samedi 9 juin 2012


Montgiscard et sa région
PUBLIÉ LE 26/05/2012 03:48 | LA DÉPÊCHE DU MIDI

Lauzerville. Les Enfants du désert à voir

Agadez est la capitale des Touaregs, les » hommes Bleus » et de leurs familles./Photo DDM.RG
Agadez est la capitale des Touaregs, les » hommes Bleus » et de leurs familles./Photo DDM.RG
Agadez est la capitale des Touaregs, les » hommes Bleus » et de leurs familles./Photo DDM.RG
Actuellement et jusqu'au 26 juin prochain, se tient à la bibliothèque municipale de Montgiscard une fort intéressante exposition prêtée par la médiathèque départementale de la Haute-Garonne ayant pour thème « Les enfants du Désert », composée d'une collection de photographies par Agnès Serra sur le Niger et la région subsaharienne de l'Aïr et d'Agadez qui est le centre où se retrouvent tous les Touaregs menant leurs caravanes dans le désert.
Il s'agit de photos d'enfants Touareg pour la plupart mais aussi d'autres ethnies. Sur les clichés, ceux-ci paraissent en bonne santé mais leur physionomie reflète plutôt la crainte de l'objectif qu'ils ne connaissent pas, avec très peu de sourires pour illuminer leur regard. « Notre ami Touareg va être papa pour la première fois, dit Agnès Serra : son épouse est chez ses parents à Iférouane, elle vit ses derniers mois de grossesse sans son époux qui n'assistera pas non plus à la naissance.
Cet enfant est destiné aux grands-parents paternels, il sera élevé hors de sa famille de naissance, chez un oncle, les grands-parents… C'est la culture Touareg… J'ai vu des enfants ouverts, joyeux, malgré la rudesse de leurs conditions de vie… Ici, pas de délinquance, pas d'agression ni de déprime…, ajoute-t-elle.
Cette exposition est ouverte tous les jours d'ouverture habituelle de la bibliothèque.

Malawi : le sommet de l'UA pourrait être déplacé
UA(827) - CPI(679) - Omar el Béchir(303) - génocide au darfour(1)


08/06/2012 à 17h:09 Par Jeune Afrique
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Le président soudanais Omar el-Béchir, le 6 mars 2012 à Doha. Le président soudanais Omar el-Béchir, le 6 mars 2012 à Doha. © AFP

Le Malawi pourrait être contraint de renoncer à accueillir le sommet de l'Union africaine (UA) prévu du 9 au 16 juillet. Ses dirigeants refusent d'accueillir le chef de l'État soudanais, Omar el-Béchir, sous le coup d'un mandat d'arrêt émis par la Cour pénale internationale (CPI).

Le Malawi durcit un peu plus sa position dans le bras de fer qui l'oppose à l'Union africaine (UA). Vendredi 8 juin, à l'issue du conseil des ministres, le vice-président Khumbo Kachali a annoncé que son pays renonçait à accueillir le sommet de l'UA si Omar el-Béchir était présent.

Le président soudanais est depuis 2009 sous le coup d'un mandat d'arrêt de la CPI qui l'accuse de génocide, de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité commis à l'encontre des habitants du Darfour, une région de l'ouest du pays. Les chefs d'État de l'UA refusent de collaborer avec la juridiction internationale sur son cas, estimant que son arrestation ne favoriserait pas la résolution des conflits au Soudan.

De son côté, Joyce Banda, présidente du Malawi, a annoncé hier souhaiter se conformer aux accords de Rome et ménager les bailleurs de fonds internationaux. Elle a donc annoncé qu'Omar el-Béchir serait arrêté s'il se rendait au sommet de l'UA initialement prévu à Lilongwe, du 9 au 16 juillet.

Le sommet de l'UA déplacé en Éthiopie?

« Le conseil des ministres s'est réuni ce jour et a décidé qu'il n'avait pas l'intention d'accepter les conditions de l'Union Africaine, et que pour cette raison, le Malawi n'accueillira pas le sommet prévu du 9 au 16 juillet », a déclaré Khumbo Kachali à la radio d'État, tout en précisant que l'UA avait été notifiée.

Le vice-président malawite a expliqué que son pays avait reçu une communication de la commission de l'Union africaine l'enjoignant d'inviter tous les chefs d'État du continent, y compris Omar el-Béchir.

« La commission de l'UA dit que si le Malawi ne veut pas recevoir el-Béchir, le sommet devrait être déplacé dans un autre pays », a poursuivi Khumbo Kachali, ajoutant que le sommet pourrait avoir lieu au siège de l'UA, à Addis-Abeba en Éthiopie.

