lundi 12 septembre 2011


L’espion numéro un de Kadhafi capturé à Tripoli

LIBYE | Des combattants du Conseil national de transition libyen ont capturé dimanche le chef des services de renseignements extérieurs de Kadhafi. Sur le front de Bani Walid, les combats se sont poursuivis.

KEYSTONE
© KEYSTONE | Les rebelles à l'entrée de Bani Walid.
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AFP | 11.09.2011 | 20:01

Le chef des services de renseignements extérieurs libyens, Bouzaïd Dorda, a été capturé à Tripoli par des combattants du CNT, ont rapporté dimanche des journalistes de Reuters. Il sera remis dans les heures qui viennent au conseil de transition au pouvoir en Libye.
Les journalistes de Reuters ont pu se rendre dans une maison du quartier de Zenata où Bouzaïd Dorda, qui fut un moment Premier ministre, était détenu par une unité de combattants révolutionnaires, les «Brigades du martyr Abdelati Ghaddour».
M. Dorda, qui avait pris la tête du renseignement extérieur en mai après la défection de son prédécesseur Moussa Koussa, était surveillé dans une pièce du rez-de-chaussée par une vingtaine de combattants en treillis, armés de fusils d’assaut. Depuis le vote de sanctions par l’Onu en février, il ne pouvait quitter la Libye. 
 
Appelle à résister à Bani Walid
Les habitants de Bani Walid, l’une des dernières villes de Libye fidèles à l’ex-dirigeant en fuite Mouammar Kadhafi, ont entendu dimanche tout l’après-midi un message appelant à résister aux forces du nouveau régime.
"Sortez dans les rues, pour protéger Warfalla (la puissante tribu de Bani Walid). Ils viennent pour nous tuer.
Ils veulent répandre la corruption et la destruction partout. Allez-y aujourd’hui, aujourd’hui, aujourd’hui. Maintenant que vous êtes armés, il n’y a pas d’excuses. C’est l’heure du jihad", a répété en boucle une radio pro-Kadhafi de la ville.
Dimanche matin, des dizaines de pick-up surmontés de canons anti-aériens étaient regroupés à l’entrée de Bani Walid, une oasis dans le désert à 170 km au sud-est de Tripoli, et des combattants de plus en plus nombreux prenaient position.
En fin d’après-midi, des combattants ont rapporté que des affrontements avaient eu lieu dans plusieurs quartiers de la ville. Les ambulances faisaient la navette pour évacuer les victimes: deux morts et 12 blessés côté pro-CNT, essentiellement par balles, selon des sources médicales.
Mais la grande offensive annoncée depuis des jours n’était pas encore lancée: "Aujourd’hui nous sommes toujours en stand-by, nous attendons les ordres", a déclaré un commandant pro-CNT, Atiya Ali Tarhouni.

 
Romandie News Texte      

Libye: arrivée au Niger de Saadi Kadhafi, l'un des fils de Mouammar


Saadi Kadhafi, un des fils de l'ex-dirigeant libyen, est arrivé dimanche au Niger, a annoncé le ministre nigérien de la Justice. Il a été "intercepté" alors qu'il se dirigeait vers Agadez. Il était "dans un convoi de neuf personnes", a précisé le ministre.
Agé de 38 ans, Saadi est un sportif aux allures de play-boy qui a renoncé en 2004 à une carrière de footballeur pour l'armée, où il a dirigé une unité d'élite. Sa capture avait été annoncée peu après la prise de Tripoli par les rebelles, mais il s'est ensuite avéré qu'il était toujours en liberté.
Plusieurs convois libyens sont déjà arrivés au Niger. Le pays a assuré qu'il respecterait ses engagements auprès de la justice internationale concernant des pro-Kadhafi recherchés et présents sur son sol.
Combats à Bani Walid
En Libye, les forces anti-Kadhafi sont entrées de nouveau dans Bani Walid, l'un des derniers bastions fidèles à l'ancien dirigeant. Elles disaient dimanche soir contrôler une partie importante de la ville de 100'000 habitants, située dans le désert. "Il reste des poches de résistance", a déclaré un combattant.
Selon lui, les forces fidèles à Mouammar Kadhafi se sont regroupées dans le quartier du marché central. Des proches du colonel Kadhafi, dont son fils Saïf al-Islam et son porte-parole Moussa Ibrahim, pourraient être réfugiés dans cette ville.
Plus à l'est, des combattants rebelles ont commencé à marcher par l'ouest sur Syrte, la ville natale de Mouammar Kadhafi. Selon un commandant, il n'y aura "pas de grande offensive avant une semaine".


