte des médicaments. C’est lui qui généralement va aussi les récupérer dans le désert une fois la libération négociée.
Relations troubles
Malgré les relais de terrain dont dispose le Burkina Faso, les médiations ne sont pas toujours évidentes. Il aura fallu 9 mois pour que les espagnols rentrent chez eux. Il y a parfois aussi une forme de concurrence diplomatique entre le Mali et le Burkina sur un même dossier. A titre d’exemple, dans le cas particulier de l’otage canadien Robert Fowler, deux médiations, malienne et burkinabé étaient lancées, et c’est finalement celle menée par Ouagadougou qui a abouti à la libération, donnant ainsi une forme de légitimité par la suite aux burkinabé sur le dossier.
Aux yeux de certains experts du dossier, le Burkina Faso jouit d’une place de choix par rapport au Mali, pris en tenaille entre les pressions des pays occidentaux d’où sont originaires les otages, et al-Qaïda au Maghreb islamique qui a installé ses bases dans le nord du pays. Un contexte qui permet à Ouagadougou d’asseoir peu à peu sa position, au détriment parfois de Bamako.
Les médiations menées par le Burkina dans le désert malien ne font cependant pas l’unanimité. Sur le terrain, certains pointent le rôle occulte des médiateurs qui œuvrent pour Ouagadougou, voire les relations troubles que certains entretiennent avec les ravisseurs.
RFI
jeudi 26 août 2010
La libération ce week-end des otages espagnols enlevés par al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) est à mettre à l’actif du Burkina Faso. Ce n’est pas la première fois que Ouagadougou intervient dans ce genre d’affaires. Au fil des années, le président Blaise Compaoré s’est imposé comme un médiateur incontournable pas seulement à Lomé ou à Conakry mais aussi dans le désert.
Avec la libération des deux derniers otages détenus au Mali ce week-end, les humanitaires Roque Pascual et Albert Vilalta, le Burkina Faso s’affirme une nouvelle fois sur le terrain des médiations.
Avant de s’occuper du dossier des Espagnols, le Burkina avait œuvré pour les deux italiens Sergio Cicala et Philomène Kabooree enlevés en Mauritanie en décembre 2009 et libérés en avril 2010. C’est aussi grâce à la médiation burkinabé que Robert Fowler, le diplomate canadien envoyé spécial du secrétaire général de l’ONU enlevé au Niger en décembre 2008, a pu être libéré en avril 2009.
Blaise Compaoré s’est s’entouré de conseillers qui connaissent le désert du nord-Mali, qui ont su tisser leur réseau, et qui s’appuient sur des notabilités locales maliennes et de grands commerçants incontournables dans la région…
Dans les médiations burkinabé on retrouve plus particulièrement un homme, un émissaire que Blaise Compaoré appelle son « homme du désert ». Il est présent parfois aux côtés des otages à qui il apporte des médicaments. C’est lui qui généralement va aussi les récupérer dans le désert une fois la libération négociée.
Relations troubles
Malgré les relais de terrain dont dispose le Burkina Faso, les médiations ne sont pas toujours évidentes. Il aura fallu 9 mois pour que les espagnols rentrent chez eux. Il y a parfois aussi une forme de concurrence diplomatique entre le Mali et le Burkina sur un même dossier. A titre d’exemple, dans le cas particulier de l’otage canadien Robert Fowler, deux médiations, malienne et burkinabé étaient lancées, et c’est finalement celle menée par Ouagadougou qui a abouti à la libération, donnant ainsi une forme de légitimité par la suite aux burkinabé sur le dossier.
Aux yeux de certains experts du dossier, le Burkina Faso jouit d’une place de choix par rapport au Mali, pris en tenaille entre les pressions des pays occidentaux d’où sont originaires les otages, et al-Qaïda au Maghreb islamique qui a installé ses bases dans le nord du pays. Un contexte qui permet à Ouagadougou d’asseoir peu à peu sa position, au détriment parfois de Bamako.
Les médiations menées par le Burkina dans le désert malien ne font cependant pas l’unanimité. Sur le terrain, certains pointent le rôle occulte des médiateurs qui œuvrent pour Ouagadougou, voire les relations troubles que certains entretiennent avec les ravisseurs.
