TESHUMAR.BE est dedié à la CULTURE du peuple touareg? de ses voisins, et du monde. Ce blog, donne un aperçu de l actualité Sahelo-Saharienne. Photo : Avec Jeremie Reichenbach lors du Tournage du film documentaire : « Les guitares de la résistance Touaregue », à la mythique montée de SALUT-HAW-HAW, dans le Tassili n’Ajjer-Djanet- Algérie. 2004. Photo de Céline Pagny-Ghemari. – à Welcome To Tassili N'ajjer.
dimanche 28 mars 2010
Anne-Marie Salomon, la nouvelle Soeur Emmanuelle
Grand format
La Vie
Anne-Marie Salomon, la nouvelle Soeur Emmanuelle
Armelle Breton - publié le 25/03/2010
C’est un incroyable hôpital installé dans le désert touareg, au Mali. À sa tête, une femme française atypique, Anne-Marie Salomon. Depuis 22 ans, cette religieuse et médecin partage le quotidien des nomades, avec un credo : préserver leur dignité, en les aidant à se développer, via notamment la santé et l’éducation.
Le soir tombe sur l’hôpital de Kaïgourou, à Gossi, en pays touareg. Après les tensions de la journée, une discrète rumeur parcourt désormais le camp. Un transistor crachote ses nouvelles, les coqs poussent leur dernier chant… Quelques braseros vacillent, près des tentes où l’on s’apprête pour la nuit. Dans la pénombre, une charrette s’immobilise. Avec précaution, deux hommes et une femme en descendent une silhouette frêle dont on ne distingue que le visage, émergé d’un enchevêtrement de tissus colorés. Ils la couchent sur une natte, à même le sol, à l’entrée du bâtiment. En silence. Aucune panique, aucun débordement. D’où viennent-ils, combien de kilomètres ont-ils parcouru ? On l’ignore et quelle importance…
L’urgence ici se cale sur le pas des nomades, dans un temps et un espace aussi étirés que la brousse environnante. À la lueur de sa torche, qu’elle tient coincée dans le creux de son épaule, le Dr Salomon – ici, on ne parle que de Anne-Marie – se penche sur la patiente dont la vie semble déjà presque retirée, tant son corps est raide. En tamasheq, la langue des tribus de cette région du nord du Mali, ses proches expliquent que, depuis deux jours, elle ne peut plus manger ni parler. "Tétanos", présume la sœur, qui a repéré une plaie sur le pied de la malade. Autour d’elle, l’équipe des soignants, avec, en tête, Zado, son fidèle adjoint, regarde, écoute, enregistre le traitement à mettre en œuvre.
Fin d’une journée ordinaire à Kaïgourou, cet hôpital vraiment pas comme les autres. Pour s’en rendre compte, il faut attendre le lendemain, dans la lumière éblouissante du matin. Pas un lit à l’horizon, pas de carrelages immaculés, ni d’appareils sophistiqués. À Kaïgourou, on vient avec paquetage, famille et bêtes. Et le temps de se soigner, on vit comme au désert. Imaginez donc trois modestes bâtiments en banco – briques de terre séchée – et, autour, un campement
de tentes hétéroclites mêlant peaux de bêtes, bâches en plastique ou tentures…
Des femmes pilent le mil, d’autres déambulent avec des jarres d’eau sur leur tête, pendant qu’au loin un dromadaire chaloupe, ignorant superbement l’interdiction de pénétrer dans l’enclos de l’hôpital. Sous un arbre, deux malades sont allongés, une perfusion piquée dans le bras. Plus loin, un lépreux, le pied déjà à moitié disparu, discute avec son enfant. À l’écart, un jeune homme lit, son pansement tout propre laissant entrapercevoir des chairs encore à vif. « Il est là depuis deux ans et demi déjà, explique Anne-Marie. Un accident lui a broyé la jambe et le muscle de son mollet est descendu à la cheville. Il faut attendre que les greffes de peau prennent, ensuite, on lui remontera le muscle. » Il trompe le temps avec les livres que la sœur lui apporte. Rêvant de pouvoir un jour devenir traducteur. Et puis, toujours allongée sur sa natte, la malade de la veille. Elle remue légèrement la tête et a même pu boire. Elle vit !
« Ils sont bien ici mes malades », s’exclame la sœur. À un Occidental nanti, habitué à une médecine de haute technicité, les moyens peuvent sembler dérisoires, et les méthodes, déroutantes. Mais, bien vite, on comprend qu’il faut laisser ses codes au vestiaire et que, dans cette zone déshéritée du Gourma – entre Sahara et Sahel –, tenaillée par la faim, et où l’espérance de vie se limite à 45 ans, Kaïgourou est une sorte de miracle. Un îlot d’humanité et de dignité dans un océan de dénuement. Avec, à sa tête, une femme hors du commun : Anne-Marie Salomon, 75 ans et une vitalité à faire pâlir nombre de trentenaires. Sur le pont de 6 heures du matin à… impossible de donner une limite, un accouchement – et il y en a 300 par an – peut la tenir debout une bonne partie de la nuit. Il faut la voir au volant de son pick-up bringuebalant sillonner les rues de Gossi, escortée par des ribambelles d’enfants scandant : « Anne-Marie Biscuit, Anne-Marie Biscuit » (surnom hérité du temps où elle distribuait de la nourriture aux réfugiés affamés). Elle houspille, elle rigole, elle commande, elle épuise même parfois. Mais on lui pardonne car, comme le confie Zado, « rien de ce qu’elle fait n’est pour elle ».
Impossible de ne pas se laisser aller à la comparaison avec une autre dame de cœur, sœur Emmanuelle : même faconde, même facétie, même volonté – pensez qu’elle a entamé ses études de médecine à 45 ans – et même énergie phénoménale… Quand on l’interroge sur la source à laquelle elle puise autant de force, cette femme de foi répond invariablement : « Dieu ! » Consentant du bout des lèvres à étayer son propos : « Dieu a besoin d’interprètes pour transmettre son message d’amour. Il a besoin de bras, de jambes… de têtes aussi. Je suis une de ses interprètes. »
Son histoire de cœur avec les habitants du Gourma remonte à 1985. À l’époque, externe en médecine (voir son portrait dans La Vie n° 3336, du 6 août 2009), cette sœur de la Retraite, originaire de Bretagne, atterrit en stage au centre de soin public de Gossi. Une ville perdue dans les sables, à plus de 1 000 km de Bamako. Elle y découvre les réfugiés de la sécheresse, attirés par la « mare » – entendez un lac – qui borde la ville. « Ils avaient perdu leurs troupeaux. Ne sachant pas vivre dans les agglomérations, ils se sentaient très humiliés, parqués par les autorités de l’autre côté de la mare, et attendant leur nourriture des seules distributions d’urgence. Je leur ai promis que je reviendrai, sans autre but que de
les aider à trouver des solutions pour lutter contre la misère dans laquelle ils s’enlisaient. » La sœur n’étant pas
du genre à parler en l’air, elle tient promesse et, en 1988, sa thèse en poche, elle s’installe à Gossi.
Zado se souvient de leurs débuts ensemble : « Kaïgourou n’était qu’une dune de sable. On consultait sous les arbres, plantés par les missionnaires de l’Église norvégienne. Ils avaient imaginé convertir les nomades à l’agriculture, sourit-il, avec, dans les yeux, l’ironie d’un Touareg qui sait bien l’improbabilité d’un tel dessein. Les nomades sont des pasteurs, pas des cultivateurs ». Visiblement, Anne-Marie Salomon a retenu la leçon. « J’ai compris que, dans ce pays, Dieu ne me demandait pas d’agir par moi-même, mais d’être là, auprès de mes frères, pour les aider à réaliser eux-mêmes ce que seuls ils ne pouvaient entreprendre. » Et, de fait, depuis 22 ans, elle est toujours là, à accompagner de très nombreux projets de développement touchant à la santé et à l’éducation : puits, dispensaires de brousse, formations de jeunes soignants, écoles… Une nouvelle maternité ainsi qu’un petit bloc opératoire sont actuellement en chantier.
Aujourd’hui, les ONG d’Anne-Marie sont devenues le premier employeur de Gossi, salariant 21 personnes : techniciens de santé, aides-soignants, laborantin, secrétaire, matrones, chauffeur, gardiens. Une petite entreprise qui lui dévore son temps, après l’hôpital : l’urgence de récolter soutiens matériels ou financiers est une quête quotidienne. Outre son stéthoscope, la sœur ne se sépare donc jamais de son portable, instrument vital pour être au contact des donateurs – effectifs ou potentiels – en France. Les autres revenus proviennent des patients, qui doivent payer une partie des soins – toujours le respect de la dignité des personnes : 200 francs CFA la consultation (0,30 €), 5 000 francs CFA (7,60 €) pour une hospitalisation de deux mois. Les piqûres sont payantes, mais les vitamines, gratuites, comme les 6 kg de mil distribués une fois par mois aux hospitalisés ou le lait en poudre donné chaque quinzaine aux femmes enceintes et jeunes mamans. Il est midi et la file des consultations s’est singulièrement allongée.
Aujourd’hui, c’est le jour des tuberculeux. Huit nouveaux cas déjà depuis le début du mois. Visages émaciés, regards absents… « Les gens du désert ne laissent rien paraître », explique Anne-Marie. Un homme s’avance. Il a 55 ans, pèse 37,5 kg. « Tu as la mauvaise toux, lui dit la sœur, tu craches des microbes. Tu dois manger et boire tout seul. Ta maladie, il faut la soigner pendant un an, et rester ici deux mois. Sinon, on ne commence pas le traitement. » Zado traduit. L’homme est d’accord pour rester. Il est même déjà installé avec sa famille. Suit une jeune femme, si fatiguée qu’elle ne peut plus porter son bébé. C’est son mari qui le tient dans ses bras. Elle aussi a la mauvaise toux, mais rester deux mois… Dilemme pour le mari. On appelle à la rescousse Radijatou, la femme de Zado qui le connaît un peu. « Si tu veux garder ta femme, il faut la ramener », tente-t-elle de le convaincre. « Tant qu’elle n’est pas installée ici, elle n’aura pas de traitement. » L’homme et son épouse repartent ensemble, sans que celle-ci ait dit un mot. Qui sait s’ils reviendront ? Laisser sa femme ou son troupeau – qui fait vivre toute la famille – au Sahel, on mesure autrement le prix d’une vie. Dans la salle d’à côté, Aboubakrim a pris le relais de Zado et vaccine les bébés. Pleurs vite consolés par un bonbon, rires et palabres des mères, l’ambiance est plus légère.
Imaginé au départ pour les nomades, Kaïgourou est aussi devenu, au fil des ans, l’hôpital des habitants de Gossi. Et la sœur, le seul médecin à 150 km à la ronde. Toute la journée, un ballet de pirogues fait la navette d’une rive à l’autre de la mare pour amener les patients à la consultation. Fièvres dues au paludisme, carences alimentaires, grossesses, diabète et, depuis quelque temps, sida sont les motifs de visite les plus fréquents. Certaines femmes ignorent leur âge, les grandes famines de 1973 ou de 1984 servent alors de repères : « Tes enfants, ils étaient nés à la grande famine ? », questionne la sœur. Les filles hésitent sur la date de leurs dernières règles : « C’était combien de jours avant le carême ? » Plus étonnant : « Les fourmis, elles viennent sur ton pipi ? », c’est pour dépister un diabète, nous éclaire Anne-Marie. Et quand elle suspecte un sida : « Tu es allé à Abidjan ? » Une ville où de plus en plus d’hommes échouent pour trouver du travail et contractent le virus. À Kaïgourou, on leur distribue antirétroviraux et préservatifs. Sur ce dernier point, la sœur préfère soutenir une politique réaliste de prévention que discourir sur la fidélité ou l’abstinence, dans un pays où la polygamie reste la norme. Car, en plus de 20 ans de Gossi, Anne-Marie Salomon a appris les codes et les coutumes des différentes ethnies qui se côtoient ici, elle connaît leur fonctionnement et leurs relations. Lucide sur tout, dupe de rien, elle avance en acceptant les personnes telles qu’elles sont, « Inch’Allah ».
Le muezzin a lancé son dernier appel à la prière depuis bien longtemps déjà quand Anne-Marie est de retour chez elle. Son antre, c’est une cour plantée de trois acacias et meublée de tout le nécessaire. C’est là qu’elle dort, mange, travaille, reçoit ou renvoie – sans ménagement – les importuns. Au grand air, sous le soleil ou sous les étoiles, comme ses chers nomades. Il n’y a que deux moments où elle pénètre dans sa maison en dur, quand elle s’arrête pour prier, tôt le matin et tard le soir. Alors seulement, elle semble se retirer du monde.
Une rencontre à La VieAnne-Marie Salomon ouvre le premier cycle des Éloges de La Vie, sur le thème de la fragilité. Nous vous invitons à venir écouter sa conférence le jeudi 8 avril, à 19 h, au nouveau siège de notre journal. Cliquez ici pour plus de renseignements.
Un livre J’ai choisi d’être médecin chez les Touaregs, un témoignage pour entrer dans l’intimité de cette femme de cœur, de foi et d’action. (Anne-Marie Salomon avec Jacques Duquesne et Annabelle Cayrol, Plon, 18 €).
Une émissionSur France 2, retrouvez Anne-Marie Salomon à la fin du journal, le samedi 27 mars, à 13h15.
Fin de la crise des visas entre l’UE et la Libye
http://www.letemps.ch-28-03-10
Fin de la crise des visas entre l’UE et la Libye
dimanche 28 mars 2010
La présidence espagnole de l’Union européenne a annoncé samedi que l’UE et la Libye avaient levé les restrictions sur l’octroi de visas, et « regrette et déplore » la crise, a -t-on appris en marge du sommet de la Ligue arabe en Libye, alors que le DFAE répète qu’il a correctement appliqué les accords de Schengen. Tripoli estime avoir remporté une « victoire » sur la Suisse ; le sort de Max Göldi n’a officiellement pas été évoqué
L’Espagne, qui assure la présidence de l’UE, a annoncé la levée des restrictions de visas Schengen pour des personnalités libyennes, dont le dirigeant Mouammar Kadhafi, dans un communiqué distribué par les Affaires étrangères libyennes à Syrte, en Libye, en marge du sommet de la Ligue arabe.
