lundi 2 décembre 2013

Libye - Quarante détenus s'évadent de la prison de Sabha

  •   Xinhua
  • dimanche 1 décembre 2013 07:01


    Près de quarante détenus se sont évadés de leur prison avec l'aide d'hommes armés, dans la ville de Sabha, au sud de la Libye, a rapporté samedi l'agence de presse officielle LANA, citant des sources de sécurité.
    Les prisonniers se sont échappés à l'aube vendredi après que la prison eut été attaquée par des hommes armés non identifiés, indique LANA.
    Le directeur de la prison, Nasr Shaaban, a expliqué que les hommes armés avaient procédé à un tir nourri indiscriminé devant l'entrée de la prison puis s'étaient lancés à la recherche des détenus.
    Après les avoir localisés, les hommes les ont fait sortir par dizaines, a-t-il indiqué.
    De telles évasions sont monnaie courante en Libye où la police nationale et l'armée sont actuellement en cours de formation et où le gouvernement ne peut s'en remettre qu'aux milices pour la sécurité.

    Xinhua

    dimanche 1 décembre 2013

    Libye:Mahmoud Jibril accuse l’Occident

    A LA UNE INTERNATIONALMahmoud Jibril accuse l’Occident
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    le 01.12.13 | 10h00

    Du côté de Mahmoud Jibril, l’ancien directeur exécutif du Conseil national de transition et leader du parti de l’Alliance des forces nationales, grand vainqueur des élections du 7 juillet 2012 en Libye, le ton est à l’amertume.

    Jibril est en effet victime de la Loi d’épuration, votée par le Congrès national général le 5 mai 2013 et ne peut postuler à un poste de responsabilité dans les nouvelles institutions, à moins d’un amendement de cette Loi.
    Invité à l’inauguration de la 6e édition du Forum de réflexion Medays qui s’est tenue à Tanger au Maroc du 13 au 16 novembre sous le thème «Quels moyens pour développer un monde instable», Mahmoud Jibril a également contribué à la table ronde sur «les perspectives politiques instables du printemps arabe». Il a tiré à boulets rouges sur l’Occident qu’il rend en partie responsable de la crise en Libye. La responsabilité de l’Occident réside, selon Jibril, dans le fait que «la Libye a été lâchée de manière précoce, juste après la chute du régime d’El Gueddafi».
    «Pourtant, j’avais demandé en ce moment-là à l’Union européenne de ne pas partir. Je leur ai proposé d’attendre jusqu’à la construction et la consolidation des fondements de l’Etat libyen», se rappelle-t-il. «Mais l’Union européenne est partie et nous accuse maintenant d’être devenus une source de terrorisme», regrette l’ancien homme fort de Libye. Les accusations de Jibril ne se limitent pas à ce retrait rapide de Libye. «Les occidentaux étaient au courant des armes qui continuaient à affluer en Libye après la guerre, via plusieurs aéroports de Libye, et ils n’ont pas réagi du tout», leur reproche-t-il. Ils misaient alors, selon lui, sur l’instauration d’un projet politique islamiste. «Maintenant, ce projet a échoué en laissant la place aux dérapages et aux violences. Les armes circulent massivement dans toutes les régions du pays et sont même passées chez les terroristes», déplore l’ancien homme fort du CNT. Concernant ses espoirs pour la sortie de la crise, Mahmoud Jibril souhaite que «l’homme de la rue libyen s’implique davantage pour sauver la révolution, instaurer la paix pour tous les fils de ce pays».
    Les Libyens ne méritent pas, selon lui, de vivre dans la peur des armes et des incertitudes.  Pour ce qui est de son évaluation de la manière avec laquelle les autorités actuelles sont en train de gérer la crise traversée par son pays, Jibril regrette que «quelque 200 milliards de dollars aient été dilapidés par les nouveaux maîtres libyens, sans qu’il y ait de traces visibles sur le terrain». «Les experts ont pourtant évalué la reconstruction du pays à 400 milliards de dollars. C’est donc un énorme gâchis que de dépenser la moitié de cette somme sans qu’il n’y ait le moindre signe de reconstruction dans le pays», souligne-t-il avec amertume. «Je crains que les Libyens ne baissent les bras et disent un jour avec du regret : du temps d’El Gueddafi, il n’y avait pas ce désordre et cette insécurité», a averti Mahmoud Jibril, en concluant : «S’ils commencent à dire cela, c’est terrible !»   
    Mourad Sellam

    NDLR:l Afrique ou l impossible independance?VISEZ ce titre de RFI;"Délimitation des frontières africaines: la France a remis les archives à l'Union africaine"...