(avec AFP)

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PROTECTION D'ESPECES

Niger : Les autruches du désert du Ténéré menacées de disparition

NIAMEY (Xinhua) - La réserve naturelle nationale de l'Aïr et Ténéré, dans le nord-est du Niger, couvrant plus de 7,7 millions d'hectares, avec son sanctuaire des addax, classé patrimoine mondial par l'UENSCO, se trouve aujourd'hui menacée sous l'action conjuguée de braconnage et de sécheresses cycliques, selon des informations données samedi par la radio nationale.
Samedi 9 juin 2012 | 15:30 UTC
Au nombre de ces espèces aujourd'hui en voie de disparition, figurent les autruches, ces grands oiseaux coureurs d'Afrique, dont la taille dépasse 2 mètres et dont le poids peut dépasser des fois 100 kg. En effet, en dépit des efforts du gouvernement et des partenaires au développement visant à les protéger, les autruches qui étaient estimées en 1990 à plus de 3 000 individus dans la réserve, sont aujourd'hui pratiquement inexistantes (moins de 60 individus).
Les activités de la rébellion touarègue de 1991 ont contribué en bonne partie à la destruction de cette faune. Le sanctuaire des addax, une enclave de 1 285 000 hectares, située au centre de la réserve, servait d'habita à la population d'autruches. Les autorités nationales ont déclaré cette zone interdite à toutes activités humaines en vue de faciliter la reconstitution de la faune sauvage et la protection des sites archéologiques menacés de pillage. Ces sites de la réserve de l'Aïr Ténéré et beaucoup d'autres (le site des dinosaures de Gadafawa, le désert du Tal...), ont beaucoup contribué à la renommée d'Agadez, considérée comme la région phare du tourisme nigérien.

Une délégation de la rébellion touareg malienne du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) a été reçue samedi pour la première fois par le président burkinabè Blaise Compaoré, médiateur ouest-africain pour la crise au Mali, a constaté un journaliste de l’AFP.


  • Une délégation de la rébellion touareg malienne du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) a été reçue samedi pour la première fois par le président burkinabè Blaise Compaoré, médiateur ouest-africain pour la crise au Mali, a constaté un journaliste de l’AFP.
    Trois responsables du MNLA ont été reçus au palais présidentiel à Ouagadougou pour un entretien avec M. Compaoré, médiateur de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao), qui était accompagné de son ministre des Affaires étrangères Djibrill Bassolé. AFP

L’association Tmadant présente le Festival Tagadezt à Agadez, au Niger

Association-Tmadant
Le festival Tegadezt est une initiative de l'association Tmadant. L'association elle-même vise la promotion de la culture, le développement et l'amélioration de la scolarisation en milieu nomade.

A travers ce festival qui se tiendra du 26 au 27 aout 2012 à Agadez ville, nous visons d'innombrables objectifs dont notamment la promotion de la culture, de la paix et de l'éducation.
Pour atteindre ces objectifs nous avons programmé des activités culturelles qui comprendront les compétitions de l'imzad, la poésie, la tenue traditionnelle et des conférences autour de trois principaux thèmes qui sont la paix, la culture et l'éducation.
L'originalité de ce festival réside du fait qu'il est une initiative de la jeunesse, un cadre d'échanges et sera un canal de transmission de la voix des jeunes.
Le choix de la ville d'Agadez n'est pas fortuit car elle constitue un creuset des cultures et civilisations qui aujourd'hui perdent les repères face à l'invasion de l'exotisme mais aussi du modernisme.
Rencontre inédite, deux jours d'échange, de joie et de réflexion, cet événement verra une assistance massive des délégations des environs d'Agadez, des touristes et des nombreux jeunes.
Nous invitons les gens de tous les coins à prendre part, afin de partager les moments joviaux que nous procurera cet événement au cœur de la ville "ceinte de muraille".
Nous comptons aussi sur la participation de tous pour la bonne réalisation de cet événement.

Site internet: www.festival-tegadest.com

Adouma Alghoubas, Commission Intendance

COMPILATION Songs For Desert RefugeesConvertir en PDFVersion imprimableSuggérer par mail
Par Sedryk le Thursday 16 February 2012

Songs For Desert RefugeesAnnée
2012

Label
Glitterhouse/Reaktion
Achat en ligne
tamasheq.net




Description
Compilation vendue au profit des populations réfugiées du Nord-Mali lors de la rébellion débutée en janvier 2012. Publiée en collaboration par les labels Glitterhouse (Allemagne) et Reaktion (France), elle contient de très nombreux titres inédits ou rares.
Liste des titres
01. TINARIWEN : Amous Idraout Assouf d'Alwa
02. TAMIKREST : Warktifed
03. IBRAHIM DJO EXPERIENCE : Blues du Désert [part 1]
04. FARIS & TERAKAFT : Derhan Alkher
05. NABIL BALY OTHMANI : Teswa Ténéré [desert version]
06. AMANAR : Ténéré
07. TADALAT : Taghdart
08. ETRAN FINATAWA : Gourma
09. TERAKAFT : Nak Essanagh
10. TOUMAST : Aïtma
11. BOMBINO : Tigrawahi Tikma [live version]
12. TARTIT : Tihou Beyatene