(ats / 11.09.2011 21h44) 

dimanche 11 septembre 2011


11/09/2011 à 15h:50 Par AFP
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Des rebelles prennent position sur la route principale vers Kikla, le 13 juillet 2011.Des rebelles prennent position sur la route principale vers Kikla, le 13 juillet 2011. © AFP
Douze personnes ont été tuées et 16 autres blessées dans des affrontements samedi entre combattants anti-Kaddafi rivaux de trois villes du sud-ouest de la Libye, dans le premier incident du genre, ont indiqué dimanche deux responsables locaux
Les affrontements ont opposé sur fond de rivalités anciennes des combattants de Gharyane et Kikla d'une part à des combattants d'Al-Assabaa d'autre part, ont indiqué à l'AFP le président du Conseil local de Gharyane et le chef du conseil militaire d'Al-Assabaa.

"Douze personnes ont été tuées et 16 autres blessées pendant les affrontements après qu'une brigade de Gharyane et de Kikla eut été visée par des tirs en passant par la ville d'Al-Assabaa", a indiqué le chef du Conseil local de Gharyane, Wahid Barchane.

Ce bilan et cette version des faits ont été confirmés par le président du Conseil militaire d'Al-Assabaa, Saad al-Chartaa.

Selon M. Barchane, "les révolutionnaires de Gharyane et de Kikla sont tombés dans une embuscade à Al-Assabaa après avoir demandé aux combattants de cette ville de rendre leurs armes lourdes et être venus pour les réceptionner".
"Nettoyer Al-Assabaa"

Traditionnellement, Al-Assabaa comptait de nombreux fidèles de Mouammar Kaddafi et vingt de ses combattants ont été capturés pendant les affrontements par ceux de Gharyane et de Kikla, selon les deux responsables.

M. Barchane a affirmé que le premier groupe de combattants avait l'intention de "nettoyer totalement Al-Assabaa des fidèles de l'ancien régime", ajoutant : "nous allons tenter de le faire sans effusion de sang".

De son côté, M. Chartaa a fait état de contacts pour "contenir la situation" et d'une intervention du Conseil national de transition (CNT) pour calmer la situation.

Selon lui, le passé d'Al-Assabaa, dont est originaire Ahmed Ramadan, le secrétaire particulier et homme de confiance de Kaddafi, explique cet incident armé, le premier du genre opposant des combattants hostiles à l'ancien régime.
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Publié le 11 septembre 2011 à 08h22 | Mis à jour à 08h22

La crise libyenne risque de déstabiliser le Niger

Mohamed Bazoum... (Photo AFP)
Mohamed Bazoum
PHOTO AFP
 
Boureima HAMA
Agence France-Presse
Niamey, Niger
L'arrivée au Niger de plusieurs généraux proches de Mouammar Kadhafi et le retour massif d'ex-rebelles touareg ayant combattu aux côtés du dirigeant déchu font planer de grands risques de déstabilisation de ce pays sahélien pauvre.
Le ministre nigérien des Affaires étrangères, Mohamed Bazoum, a estimé samedi que la France, ancienne puissance coloniale très présente dans l'exploitation de l'uranium au Niger, doit en conséquence aider financièrement Niamey pour lutter contre le terrorisme.
«Le Niger n'a pas les moyens financiers pour faire face à la menace terroriste qui pèse sur les zones d'exploitation de l'uranium. Et la France est le premier pays concerné dans ce domaine précis», a affirmé M. Bazoum.
«Au plan sécuritaire, la situation en Libye a amplifié les menaces qui pèsent sur le Niger», avait prévenu en juillet, le président nigérien, Mahamadou Issoufou, dont le vaste pays en grande partie désertique est sous la menace constante des terroristes d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).
Ces derniers jours, ces menaces se sont encore accentuées avec l'arrivée de plusieurs généraux fidèles au «Guide» déchu.
«L'alliance entre Kadhafi et certains chefs de l'ex-rébellion touareg n'est pas rompue et la présence des généraux au Niger attise les risques d'une contre-offensive en Libye à partir du nord nigérien», s'alarme le responsable d'une Ong basée à Agadez qui a requis l'anonymat.
Une source touareg estime à quelque 1500 ex-rebelles nigériens qui combattaient pour Kadhafi, dont un bon nombre est rentré dans le nord du Niger après la défaite des forces pro-Kadhafi.
«De nombreux ex-rebelles sont rentrés de Libye avec des armes au Niger. Ils ont des véhicules et des armes, tout est à craindre, c'est explosif», a indiqué à l'AFP un ex-chef de la rébellion touareg de 2007 à 2009.
Selon lui, «les armes prolifères dans l'Aïr», massif montagneux qui a toujours servi de base arrière pour les combattants touareg.
Stock d'armes dans le désert
«On peut être presque sûr que les ex-rebelles touareg n'avaient pas remis tout leur arsenal de guerre aux autorités après le conflit en 2009 et qu'ils cachent un important stock dans le désert», souligne un officier de l'armée nigérienne basé à Agadez (nord).
«Pour l'heure, nous contrôlons la situation», a toutefois affirmé vendredi le ministre nigérien de la Justice et porte-parole du gouvernement, Marou Amadou.
Toutefois, M. Amadou a «déploré la dispersion d'armes lourdes dans la zone du Sahel» et a assuré que «le territoire nigérien ne servira ni pour déstabiliser la Libye en particulier ni la sous-région».
Mais «Aqmi, qui est à l'affût, a certainement profité de la confusion en Libye pour renforcer son arsenal. Que nous réserve-t-il demain ?», demande l'officier de l'armée.
Des Nigériens craignent aussi que les puissances occidentales ne prennent pour prétexte la présence de pro-Kadhafi au Niger pour intervenir.
«On peut faire du Niger un pays voyou qui protège des criminels (des pro-Kadhafi) en vue de le déstabiliser», affirme Garé Amadou, journaliste au bi-hebdomadaire L'Évènement.
Pour lui, «la guerre en Libye fait partie d'un vaste plan des Occidentaux pour maîtriser la zone du Sahara devenue stratégique: pétrole, lutte contre le terrorisme (Aqmi) et immigration (illégale vers l'Europe)»