    Article publié le : vendredi 29 novembre 2013 à 23:30 - Dernière modification le : samedi 30 novembre 2013 à 08:20


    La carte de l'Afrique, revue et corrigée
    La carte de l'Afrique, revue et corrigée

    Par RFI
    Ce mercredi 28 novembre, à Addis Abeba, la France a remis officiellement à l’Union africaine des copies papiers et numérisées d’archives françaises relatives aux frontières africaines. Les documents remis correspondent à 45 traités, concernant une vingtaine de pays d’Afrique de l’Ouest, du Nord et de l’Est, pour une période allant de 1845 à 1956. Ils pourront être utilisés par tous les Etats membres, engagés dans un processus de délimitation des frontières qui doit s’achever en 2017. L’organisation panafricaine a adopté comme principe depuis sa création que les frontières héritées de la colonisation sont intangibles pour les territoires devenus Etats indépendants.

    L’Afrique compte 80.000 km de frontières, mais seuls 30% sont précisément démarquées. Un plan a donc été mis en œuvre en 2007, afin que la délimitation entre les pays soit officiellement établie, avec comme base les frontières de l’époque coloniale.
    Pour Aguibou Diarrah, responsable de ce programme, il était ainsi indispensable de disposer de ces documents remis par la France pour espérer achever le processus, puisque ce sont eux qui permettront d’arbitrer d’éventuels conflits. « L’intangibilité des frontières africaine repose sur les archives. Ce sont les frontières héritées de la colonisation. Donc ces archives sont des documents qui permettront de façon certaine à démarquer ces frontières sans créer de problèmes. »
    Numérisation
    Avec comme objectif ultime que la frontière devienne une passerelle davantage qu’une barrière, l’Union africaine veut jouer un rôle de facilitateur entre les Etats. L’accès à ces traités historiques leur sera facilité par la numérisation des quelque 500 pages, qui permet d’ailleurs souvent une meilleure lisibilité qu’une simple photocopie.
    Brigitte Collet, l’ambassadrice de France à Addis Abeba, souligne en effet la grande précision de ces archives. « Ces documents sont accompagnés des cartes de l’époque. Et quand vous regardez certains de ces traités, ils contiennent des précisions géographiques extrêmement fines. Donc je pense que c’est vraiment une aide très précieuse à ce travail de délimitation. »
    Un travail pour lequel l’Allemagne a déjà remis ses archives, en juin dernier, alors que les autres anciennes puissances coloniales du continent, comme la Belgique et le Portugal, ont elles aussi été sollicitées.
    TAGS: + AFRIQUE - FRANCE - UNION AFRICAINE

    Mali: un rapport d'Amnesty International fustige les exactions

    MALI - 
    Article publié le : samedi 30 novembre 2013 à 23:02 - Dernière modification le : dimanche 01 décembre 2013 à 01:08

    Mali: un rapport d'Amnesty International fustige les exactions

    DR

    Par RFI
    En conférence de presse, les responsables de l'ONG Amnesty International ont lancé, ce samedi 30 novembre 2013 à Bamako, un rapport sur l'état des droits de l'homme au Mali au cours des deux dernières années. RFI a parcouru ce rapport de 47 pages, disponible en téléchargement en bas de cet article.



    En annexe 2 du rapport d'Amnesty International sur le Mali figure la liste des militaires portés disparus au lendemain du contre-coup d'Etat du 30 avril 2012. Ils sont au nombre de 21.
    C'est l'affaire pour laquelle le général Sanogo est actuellement aux arrêts. Dans le même document de 47 pages, on retrouve également une liste de neuf autres personnes arrêtées, selon Amnesty International, par l'armée malienne, et dont on n'a plus de nouvelles.
    Pour tous ces cas de disparition, la prestigieuse structure internationale de défense des droits de l'homme demande qu'une enquête minutieuse soit faite. Et qu'en cas de crime commis, les auteurs soient traduits devant les tribunaux.
    Violations des droits de l'homme au sud ; violations des droits de l'homme au nord du Mali également. Amnesty fustige les exactions perpétrées notamment par tous les groupes qui ont pris les armes : le MNLA, le Mujao, Aqmi, et d'autres.
    L'ONG critique l’enrôlement d'enfants-soldats sur le sol malien. Certains sont actuellement détenus et doivent être libérés, martèle l'organisation. L’enquête minutieuse rendu publique porte sur deux ans. On y lit un message d’espoir : la possible renaissance malienne.
    A noter néanmoins qu'au cours de leur conférence de presse, les responsables d'Amnesty International ont regretté de ne pas avoir été reçus par le président malien Ibrahim Boubacar Keïta, malgré leur demande d'audience.