« Les noms des citoyens libyens inscrits précédemment sur (la liste noire) de l’espace Schengen ont été définitivement supprimés », a annoncé l’UE dans un communiqué. Peu après, un haut responsable libyen a annoncé que son pays levait l’interdiction d’octroi de visas aux Européens de l’espace Schengen.
Après cette annonce, la Libye a estimé samedi soir que la Suisse avait été « vaincue par cette mesure commune européenne », selon un communiqué du ministère libyen des Affaires étrangères.
Le Conseil fédéral avait annoncé cette semaine la levée de sa « liste noire » privant de visas Schengen entre 150 et 188 personnalités libyennes. L’UE attendait que Tripoli biffe en retour les interdictions d’entrée sur son territoire qui frappent les citoyens européens en rétorsion à cette liste. Publicité
Göldi : « aucun signe »
Dans un communiqué samedi après-midi, Madrid « déplore et regrette les problèmes et les ennuis engendrés par cette mesure (la liste noire suisse) et espère que cet incident ne se répètera plus dans le futur ».
Elle souligne, par ailleurs, « son désir de préserver les bonnes relations entre la Grande Jamahiriya (libyenne) et l’UE, espérant parvenir bientôt à la conclusion d’un accord cadre de partenariat », objet depuis 2007 de négociations entre les deux parties.
Quant à l’otage suisse Max Göldi, il n’en a pas été question. Salah Zahaf, l’avocat de l’homme d’affaires, a indiqué qu’il n’y avait « aucun signe laissant présager de nouveaux développements » concernant la situation de son client. Il ne prévoit « rien de nouveau au moins au cours de cette semaine ».
Le ministre espagnol des Affaires étrangères Miguel Moratinos poursuivra dimanche à Syrte sa mission de médiation, a encore indiqué le ministère espagnol.
samedi 27 mars 2010
Haymanot Girma ,speciale dédicace aux tontons de Ny à Hassaan de Maradi,à Soul d'Az,et à tous ceux d'Az et ceux autour du fleuve Niger
camdens
January 17, 2007
kezira new bete
yone007
March 16, 2007
ethiopian music
0135elias
January 07, 2008
ethiopian modern time amharic music
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Essaouira 3 - Allah Ya Ghani - Maalem Majid Bekkas
PureHeartVideo
April 30, 2007
Essaouira Festival 2001 Friday
April 30, 2007
Essaouira Festival 2001 Friday
Tamanrasset :Echappées belles /Telerama.fr
Cette semaine, Sophie voyage dans le Sud algérien. Elle est accueillie à Tamanrasset par sa guide Khadjia, puis découvre un marché africain et rencontre un artisan en argent dans sa maison touareg. Elle passe la soirée en compagnie d'un groupe touareg avant de découvrir, le lendemain, la communauté religieuse de Tamanrasset. Puis Sophie et sa guide prennent la route à bord d'un 4X4 et partent dans le désert. Enfin, Sophie arrive au village d'Efak. Elle y fait la connaissance de femmes touaregs et de Khawlen, la plus ancienne musicienne de l'Imazad. Au sommaire :
- Tamanrasset, la ville rouge des hommes bleus
- Les peintres du désert
- L’appel spirituel du plateau de l'Assekrem
- Le parc national de l'Ahaggar
- Touaregs d'aujourd'hui : entre modernité et tradition
- Carnet de route : «La Route des parfums»
AREVA dément tout changement dans ses projets au Niger
UEMOA - AREVA dément tout changement dans ses projets au Niger
Publié le 27 mars 2010 à 11h00
(PANA)
Le géant français de l’énergie nucléaire AREVA a démenti dans un communiqué publié vendredi et reçu par la PANA tout changement dans son programme d’exploitation du gisement d’uranium d’Imouraren, au Niger.
Selon le communiqué, le programme de mise en exploitation approuvé par le Conseil d’administration de la société du 2 décembre 2009 s’engage sur un planning général de travaux s’étalant de 2010 à 2013, année de production des premières tonnes d’uranium.
Les travaux, commencés à ce jour, comprennent la construction de la route d’accès au site, d’un aéroport et des ateliers, tous nécessaires pour le démarrage du creusement de la carrière qui débutera en janvier 2011, indique le communiqué.
Les travaux principaux de construction de l’usine de traitement du minerai débuteront en mi-2011 pour permettre un début de production deux ans plus tard, précise le communiqué.
Avec la mise en production du gisement d’uranium d’Imouraren, AREVA contribuera à l’accession du Niger au rang des premiers pays producteurs d’uranium au monde et à favoriser ainsi son développement économique par les retombées économiques de l’exploitation et ses effets induits, ajoute le communiqué.
La mise en exploitation du gisement d’Imouraren a été officiellement lancée le 4 mai 2009.
Elle a déjà franchie plusieurs étapes : attribution du permis de recherche sur le périmètre le 7 février 2006 ; attribution du permis d’exploitation le 20 janvier 2009, constitution de la société Imouraren le 25 février 2009.
On rappelle que la question minière reste depuis quelques mois au c ?ur du débat politique au Niger.
En décembre dernier, l’opposition nigérienne regroupée au sein de la Coordination des forces pour la démocratie et la république (CFDR) avait violemment dénoncé « la gestion mafieuse » des permis miniers.
Premier sommet arabe chez Kadhafi placé sous le signe de Jérusalem
Premier sommet arabe chez Kadhafi placé sous le signe de Jérusalem
27.03.2010, 09h28
AFP
Un sommet de la Ligue arabe, le premier à se tenir chez le numéro un libyen Mouammar Kadhafi, s'ouvre samedi à Syrte sous le signe de la défense de Jérusalem-Est face à Israël.
Le sommet, qui doit s'ouvrir en présence du secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon, doit adopter une position commune demandant le gel des nouveaux projets de colonisation israélienne dans le secteur oriental de la ville sainte.
Au moins douze chefs d'Etats et dirigeants arabes participent à la réunion, dont le Palestinien Mahmoud Abbas, Abdallah II de Jordanie, l'émir du Koweït, cheikh Sabah al-Ahmad Al-Sabah, les présidents algérien et mauritanien, Abdelaziz Bouteflika et Mohamed Ould Abdelaziz, le yéménite Ali Abdullah Saleh ainsi que le Soudanais Omar el-Béchir et le Syrien Bachar al-Assad.
Les chefs de gouvernements italien, Silvio Berlusconi, et turc, Recep Tayyip Erdogan, ont également été invités.
Les pays arabes ont affirmé vendredi qu'Israël devait revenir sur sa décision de construire 1.600 logements à Jérusalem-Est avant tout lancement de négociations indirectes avec les Palestiniens proposées par les Etats-Unis.
"La position arabe est très claire: les négociations (avec Israël) dépendent du gel de la colonisation et en particulier de l'annulation de la décision israélienne de construire 1.600 logements à Jérusalem-Est", a déclaré le secrétaire général de la Ligue, Amr Moussa, à l'issue d'une réunion ministérielle.
M. Ban, qui a assisté brièvement à la réunion, a en revanche demandé aux Arabes d'appuyer les négociations indirectes israélo-palestiniennes, selon un diplomate arabe. Il devrait réitérer sa demande à l'ouverture du sommet.
"Je vais les exhorter à soutenir les négociations de proximité. Il est crucial que les pays arabes aident à créer une atmosphère favorable dans laquelle les discussions pourront réussir", avait-il déclaré au Conseil de sécurité à la veille de son départ pour Syrte.
Jeudi, les ministres arabes se sont mis d'accord sur un plan d'aide de 500 millions de dollars aux Palestiniens de Jérusalem, qui doit être formellement accepté lors du sommet.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a encore assuré vendredi que la politique d'Israël concernant Jérusalem demeurerait inchangée, au lendemain de son retour d'une visite tendue à Washington qui n'a pas permis de régler la crise avec l'administration de Barack Obama.
Israël avait donné le 9 mars son feu vert à un projet de construction de 1.600 logements dans un quartier de colonisation à Jérusalem-Est annexée. Cette annonce, en pleine visite de vice-président américain Joe Biden, avait provoqué un tollé chez les Palestiniens et au sein de la communauté internationale.
Adepte des coups d'éclats lors des sommets arabes auxquels il a pris part, le colonel Kadhafi va également tenter de s'octroyer plus de pouvoirs durant son mandat à la présidence de la Ligue arabe.
Tripoli a expliqué vouloir "un rôle actif de la présidence du sommet entre deux réunions, lui permettant de diriger le travail au sein du secrétariat général de la Ligue arabe".
Samedi matin, des groupes folkloriques libyens commençaient déjà à mettre l'ambiance avant l'arrivée des participants dans la gigantesque salle de conférences où se tient le sommet.
Syrte (500 km à l'est de la capitale) est la ville natale du colonel Kadhafi où il tient à organiser les plus grands évènements malgré une capacité hôtelière très limitée.
Les dirigeants arabes ont été placés dans des résidences privées, tandis que le Premier ministre turc a été hébergé dans un luxueux yacht mouillant dans le port de cette petite ville méditerranéenne, à proximité d'un paquebot italien où sont logés les journalistes.
AFP
Imaran (toearegs, Algerije),Masha 'El Falesteen (Palestina)
Imaran (toearegs, Algerije),Masha 'El Falesteen (Palestina)
Zaterdag 27 maart 2010, 20.00, Molière, Naamsepoortgalerij, Bolwerksquare 3, 1050 Brussel (Elsene)
Deze concertavond presenteert de unieke ontmoeting tussen twee groepen die in eigen land een minderheidscultuur vormen.
De tamasheq (toearegs) van Imaran komen uit Djanet, een oeroude oase in de regio Tassili N’Ajjer. De leden van Imaran behoren tot de Kel Touat-stam en kwamen via lange omzwervingen in Djanet terecht. Hoewel de oud in principe geen traditioneel toeareg-instrument is, kreeg ze al snel een vooraanstaande plaats bij de tamasheq van Djanet, getuige ondermeer het werk van Baly Othmani. Masha’el Falesteen is een traditionele dansgroep uit Nablus die gespecialiseerd is in de Dabkah, de traditionele folkdans uit de Levant en de nationale dans van Libanon, Palestina, Syrië en Jordanië.
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les promesses non tenues de l'amnisitie des rebelles
Des combattants armés du sud pétrolifère viennent rendre les armes, le 3 octobre 2009.27/03/2010 à 11h:30 Par AFP
Nigeria
© AFP En l'absence du président nigérian Umaru Yar'Adua, qui avait personnellement porté ce projet, le programme d'amnistie des groupes rebelles du sud pétrolier peine à se concrétiser. Mais si la stabilité politique ne revient pas rapidement, les anciens combattants pourraient reprendre les armes en signe de protestation.
Des combattants armés du sud pétrolifère du Nigeria s'impatientent devant le manque de percées dans le programme d'amnistie proposé par les autorités et celui-ci pourrait dérailler, prévient l'un de leurs ex-commandants. Le président Umaru Yar'Adua a offert une amnistie en 2009 aux combattants du delta du Niger (sud) qui s'en prennent depuis des années à l'industrie pétrolière, à condition qu'il déposent leurs armes. En octobre 2009, environ 20 000 d'entre eux, selon les chiffres officiels ont répondu à l'appel, se voyant promettre en contre-partie formations, emplois et indemnités. Cinq mois plus tard, ces promesses tardent à se concrétiser, déplorent de nombreux bénéficiaires du programme.
"Ils ont promis beaucoup de choses (...) des emplois, de meilleures conditions de vie", explique à l'AFP Gospel Tamouno, aussi appelé JP, ex-commandant d'une unité du Mouvement pour l'émancipation du delta du Niger (Mend), principal groupe armé opérant dans cette région-clé depuis 2006. "Personne n'est satisfait (...) mais les jeunes continuent d'attendre et d'espérer", déclare ce trentenaire vêtu d'un costume sombre, lors d'un entretien dans un hôtel de Warri, l'une des principales villes du delta.
M. Tamouno met cependant en garde : "Certains sont patients mais d'autres ne le sont peut-être pas. Les impatients sont ceux qui créent la révolution", explique-t-il, en référence au Joint Revolutionary Council (JRC), un mouvement qui a revendiqué plusieurs attaques d'oléoducs ces dernières semaines. Quelques heures seulement après cet entretien, des voitures piégées ont explosé aux abords d'une conférence à Warri consacrée à l'aministie, réunissant ex-combattants et officiels. L'attaque a été revendiquée par le Mend, qui a mis fin le 30 janvier à un cessez-le-feu de plusieurs mois.
Impasse
Le président nigérian, à la tête du 8e exportateur mondial de brut, s'était personnellement impliqué dans l'amnistie, rencontrant lui-même certains dirigeants de mouvements armés. Sa longue absence médicale est considérée comme la cause principale de l'impasse actuelle du processus de pacification. Evacué vers un hôpital en Arabie saoudite le 23 novembre, il n'est pas réapparu en public depuis, même après son retour au Nigeria, le 24 février. "J'étais surpris, je n'avais jamais vu un président nigérian avec de telles idées. Il a fait quelque chose de grand en offrant l'amnistie aux jeunes du delta du Niger", estime Gospel Tamouno. "Ca n'est pas facile de faire sortir les gens des criques", caractéristiques des terrains marécageux du delta, concède-t-il.
Les médias ont rapporté cette semaine que les activités de formation de 20 192 combattants repentis, dans trois centres de réinsertion, avaient été suspendues dans l'attente de la formation d'un gouvernement, après la dissolution du 17 mars. Peu avant cette mesure, le président par intérim Goodluck Joanathan avait mis de côté huit milliards de nairas (40 millions euros) pour le programme post-amnistie, selon un ministre. Les ex-combattants reçoivent mensuellement environ 400 dollars, mais mardi, des milliers d'entre eux ont manifesté, affirmant ne pas avoir été payés.