samedi 10 septembre 2011

Kadhafi:plansA- B et C

Fin du plan A de Kadhafi

avec la chute de son QG à Tripoli K savait très bien qu il doit changer de stratégie.Il doit adapter ses mouvements aux "humeurs"mouvantes des protagonistes et faire très attention à son entourage.Ce plan a réussi aussi car K restera longtemps informer même au sein du CNT par les anciens Ilijane 'Isawriya(agents de la révolutions)

Plan B
Photo du lac de Gabar Aoun vers Oubary:Kadhafi adorait plus que n'importe quel autre endroit au monde,mais il en existe des milliers au Sahara!!
Connaissant son amour sans faille pour les dunes du Sahara et de ses Oasis qu il connait comme sa poche  de Syrte à Waw n'Amouss,jusqu'à Ghadamès et Oubary et Tajirhi vers la frontiére nigero-tchadienne K a une multitudes de caches possibles jusqu'à se fossiliser..
Sans parler du sud algerien:Tassili,Hoggar,nord nigerien:desert du Ténéré,Nord malien l'Adrar des Iforas jusqu’aux confins de la Mauritanie et du Sahara Occidentale du Polisario ou le Tibesti et ses immensités désertiques en remontant vers Oum dourman vers le Soudan du "frère" El Bechir recherché pour les mêmes crimes et par les "mêmes" ennemis de la "vraie révolution et du panafricanisme désuet".

Bref K et Cie ont plus des terrains pour jouer au Rodéo,au cache-cache, aux courses poursuites avec leurs poursuivants dans des étendues plus grandes que l'Europe et la Russie réunies!!faudrait mettre bientôt à contribution les Agences de voyages sahariennes( celles là même en attente de touriste depuis que les Émirs d'Aqmi ont imposer à la région la traite des humains)et les Méharistes...

Des rumeurs font déjà etat d'un "nettoyage"clinique dans ces zones afin d’éviter toute course au leadership et fédérer l'ensemble des acteurs:barbus,trafiquants,passeurs,bandits etc,certains en ont fait les frais chez les Touaregs avec l'assassinat du chef Rebelle Ibrahim Ag Bahanga au Mali.
Cette purge n’épargne pas Aqmi qui s'est aussi divisé entre ceux qui soutiennent le CNT en Libye et ceux qui veulent contrer l'interventionnisme de l'OTAN.

Plan C


Le plus invraisemblable et dificile pour le bouillant colonel:rester tranquille au fond d'une vallée?d'un Oasis?d'une grotte?se fondre dans le décors et la boucler durant 3 ans en laissant croire qu'il est là et coordonne tout..pour cela il doit juste remonter à son enfance et à son education de berger ou des croyances d'Ermitages de l'ALhalwatte!!
En faisant ainsi il aura le double avantage de ne pas s'exposer et laisser la situation pourir..ce qui laissera émerger des nouveaux acteurs plus ou moins incontrôlables pour le CNT comme pour lui d'ailleurs.Puis y'a l'euphorie du changement qui retombera et laissera bientôt place au désenchantement,car il faudrait reconstruire et les libyens sont habitués à un certains niveau de vie qu'ils ne retrouverons pas d'ici  bientôt car faut payer la casse et les "sapeurs pompiers"!!
Lui qui a enseigné ses pratiques aux guérilla du monde entier,le temps  est peut être venu pour qu'il s'en inspire!!




CDT Tango
ghoumar@gmail.com