Reprise en septembre de la « Cure salée », la fête annuelle des pasteurs nomades dans le nord-Niger
APA
Reprise en septembre de la « Cure salée », la fête annuelle des pasteurs nomades dans le nord-Niger
vendredi 13 août 2010
APA-Niamey (Niger) La fête des pasteurs nomades communément appelée « Cure salée », interrompue depuis 2007 en raison de la résurgence de l’insécurité dans le nord du Niger, se tiendra « dans la seconde quinzaine de septembre », a annoncé Colonel Yayé Garba, le gouverneur de la région d’Agadez, cité jeudi par la radio nationale.
Manifestation traditionnelle des éleveurs, célébrée depuis plusieurs décennies dans la bourgade d’Ingall, à 190 km au sud-ouest d’Agadez, la « Cure salée » est aussi un mouvement d’ensemble des pasteurs touarègues, arabes et peuhls vers cette localité, dans la vallée de Téguida, à la croisée des monts de l’Ader et de Teguidan Tessoum, jadis écumés par les rebelles touaregs.
La cessation de la rébellion dans le nord du Niger, intervenu depuis 2009, permet ainsi de relancer cette fête, qui a lieu dans cette région pastorale, réputée pour sa teneur en principes salins.
Au-delà de son caractère festif, la « Cure salée » est une opportunité pour les autorités nigériennes d’informer et sensibiliser un grand nombre d’éleveurs et même des opérateurs économiques pour les amener à comprendre l’importance du secteur de l’élevage.
Diverses manifestations culturelles sont au programme de cette fête qui met en exergue les danses et les chants du désert ainsi que les modes vestimentaires et capillaires du Ténéré, le désert nigérien.
Les activités artistiques se déclinent aussi en un mouvement d’ensemble de camelins au rythme du « tendé », une musique touarègue, et de la fantasia.
La reprise des activités touristiques dans la région septentrionale du Niger, à Agadez, où se trouvent le désert du Ténéré, les oasis et plusieurs gravures rupestres, après trois années de gel du tourisme international, a été marquée par la relance des vols charters.
Pays aux trois quarts désertiques, dans le nord-est, le Niger présente également une géographie variée avec de nombreux sites naturels dont la réserve de l’Aïr et du Ténéré, les cimetières de dinosaures, le sanctuaire des addax et les dunes du grand nord.
Reprise en septembre de la « Cure salée », la fête annuelle des pasteurs nomades dans le nord-Niger
vendredi 13 août 2010
APA-Niamey (Niger) La fête des pasteurs nomades communément appelée « Cure salée », interrompue depuis 2007 en raison de la résurgence de l’insécurité dans le nord du Niger, se tiendra « dans la seconde quinzaine de septembre », a annoncé Colonel Yayé Garba, le gouverneur de la région d’Agadez, cité jeudi par la radio nationale.
Manifestation traditionnelle des éleveurs, célébrée depuis plusieurs décennies dans la bourgade d’Ingall, à 190 km au sud-ouest d’Agadez, la « Cure salée » est aussi un mouvement d’ensemble des pasteurs touarègues, arabes et peuhls vers cette localité, dans la vallée de Téguida, à la croisée des monts de l’Ader et de Teguidan Tessoum, jadis écumés par les rebelles touaregs.
La cessation de la rébellion dans le nord du Niger, intervenu depuis 2009, permet ainsi de relancer cette fête, qui a lieu dans cette région pastorale, réputée pour sa teneur en principes salins.
Au-delà de son caractère festif, la « Cure salée » est une opportunité pour les autorités nigériennes d’informer et sensibiliser un grand nombre d’éleveurs et même des opérateurs économiques pour les amener à comprendre l’importance du secteur de l’élevage.
Diverses manifestations culturelles sont au programme de cette fête qui met en exergue les danses et les chants du désert ainsi que les modes vestimentaires et capillaires du Ténéré, le désert nigérien.
Les activités artistiques se déclinent aussi en un mouvement d’ensemble de camelins au rythme du « tendé », une musique touarègue, et de la fantasia.
La reprise des activités touristiques dans la région septentrionale du Niger, à Agadez, où se trouvent le désert du Ténéré, les oasis et plusieurs gravures rupestres, après trois années de gel du tourisme international, a été marquée par la relance des vols charters.
Pays aux trois quarts désertiques, dans le nord-est, le Niger présente également une géographie variée avec de nombreux sites naturels dont la réserve de l’Aïr et du Ténéré, les cimetières de dinosaures, le sanctuaire des addax et les dunes du grand nord.