    ■ CONSULTER sur le site d'Amnesty International :
    • L'article de présentation du rapport
    • Le rapport, intitulé « Mali, agenda pour les droits humains » (pdf)
    TAGS: DROITS DE L'ENFANT - DROITS DE L’HOMME - MALI - ONG

    Mali : la France entre l’enclume sudiste et le marteau nordiste

    dimanche 1 décembre 2013


    Communiqué de Bernard Lugan (01/12/2013)
      
    Le 27 novembre, et pour la première fois depuis le début de l’opération Serval, une manifestation anti-française s’est déroulée au Mali, à Bamako, aux cris de « A bas la France ».
    Ces Maliens bien peu « reconnaissants » de ce qui a été fait pour eux  font à la France un reproche de fond : interdire à leur armée de se repositionner à Kidal, au cœur du pays touareg. Or, durant la campagne de l’Azawad, notamment lors des combats dans les Iforas, les forces françaises furent renseignées par les Touareg du MNLA contre la promesse de ne pas laisser l’armée malienne se repositionner à Kidal…
    Culbutés par les Touareg, les militaires maliens qui se sont enfuis vers Bamako fin 2011-début 2012, veulent aujourd’hui profiter du bouclier français pour prendre leur revanche et réoccuper la totalité du territoire national, ce que les Touareg refusent. Le 30 novembre dernier, le MNLA, rejoint par le MAA ( Mouvement arabe de l’Azawad) et par le HCUA ( Haut conseil pour l’unité de l’Azawad) a d’ailleurs déclaré qu’il reprenait la guerre contre l’armée malienne.
    Nos forces vont donc se trouver prises entre deux feux. Comme en Côte d’Ivoire avec Laurent Gbagbo, ceux que nos éléments sauvèrent dans un premier temps, risquent donc de devenir des ennemis qui nous reprocheront de ne pas les laisser rétablir la souveraineté nationale sur l’ensemble du pays. Une aide salvatrice se transformera donc en entreprise néo-coloniale… et la France devra une fois de plus payer l’incohérence de sa politique !

    Comme il fallait s’y attendre, et comme je n’ai cessé de le dire dans tous mes communiqués consacrés au Mali (voir l’historique de ce blog et surtout les numéros de l’Afrique réelle traitant cette question), le problème de fond n’a pas été réglé par l’Opération Serval car il n’est pas militaire. Il n’est pas davantage islamiste, le jihadisme n’étant que la surinfection d’une plaie ethnique millénaire. La question est ethno-politique car le sahel, monde contact entre les civilisations sédentaires des greniers au Sud, et l’univers du nomadisme au Nord, est un Rift racial le long duquel, et depuis la nuit des temps, sudistes et nordistes sont en rivalité pour le contrôle des zones intermédiaires situées entre le désert et les savanes.

    Les élections ne résoudront donc évidemment pas cette réalité géo-ethnographique. Elles ne feront que confirmer la mathématique ethnique locale, l’ethno-mathématique selon ma formule qui me fut tellement reprochée par les butors de la bien-pensance universaliste, mais qui est désormais reprise par les plagiaires qui « pompent » littéralement mes analyses sans jamais me citer[1]
    Dans mon communiqué en date du 14 novembre 2012, j’écrivais ainsi que l’intervention au Mali ne devait pas être construite comme une synthèse entre divers courants, à l’image de ce qui se fait lors des congrès du parti socialiste. Il fallait certes des objectifs militaires clairs -et l’armée française a parfaitement rempli sa mission à cet égard-, mais avant tout une vision politique cohérente et réaliste, à savoir la définition d’un nouvel équilibre entre le nord et le sud du pays.
    Après avoir bloqué les colonnes d’Ansar Eddine qui fonçaient sur Bamako, il fallait donc conditionner nos opérations de reconquête de Gao et de Tombouctou à l’acceptation par les autorités maliennes de l’impératif d’un changement constitutionnel qui aurait une fois pour toutes réglé le problème nord-sud.

    Au lieu de cela, les cerveaux à nœud qui inspirent la politique africaine de la France sont restés englués dans leurs dogmes universalo-démocratiques, refusant de voir que les nordistes ne sont pas les sudistes, que les élections n’ont jamais réglé en profondeur les problèmes ethniques africains et qu’en définitive,  nous n’avons fait que repousser le problème.
    Mais qu’importe, puisque les militaires français sont sur place pour solder leurs continuelles erreurs…

     Bernard Lugan

    Après les évènements du 28 novembre à Kidal : le MNLA accuse l’armée malienne de barbarie et de sauvagerie