Selon Gospel Tamouno, si les militants ont déposé quelque 10 000 armes, il en reste environ 30 000 qui pourraient servir "si le gouvernement ne poursuit pas son projet initial". Une rencontre entre Goodluck Jonathan, originaire du delta, et des dirigeants de groupes armés serait prévue vendredi à Abuja, selon les médias.
vendredi 26 mars 2010
LEGEND ALI FARKA TOURE AND HIS SON VIEUX FARKA
worldcircuitltd
February 11, 2008
Live at Segou festival, Mali (With Bassekou Kouyate) Feb 2005
Ali Farka Touré 'Amandrai'
modiba
July 11, 2007
http://www.vieuxfarkatoure.com http://www.totimbuktu.com The son of the great Ali Farka paying tribute to the father with a cover of one of his father's most beloved songs, "Ai Du," which appeared...
February 11, 2008
Live at Segou festival, Mali (With Bassekou Kouyate) Feb 2005
Ali Farka Touré 'Amandrai'
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July 11, 2007
http://www.vieuxfarkatoure.com http://www.totimbuktu.com The son of the great Ali Farka paying tribute to the father with a cover of one of his father's most beloved songs, "Ai Du," which appeared...
TOUAREG LEGEND IBRAHIM AG ALHABIB ALIAS ABRAY BONE ET OUSMANE AG MOSSA HIS SPIRITUAL SON OF TAMIKREST
IndependienteRecords
June 30, 2009
Lulla is taken from Tinariwen's new album "Imidiwan: Companions". The footage featured in the video are clips taken from the DVD short film that accompanies the new album.
GlitterhouseRec
December 2010
The song Tamiditin from Tamikrest's new album Adagh! Out on march, 1st! Released on Glitterhouse Records! www.glitterhouse.com TAMIKREST in tamasheq language means junction, connection, knot, coal...
June 30, 2009
Lulla is taken from Tinariwen's new album "Imidiwan: Companions". The footage featured in the video are clips taken from the DVD short film that accompanies the new album.
GlitterhouseRec
December 2010
The song Tamiditin from Tamikrest's new album Adagh! Out on march, 1st! Released on Glitterhouse Records! www.glitterhouse.com TAMIKREST in tamasheq language means junction, connection, knot, coal...
Best of NIGERIAN LEGEND FELA KUTI and HIS SON FEMI KUTI
oronbaba
May 12, 2007
rare early footage (shot by Ginger Baker) featuring Fela & Afrika 70 performing in the rainy southeastern town of Calabar, shortly after the the Nigerian civil war
Beng Beng Beng
May 12, 2007
rare early footage (shot by Ginger Baker) featuring Fela & Afrika 70 performing in the rainy southeastern town of Calabar, shortly after the the Nigerian civil war
Beng Beng Beng
A QUOI JOUE LE CSRD ?
A QUOI JOUE LE CSRD ?
Écrit par Ayouba Karimou (Opinions N° 103 DU 24 MARS 2010)
Vendredi, 26 Mars 2010 14:19
Plus d’un mois après sa prise de pouvoir, le Conseil Suprême pour la Restauration de la Démocratie (CSRD) continue à maintenir le suspense quant à la convocation du fameux Conseil Consultatif chargé de fixer ‘’une durée raisonnable’’ à la transition, ainsi que d’établir le calendrier électoral. On ne sait toujours pas ce qui bloque, mais tout laisse à croire que de petits calculs au sein d’une partie de la junte présideraient à cette lenteur. Peu à peu, à l’enthousiasme des premières heures qu’avait suscité l’avènement du CSRD chez l’écrasante majorité de nos concitoyens, succède à présent une sorte de scepticisme quant aux desseins véritables qui animeraient certains dirigeants de la junte qui apparaissent aujourd’hui comme les nouveaux maîtres de nos destins. En effet, le problème est que si le vieux meurt et que le neuf ne peut naître, cela signifie tout simplement que, quelque part, au niveau du CSRD, on assisterait, vraisemblablement, à une tentative de récupération qui ne dit pas son mot, perceptible entre le premier discours de Djibo Salou marqué par une profonde sincérité dans l’analyse des problèmes du pays du fait du tazarché et les autres discours prononcés, par exemple, à l’occasion de la rencontre avec la classe politique, où l’on avait cru sentir la doxologie tazarchiste du ‘’tous pourris’’ ! Depuis lors, les observateurs notent une certaine digression dans l’approche des questions politiques de la part du CSRD, comme si un ressac tazarchiste était venu balayer la profonde conviction qu’avaient tous les démocrates nigériens que si l’armée était intervenue sur la scène politique nationale le 18 février dernier, c’était uniquement par la faute d’un autocrate qui avait bénéficié de grandes complicités dont justement celle de la hiérarchie militaire !
Or, en parlant d’assainissement au sein de la classe politique, pour notre part, nous aurions voulu que cela commence là où tout avait débuté, c’est-àdire, situer d’abord les responsabilités qui ont été celles de tous ces grands officiers de l’armée nigérienne dont le silence ou la complaisance ont conforté Tandja Mamadou dans sa volonté de liquidation des institutions démocratiques. Oui, tout le monde sait au Niger que si Tandja s’était permis de faire ce qu’il avait fait, c’est que quelque part il avait été assuré du soutien, ou à tout le moins, de la complaisance des seules forces organisées qui auraient dû le dissuader de commencer cette entreprise. L’armée avait pourtant le devoir sacré de protéger la république et ses institutions, et seuls Djibo Salou et ses camarades avaient perçu cette nécessité un 18 février. En voila pour la hiérarchie militaire.
Quant aux civils, pêcheurs en eaux troubles de tous les temps, ils sont bien connus de tous, et ce sont les mêmes qui, aujourd’hui encore, rôdent autour du CSRD pour tenter de jeter l’opprobre et le discrédit en professant la vieille rengaine du ‘’tous coupables’’, philosophie anti-partis et antidémocratique ! Ce sont les mêmes qui ‘’conseillent’’ à la junte une longue transition afin de la noyauter à terme. Sinon, le Niger ne souffre point d’un problème majeur de textes qui puisse nécessiter une très longue transition, car, la Constitution de la Cinquième République avait largement démontré son efficacité pour assurer une stabilité politique et institutionnelle jamais égalée dans toute l’histoire de la jeune démocratie nigérienne. Tout au plus, cette Constitution pourraitelle faire l’objet de quelques réaménagements afin de clarifier certaines de ses dispositions pour ne plus laisser de doutes dans l’esprit des futurs dirigeants du pays.
Pour ce qui est de la nature du régime politique, présidentiel ou semi-présidentiel, cette Constitution le règle en son sein même ! Au regard de tout cela, à moins qu’il n’y ait des desseins cachés, la transition vers un régime démocratique définitif ne pourra requérir une longue période comme le souhaiteraient certains. Djibo Salou, bénéficiant d’une très large confiance populaire, est un officier qui cultive le sens de l’honneur et du patriotisme. Son seul acte du 18 février 2010 en est le témoignage vivant. Cet acte historique a fait éviter à notre pays de graves périls sur son devenir. Officier patriote, il devra prendre de la hauteur par rapport à toutes ces luttes de positionnement, car il sait que les Nigériens et l’extérieur le jugeront sur sa capacité à mettre en place une bonne transition pour remettre les Nigériens sur les rails de la démocratie.
Pour montrer sa bonne foi à la Communauté Internationale, il peut déjà fixer le calendrier électoral définitif de la période transitoire et ainsi prendre part au prochain Sommet de France - Afrique à Nice, ce qui équivaudra à une reconnaissance de facto. Djibo Salou a toutes les cartes du poker en mains pour écrire l’histoire en lettres dorées ou bien, il l’écrira en pointillé, hélas alors pour le Niger ! Optimistes, nous espérons que Djibo Salou ne videra pas son acte du 18 février de toute sa portée historique sur l’autel des calculs réducteurs de certains. A bon entendeur salut !
Processus de paix: Guéguerre entre les ex-fronts armés
Processus de paix: Guéguerre entre les ex-fronts armés
Écrit par .I. Djibrilla (L’ACTUALITE DU 23 MARS 2010)
Vendredi, 26 Mars 2010 12:25
La semaine dernière, dans l’intervalle de 48 heures, deux cadres d’actions des ex-fronts qui ont animé la rébellion armée dans la région d’Agadez ont vu le jour à Niamey. Le premier cadre rendu public a la dénomination de CERA, qui signifie ‘’Comité des ex-combattants de la résistance armée’’. Il compte plusieurs fronts dont le Mouvement nigérien pour la justice (MNJ) et est dirigé par un bureau exécutif. Cette structure qui entend apparemment fonctionner comme une organisation associative s’est donnée comme principale mission d’oeuvrer pour l’instauration et la consolidation d’une paix durable au Niger. Toutefois, ses animateurs n’ont pas dit comment concrètement ils comptent s’y prendre pour remplir leur mission. Deux jours plus tard, soit le diman- che 21 mars, un autre cadre similaire verra le jour, à l’hôtel Ténéré de Niamey, sous la dénomination de ACER : ‘’Alliance pour la consolidation de la paix’’. Regroupant trois ex-mouvements, l’ACER a été créée par entre autres chefs de fronts Rhissa Ag Boula, Aoutchiki Mohamed Kriska, Seydou Maïga Kaocen… et poursuit aussi comme objectif la consolidation du processus de paix et le suivi des engagements qui seront portés par les prochains accords. La bonne disposition des nouvelles autorités à donner un contenu concret au processus de paix est, à l’évidence, à l’origine de la création de ces deux structures. Mais pourquoi alors ne pas créer un seul cadre fédérateur de tous les ex-fronts pour éviter une perte de temps lors les négociations et une dispersion des énergies ? De nombreux observateurs ont certainement formulé cette interrogation quand on sait que les fronts se sont multipliés suite à des dissensions internes ? Lors de sa conférence de presse, l’ACER a ouvertement accusé certains dirigeants de mouvements de détournement des pécules de leurs combattants restés sur le terrain.
Est-ce l’explication à cette division au moment où les autorités sont véritablement disposées à engager des négociations franches avec eux en vue de trouver une solution durable à l’instabilité qui affecte la région d’Agadez ? Ce qui est sûr, c’est qu’il y a un problème de leadership dans cette affaire. Chacun veut être à la tête et c’est cela qui explique en partie la multiplication rapide des fronts. La position de chef confère des avantages et des privilèges. Comme rencontrer, par exemple, le guide de la révolution libyenne, Mouammar khadafi et rentrer dans ses bonnes grâces. Dans leur déclaration respective, chaque structure a tenu à féliciter le guide libyen pour son investissement personnel dans le cadre de la résolution du conflit. Il n’est nul besoin d’un dessin pour comprendre la nature de cet investissement.
Comme on le sait, la Libye a de tout temps été une base arrière pour les dissidences armées qui apparaissent dans la région d’Agadez. Certains soupçonnent même son guide d’alimenter financièrement ces mouvements. C’est pourquoi quand il s’implique activement pour faire régner la paix, les armes cessent de tonner dans les montagnes. Ceci étant dit, l’opinion a pris acte de la volonté des ex-fronts armés des deux camps d’oeuvrer pour la consolidation d’une paix définitive et durable. Cet engagement a, du reste, été pris en 2000, à l’occasion d’une cérémonie grandiose organisée à Agadez : la cérémonie ‘’Flamme de la paix’’ au cours de laquelle des armes ont été brûlés et les ex-fronts de l’époque avaient proclamé leur autodissolution. Tout le monde croyait que c’était sincère.
Mais contre toute attente, un nouveau conflit armé a resurgi en février 2007, animé par le Mouvement des Nigériens pour la Justice (MNJ). Certains responsables de la première rébellion font partie de ce nouveau mouvement. Ce qui laisse dubitatif de nombreux Nigériens quand à la sincérité des engagements pris par les deux cadres que les ex-fronts viennent de créer, en prélude aux prochaines négociations
Les «Hommes Bleus» s'invitent à Washington
NDLR / TOUAREGS ET SAHRAOUIS OTAGES DU BRAS DE FER ALGERO-MAROCAIN?
El Bashir Mouhtaj : «Je suis fier de représenter ici à Washington mon pays le Maroc et les provinces du sud du Royaume». (Photo : MAP)
WMC
Les «Hommes Bleus» s'invitent à Washington
Publié le : 26.03.2010 | 13h05
e-Matin
Par : Abdallah Darkaoui
La place historique de «Dupont Circle» au nord-ouest de Washington s'est transformée, jeudi, en une grande scène musicale, avec à l'honneur les «Hommes Bleus» et le patrimoine culturel des provinces du sud du Royaume. En effet, cette place a, agréablement, surpris ses habitués avec une prestation musicale inédite du groupe de Guedra «Mnat Azaouan», venu spécialement de la région de Guelmim-Assa pour célébrer le 20e anniversaire du Washington Moroccan Club (WMC).
Arborant la tenue traditionnelle des Touaregs, le groupe composé de trois musiciens-poètes et d'une danseuse, ont offert aux spectateurs un moment inoubliable, en leur présentant des danses traditionnelles des provinces du Sud du Royaume, le tout agrémenté de poésie hassanie.
La guedra objet de curiosité à Dupont Circle
Parés de l'incontournable «Mlehfa» pour les hommes et du «Haik» noir pour les femmes, les danseurs ont effectué, tour à tour, la danse de la Guedra, transmettant à travers leurs mains et leur chorégraphie appliquée toute la beauté de la culture des provinces du sud du Royaume.
«Je suis fier de représenter ici à Washington mon pays le Maroc et les provinces du sud du Royaume», s'est réjoui El Bashir Mouhtaj, meneur de ce groupe, dont certains membres ne sont que les fondateurs d'«Al Bechara», premier groupe de Guedra à voir le jour au Maroc dans les années 50.
Il s'est également dit heureux de l'accueil chaleureux réservé à cette dance dans la capitale américaine, relevant que «le patrimoine musical sahraoui constitue l'un des affluents de la culture marocaine, voire le miroir des coutumes des habitants du Sahara marocain».