Après avoir libéré deux Occidentaux contre une rançon,Aqmi exécute son otage Touareg
Après avoir libéré deux Occidentaux contre une rançon
Aqmi exécute son otage touareg algerien
Le Temps d’Algérie
mercredi 25 août 2010
Aux yeux des intégristes islamistes d’Al Qaïda au Maghreb islamique, la vie d’un otage algérien, quand bien même fut-il de confession musulmane, n’a aucun poids devant celle des otages occidentaux. Qui vaut des millions d’euros.
Les membres de sa famille s’y attendaient : Ouaghi Bada, le guide targui enlevé lors de l’attaque d’une patrouille de la Gendarmerie nationale à Tinzaouatine, a finalement été exécuté par ses ravisseurs. Bada aurait été mis à mort par ses ravisseurs, lundi ou mardi, et la nouvelle de son exécution a été confirmée par des membres de sa tribu à Kidal, au nord du Mali.
Des notables de la ville malienne expliquent que le groupe terroriste qui détenait le guide targui a procédé à l’exécution du guide en réaction à l’éventualité d’une attaque que l’ANP projetait de lancer contre Aqmi. Les sources citées par l’Agence France Presse (AFP) qui a rapporté l’information présentent la victime comme un douanier retraité, ce qui n’est pas le cas.
Cet ancien fonctionnaire, âgé de 59 ans et père de 9 enfants, a pris sa retraite pour se reconvertir en guide dans une région qu’il connaissait comme sa poche. Son frère Khabou, également guide, nous a fait savoir, il y a moins d’une semaine, qu’il était sans nouvelle de son frère aîné.
Hadj Touha, vice-président de l’APC de Tinzaouatine, apparenté à la famille Ouaghi, avait indiqué de son côté que les nomades membres de leur tribu se trouvant de l’autre côté de la frontière se refusent à communiquer la moindre information aux autorités algériennes de peur de subir des représailles.
Les bandes d’Aqmi, disait-il, auraient droit de vie et de mort sur les populations de la région qu’elles terrorisent. « L’Etat malien est faible, alors ils font ce qu’ils veulent », avait-il précisé. Hier, nous n’avons pu joindre aucun de nos contacts à Tinzaouatine.
L’exécution de Ouaghi Bada, après un mois et demi de captivité, était prévisible. L’homme ne pouvait constituer une monnaie d’échange ni pour sa famille, très pauvre pour payer une rançon, ni pour l’Etat algérien, qui mène une guerre impitoyable contre les groupes terroristes islamistes. Blessé lors de sa capture, Bada est devenu encombrant pour ses ravisseurs qui, de toute évidence, ont préféré le liquider. On ne sait cependant si le guide a été abattu juste après son enlèvement après avoir été condamné à mort dans une parodie de justice propre aux groupes djihadistes ou entre lundi et mardi dernier comme le rapporte l’agence française de presse.
Quoi qu’il en soit, aux yeux d’Aqmi - mais aussi de la communauté internationale - la vie d’un otage algérien n’est d’aucune valeur comparée à celle d’un otage occidental qui vaut, elle, des millions d’euros et une entorse au droit international.
Aucune ONG, aucun gouvernement, aucun média n’a en effet pris la défense de Ouaghi Bada. Après tout, ce n’est qu’un Targui, musulman de surcroît, dont la mort n’a aucune incidence sur le cours de la vie… en Occident.
Aqmi exécute son otage touareg algerien
Le Temps d’Algérie
mercredi 25 août 2010
Aux yeux des intégristes islamistes d’Al Qaïda au Maghreb islamique, la vie d’un otage algérien, quand bien même fut-il de confession musulmane, n’a aucun poids devant celle des otages occidentaux. Qui vaut des millions d’euros.
Les membres de sa famille s’y attendaient : Ouaghi Bada, le guide targui enlevé lors de l’attaque d’une patrouille de la Gendarmerie nationale à Tinzaouatine, a finalement été exécuté par ses ravisseurs. Bada aurait été mis à mort par ses ravisseurs, lundi ou mardi, et la nouvelle de son exécution a été confirmée par des membres de sa tribu à Kidal, au nord du Mali.
Des notables de la ville malienne expliquent que le groupe terroriste qui détenait le guide targui a procédé à l’exécution du guide en réaction à l’éventualité d’une attaque que l’ANP projetait de lancer contre Aqmi. Les sources citées par l’Agence France Presse (AFP) qui a rapporté l’information présentent la victime comme un douanier retraité, ce qui n’est pas le cas.