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    Après les évènements du 28 novembre à Kidal : le MNLA accuse l’armée malienne de barbarie et de sauvagerie
    RAPPORT
    Des représentants du MNLA et HCUA au sein de l’Equipe Mixte de Vérification et d’Observation Article 09 de l’accord du 18 juin 2013 signé à Ouagadougou (BF).
    OBJET A/S des violations de l’accord et des Droits Humains, une fusillade ayant fait des blessés civils par les Forces Armées Malienne dans la ville de Kidal.
    DESTINATAIRES  - La C.T.M.S.
                          - La MINUSMA.
                           -La Force Serval.
    Le 28 novembre 2013, une mission gouvernementale malienne était attendue à Kidal. Tôt le matin, quelques femmes et jeunes garçons étaient regroupés sous l’arbre dénommé « arbre de la liberté », sis à l’extrémité Ouest de la piste d’atterrissage. Les Forces de la MINUSMA sont arrivées sur les lieux pour les disperser en les sensibilisant. Cette force a fini par leur intimer l’ordre de quitter les lieux faute de quoi, elle fera usage de la force. C’est ainsi les femmes et les jeunes ont commencé à quitter peu à peu les lieux.
    Juste à ce moment une colonne de véhicules armés des FAMA est arrivée en trombe pour débarquer et commencer à jeter des pierres contre les enfants qui quittaient déjà les lieux. Cette action a incité ces enfants à revenir pour riposter par des jets de pierres eux aussi.
     Illico, les FAMA ont ouvert aveuglement et sauvagement le feu sur les civils démunis de tout moyen de défense. Ils ont ainsi froidement et grièvement blessés par balles réelles, tirées presque à bout portant les nommés Aïchata Walet MOHAMEDINE, Ganna Walet ALHOUSSEÏNY, Alhassane Ag DANA et Ehya Ag OSAD ALHER.  Instantanément toutes les positions des FAMA ont tiré simultanément des rafales de plusieurs types d’armes (PKM, PKT, 12,7, 14,5 et PM).
    C’est ainsi que la Force Serval est intervenu pour faire replier les FAMA. Sur le chemin du retour à leur camp, les FAMA ont aveuglement ouvert le feu sur leur passage. C’est là qu’une quatrième personne a été blessée : Alhassane Ag Danna. La terreur ainsi semée n’a pas suffi aux FAMA car à leur arrivée au camp des coups de feu des armes lourdes ont été tirés à plusieurs reprises en direction de la ville singulièrement vers les positions des Mouvements qui n‘ont eu fort heureusement aucune réaction.
    Toutefois, soit dit en passant, nous avons constaté la précipitation sans retenue affichée par les FAMA pour agresser la population, ainsi que la synchronisation des salves tirées par les FAMA : bout de la piste d’atterrissage, niveau de la banque érigée depuis un certain temps en redoute, fort de Kidal et poste de Tintahraste. A quoi ce gaspillage de cartouches peut-il faire penser sinon à un sabotage du processus de sortie de crise délibérément orchestré ? Et la meilleure pédagogie de sortie de crise est loin d’être la réduction de la population à l’impossibilité d’exprimer ses dépits et ses douleurs, sans compter que s’exprimer par des jets de cailloux est de très loin moins scandaleux que par des rafales de balles réelles. 
    Dans tous les cas les malades ont été vite transportés au CSRéf de Kidal où ils ont reçu les premiers soins avant leur évacuation.(source : malijet.com) Et au CSRéf la tension était telle qu’un militaire de la MINUSMA (Cdt Alex VASSE) a reçu un caillou lancé par une femme exacerbée par une présence massive de l’armée dans l’enceinte du CSREF. Un de ses hommes a voulu exercer des représailles sur des femmes meurtries ; mais ses collègues l’ont vite maîtrisé. Il faut rappeler que le commandant Alex conduisait la mission de la MINUSMA, témoin de la barbarie des FAMA sur les populations à Tassikt le 03 novembre 2013.
    Le comportement des FAMA à Kidal, encore une fois, est des plus barbares comme il l’a toujours été dans l’AZAWAD.
    C’est précisément ce comportement invariablement primaire qui a rendu les populations de l’AZAWAD viscéralement allergiques à toute présence militaire malienne à leurs côtés. L’AZAWAD, malgré les innombrables tribulations qu’il a endurées, est servi par une bonne mémoire. Qu’on en juge par les quelques détails qui suivent.
    En 1990 des jeunes gens, arrêtés par les autorités maliennes, ont été remis à la Brigade Territoriale de Gendarmerie de Kidal. Certains sont morts des suites des tortures barbares imaginées et infligées par l’adjudant chef Commandant alors la Brigade. Les autres ont été livrés au camp militaire de Kidal (actuel camp 1) qui les a simplement fusillés.
    Le Commandant de Brigade en question, simple Adjudant Chef a été muté au sud du Mali. Comme tous les hommes en uniforme qui se sont illustrés dans les massacres arabo-touaregs de l’Azawad, il a bénéficié d’une ascension spectaculaire dans les grades. En effet, un peu plus de dix (10) ans après, il était Capitaine et a été réaffecté à Kidal comme Commandant de Groupement de gendarmerie. Quel toupet !
    Peu de temps après son arrivée à Kidal, les frères de certaines de ses victimes de 1990 ayant su que c’était lui, ont balancé dans son domicile deux (02) grenades qui on surtout endommagé sa voiture.
    C’est à ce moment que les autorités maliennes ont pris conscience du caractère incongru de cette manière de se moquer des populations.
    En juillet 2013, en application de l’accord de Ouagadougou, les FAMA refont leur apparition à Kidal, avec le même comportement barbare que depuis cinquante (50) ans dans l’Azawad. Le contingent basé au camp 1 de Kidal était sous le commandement d’un officier qui a brillé par son manque d’autorité sur ses troupes qui se sont livrées à toutes sortes d’exactions sur les populations, dans une liberté totale qui ne peut rappeler que le pire des vandalismes.
    Après moult protestations de notre part, le Colonel Mamari CAMARA est affecté à Bamako. Ce fut un début de grand espoir pour toute la Région de Kidal. Mais voilà que le Colonel  Mamari CAMARA revient à Kidal, probablement avec des prérogatives plus importantes pour récompenser le mépris affiché par les violences exercées sur les populations lors de son dernier séjour. Dans quel dessein a été décidée cette affectation, si ce n’est pour rendre un hymne scandaleux à la carence ? Si ce n’est encore pour lâcher la bride au déchaînement de l’inadmissible, comme ce fut le cas ce jour du 28 novembre 2013 ?
    Si tant est que nous recherchons une solution sincère et efficace au conflit Azawad/mali, il faut que le comportement de l’armée malienne cesse d’ignorer que l’Azawad est habité, non pas par des fauve, mais par des humains ayant les mêmes droits que les humains de notre planète.
    Les humiliations, les assassinats, les exactions, les arrestations et les emprisonnements arbitraires par l’Etat malien n’ont que trop duré de 1963 à ce jour. La communauté internationale ne doit pas tolérer que cet état de fait soit le lot eternel des populations de l’Azawad.
    Depuis la signature de l’Accord de Ouagadougou que l’Etat malien a jusqu’ici obstinément foulé au pied au vue et su de tout le monde, les FAMA n’ont cessé de multiplier provocations, arrogance et barbarie et ont mis à rude épreuve la patience des populations de l’Azawad ainsi que des Mouvements signataires de l’Accord.
    Nous rappelons au médiateur, au médiateur associé, à la France, à l’ONU et au mali lui-même que toute patience a des limites.   
    Aussi, nous demandons instamment aux médiateurs, à l’ONU, à Serval de mettre immédiatement un terme à toutes ces complaisances porteuses  des plus grands risques de compromettre le processus de sortie de crise à peine amorcé avec mille et une difficultés de part et d’autres. Il faut que le ou les auteurs de ces forfaits, ainsi que ceux de forfaits du 03 novembre 2013 à Tassik soient jugés car ils sont connus. Il faut que l’impunité cesse d’être le refuge des criminels. 
    Nous attirons la bienveillante attention de toute la Communauté Internationale sur cette nécessité, avec l’espoir qu’elle y pèsera de tout son poids dans le seul intérêt de la restauration d’une paix durable et globale pour tous.