Etonnés par ce foisonnement culturel, envoûtés par la pétillance des danses sahraouies et charmés par la beauté des produits artisanaux fièrement mis en valeur lors de ce spectacle, les badauds devenus spectateurs se sont donnés à coeur joie en s'identifiant à ce peuple ancestral et en goûtant à l'exotisme de découvrir une tente sahraouie traditionnelle en plein coeur de Washington.
Pleins feux sur l'image d'un Maroc multicultural
Les costumes traditionnels, les produits artisanaux en bois, cuir et argent n'ont pas manqué d'émerveiller les spectateurs subjugués par cette image multiculturelle du Maroc venue tout droit du Sahara.
Ces derniers ont été nombreux à exprimer leur grand bonheur de découvrir la magie de la Guedra, à la fois danse et instrument de musique, faisant la fierté des habitants du Sahara marocain.
Cet événement est «une expérience spéciale et inédite», a souligné Eugène Fleet, un résident de Washington âgé de 30 ans, qui a découvert le Maroc pour la première fois à travers ce spectacle.
Un bonheur partagé par Cathelyn et John, deux touristes du Minnesota, qui affirment que la recréation, dans ses plus fins détails, d'une tente sahraouie, leur a donné envie de visiter le Maroc pour découvrir «les trésors cachés» du Royaume.
Les spectateurs se sont également réjouis de participer à cet événement, organisé par le WMC en partenariat avec l'Agence de promotion et de développement économique et social des provinces du sud du Royaume et l'Association des amis de Feu Fdaili pour le développement, l'entraide, la culture et le sport de la ville d'Assa.
«Nous avions déjà entendu parler de la cuisine marocaine mais ce spectacle nous a donné envie de voyager au Maroc pour découvrir ses traditions et ses coutumes», a confié Cathelyn à l'agence MAP.
Une atmosphère particulière s'est donc installée sur la place Dupont Circle, plus connue pour ses petites tables où les férus d'échecs peuvent se lancer des défis le temps d'une partie, ou encore pour ses bancs qui se transforment pendant les week-ends en scènes improvisées pour les musiciens de tous horizons.
Par MAP
Le dernier secret d'Ali Farka Touré
Avec Toumani Diabaté (à g.), en 2005
'Kala Djula' is the new digital only single from Ali Farka Toure & Toumani Diabate, taken from their forthcoming album 'Ali and Toumani'. The follow up to their GRAMMY winning album 'In the Heart o...
Ali Farka Toure & Toumani Diabate 'Kala Djula'
Le dernier secret d'Ali Farka Touré
26/03/2010 à 14h:28 Par Patrick Labesse
jeune Afrique
© Youri Lenquette Avant de mourir, en 2006, la star de la musique africaine avait enregistré un second album avec son complice Toumani Diabaté, virtuose de la kora.
En février 2006, Toumani Diabaté et Ali Farka Touré recevaient un Grammy Award pour leur album commun, In the Heart of the Moon, enregistré l’année précédente. Un mois plus tard, Ali Farka Touré, le « guitar hero » malien, star internationale de la musique africaine, disparaissait, vaincu par un cancer. « Ce qui s’est passé entre nous pendant l’enregistrement et le succès immédiat de cet album m’ont poussé à suggérer à Nick Gold [patron de la maison de disques anglaise World Circuit, NDLR] de profiter de notre passage à Londres pour lui donner une suite », raconte Diabaté. Aussitôt dit, aussitôt fait. En trois après-midi de juin 2005, mais non sans mal. Ali Farka Touré, souffrant, a besoin de faire des pauses quand la douleur devient trop vive.
Dans son studio flambant neuf, à Bamako, où il espère enregistrer son prochain album, Toumani Diabaté, le prodigieux ciseleur de kora, parle, le regard brouillé par l’émotion, de son ancien compagnon de voyage musical, à qui il va rendre hommage lors d’une tournée*. « Ces concerts seront également dédiés à Orlando “Cachaito” López [le contrebassiste cubain de Buena Vista Social Club, décédé en février 2009], paix à son âme, qui a participé à l’enregistrement », précise le musicien, qui avait aussi entraîné Vieux Farka Touré (le fils d’Ali Farka) dans le projet, pour des ajouts de percussions et de chœurs dans certains titres.
Plus de la moitié de l’album s’articule autour de compositions ou d’arrangements sur des airs traditionnels d’Ali Farka Touré. L’un des titres, « Sina Mory », revêt une importance toute particulière. « Il est lié à la rencontre d’Ali avec la guitare. C’était en Guinée-Conakry, en 1956. En descendant du taxi-brousse, il voit un homme jouer de cet instrument. Il interprétait “Sina Mory”, dont les paroles sont tirées d’un conte mandingue. » L’homme en question n’est autre que le Guinéen Keita Fodeba, fondateur des Ballets africains, que Sékou Touré, après l’avoir nommé ministre, accusera de complot et fera fusiller en 1969. Cette rencontre impromptue et cette chanson seraient à l’origine de la vocation d’Ali Farka Touré pour la guitare. « Il ne l’avait encore jamais interprétée », affirme Toumani Diabaté. Quand Nick Gold lui demandait quelle était la première chanson qui l’avait inspiré, il disait toujours ne pas s’en souvenir. « Et là, il l’a jouée, comme s’il avait la prémonition que cet album serait le dernier. Comme pour fermer la boucle. »
* Toumani Diabaté en concert (septet acoustique), "Ali Farka Touré Variations"; le 18 mai à Paris (Casino de Paris, invité : M), le 21 mai à Rabat (Maroc-Festival Mawazine), puis à nouveau en France : le 22 mai à Saint-Etienne (Le Fil) et le 29 mai à Pessac (Festival Rencontres africaines).
'Kala Djula' is the new digital only single from Ali Farka Toure & Toumani Diabate, taken from their forthcoming album 'Ali and Toumani'. The follow up to their GRAMMY winning album 'In the Heart o...
Ali Farka Toure & Toumani Diabate 'Kala Djula'
Le dernier secret d'Ali Farka Touré
26/03/2010 à 14h:28 Par Patrick Labesse
jeune Afrique
© Youri Lenquette Avant de mourir, en 2006, la star de la musique africaine avait enregistré un second album avec son complice Toumani Diabaté, virtuose de la kora.
En février 2006, Toumani Diabaté et Ali Farka Touré recevaient un Grammy Award pour leur album commun, In the Heart of the Moon, enregistré l’année précédente. Un mois plus tard, Ali Farka Touré, le « guitar hero » malien, star internationale de la musique africaine, disparaissait, vaincu par un cancer. « Ce qui s’est passé entre nous pendant l’enregistrement et le succès immédiat de cet album m’ont poussé à suggérer à Nick Gold [patron de la maison de disques anglaise World Circuit, NDLR] de profiter de notre passage à Londres pour lui donner une suite », raconte Diabaté. Aussitôt dit, aussitôt fait. En trois après-midi de juin 2005, mais non sans mal. Ali Farka Touré, souffrant, a besoin de faire des pauses quand la douleur devient trop vive.
Dans son studio flambant neuf, à Bamako, où il espère enregistrer son prochain album, Toumani Diabaté, le prodigieux ciseleur de kora, parle, le regard brouillé par l’émotion, de son ancien compagnon de voyage musical, à qui il va rendre hommage lors d’une tournée*. « Ces concerts seront également dédiés à Orlando “Cachaito” López [le contrebassiste cubain de Buena Vista Social Club, décédé en février 2009], paix à son âme, qui a participé à l’enregistrement », précise le musicien, qui avait aussi entraîné Vieux Farka Touré (le fils d’Ali Farka) dans le projet, pour des ajouts de percussions et de chœurs dans certains titres.
Plus de la moitié de l’album s’articule autour de compositions ou d’arrangements sur des airs traditionnels d’Ali Farka Touré. L’un des titres, « Sina Mory », revêt une importance toute particulière. « Il est lié à la rencontre d’Ali avec la guitare. C’était en Guinée-Conakry, en 1956. En descendant du taxi-brousse, il voit un homme jouer de cet instrument. Il interprétait “Sina Mory”, dont les paroles sont tirées d’un conte mandingue. » L’homme en question n’est autre que le Guinéen Keita Fodeba, fondateur des Ballets africains, que Sékou Touré, après l’avoir nommé ministre, accusera de complot et fera fusiller en 1969. Cette rencontre impromptue et cette chanson seraient à l’origine de la vocation d’Ali Farka Touré pour la guitare. « Il ne l’avait encore jamais interprétée », affirme Toumani Diabaté. Quand Nick Gold lui demandait quelle était la première chanson qui l’avait inspiré, il disait toujours ne pas s’en souvenir. « Et là, il l’a jouée, comme s’il avait la prémonition que cet album serait le dernier. Comme pour fermer la boucle. »
* Toumani Diabaté en concert (septet acoustique), "Ali Farka Touré Variations"; le 18 mai à Paris (Casino de Paris, invité : M), le 21 mai à Rabat (Maroc-Festival Mawazine), puis à nouveau en France : le 22 mai à Saint-Etienne (Le Fil) et le 29 mai à Pessac (Festival Rencontres africaines).
Hamma Amadou 2
dimpakorabban
Mars 2009
Cet Homme Fort qui fait la fierté de mon pays;je le soutiens de tout mon coeur.
Mars 2009
Cet Homme Fort qui fait la fierté de mon pays;je le soutiens de tout mon coeur.
Guitare Egadaz Ouzouhou et kory de Tafadak
ezzavision
October 04, 2009
guitare a agadez
ezzavision
October 04, 2009
dans le kory de tafadak
October 04, 2009
guitare a agadez
ezzavision
October 04, 2009
dans le kory de tafadak
En sommet au Tchad, le Sahel veut avancer vers la maîtrise de l'eau
En sommet au Tchad, le Sahel veut avancer vers la maîtrise de l'eau
De Ali ABBA KAYA (AFP)
N'DJAMENA — Les dirigeants de neuf pays africains réunis en sommet à N'Djamena se sont engagés jeudi à avancer vers "la maîtrise de l'eau au Sahel", cruciale dans cette région exposée à l'insécurité alimentaire et où beaucoup vivent de l'agriculture.
Ce 15e sommet du Comité permanent inter-Etats de lutte contre la sécheresse dans le Sahel (Cilss) a notamment lancé officiellement les activités en vue de la mise en place d'une coalition mondiale pour la maîtrise de l'eau dans le Sahel.
"Considérant que la maîtrise de l'eau est le socle du développement, nous chefs d'Etat déclarons valider le processus devant aboutir à la mise en place de la coalition mondiale pour l'eau au Sahel" a affirmé le président Mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz, à la clôture des travaux. La création de la coalition devrait intervenir dans les prochains mois, même si aucun calendrier n'a été fixé.
"Les décisions et résolutions issues de nos assises visent le développement durable par la maîtrise de l'eau. Nous avons décidé d'offrir de l'eau potable aux populations sahéliennes (...) de rendre notre agriculture moins dépendante de la pluie" a indiqué le président tchadien Idriss Deby Itno.
Dans le communiqué final, les chefs d'Etats ont aussi "décidé de ramener la périodicité des conférences des chefs d'Etats tous les deux ans au lieu de trois (...) Les cotisations des Etats ont été augmentés de 20%", preuve de l'importance accordée à l'organisation.
"Notre devoir est donc de rendre le Cilss efficient et efficace. Cela appelle les états membres à honorer leurs engagements financiers. Je sais que nos économies subissent les conséquences de la crise financière internationale, mais pour ne pas être toujours dépendants des bailleurs, nous devons nous assumer. Nous devons montrer que notre sous-région a les moyens de sa politique" a exhorté M. Deby.
"Nous sommes arrivés à N'Djaména divisés sur l'objet de cette conférence. Grâce au compromis, nous repartons sur un consensus total" a déclaré le président Sénégalais Abdoulaye Wade soulignant qu'"aucune action solitaire ne peut être viable".
La famine et l'insécurité alimentaire dans la bande sahélienne ont été au centre des débats.
"Près de deux millions de personnes auraient besoin d'une assistance alimentaire ou non alimentaire au cours de l'année 2010. Les besoins en céréales sont estimés à 80.000 tonnes", selon une note d'information sur la sécurité alimentaire du Cilss publiée courant mars.
Avec environ 2,7 millions de personnes considérées comme vulnérables à l'insécurité alimentaire, selon ce texte, la situation s'annonce aussi "très critique" au Niger, qui forme le Cilss avec le Tchad, la Gambie, la Guinée-Bissau, la Mauritanie, le Sénégal, le Burkina Faso, le Mali et le Cap-Vert.
"La situation actuelle n'est pas inhabituelle au Sahel. Elle nous rappelle que malgré nos efforts concertés, notre zone reste vulnérable aux aléas climatiques", avait souligné le secrétaire exécutif du Cilss, Alhousseïni Bretaudeau, le 18 mars.
L'agriculture pluviale occupe 78% de la main-d'oeuvre de la zone, d'après les chiffres du Cilss. Face à leur pluviométrie faible et étendue sur une courte période de l'année, avec des précipitations mal distribuées, les pays sahéliens ont tenté diverses options: retenues d'eau, bassins de rétention, voire des pluies provoquées... Mais ces interventions, souvent non coordonnées, ont eu "des succès mitigés", selon un rapport technique régional publié en 2006.
Copyright © 2010 AFP. Tous droits réservés. Plus »
De Ali ABBA KAYA (AFP)
N'DJAMENA — Les dirigeants de neuf pays africains réunis en sommet à N'Djamena se sont engagés jeudi à avancer vers "la maîtrise de l'eau au Sahel", cruciale dans cette région exposée à l'insécurité alimentaire et où beaucoup vivent de l'agriculture.
Ce 15e sommet du Comité permanent inter-Etats de lutte contre la sécheresse dans le Sahel (Cilss) a notamment lancé officiellement les activités en vue de la mise en place d'une coalition mondiale pour la maîtrise de l'eau dans le Sahel.