Cet ancien fonctionnaire, âgé de 59 ans et père de 9 enfants, a pris sa retraite pour se reconvertir en guide dans une région qu’il connaissait comme sa poche. Son frère Khabou, également guide, nous a fait savoir, il y a moins d’une semaine, qu’il était sans nouvelle de son frère aîné.
Hadj Touha, vice-président de l’APC de Tinzaouatine, apparenté à la famille Ouaghi, avait indiqué de son côté que les nomades membres de leur tribu se trouvant de l’autre côté de la frontière se refusent à communiquer la moindre information aux autorités algériennes de peur de subir des représailles.
Les bandes d’Aqmi, disait-il, auraient droit de vie et de mort sur les populations de la région qu’elles terrorisent. « L’Etat malien est faible, alors ils font ce qu’ils veulent », avait-il précisé. Hier, nous n’avons pu joindre aucun de nos contacts à Tinzaouatine.
L’exécution de Ouaghi Bada, après un mois et demi de captivité, était prévisible. L’homme ne pouvait constituer une monnaie d’échange ni pour sa famille, très pauvre pour payer une rançon, ni pour l’Etat algérien, qui mène une guerre impitoyable contre les groupes terroristes islamistes. Blessé lors de sa capture, Bada est devenu encombrant pour ses ravisseurs qui, de toute évidence, ont préféré le liquider. On ne sait cependant si le guide a été abattu juste après son enlèvement après avoir été condamné à mort dans une parodie de justice propre aux groupes djihadistes ou entre lundi et mardi dernier comme le rapporte l’agence française de presse.
Quoi qu’il en soit, aux yeux d’Aqmi - mais aussi de la communauté internationale - la vie d’un otage algérien n’est d’aucune valeur comparée à celle d’un otage occidental qui vaut, elle, des millions d’euros et une entorse au droit international.
Aucune ONG, aucun gouvernement, aucun média n’a en effet pris la défense de Ouaghi Bada. Après tout, ce n’est qu’un Targui, musulman de surcroît, dont la mort n’a aucune incidence sur le cours de la vie… en Occident.
lundi 23 août 2010
Niger News
Salut à toutes et tous nos lecteurs ,Issikta est en vadrouille quelque part entre le Sahel et le Sahara,hé oui à chacun ses vacances et ses destinations !!Iss vous promet toutes les nouvelles politiques ,culturelles et sociales de la region Ouest africaine à son retour.
L'hivernage annonce des recoltes plus consequentes pour les agriculteurs durement eprouvés par la secheresse et la malnutrition au sud du Niger .
Les pluies sont abondantes et les pâturages aussi ,les eleveurs commencent a rever des lendemains meilleurs du Sahel aux confins du Ténéré ,c'est pareil pour le Mali,le Togo et le Burkina Fasso.
Au Niger ,y'a des coupures d'electricités quasi quotidiennes ,et celle de l'eau en plein Ramadan ...Imaginez sous 42 °..Pas besoin de dessin j'imagine..
Une sorte de lassitude ,de resignation ou de fatalité par rapport aux recents evenements ,même si la plupart veulent encore croire que les militaires au pouvoir restaurerons la democratie et que des institutions solides serons herités de la transition .
Niamey ,il fait chaud ,la ville est calme ,même les Week end ,seul le fleuve au coucher du soleil resplendit de mille couleurs ,il passe nonchalent entre les deux rives de la ville comme un sourire narquois!!
Har Alakh Tanimert bonnes vacances et bon ramadan !!
L'hivernage annonce des recoltes plus consequentes pour les agriculteurs durement eprouvés par la secheresse et la malnutrition au sud du Niger .
Les pluies sont abondantes et les pâturages aussi ,les eleveurs commencent a rever des lendemains meilleurs du Sahel aux confins du Ténéré ,c'est pareil pour le Mali,le Togo et le Burkina Fasso.
Au Niger ,y'a des coupures d'electricités quasi quotidiennes ,et celle de l'eau en plein Ramadan ...Imaginez sous 42 °..Pas besoin de dessin j'imagine..
Une sorte de lassitude ,de resignation ou de fatalité par rapport aux recents evenements ,même si la plupart veulent encore croire que les militaires au pouvoir restaurerons la democratie et que des institutions solides serons herités de la transition .
Niamey ,il fait chaud ,la ville est calme ,même les Week end ,seul le fleuve au coucher du soleil resplendit de mille couleurs ,il passe nonchalent entre les deux rives de la ville comme un sourire narquois!!
Har Alakh Tanimert bonnes vacances et bon ramadan !!
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