    POUR LE  MNLA                                                                           POUR LE  HCUA
    AHABY AG AHMEÏDA                                                               ALBACHER AG GATTA                                        
    SourceMalije

    vendredi 29 novembre 2013

    L'armée malienne ouvre le feu sur la population civile

    MOUVEMENT NATIONAL DE LIBERATION DE L'AZAWAD

    L'armée malienne ouvre le feu sur la population civile

    Mouvement National de Libération de l’Azawad
    °°°°°°°°°
    MNLA
    Unité – Liberté – Justice



    Aujourd'hui, l'armée malienne a ouvert le feu sur la manifestation des femmes et des adolescents de Kidal qui protestaient contre la venue du premier ministre malien dans l'Azawad. La sanglante répression perpétrée par les soldats maliens et leurs milices a tué une femme et a fait de nombreux blessés, dont trois femmes et deux enfants ont été très grièvement blessés.
    Le MNLA considère que l'armée malienne vient de commettre un acte très grave d'hostilité envers le peuple de l'Azawad et averti la communauté internationale que la situation est désormais fortement préjudiciable à toute possibilité de règlement politique du conflit qui oppose l'Azawad au Mali, rendant, de fait, caduc les accords de Ouagadougou, violé à maintes reprises et dans quasiment tous ses termes par la partie malienne, y compris par la tenue d'un simulacre scrutin législatif.
    Cette sanglante répression du peuple de l'Azawad par l'armée malienne et ses milices est d'autant plus grave qu'elle a été perpétrée en présence des forces onusiennes de la Minusma et de la force française Serval. Le MNLA condamne le laxisme des forces françaises et internationales quant aux agissements criminels de l'armée malienne et de ses milices qui se sont par ailleurs manifestés dès les premières heures de l'opération Serval, comme en témoignent les nombreux témoignages des ONG de défenses des droits humains sur les exactions et les exécutions sommaires commises par l'armée malienne et ses milices sur les populations civiles de l'Azawad.
    Aussi, le MNLA prend acte de ce flagrant parti pris en faveur d'une armée criminelle qui martyrise une population et informe que ses forces armées se réservent le droit d'assurer la protection des populations civiles livrées à la haine de l'armée malienne, et ce quelle que soit la situation qui se présentera à lui. Par conséquent, le MNLA prendra les dispositions qui s'imposent face à la grave situation qui prévaut dans l'Azawad du fait que les forces internationales s'avèrent êtres dans l'incapacité de garantir la sécurité physique des citoyens azawadiens face à une armée de criminels qui sévit en toute impunité.
    Par cet acte d'hostilité flagrante envers les populations civiles de l'Azawad qui manifestaient pacifiquement leur refus de la présence malienne sur le territoire de l'Azawad, l'armée malienne prouve encore une fois qu'elle ne peut user que du meurtre et de l'assassinat avec le peuple de l'Azawad, comme elle l'a toujours fait  depuis cinquante ans, quels que soient les accords de paix et de réconciliation maintes fois signés et jamais respectés.
    Enfin, contrairement aux affirmations de la presse, le MNLA tiens à préciser à l'opinion internationale qu'il n'y a pas de candidats élus dans l'Azawad dans ce simulacre d'élections législatives et que ces prétendus élus ne seront jamais que les élus du parti qui les a inscrit sur ses listes afin de tromper l'opinion publique et ruiner les espoirs de liberté d'un peuple qui lutte depuis 50 ans. Le peuple de l'Azawad qui n'est pas concerné par ses élections a rejeté ce scrutin et l'a publiquement manifesté. Le peuple de l'Azawad veut sa liberté, il aura sa liberté aujourd'hui ou demain.