"Considérant que la maîtrise de l'eau est le socle du développement, nous chefs d'Etat déclarons valider le processus devant aboutir à la mise en place de la coalition mondiale pour l'eau au Sahel" a affirmé le président Mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz, à la clôture des travaux. La création de la coalition devrait intervenir dans les prochains mois, même si aucun calendrier n'a été fixé.
"Les décisions et résolutions issues de nos assises visent le développement durable par la maîtrise de l'eau. Nous avons décidé d'offrir de l'eau potable aux populations sahéliennes (...) de rendre notre agriculture moins dépendante de la pluie" a indiqué le président tchadien Idriss Deby Itno.
Dans le communiqué final, les chefs d'Etats ont aussi "décidé de ramener la périodicité des conférences des chefs d'Etats tous les deux ans au lieu de trois (...) Les cotisations des Etats ont été augmentés de 20%", preuve de l'importance accordée à l'organisation.
"Notre devoir est donc de rendre le Cilss efficient et efficace. Cela appelle les états membres à honorer leurs engagements financiers. Je sais que nos économies subissent les conséquences de la crise financière internationale, mais pour ne pas être toujours dépendants des bailleurs, nous devons nous assumer. Nous devons montrer que notre sous-région a les moyens de sa politique" a exhorté M. Deby.
"Nous sommes arrivés à N'Djaména divisés sur l'objet de cette conférence. Grâce au compromis, nous repartons sur un consensus total" a déclaré le président Sénégalais Abdoulaye Wade soulignant qu'"aucune action solitaire ne peut être viable".
La famine et l'insécurité alimentaire dans la bande sahélienne ont été au centre des débats.
"Près de deux millions de personnes auraient besoin d'une assistance alimentaire ou non alimentaire au cours de l'année 2010. Les besoins en céréales sont estimés à 80.000 tonnes", selon une note d'information sur la sécurité alimentaire du Cilss publiée courant mars.
Avec environ 2,7 millions de personnes considérées comme vulnérables à l'insécurité alimentaire, selon ce texte, la situation s'annonce aussi "très critique" au Niger, qui forme le Cilss avec le Tchad, la Gambie, la Guinée-Bissau, la Mauritanie, le Sénégal, le Burkina Faso, le Mali et le Cap-Vert.
"La situation actuelle n'est pas inhabituelle au Sahel. Elle nous rappelle que malgré nos efforts concertés, notre zone reste vulnérable aux aléas climatiques", avait souligné le secrétaire exécutif du Cilss, Alhousseïni Bretaudeau, le 18 mars.
L'agriculture pluviale occupe 78% de la main-d'oeuvre de la zone, d'après les chiffres du Cilss. Face à leur pluviométrie faible et étendue sur une courte période de l'année, avec des précipitations mal distribuées, les pays sahéliens ont tenté diverses options: retenues d'eau, bassins de rétention, voire des pluies provoquées... Mais ces interventions, souvent non coordonnées, ont eu "des succès mitigés", selon un rapport technique régional publié en 2006.
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M. Christopher Ross boucle sa tournée dans la région à Alger
M. Christopher Ross boucle sa tournée dans la région à Alger
L'Opinion.ma
L’Envoyé personnel du secrétaire général des Nations unies pour le Sahara, M. Christopher Ross, a achevé sa tournée dans la région par l’étape algérienne.
Avant Alger, l’Envoyé personnel du secrétaire général des Nations unies pour le Sahara s’est rendu à Rabat, Tindouf et Nouakchott.
M. Ross avait affirmé à Rabat que la bonne volonté des parties est la voie pour résoudre le conflit du Sahara.
«C’est mon intime conviction que grâce à la bonne volonté de chacun, nous parviendrons à résoudre cette question qui pèse sur la région depuis 35 ans», avait-il- dit.
A Tindouf, l’émissaire de l’ONU a affirmé que sa tournée dans la région était destinée à rapprocher les positions du Maroc et du Front Polisario pour sortir de «l’impasse actuelle».
«Il est clair que les positions sont encore très éloignées, et le but de cette tournée est de demander à tous de me rejoindre dans la médiation et la réflexion sur la voie à suivre pour sortir de l’impasse actuelle», a déclaré M. Ross.
L’émissaire onusien a rappelé, à Nouakchott, que la Mauritanie, «pays voisin de ce territoire», et toutes les autres parties ont été conviées par le Conseil de sécurité «à coopérer pleinement avec les Nations Unies et les uns avec les autres pour mettre fin à l’impasse actuelle».
Lors de sa tournée, M. Christopher Ross a évoqué les prochaines étapes dans la recherche d’un règlement politique du conflit du Sahara basé sur les résolutions du Conseil de sécurité, dont la résolution 1871.
Le Maroc, a opté en faveur d’un statut de large autonomie sous sa souveraineté, à la demande de la communauté internationale.
L’initiative du Maroc a été voulue et souhaitée par cette communauté et le référendum d’autodétermination est définitivement écarté.
Il s’agit de la 3e tournée régionale de M. Ross depuis sa prise de fonctions en janvier 2009.
24/3/2010
L'Opinion.ma
L’Envoyé personnel du secrétaire général des Nations unies pour le Sahara, M. Christopher Ross, a achevé sa tournée dans la région par l’étape algérienne.
Avant Alger, l’Envoyé personnel du secrétaire général des Nations unies pour le Sahara s’est rendu à Rabat, Tindouf et Nouakchott.
M. Ross avait affirmé à Rabat que la bonne volonté des parties est la voie pour résoudre le conflit du Sahara.
«C’est mon intime conviction que grâce à la bonne volonté de chacun, nous parviendrons à résoudre cette question qui pèse sur la région depuis 35 ans», avait-il- dit.
A Tindouf, l’émissaire de l’ONU a affirmé que sa tournée dans la région était destinée à rapprocher les positions du Maroc et du Front Polisario pour sortir de «l’impasse actuelle».
«Il est clair que les positions sont encore très éloignées, et le but de cette tournée est de demander à tous de me rejoindre dans la médiation et la réflexion sur la voie à suivre pour sortir de l’impasse actuelle», a déclaré M. Ross.
L’émissaire onusien a rappelé, à Nouakchott, que la Mauritanie, «pays voisin de ce territoire», et toutes les autres parties ont été conviées par le Conseil de sécurité «à coopérer pleinement avec les Nations Unies et les uns avec les autres pour mettre fin à l’impasse actuelle».
Lors de sa tournée, M. Christopher Ross a évoqué les prochaines étapes dans la recherche d’un règlement politique du conflit du Sahara basé sur les résolutions du Conseil de sécurité, dont la résolution 1871.
Le Maroc, a opté en faveur d’un statut de large autonomie sous sa souveraineté, à la demande de la communauté internationale.
L’initiative du Maroc a été voulue et souhaitée par cette communauté et le référendum d’autodétermination est définitivement écarté.
Il s’agit de la 3e tournée régionale de M. Ross depuis sa prise de fonctions en janvier 2009.
24/3/2010
Niger: l'ex-Premier ministre Hama Amadou de retour d'exil, selon son entourage
Niger: l'ex-Premier ministre Hama Amadou de retour d'exil, selon son entourage
NIAMEY (AFP) - 26.03.2010 10:18
L'ancien Premier ministre nigérien Hama Amadou a regagné Niamey après près d'un an d'exil en France, a-t-on appris vendredi auprès de son entourage.
Hama Amadou (gauche) tend la déclaration de démission de son gouvernement à Mamadou Tanja le 1er juin 2007 à Niamey
L'ancien Premier ministre nigérien Hama Amadou a regagné Niamey après près d'un an d'exil en France, a-t-on appris vendredi auprès de son entourage.
AFP/Archives - Ado IssoufouL'ancien Premier ministre nigérien Hama Amadou a regagné Niamey après près d'un an d'exil en France, a-t-on appris vendredi auprès de son entourage.
"Il est rentré en toute discrétion jeudi vers minuit", a déclaré à l'AFP Oumarou Dogari, un proche de M. Amadou, précisant que ce dernier vivait principalement en France depuis avril 2009.
Hama Amadou qui fut Premier ministre de 2000 à 2007 avait quitté le pays sahélien en avril 2009 après avoir été écroué 10 mois pour détournement présumé de fonds publics, puis bénéficié d'une libération conditionnelle.
Après son départ, la justice nigérienne avait lancé deux mandats d'arrêt internationaux contre lui, en juillet et octobre 2009, l'accusant de "blanchiment de capitaux" et "enrichissement illicite".
Le président d'alors, Mamadou Tandja, avait vainement compté sur la coopération internationale pour obtenir l'extradition de M. Amadou, autrefois pourtant pressenti pour lui succéder.
M. Tandja a été renversé le 18 février par une junte militaire qui le détient depuis. Sa volonté de se maintenir à la tête du pays en dépit de la fin prévue de son deuxième et normalement dernier quinquennat en décembre 2009, avait plongé le pays dans une crise politique grave.
Les putschistes ont promis d'organiser des élections à l'issue d'une période de transition.
Ils ont récemment assuré que les opposants à l'ancien régime, exilés, pouvaient rentrer au pays "sans problèmes".
L'ex-président du parlement Mahamane Ousmane a regagné Niamey mercredi après huit mois au Nigeria voisin.
© 2010 AFP
NIAMEY (AFP) - 26.03.2010 10:18
L'ancien Premier ministre nigérien Hama Amadou a regagné Niamey après près d'un an d'exil en France, a-t-on appris vendredi auprès de son entourage.
Hama Amadou (gauche) tend la déclaration de démission de son gouvernement à Mamadou Tanja le 1er juin 2007 à Niamey
L'ancien Premier ministre nigérien Hama Amadou a regagné Niamey après près d'un an d'exil en France, a-t-on appris vendredi auprès de son entourage.
AFP/Archives - Ado IssoufouL'ancien Premier ministre nigérien Hama Amadou a regagné Niamey après près d'un an d'exil en France, a-t-on appris vendredi auprès de son entourage.
"Il est rentré en toute discrétion jeudi vers minuit", a déclaré à l'AFP Oumarou Dogari, un proche de M. Amadou, précisant que ce dernier vivait principalement en France depuis avril 2009.
Hama Amadou qui fut Premier ministre de 2000 à 2007 avait quitté le pays sahélien en avril 2009 après avoir été écroué 10 mois pour détournement présumé de fonds publics, puis bénéficié d'une libération conditionnelle.
Après son départ, la justice nigérienne avait lancé deux mandats d'arrêt internationaux contre lui, en juillet et octobre 2009, l'accusant de "blanchiment de capitaux" et "enrichissement illicite".
Le président d'alors, Mamadou Tandja, avait vainement compté sur la coopération internationale pour obtenir l'extradition de M. Amadou, autrefois pourtant pressenti pour lui succéder.
M. Tandja a été renversé le 18 février par une junte militaire qui le détient depuis. Sa volonté de se maintenir à la tête du pays en dépit de la fin prévue de son deuxième et normalement dernier quinquennat en décembre 2009, avait plongé le pays dans une crise politique grave.
Les putschistes ont promis d'organiser des élections à l'issue d'une période de transition.
Ils ont récemment assuré que les opposants à l'ancien régime, exilés, pouvaient rentrer au pays "sans problèmes".
L'ex-président du parlement Mahamane Ousmane a regagné Niamey mercredi après huit mois au Nigeria voisin.
© 2010 AFP
Ouverture, à Kayes, de la 23-ème édition de la SAFRA +++Envoyé spécial : Boubacar Cissé
AFRIQUE-INTEGRATION-HERTAGE
Ouverture, à Kayes, de la 23-ème édition de la SAFRA +++Envoyé spécial : Boubacar Cissé+++
26/03/2010 10:04 GMT
Kayes (Mali), 26 mars (APS) – Le ministre malien de la Culture, Mohamed El Moctar, a présidé jeudi à Kayes (Mali) l’ouverture de la 23-ème édition de la Semaine de l’amitié et de la fraternité (SAFRA), appelant les responsables de la sous-région à considérer ce rendez-vous annuel comme un ‘’héritage éminemment important’’.
La SAFRA réunit chaque année des jeunes de la sous-région autour d’un programme socio-culturel, dans l’une des six villes frontalières que sont Kayes (Mali), Bassé (Gambie), Boké (Guinée), Gabu (Guinée-Bissau), Sélibaby (Mauritanie) et Tambacounda (Sénégal).
Mohamed El Moctar a lancé un appel aux responsables politiques et administratifs de la sous-région pour qu’ils voient dans la SAFRA un ‘’héritage éminemment important’’ qui leur a été légué.
’’Chaque jour, chacun de nous doit conforter, consolider et transformer ces liens qui existent aujourd’hui qui sont historiques et culturels, en des liens d’acier pour que ceux qui viennent après nous ne puissent les défaire quelle que soit la mauvaise volonté qui les habitera’’, a-t-il ajouté.
’’La SAFRA, dans son principe intégrateur, doit être soutenu et encouragé, puisqu’il s’agit de notre histoire commune que nous faisons revivre’’, a-t-il noté, devant un public nombreux et enthousiaste rassemblé au stade Abdoulaye Makoré Sissokho de Kayes.
Pour M. El Moctar, la SAFRA permet aux Etats concernés d’asseoir les fondements de leur existence et de leur développement. ‘’Il n’y a pas de développement économique sans un fondement de paix, de stabilité et de cohésion sociale. C’est ce que vous êtes en train de fabriquer de vos mains. Cela est important, il est vital’’, a-t-il souligné.
’’Il est important qu’on sache autant que nous sommes, que nous sommes dédiés à ces populations que nous devons servir’’, a-t-il lancé. ‘’Les peuples restent, les hommes passent, les peuples passent les hommes demeurent’’, a-t-il poursuivi, jugeant ’’important’’ que ‘’chacun d’entre nous, politique et administratif retourne cette vérité simple et pourtant éternelle’’.
’’Quels que soient les pouvoirs que nous détenons aujourd’hui, ils doivent nous permettre de consolider ce que pendant (longtemps) des hommes et des femmes ont tissé, ont construit, ont bâti. On a l’obligation de le conserver, de le fortifier et de la consolider pour les léguer à ceux qui viendront après nous’’, a dit l’officiel.
Tout en transmettant aux organisateurs et aux visiteurs le ‘’regret’’ du chef de l’Etat malien Amadou Toumani Touré, en séjour à Ndjaména, il a relevé que ce dernier a chargé quatre ministres que sont ceux de l’Intégration, de la Jeunesse et des Sports, l’Artisanat, ainsi que celui du Tourisme et de la Culture d’apporter leur appui à cette manifestation.
’’Le président de la République du Mali, souhaite que la 23-ème édition de la SAFRA rompe avec le silence et l’oubli qui l’ont toujours caractérisé’’, a-t-il toutefois noté, préconisant, à ce propos, que la SAFRA 2010 ‘’fasse une communication verbale introduite au gouvernement’’.
’’Les autorités administratives et politiques de la ville de Kayes, en inscrivant cette édition dans le cadre de la célébration du cinquantenaire de l’Indépendance du Mali, ont voulu imprimer à la SAFRA une dimension nationale’’, a indiqué pour sa part, le maire de Kayes, Abdoulaye Camara qui souhaitait la bienvenue aux délégations.
Pour lui, ‘’la SAFRA va (…) au delà d’une simple rencontre bigarrée d’artistes et de bonnes volontés, pour être un socle d’une intégration sous-régionale qui se traduit par un brassage, une entente et un amour entre nos populations’’.
L’absence de la délégation mauritanienne de Sélibaby a été remarquée, même si aucune explication n’a été donnée à ce sujet. Quant à la délégation de la République de Guinée jusqu’à la fin de cérémonie d’ouverture, elle n’était pas encore arrivée à Kayes et était en ce moment au niveau de Goudiry, selon des informations reçues.
Le défilé des différentes troupes participantes a mis fin à la cérémonie d’ouverture qui s’est déroulée en présence des gouverneurs des régions de Bassé, Tambacounda et Kayes, en plus des maires de ces villes.
BC/ADI/SAB
Ouverture, à Kayes, de la 23-ème édition de la SAFRA +++Envoyé spécial : Boubacar Cissé+++
26/03/2010 10:04 GMT
Kayes (Mali), 26 mars (APS) – Le ministre malien de la Culture, Mohamed El Moctar, a présidé jeudi à Kayes (Mali) l’ouverture de la 23-ème édition de la Semaine de l’amitié et de la fraternité (SAFRA), appelant les responsables de la sous-région à considérer ce rendez-vous annuel comme un ‘’héritage éminemment important’’.
La SAFRA réunit chaque année des jeunes de la sous-région autour d’un programme socio-culturel, dans l’une des six villes frontalières que sont Kayes (Mali), Bassé (Gambie), Boké (Guinée), Gabu (Guinée-Bissau), Sélibaby (Mauritanie) et Tambacounda (Sénégal).
Mohamed El Moctar a lancé un appel aux responsables politiques et administratifs de la sous-région pour qu’ils voient dans la SAFRA un ‘’héritage éminemment important’’ qui leur a été légué.
’’Chaque jour, chacun de nous doit conforter, consolider et transformer ces liens qui existent aujourd’hui qui sont historiques et culturels, en des liens d’acier pour que ceux qui viennent après nous ne puissent les défaire quelle que soit la mauvaise volonté qui les habitera’’, a-t-il ajouté.
’’La SAFRA, dans son principe intégrateur, doit être soutenu et encouragé, puisqu’il s’agit de notre histoire commune que nous faisons revivre’’, a-t-il noté, devant un public nombreux et enthousiaste rassemblé au stade Abdoulaye Makoré Sissokho de Kayes.
Pour M. El Moctar, la SAFRA permet aux Etats concernés d’asseoir les fondements de leur existence et de leur développement. ‘’Il n’y a pas de développement économique sans un fondement de paix, de stabilité et de cohésion sociale. C’est ce que vous êtes en train de fabriquer de vos mains. Cela est important, il est vital’’, a-t-il souligné.
’’Il est important qu’on sache autant que nous sommes, que nous sommes dédiés à ces populations que nous devons servir’’, a-t-il lancé. ‘’Les peuples restent, les hommes passent, les peuples passent les hommes demeurent’’, a-t-il poursuivi, jugeant ’’important’’ que ‘’chacun d’entre nous, politique et administratif retourne cette vérité simple et pourtant éternelle’’.
’’Quels que soient les pouvoirs que nous détenons aujourd’hui, ils doivent nous permettre de consolider ce que pendant (longtemps) des hommes et des femmes ont tissé, ont construit, ont bâti. On a l’obligation de le conserver, de le fortifier et de la consolider pour les léguer à ceux qui viendront après nous’’, a dit l’officiel.
Tout en transmettant aux organisateurs et aux visiteurs le ‘’regret’’ du chef de l’Etat malien Amadou Toumani Touré, en séjour à Ndjaména, il a relevé que ce dernier a chargé quatre ministres que sont ceux de l’Intégration, de la Jeunesse et des Sports, l’Artisanat, ainsi que celui du Tourisme et de la Culture d’apporter leur appui à cette manifestation.
’’Le président de la République du Mali, souhaite que la 23-ème édition de la SAFRA rompe avec le silence et l’oubli qui l’ont toujours caractérisé’’, a-t-il toutefois noté, préconisant, à ce propos, que la SAFRA 2010 ‘’fasse une communication verbale introduite au gouvernement’’.
’’Les autorités administratives et politiques de la ville de Kayes, en inscrivant cette édition dans le cadre de la célébration du cinquantenaire de l’Indépendance du Mali, ont voulu imprimer à la SAFRA une dimension nationale’’, a indiqué pour sa part, le maire de Kayes, Abdoulaye Camara qui souhaitait la bienvenue aux délégations.
Pour lui, ‘’la SAFRA va (…) au delà d’une simple rencontre bigarrée d’artistes et de bonnes volontés, pour être un socle d’une intégration sous-régionale qui se traduit par un brassage, une entente et un amour entre nos populations’’.
L’absence de la délégation mauritanienne de Sélibaby a été remarquée, même si aucune explication n’a été donnée à ce sujet. Quant à la délégation de la République de Guinée jusqu’à la fin de cérémonie d’ouverture, elle n’était pas encore arrivée à Kayes et était en ce moment au niveau de Goudiry, selon des informations reçues.
Le défilé des différentes troupes participantes a mis fin à la cérémonie d’ouverture qui s’est déroulée en présence des gouverneurs des régions de Bassé, Tambacounda et Kayes, en plus des maires de ces villes.
BC/ADI/SAB
Seif el-Islam le conciliateur
Seif el-Islam le conciliateur
24/03/2010 à 13h:00 Par La rédaction web de Jeune Afrique
© AFP Le fils du numéro un libyen a annoncé la sortie de prison de plusieurs dizaines de combattants islamistes. Une libération qui s'inscrit dans le programme de réconciliation et de dialogue avec les djihadistes instauré par la Fondation Kaddafi.
Dans la lignée de son programme de "dialogue" avec les islamistes, la Fondation Kaddafi s'est félicitée mardi 23 mars de la libération de 214 islamistes retenus dans les geôles libyennes. Parmi les détenus figurent trois dirigeants du Groupe islamique des combattants libyens (Gicl), une formation alliée à Al-Qaïda.
"L'Etat libyen annonce la libération de 214 prisonniers de différents groupes islamistes parmi lesquels 34 du Gicl, dont les trois dirigeants" Abdelhakim Belhaj, l'émir du groupe, Khaled Chrif, le chef militaire, et Sami Saadi, l'idéologue, a indiqué Seif el-Islam, le fils de Mouammar Kaddafi, lors d'une conférence de presse à Tripoli. En 2009, il avait déjà annoncé que les islamistes prisonniers en Libye avaient rompu tout contact avec la nébuleuse d'Oussama ben Laden. Leur libération a été rendue possible grâce à la "révision de leur notion du djihad", a expliqué la Fondation Kaddafi.
Seif el-Islam, possible successeur du Guide libyen, s'efforce par le biais de sa fonfation de mettre en place un programme de réconciliation avec les groupes extrémistes du pays. Depuis sa mise en place, 705 islamistes ont déjà été libérés, dont 88 en octobre 2009 parmi lesquels 45 membres du Gicl. Sur les 409 personnes qui restent incarcérées, Seif el-Islam a indiqué que 232 devaient être libérées prochainement. "C'est un évènement historique, le processus va continuer jusqu'à la libération des derniers prisonniers", a-t-il insisté, lançant : "rassembler les dirigeants du Gicl et la direction de la sûreté intérieure autour d'un thé était un rêve qui vient d'être réalisé".
Un groupe anti-Kaddafi
"Nous sommes sur le point de mettre fin à une période tragique", a assuré le fils Kaddafi, rappelant que les affrontements entre forces de sécurité et islamistes avaient fait respectivement 165 et 177 morts dans les années 1990.
Le Gicl a été formé au début des années 1990 en Afghanistan par des militants libyens venus combattre les Soviétiques et restés sur place après le départ de ces derniers. Son existence a été révélée en 1995, lorsqu'il a revendiqué l'objectif de mettre fin au régime de Mouammar Kaddafi pour lui substituer un Etat islamique radical. Le groupe était dirigé depuis l'Asie centrale par Abou Laith al-Libi, un des tout premiers lieutenants d'Oussama ben Laden, tué en février 2008 par un missile américain dans les zones tribales du nord-ouest du Pakistan.
En 2007, le Gicl avait fait allégeance à Al-Qaïda, emboîtant ainsi le pas au Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC) algérien, rebaptisé dès lors Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). Seif el-Islam a également voulu s'adresser aux Libyens combattant au sein d'Aqmi, les invitant à "jeter les armes et à rentrer en Libye", leur affirmant qu'ils ne seraient pas arrêtés. "Vos frères en Algérie ont suffisamment souffert. Vous n'avez pas à les combattre", a-t-il lancé.
Père et fils réconciliés
Seif el-Islam a également salué son père qui a pris la "décision courageuse de libérer les membres du groupe". Mais une telle coopération entre la fondation Kaddafi et le pouvoir n'a pas toujours été facile. En décembre 2009, ladite fondation publiait un rapport épinglant violemment la Jamahiriya, dans lequel elle faisait état de "plusieurs violations flagrantes et préméditées des lois" ainsi que de "cas de tortures et de mauvais traitements" ou de "détentions injustifiées".
A l'époque, Mouammar Kaddafi n'avait pourtant pas réagi très brutalement. Malgré son irritation présumée, le rapport lui permettait de redorer le blason de la Libye à l'égard des démocraties occidentales et de normaliser, en théorie tout du moins, la gestion des droits de l'Homme dans son pays. Le numéro un et le numéro deux du régime semblent donc désormais avancer main dans la main, dans une politique de compromis. On est loin des tensions qui ont marqué les débuts de Seif el-Islam. Lorsque, notamment, Mouammar Kaddafi lui avait retiré la direction de la chaîne de télévision al-Libiya car il avait eu l'audace de défendre de manière un peu trop virulente la liberté de ton et d'expression de l'une de ses émissions... (avec AFP)
24/03/2010 à 13h:00 Par La rédaction web de Jeune Afrique
© AFP Le fils du numéro un libyen a annoncé la sortie de prison de plusieurs dizaines de combattants islamistes. Une libération qui s'inscrit dans le programme de réconciliation et de dialogue avec les djihadistes instauré par la Fondation Kaddafi.
Dans la lignée de son programme de "dialogue" avec les islamistes, la Fondation Kaddafi s'est félicitée mardi 23 mars de la libération de 214 islamistes retenus dans les geôles libyennes. Parmi les détenus figurent trois dirigeants du Groupe islamique des combattants libyens (Gicl), une formation alliée à Al-Qaïda.
"L'Etat libyen annonce la libération de 214 prisonniers de différents groupes islamistes parmi lesquels 34 du Gicl, dont les trois dirigeants" Abdelhakim Belhaj, l'émir du groupe, Khaled Chrif, le chef militaire, et Sami Saadi, l'idéologue, a indiqué Seif el-Islam, le fils de Mouammar Kaddafi, lors d'une conférence de presse à Tripoli. En 2009, il avait déjà annoncé que les islamistes prisonniers en Libye avaient rompu tout contact avec la nébuleuse d'Oussama ben Laden. Leur libération a été rendue possible grâce à la "révision de leur notion du djihad", a expliqué la Fondation Kaddafi.
Seif el-Islam, possible successeur du Guide libyen, s'efforce par le biais de sa fonfation de mettre en place un programme de réconciliation avec les groupes extrémistes du pays. Depuis sa mise en place, 705 islamistes ont déjà été libérés, dont 88 en octobre 2009 parmi lesquels 45 membres du Gicl. Sur les 409 personnes qui restent incarcérées, Seif el-Islam a indiqué que 232 devaient être libérées prochainement. "C'est un évènement historique, le processus va continuer jusqu'à la libération des derniers prisonniers", a-t-il insisté, lançant : "rassembler les dirigeants du Gicl et la direction de la sûreté intérieure autour d'un thé était un rêve qui vient d'être réalisé".
Un groupe anti-Kaddafi
"Nous sommes sur le point de mettre fin à une période tragique", a assuré le fils Kaddafi, rappelant que les affrontements entre forces de sécurité et islamistes avaient fait respectivement 165 et 177 morts dans les années 1990.
Le Gicl a été formé au début des années 1990 en Afghanistan par des militants libyens venus combattre les Soviétiques et restés sur place après le départ de ces derniers. Son existence a été révélée en 1995, lorsqu'il a revendiqué l'objectif de mettre fin au régime de Mouammar Kaddafi pour lui substituer un Etat islamique radical. Le groupe était dirigé depuis l'Asie centrale par Abou Laith al-Libi, un des tout premiers lieutenants d'Oussama ben Laden, tué en février 2008 par un missile américain dans les zones tribales du nord-ouest du Pakistan.