    Kidal, le 28 novembre 2013
    Mossa Ag Attaher,
    Chargé de communication
       

    Adhésion de l’Azawad à l’Organisation des Etats Africains Émergents (OEAS)

    Mouvement National de Libération de l’Azawad
    °°°°°°°°°
    MNLA
    Unité – Liberté – Justice

    Adhésion de l’Azawad  à l’Organisation des Etats Africains Émergents (OEAS)

    Le 18 novembre 2013, l'Azawad a été admis en tant que membre de l’Organisation des Etats Africains Émergents, l’OAES (Organization of Emerging African States), une organisation intergouvernementale qui défend les intérêts de l'autodétermination nationale en Afrique. Basée à Washington DC, l’OEAS est membre observateur de l’ONU. Elle a été créée en 2010 sur les principes de la Déclaration de Washington relative à l’autodétermination en Afrique.
    L’Organisation des Etats Africains Émergents (OAES) se définit comme une organisation qui lutte pour l'autodétermination des peuples africains et la fin des frontières coloniale en Afrique, considérant celles-ci comme étant une construction artificielle du 20è siècle à l’origine de millions de victimes en Afrique.
    Le destin tragique de l’Azawad depuis 1963 étant la conséquence directe du maintien forcé des frontières coloniales et du déni du droit international à l’autodétermination des peuples, pourtant reconnu et garanti par le droit international, l’Azawad a rejoint les Etats membres de l'OAES dont il devient le 13è membre. Les membres de L’OEAS, dont notamment le Biafra, le Sud Cameroun, le Cabinda, les Iles Canaries et la Kabylie, sont unis par un principe commun : ils luttent tous pour l’autodétermination de leurs peuples et croient fermement que l’autodétermination des peuples d’Afrique est inéluctable.
    En vertu de son adhésion à la déclaration de Washington sur l’autodétermination en Afrique, l'Azawad a rejoint l’Organisation des Etats Africains Emergents (OEAS) et y est représentée par le Mouvement national pour la libération de l'Azawad (MNLA) à compter du 18 novembre 2013, pour faire et valoir ce que de droit.
    Kidal, le 22 novembre 2013
    Mossa Ag Attaher,
    Chargé de communication

    NB : Pour plus d’information voir :

    °°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

    ORGANIZATION OF EMERGING AFRICAN STATES

    OEAS

    OEAS – United for Freedom
    November 18, 2012
    For Immediate Release

    Azawad Joins the OEAS

    Washington DC:
    The Independent State of Azawad has become a member of the Organization of Emerging African States - OEAS, a governmental organization established in 2010 that promotes self determination and the end to colonial era boundaries in Africa. Azawad joins OEAS member states like Cabinda, Southern Cameroons, and Biafra in seeking self determination for its people. Azawad isrepresented at the OEAS by the National Movement for the Liberation of Azawad (MNLA).
    The Independent State of Azawad was declared in April 2012 by the MNLA with control over Timbuktu, Kidal, Gao, and part of Mopti region with the intentions of establishing a secular government and freeing the region from corrupt and ineffective Malian rule. The Economic Community of West African States refused to recognize Azawad or come to the aid of the MNLA which was under attack by foreign influenced extremists.
    Belatedly the international community heeded the MNLA call for assistance as Azawad was plundered and terrorized by extremists. The MNLA and a French led coalition freed the country from tyranny while the MNLA tried to resolve it territorial differences with government of Mali.
    The MNLA continues to seek international recognition for Azawad. Despite the peaceful intentions of the MNLA it has had to defend itself from aggressive actions by the Malian Army and human rights violations against citizens of Touareg origin.
    The OEAS which includes a North African block of Rif, Kabylia and the Canary Islands will be working closely with Azawad on a legal and economic offensive in favor of the total independence of Azawad, peaceful coexistence with Mali and recognition of the MNLA government.
    For more information on Azawad and the MNLA
    http://www.mnlamov.net/
    For more information on OEAS contact:
    Dr. Jonathan Levy, PhD
    Chief Administrative Officer OEAS
    www.oeas.info
       