En 2007, le Gicl avait fait allégeance à Al-Qaïda, emboîtant ainsi le pas au Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC) algérien, rebaptisé dès lors Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). Seif el-Islam a également voulu s'adresser aux Libyens combattant au sein d'Aqmi, les invitant à "jeter les armes et à rentrer en Libye", leur affirmant qu'ils ne seraient pas arrêtés. "Vos frères en Algérie ont suffisamment souffert. Vous n'avez pas à les combattre", a-t-il lancé.
Père et fils réconciliés
Seif el-Islam a également salué son père qui a pris la "décision courageuse de libérer les membres du groupe". Mais une telle coopération entre la fondation Kaddafi et le pouvoir n'a pas toujours été facile. En décembre 2009, ladite fondation publiait un rapport épinglant violemment la Jamahiriya, dans lequel elle faisait état de "plusieurs violations flagrantes et préméditées des lois" ainsi que de "cas de tortures et de mauvais traitements" ou de "détentions injustifiées".
A l'époque, Mouammar Kaddafi n'avait pourtant pas réagi très brutalement. Malgré son irritation présumée, le rapport lui permettait de redorer le blason de la Libye à l'égard des démocraties occidentales et de normaliser, en théorie tout du moins, la gestion des droits de l'Homme dans son pays. Le numéro un et le numéro deux du régime semblent donc désormais avancer main dans la main, dans une politique de compromis. On est loin des tensions qui ont marqué les débuts de Seif el-Islam. Lorsque, notamment, Mouammar Kaddafi lui avait retiré la direction de la chaîne de télévision al-Libiya car il avait eu l'audace de défendre de manière un peu trop virulente la liberté de ton et d'expression de l'une de ses émissions... (avec AFP)
Kaddafi, d'un dada à l'autre
Kaddafi, d'un dada à l'autre
26/03/2010 à 08h:35 Par La rédaction web de Jeune Afrique
Mouammar Kaddafi passe de la tête de l'UA à la tête de la Ligue arabe.
AFP Après avoir été fortement déçu par l'Union africaine (UA), dont il a été l'avant-dernier président en exercice, le "Guide" libyen Mouammar Kaddafi veut jeter son dévolu sur la Ligue arabe, dont il dirige le sommet pendant un an.
J-1 avant le prochain sommet de la Ligue arabe, qui est organisé pour la première fois en Libye, à Syrte, les samedi 27 et dimanche 28 mars. Échaudé par sa tentative malheureuse de devenir le "parrain" de l’Union africaine, le "Guide" va sans doute se rabattre sur l'organisation panarabe dont il présidera le sommet pendant un an et sur laquelle il souhaite apparemment jeter son dévolu.
Le colonel Kaddafi devrait proposer au cours de la réunion de "plus grandes prérogatives pour le président du sommet", a d'ores et déjà annoncé un diplomate arabe sous couvert de l'anonymat. Toujours selon ce dernier, la Libye proposera également la création d'une "Commission de la Ligue arabe" à l'instar de la Commission européenne ou de l'Union africaine, ainsi que la nomination d'un ministre arabe "pour les Affaires étrangères" et la création d'un poste de chargé de la Défense arabe.
Mohamed Tahar Siala, vice-ministre libyen aux Affaires étrangères, confirme à demi-mot ces informations. Il a déclaré que Tripoli plaidait pour "un rôle actif de la présidence du sommet entre deux réunions, lui permettant de diriger le travail au sein du secrétariat général de la Ligue arabe". "Les prérogatives de la présidence ne doivent pas être limitées à la période de la tenue du sommet", a-t-il précisé.
"Les choses ne sont pas toujours sous contrôle" Les banderoles installées par les autorités sur la route allant de l'aéroport au Centre de conférences baptisé Ouagadougou, où se tiendra le sommet, confirment la volonté de Kaddafi de dégager un consensus autour de sa personne : "Plus le temps pour les divergences, l'heure est à l'action arabe commune", "l'intérêt de la nation [arabe, NDLR] est au dessus des divergences", indiquent-elles.
Mais pour rassembler, le "Guide" devra d'abord lui-même adopter un comportement irréprochable vis à vis de ses homologues arabes. Ce qui n'est pas gagné d'avance. "Nous voulons un sommet serein pour resserrer les rangs tout en évitant les escarmouches. Mais les choses ne sont pas toujours sous contrôle", assure une source officielle libyenne. Et pour cause.
Celui qui est aujourd'hui le doyen des leaders arabes s'est illustré par le passé, lors de plusieurs sommets de la Ligue arabe, par des actes et des propos pour le moins loufoques et... discourtois, n'hésitant pas à distribuer affronts et camouflets à de nombreux dirigeants arabes ou à claquer la porte des réunions.
"Mains tâchées de sang"
Au dernier sommet arabe de Doha (mars 2009), par exemple, le colonel Kaddafi s'était retiré de la séance d'ouverture, sans attendre sa propre intervention, pour aller visiter un musée. Lors d'un autre sommet, en 1988, on l'a vu avec la seule main droite gantée de blanc. Explication de l'intéressé: il voulait tout simplement éviter de serrer des "mains tachées de sang". Puis, au sommet suivant, il fumait un gros cigare à côté de l'ex-roi saoudien Fahd, se tournant ostensiblement vers lui chaque fois qu'il exhalait la fumée...
"Cette fois-ci c'est différent, confie un diplomate arabe, encore sous le couvert de l'anonymat. Il est l'hôte du sommet et il devrait peser ses mots. Tout dérapage pourrait faire capoter le sommet". Longtemps chantre de l'unité arabe, le colonel Kaddafi a été déçu par ses partenaires qu'il n'hésite pas à qualifier, en public, de "lâches et défaitistes". Il a même menacé à plusieurs reprises de quitter la Ligue arabe. Cette aversion est d'ailleurs l'une des raisons qui l'ont poussé vers le panafricanisme militant. Un dada chassant l'autre, est-ce le grand retour du Kaddafi panarabe ? Si la réponse semble être positive, il n'est en revanche pas évident qu'il parvienne à ses fins. En tout cas pas plus aujourd'hui qu'hier..
26/03/2010 à 08h:35 Par La rédaction web de Jeune Afrique
Mouammar Kaddafi passe de la tête de l'UA à la tête de la Ligue arabe.
AFP Après avoir été fortement déçu par l'Union africaine (UA), dont il a été l'avant-dernier président en exercice, le "Guide" libyen Mouammar Kaddafi veut jeter son dévolu sur la Ligue arabe, dont il dirige le sommet pendant un an.
J-1 avant le prochain sommet de la Ligue arabe, qui est organisé pour la première fois en Libye, à Syrte, les samedi 27 et dimanche 28 mars. Échaudé par sa tentative malheureuse de devenir le "parrain" de l’Union africaine, le "Guide" va sans doute se rabattre sur l'organisation panarabe dont il présidera le sommet pendant un an et sur laquelle il souhaite apparemment jeter son dévolu.
Le colonel Kaddafi devrait proposer au cours de la réunion de "plus grandes prérogatives pour le président du sommet", a d'ores et déjà annoncé un diplomate arabe sous couvert de l'anonymat. Toujours selon ce dernier, la Libye proposera également la création d'une "Commission de la Ligue arabe" à l'instar de la Commission européenne ou de l'Union africaine, ainsi que la nomination d'un ministre arabe "pour les Affaires étrangères" et la création d'un poste de chargé de la Défense arabe.
Mohamed Tahar Siala, vice-ministre libyen aux Affaires étrangères, confirme à demi-mot ces informations. Il a déclaré que Tripoli plaidait pour "un rôle actif de la présidence du sommet entre deux réunions, lui permettant de diriger le travail au sein du secrétariat général de la Ligue arabe". "Les prérogatives de la présidence ne doivent pas être limitées à la période de la tenue du sommet", a-t-il précisé.
"Les choses ne sont pas toujours sous contrôle" Les banderoles installées par les autorités sur la route allant de l'aéroport au Centre de conférences baptisé Ouagadougou, où se tiendra le sommet, confirment la volonté de Kaddafi de dégager un consensus autour de sa personne : "Plus le temps pour les divergences, l'heure est à l'action arabe commune", "l'intérêt de la nation [arabe, NDLR] est au dessus des divergences", indiquent-elles.
Mais pour rassembler, le "Guide" devra d'abord lui-même adopter un comportement irréprochable vis à vis de ses homologues arabes. Ce qui n'est pas gagné d'avance. "Nous voulons un sommet serein pour resserrer les rangs tout en évitant les escarmouches. Mais les choses ne sont pas toujours sous contrôle", assure une source officielle libyenne. Et pour cause.
Celui qui est aujourd'hui le doyen des leaders arabes s'est illustré par le passé, lors de plusieurs sommets de la Ligue arabe, par des actes et des propos pour le moins loufoques et... discourtois, n'hésitant pas à distribuer affronts et camouflets à de nombreux dirigeants arabes ou à claquer la porte des réunions.
"Mains tâchées de sang"
Au dernier sommet arabe de Doha (mars 2009), par exemple, le colonel Kaddafi s'était retiré de la séance d'ouverture, sans attendre sa propre intervention, pour aller visiter un musée. Lors d'un autre sommet, en 1988, on l'a vu avec la seule main droite gantée de blanc. Explication de l'intéressé: il voulait tout simplement éviter de serrer des "mains tachées de sang". Puis, au sommet suivant, il fumait un gros cigare à côté de l'ex-roi saoudien Fahd, se tournant ostensiblement vers lui chaque fois qu'il exhalait la fumée...
"Cette fois-ci c'est différent, confie un diplomate arabe, encore sous le couvert de l'anonymat. Il est l'hôte du sommet et il devrait peser ses mots. Tout dérapage pourrait faire capoter le sommet". Longtemps chantre de l'unité arabe, le colonel Kaddafi a été déçu par ses partenaires qu'il n'hésite pas à qualifier, en public, de "lâches et défaitistes". Il a même menacé à plusieurs reprises de quitter la Ligue arabe. Cette aversion est d'ailleurs l'une des raisons qui l'ont poussé vers le panafricanisme militant. Un dada chassant l'autre, est-ce le grand retour du Kaddafi panarabe ? Si la réponse semble être positive, il n'est en revanche pas évident qu'il parvienne à ses fins. En tout cas pas plus aujourd'hui qu'hier..
MAURITANIE : Tous les ravisseurs du couple italien arrêtés
MAURITANIE : Tous les ravisseurs du couple italien arrêtés
Rome - La ministre mauritanienne des Affaires étrangères Naha Ould Mouknass a affirmé que "toutes les personnes" ayant participé à l’enlèvement dans son pays, en décembre, d’un couple d’Italiens toujours captifs, avaient été arrêtées, rapporte le quotidien « Il Giornale ».
"Tous les ravisseurs ont été arrêtés et ils paieront le prix fort" pour cet enlèvement, a assuré la ministre, citée par le journal qui appartient à la famille du chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi.
La responsable de la diplomatie mauritanienne s’exprimait après une rencontre mardi à Rome avec son homologue italien Franco Frattini.Le couple italien, Sergio Cicala et sa femme Philomène Kabouré, de nationalité italo-burkinabé, ont été enlevés en Mauritanie le 18 décembre. Leurs ravisseurs les ont ensuite cédés à la branche maghrébine d’Al-Qaïda dans le Nord du Mali.
AFP
Rome - La ministre mauritanienne des Affaires étrangères Naha Ould Mouknass a affirmé que "toutes les personnes" ayant participé à l’enlèvement dans son pays, en décembre, d’un couple d’Italiens toujours captifs, avaient été arrêtées, rapporte le quotidien « Il Giornale ».
"Tous les ravisseurs ont été arrêtés et ils paieront le prix fort" pour cet enlèvement, a assuré la ministre, citée par le journal qui appartient à la famille du chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi.
La responsable de la diplomatie mauritanienne s’exprimait après une rencontre mardi à Rome avec son homologue italien Franco Frattini.Le couple italien, Sergio Cicala et sa femme Philomène Kabouré, de nationalité italo-burkinabé, ont été enlevés en Mauritanie le 18 décembre. Leurs ravisseurs les ont ensuite cédés à la branche maghrébine d’Al-Qaïda dans le Nord du Mali.
AFP
Bambino - Adounia-Adinat
March 25, 2009
Tuareg musician Bambino from Agadez, Niger plays a concert in the bush outside Ouagadougou, Burkina Faso in March, 2009. He is well known as one of the great guitar players and song writers in the...
Tuareg musician Bambino from Agadez, Niger plays a concert in the bush outside Ouagadougou, Burkina Faso in March, 2009. He is well known as one of the great guitar players and song writers in the...
Bambino Concert, Agadez
February 11, 2010
Tuareg musician Bambino from Agadez, Niger performs with his band at the foot of the ancient Grande Mosque attended by close to a thousand people. At the edge of the Sahara Desert, Agadez has been...
Tuareg musician Bambino from Agadez, Niger performs with his band at the foot of the ancient Grande Mosque attended by close to a thousand people. At the edge of the Sahara Desert, Agadez has been...
Concert Toumast a chanté la liberté des Touaregs
Édition du mercredi 24 mars 2010
Photo Jean-François GALLIER
Midi Libre.com
Ales. Concert Toumast a chanté la liberté des Touaregs
Ambiance rythmée, hier soir au Cratère, face à un public d'aficionados qui avaient envahi l'hémicycle pour le concert donné par le groupe Toumast. Malgré quelques contretemps qui ont retardé le début du concert d'une vingtaine de minutes, le groupe touareg était attendu avec beaucoup d'intérêt par tous les amateurs de musiques insolites.
Mêlant facilement le blues et le rock avec les idiomes et la syntaxe touaregs, Toumast a fait vibrer le jeune et nombreux auditoire aux voix et aux sonorités d'une musique qui clame la liberté. Ne nous y trompons pas, même si cette musique a des accents qui nous sont familiers, elle est aussi la voix de tout un peuple rentré en résistance.
jeudi 25 mars 2010
Djogoel culture act 2
shakur227
August 04, 2009
Les artistes Nigerien contre le Nouquandi au Ministere de la culture du Niger. Niger Music
August 04, 2009
Les artistes Nigerien contre le Nouquandi au Ministere de la culture du Niger. Niger Music
Djogol Culture
January 25, 2009
Artistes nigériens réunis contre la corruption au ministère de la culture
Artistes nigériens réunis contre la corruption au ministère de la culture
« La rançon sert à sauver une vie pour en tuer des centaines d’autres »
Salima Tlemçani - 25 mars 2010- El Watan
« La rançon sert à sauver une vie pour en tuer des centaines d’autres »
jeudi 25 mars 2010
Lyes Boukra. Directeur par intérim du Centre africain d’étude et de recherche sur le terrorisme (Caert)
Renforcer les capacités des pays de l’Afrique du Nord et de l’Ouest à lutter contre le financement du terrorisme et le trafic transfrontalier a fait l’objet de deux formations organisées, la semaine dernière, par le Centre africain d’étude et de recherche sur le terrorisme (Caert), dont le siège se trouve à Alger. Dans cet entretien, Lyes Boukra, directeur par intérim du Caert, revient sur les motivations et le contexte ayant conduit à prendre une telle initiative.
- Est-ce la situation alarmante qui prévaut dans les régions d’Afrique du nord et de l’ouest qui a imposé le choix des thèmes retenus pour la formation organisée par le Caert ?
Ce sont des ateliers prévus depuis longtemps, mais les thèmes sont d’actualité. La formation consiste à aider les etats de l’Afrique du Nord à renforcer leurs capacités de lutte contre le financement du terrorisme. Pour moi, la définition du terrorisme est toute simple : une idée funeste plus de l’argent, et en matière de la lutte contre ce fléau, il y a deux aspects fondamentaux à prendre en considération. Le premier est la population qu’il faut gagner, parce que sans sa participation active, aucune stratégie de contre-terrorisme ne peut aboutir. La lutte contre le financement de ce fléau est le deuxième élément fondamental dans l’antiterrorisme.
Sans argent, les terroristes ne peuvent pas acheter des armes, entretenir leurs réseaux et leurs complices, réunir les conditions de clandestinité (comme les caches, l’achat ou la location de biens immobiliers), acquérir des ateliers de fabrication de bombes, acheter les produits nécessaires pour la confection d’engins explosifs, etc. Compte tenu de l’importance de cet aspect, le Centre a lancé des ateliers de formation destinés à renforcer les techniques d’investigation et de neutralisation. L’atelier relatif au contrôle du trafic transfrontalier et au terrorisme est destiné surtout aux douaniers des pays de l’Afrique de l’ouest.
Là aussi, il est important de préciser que même lorsque les terroristes limitent leurs actions à des objectifs nationaux, ils ne peuvent survivre sans bases arrières ou sans soutien de l’extérieur. Ils sont obligés d’importer des armes, certains types de produits et de faire traverser les frontières à leurs dirigeants et cadres, etc. Déjà, rien qu’à ce niveau, la problématique des frontières se pose. Le terrorisme transnational, quant à lui, prospère en mettant à profit la porosité des frontières.
- Qu’est-ce qui a motivé le choix de la région sahélo-saharienne pour servir de zone de prédilection d’Al Qaîda ?
La région est à cheval sur plusieurs pays, dont beaucoup n’ont pas les moyens de contrôler ou d’investir les espaces. C’est aussi une région qui subit le sous-développement avec son cortège de pauvreté, de maladies et de divers fléaux. Elle est surtout à domination tribale. Une aubaine pour l’idéologie fondamentaliste, parce qu’elle a une structure qui répond parfaitement à son mode de fonctionnement, de production et de reproduction. Les Shabab, en Somalie, incarnent une idéologie radicale mais simple, qui divise le monde en deux et met à profit tous les éléments qui constituent la structure tribale allant du code de l’honneur, jusqu’au sens de l’hospitalité. Le même type d’islamisme violent existe au Yémen, en Afghanistan et dans la zone tribale du Pakistan. Il y a une certaine homologie entre l’idéologie islamiste très fruste et radicale et l’organisation tribale de certaines régions.
Le deuxième facteur qui a favorisé l’implantation d’Al Qaîda au Sahel est lié au fait que l’Algérie soit devenue invivable pour le GSPC. Ce groupe a subi des défaites considérables sur le terrain. Il a du mal à passer à l’action, à réunir ses éléments ou à recruter si bien qu’il est obligé de se rabattre sur des enfants pour renforcer ses effectifs. Les efforts militaires, mais aussi politiques à travers les mesures de repentance ont provoqué une hémorragie dans ses rangs et des luttes pour le leadership. Ce qui l’a poussé à aller chercher une autre légitimité, en basculant son combat sur la scène internationale à travers son alliance à Al Qaîda. De cette manière, il va rejoindre celle-ci dans sa stratégie d’implantation des bases djihadistes tout au long de l’axe qui s’étale de l’Afghanistan jusqu’à la Corne de l’Afrique, et de cette région jusqu’aux rives de l’Atlantique, en passant par la région sahélo-saharienne. Cette bande stratégique permet à l’organisation soit de contrôler des zones de passage commerciaux fondamentaux comme le golfe d’Aden, soit le trajet des approvisionnements énergétiques. L’installation d’Al Qaîda au Sahel n’est donc pas fortuite…
- Une telle carte peut-elle être décidée par de petits groupes, fussent-ils d’Al Qaîda ?
Cette carte ne peut être l’apanage d’un petit groupe ou de gens farfelus. C’est une stratégie mûrement réfléchie, favorisée par une conjonction de multiples facteurs, dans un espace incontrôlé dominé par l’économie informelle, le trafic d’armes et de cigarettes.
- Vous avez évoqué quelques modes de financement du terrorisme, lors de la formation, parmi lesquels vous avez cité sans les nommer des Etats et des ONG. Peut-on en savoir plus ?Nous assistons actuellement à une mutation dans les modes opératoires du terrorisme islamiste, ou plus précisément Al Qaîda. D’abord, le recours massif aux enlèvements, devenus sa principale source de financement. Il devient urgent de se pencher sur cette mutation pour trouver le meilleur moyen de riposte. La prise d’otages comme mode opératoire de financement est très rentable du point de vue financier. Il n’offre que des avantages et aucun risque majeur. De plus, nous assistons dans le Sahel à une « narcotisation » de la zone. Cela nous amène à parler du deuxième élément fondamental de mutation d’Al Qaîda qui est sa connexion, de plus en plus grande, avec les narcotrafiquants. Il y a des faits avérés sur le fait que les islamistes sous-traitent pour les narcotrafiquants. Ils assurent la sécurité et la logistique des convois de cocaïne latino-américaine. Une prestation de service qui risque d’évoluer vers le pire au cas où Al Qaîda arrive à avoir le contrôle ou la direction du processus du trafic de drogue. Des indices laissent croire que cette évolution est en train de se concrétiser sur le terrain pour faire apparaître sur la scène des narco-terroristes islamistes…
A l’image de ce qui se passe en Afghanistan ?
Pas uniquement en Afghanistan, mais aussi en Colombie avec les Farc. Nous sommes face un processus de dégénérescence extrêmement dangereux. Al Qaîda va acquérir une puissance financière terrible, qui lui permettra de transformer la zone du Sahel en une véritable zone de crise. Une telle mutation va lui permettre d’élargir sa base à toute cette masse de gens désœuvrés. ll faut une intervention très rapide pour stopper ce processus.
- Comment faut-il procéder pour y faire face alors ?La formule s’impose d’elle-même. L’enjeu réel de toute cette mutation est la rançon. Il faut tout faire pour criminaliser son paiement. Mais cela ne suffit pas. Les terroristes ont des capacités d’adaptation extraordinaires. Par conséquent, il faut anticiper sur les actes d’Al Qaîda et prévoir toute alternative susceptible de contrecarrer la criminalisation du paiement de la rançon. Les acteurs chargés de la lutte contre le terrorisme sont appelés à faire preuve d’imagination et de détermination.
- Les pays qui expriment officiellement leur condamnation du paiement de rançons, mais qui officieusement cèdent au chantage des terroristes, avancent l’argument humanitaire pour justifier leurs actes. Qu’en pensez-vous ?
L’argument est avancé pour justifier le paiement en catimini de rançons. Ces pays n’avouent pas leur acte. De ce fait, ils reconnaissent au fond qu’ils ont commis quelque chose de grave et de compromettant. Cela prouve que l’argument n’est acceptable ni moralement ni politiquement. C’est légitime de dire : « Je vais sauver la vie d’un ou plusieurs otages. » Mais, en acceptant de payer une rançon, ne donne-t-on pas les moyens à Al Qaîda pour tuer dix, voire cent fois plus de victimes ? Cela veut dire tout simplement : sauver N personne pour en tuer Nx100.
Le paiement des rançons a encouragé les enlèvements et provoqué l’implication directe de certains pays occidentaux dans les négociations avec les terroristes, en faisant pression sur le Mali, pour céder au chantage sans se soucier des conséquences de leurs actes sur la vie, la sécurité et la stabilité de la région. Pour certains, c’est de l’ingérence, pour d’autres, c’est une préoccupation légitime. Quelle lecture faites-vous de cette situation ?
Nous avons hâtivement conclu qu’à travers les enlèvements, Al Qaîda recherchait uniquement de l’argent. Or, Al Qaîda cherchait à provoquer l’ingérence étrangère. Elle ne cherche pas à prendre le pouvoir en Algérie, au Mali, en Libye ou au Tchad, parce que cela n’est plus possible, vu le contexte national et international. Son objectif est de créer le chaos, pour provoquer l’intervention étrangère.
- S’agit-il d’une option délibérée ou imposée par le terrain ?
Je pense qu’elle a été prise sciemment. Partout où elle est, Al Qaîda se trouve dans une impasse politique et idéologique. Politique, parce qu’elle fait consensus contre elle, y compris parmi la mouvance islamiste. Idéologique, dans le sens où la légitimité religieuse ne fonctionne plus. L’ingérence étrangère va lui permettre de se transformer en mouvement de résistance nationale, d’élargir son vivier de recrutement et sa base sociale qui actuellement sont infiniment réduits, et surtout de se donner une nouvelle légitimité à travers la lutte contre la domination étrangère. C’est ce qui s’est passé en Irak ou en Afghanistan. L’intervention étrangère est le plus beau cadeau que l’on puisse lui faire…
Mais si cette ingérence est dirigée contre elle, elle peut marquer sa fin ?
Citez-moi un seul pays où l’intervention étrangère est venue à bout des mouvements djihadistes armés. En Afghanistan, les talibans sont dix fois plus puissants qu’avant l’invasion américaine. Ils sont également plus forts dans la zone tribale au Pakistan, en Irak et en Somalie. Il ne s’agit pas de jugement ou de position politique, mais de faits réels constatés sur le terrain.
- Comment le Caert peut-il apporter sa contribution pour faire face à un phénomène multidimensionnel très complexe et surtout évoluant dans des pays, comme vous l’avez souligné, très pauvres ?
Quand les élites occidentales se sont retrouvées menacées par la montée de la classe ouvrière, elles ont inventé les sciences sociales et par la suite, maîtrisé la question sociale qui se posait avec acuité. Il est évident que les seuls processus socio-économiques que nous maîtrisons sont ceux que nous connaissons objectivement, sur la base d’une méthodologie reconnue. Il y va de même pour le terrorisme. Avez-vous compté le nombre de spécialistes de l’islamisme, d’instituts sur le terrorisme et la violence, de séminaires sur la question du terrorisme ? L’Occident sait par expérience que pour maîtriser des processus, il faut en maîtriser la connaissance et pour combattre le terrorisme, il faut le connaître.
- Certains pays comme les Etats-Unis et la Grande-Bretagne estiment que la menace terroriste existe et reste malgré tout maîtrisable ; d’autres, comme la France, appréhendent la situation qu’ils jugent grave. Qu’en est-il au juste ?
La situation est grave, mais maîtrisable, pour peu que l’on prenne les mesures adéquates. Néanmoins, il faut savoir que les intérêts de la France en Afrique ne sont pas les mêmes que ceux de la Grande-Bretagne ou des USA. La France n’est qu’une puissance dont le poids en Afrique décline de façon considérable, que ce soit sur le plan économique, réduit à deux ou trois multinationales, ou politique, vu le lourd héritage colonial. Les errements de la France-Afrique et son mépris vis-à-vis des populations lui ont fait perdre l’essentiel de son hégémonie dans la région… Elle a peut-être décliné politiquement, mais pas économiquement, puisqu’elle exploite les richesses notamment de la région du Sahel.
La France déclinante en Afrique et en même temps en Europe a intérêt à continuer à contrôler ces régions, et donc leurs richesses. Et là, je reviens à l’ingérence étrangère pour dire qu’elle n’a jamais eu pour raisons des considérations humanitaires ni morales. Elle vise à contrôler ou à s’approprier des richesses. Ce n’est pas par hasard que le Darfour est devenu une zone de conflit terrible. Il se trouve que des découvertes importantes de pétrole y ont été faites. La carte des gisements des sous-sols de l’Afrique se calque parfaitement sur celle des pays confrontés à des guerres civiles. Pourquoi ceux qui appellent à l’ingérence ne sont pas intervenus pour sauver le peuple rwandais ? Il faut inscrire tout cela dans la stratégie de l’arc islamiste djihadiste, et en même temps, dans celle des luttes pour l’exploitation des richesses menées par les puissances occidentales dans la région.
C’est la convergence de tous ces facteurs qui donne naissance à une zone de conflit. Il ne faut pas oublier que c’est dans ces régions très riches que vivent les populations les plus pauvres. Al Qaîda devient de ce fait une alternative acceptable à la misère.
C’est-à-dire qu’en plus de la lutte militaire et idéologique, il faut aussi des efforts de développement au profit des populations ?
S’il n’y a pas de mise en valeur de ces régions, de développement et d ’amélioration du niveau de vie, et si nous n’éradiquons pas les raisons qui poussent Al Qaîda au passage à l’acte, la violence sévira toujours sous l’enveloppe religieuse ou celle d’une idéologie séculière.
Salima Tlemçani
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