    Attaque terroriste du MUJAO : le chef de la fraction Imididaghen et sa fillette de 3 ans assassinés

    Mouvement National de Libération de l’Azawad
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    MNLA
    Unité – Liberté – Justice

    Attaque terroriste du MUJAO : le chef de la fraction Imididaghen et sa fillette de 3 ans assassinés

    Dans la nuit du dimanche 17 au lundi 18 novembre 2013, vers 02 heures du matin GMT, à Intakabar, dans la zone d'Ansongo, à environ 150 km de Gao, Erzaghi Ag Bayes, chef de la fraction Imididaghane a été tué avec sa petite fille de 3 ans par des éléments du MUJAO. Sa femme et sa fille de 10 ans ont été grièvement blessées au cours de cette attaque terroriste.
    Concordant parfaitement aux témoignages des populations civiles locales, nos sources confirment que des groupes affiliés au MUJAO circulent librement dans cette zone et commettent régulièrement des exactions sur les populations civiles qui y vivent.
    Le MNLA, très attristé par l’assassinat du chef de la fraction Imididaghane  et de sa fillette de 3 ans, présente ses condoléances aux familles et souhaite un prompt rétablissement aux membres blessés de la famille.

    Kidal le 19 Novembre 2013
    Mossa Ag Attaher
    Chargé de communication

    jeudi 28 novembre 2013

    Niger: arrestation d’un homme suspecté de préparer des attentats à Niamey (ministre)


    Publié le jeudi 28 novembre 2013   |  AFP


    Marou
    © Autre presse par DR 
    Marou Amadou, le ministre nigérien de la Justice
    Marou Amadou, le ministre nigérien de la Justice


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    NIAMEY - Un homme suspecté de préparer deux attentats d'envergure contre "deux sites stratégiques" de Niamey a été arrêté, a annoncé jeudi à l'AFP le ministre nigérien de la Justice, Marou Amadou.

    "Si ces attentats avaient eu lieu, cela aurait été dramatique", a souligné le ministre, ajoutant que la sécurité avait été renforcée "autour des sites visés", sans donner davantage de précisions.

    Les circonstances de l'arrestation de "Beidari Moulid", sa nationalité, son âge, son appartenance à un groupe terroriste ou encore ses objectifs n'ont pas été précisés par le chancelier nigérien "pour les besoins de l'enquête".

    Le suspect était en relation avec Cheïbane Ould Hama, un Malien condamné pour les assassinats de quatre Saoudiens et d'un Américain qui s'était évadé d'une prison de Niamey en juin, a raconté Marou Amadou.

    L'enquête sur M. Moulid a "permis d'identifier la position de Cheïbane".

    "C'est ainsi que les forces spéciales françaises ont pu l'arrêter" "mardi" dans le nord du Mali, "entre Gao et Kidal", a-t-il avancé.

    Beidari Moulid, qui préparait des attentats contre "deux sites stratégiques" de Niamey, avait terminé "tout le travail de repérage", et avait fait les plans des objectifs, qu'il a tenté d'envoyer au Mali dans "une carte mémoire" "cachée dans un pantalon", a raconté le ministre.

    Les services de renseignement nigériens ont pu intercepter la carte mémoire dans un bus se dirigeant vers le Mali, a déclaré M. Amadou, par ailleurs porte-parole du gouvernement.

    Cheïbane Ould Hama, dénommé Chebani, a été condamné par la justice nigérienne à 20 ans de prison en mars 2012.

    Il s'est évadé le 1er juin de la prison civile de Niamey, alors agitée par
    des troubles ayant permis l'évasion d'une vingtaine de détenus, dont plusieurs
    "terroristes", selon le gouvernement nigérien. Trois gardiens avaient été tués.
    Le groupe du jihadiste algérien Mokhtar Belmokhtar, les "Signataires par le
    sang", avait affirmé être à l'origine de ces troubles.

    Le Niger a été le théâtre de deux attentats terroristes perpétrés le 23 mai contre un camp de l'armée à Agadez et un site d'uranium d'Areva à Arlit (nord), qui avaient fait une vingtaine de morts, selon le ministère de la Défense.

    bh/jf/sba

    URGENT : une personne tuée et plusieurs autres blessés, dont 3 femmes dans un état grave, lors d’une manifestation réprimée ce matin à Kidal


    28/11/2013 - 17:40

    KIDAL (SIWEL) — Ce matin une personne a été tué au cours d’une manifestation de femmes réprimée à Kidal dans le bastion du MNLA. En plus de la femme tuée, la répression a fait plusieurs blessés, dont 3 femmes qui seraient grièvement blessées. Selon les sources locales qui viennent de nous alerter, c’est l’armée malienne qui aurait auraient ouvert le feu sur la manifestation composée majoritairement de femmes et des enfants de Kidal. Depuis plus d’un an et demi, la population civile de Kidal, essentiellement des femmes et des enfants, manifeste quotidiennement pour protester contre le retour du Mali dans l’Azawad. En septembre dernier, les soldats de l’opération Serval avaient durement réprimé une manifestation des femmes de Kidal qui protestaient contre l’arrivée à Kidal d’une délégation composée de 3 ministres maliens.


    Pour l’instant nous n’avons ni photos ni vidéos de ce triste jour, mais nous publions la vidéo de la répression par les forces françaises de Serval à l’encontre des femmes de Kidal le 15 septembre dernier. 

    Tandis que les titres de la presse françaises annoncent en cœur que « des députés élus dans la région de Kidal […] sont décidés à rentrer dans la République », « qu’il y a quelques temps encore, on les appelait des rebelles Touaregs » et que « les deux candidats élus à Abeïbara et à Tinesako […] portent désormais les couleurs du parti au pouvoir », pendant ce temps-là, les forces internationales de la Minusma, (commandées par Serval) ont décidé de passer à la vitesse supérieure dans la répression des manifestations qui se déroulent quotidiennement à Kidal. La France et ses appuis au sein de la communauté internationale qui siège à l’ONU a décidé de mettre un terme aux protestations d’un peuple qui refuse de se laisse assassiner pacifiquement et permettent désormais à l’armée malienne de participer à la répression des femmes touarègues, faisant ainsi 1 victime décédée, 3 femmes grièvement blessées, et plusieurs autres blessés. En effet, selon les sources locales du MNLA, l’armée malienne a ouvert le feu sur la manifestation des femmes de Kidal qui protestaient contre l’arrivée à Kidal du premier ministre malien. 

    On se souvient que le 15 septembre dernier, ce sont les soldats française de la force Serval qui avaient durement réprimé une manifestation de femmes qui avaient envahi le tarmac de l’aéroport de Kidal pour empêcher l’atterrissage de 3 ministres maliens, toujours à Kidal, dans le cœur de la révolution azawadienne. Dimanche dernier, lors du simulacre d’élections législatives, les forces françaises de Serval et la Minusma ont également réprimé les manifestations de la population civile qui rejetait les élection législative destiné à donner l’illusion d’une « normalisation » de la situation entre le Mali et l’Azawad ; une normalisation qui passe par le massacre ethnique et la remise en selle des éternels collaborateurs des ennemis du peuple de l’Azawad… 

    Car, si la presse française fait des gorges chaudes du retour au giron malien de « rebelles Touaregs » à Kidal, elle omet soigneusement de préciser dans ses fanfaronnades que ces « élus du Nord », présentés comme des « rebelles Touaregs » ne sont autres qu’Alghabass Ag Intalla et Hamada Ag Bibi, du HCHA (alias Ansar Dine), c'est-à-dire, les deux plus proches et fidèles lieutenant du terroriste Iyad Ag Ghaly (alias Ansar Dine), le même Iyad qui avait justifié le déploiement de la force Serval dans l’Azawad en attaquant la ville malienne de Konna, le même Iyad qui a reçu 20 millions d’euros de la république française pour faire libérer les 4 otages français détenus par ses « collègues » de l’Aqmi , le même Iyad qui se promène sous les yeux des soldats de Serval et de la Minusma sans que toute cette armada de soldats « anti-terroristes » ne lèvent le petit doigts pour capturer ce « chef terroriste »… 

    Eh bien NON, les soldats de Serval et de la Minusma ne sont pas là pour combattre le terrorisme, ils sont là pour confisquer la liberté d’un peuple, pour imposer de force l’armée malienne au peuple touareg, détruire, cantonner et désarmer son mouvement de libération, réprimer les manifestations pacifiques des femmes de Kidal qui résistent malgré la disproportion des forces et, au besoin, permettre le meurtre des civils de l’Azawad, comme ce fut le cas ce matin à Kidal en permettant à l’armée malienne d’ouvrir le feu sur cette manifestation de femmes. 

    Nous reviendrons sur cette information dès que nous aurons plus de précisions sur le nombre exacte de victimes. 

    Pour l’instant nous n’avons ni photos ni vidéos de ce triste jour, mais nous publions la vidéo de la répression par les forces françaises de Serval à l’encontre des femmes de Kidal le 15 septembre dernier. 

    zp, 
    SIWEL 281740 NOV 13