Morceau en écoute

Tinariwen : Amous Idraout Assouf d'Alwa
http://www.tamasheq.net/compilation-songs-for-desert-refugees.html

« Que les gens veulent ou pas, on assistera à la partition du pays c’est-à-dire à un Etat de l’Azawad à l’instar du Soudan avec le cas du Sud Soudan et aussi de l’Ethiopie avec le cas de l’Erythrée



  • « Que les gens veulent ou pas, on assistera à la partition du pays c’est-à-dire à un Etat de l’Azawad à l’instar du Soudan avec le cas du Sud Soudan et aussi de l’Ethiopie avec le cas de l’Erythrée. Tout le monde sait qu’il est impossible de développer le Nord malgré les moyens financiers colossaux investis. Vu tout cela pourquoi ne pas accepter cet état de fait. On ne peut pas continuer à financer autant de projets au Nord alors que le Sud n’est pas aussi développé. Au lieu de s’en prendre aux sudistes, qu’est-ce que les nordistes qui ont été des premiers ministres, des ministres et qui sont des grands cadres du pays ont fait pour que cette partie puisse se développer ? La plupart de ces cadres ont préféré construire en Europe et à Bamako. La preuve la plupart de ces cadres nordistes qui ont fui du pays se trouvent actuellement en Europe. Qu’on cesse de nous tympaniser tous les jours » constate un observateur averti de la scène politique.
    Source maliweb.

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ODTE : TOUAREGS.EUROPE@GMAIL.COM

COMMUNIQUE DE PRESSE

L’ODTE (ORGANISATION DE LA DIASPORA TOUARÈGUE EN EUROPE) A POUR OBJET LA PROMOTION DE LA CULTURE TOUARÈGUE, LA DÉFENSE DES DROITS ET INTÉRÊTS DU PEUPLE TOUAREG. SON SIÈGE EST À LYON EN FRANCE
samedi 9 juin 2012
A l’occasion d’une interview accordée à RFI ces derniers jours, le ministre nigérien des affaires étrangères a appelé ouvertement à une intervention militaire de la communauté internationale dans le Sahel. Cette déclaration tranche avec la position affichée jusqu’ ici par les autorités du Niger consistant à encourager une solution politique des problèmes de la sous région.
Ce changement de ton, s’il devait traduire un revirement de la position du Niger dans son approche de cette question, ne manquera pas de crisper les esprits et de créer des tensions dont les conséquences risquent d’être imprévisibles pour le pays.
Nous lançons, par conséquent, un appel au Président de la république du Niger afin qu’il réaffirme son attachement à la stabilité du pays et à une solution négociée entre le Mali et l’Azawad. En effet les déclarations guerrières et irresponsables de Monsieur Bazoum Mohamed risquent d’ouvrir la voie à une généralisation du conflit actuel entre le Mali et l’Azawad et donc à l’embrasement de toute la sous-région. Cette déclaration vient contrecarrer les efforts d’apaisement entrepris par les autorités locales, notamment de la région de Tahoua, frontalière avec l’Azawad, qui cherchent à consolider une culture de paix basée sur un nouveau cadre de concertation pour la sécurité et le développement. L’ODTE en appelle à la sagesse des autorités nigériennes pour faire barrage aux intérêts occultes qui cherchent à créer le chaos dans la sous-région dans le but de la soustraire au contrôle des Etats et des populations locales
L’ODTE appelle la communauté touarègue du Niger à se mobiliser pour contrer les apprentis sorciers qui cherchent à mettre le Nord du pays sous leur coupe afin de s’y adonner à des activités contraires à l’intérêt national.
Les événements de ces dernières semaines montrent qu’il existe une volonté de certains cercles de la communauté internationale de noyer la revendication touarègue dans des préoccupations sécuritaires impliquant des groupes dont les objectifs et les véritables raisons d être restent mystérieux. L’amalgame ainsi créée et entretenue a pour objet d’occulter la volonté des populations concernées et de ne pas traiter sur le fond le conflit qui oppose le Mali à l’Azawad
L’ODTE s’élève contre toute tentative, d’où qu’elle vienne, visant à nier au peuple touareg son droit à vivre pacifiquement, et en toute intelligence aux côtés des autres peuples. Il appartient en effet à ces peuples de déterminer ensemble quel type d‘organisation étatique et quelles institutions ils souhaitent mettre en place pour assurer leur développement économique, social et culturel ainsi que leur épanouissement.
L’ODTE réitère son soutien à une solution politique au conflit qui oppose l’Azawad au Mali dans l’intérêt de l’ensemble des populations concernées. Elle appelle la France, l’Algérie et les autres pays voisin ou amis à se mettre d’accord pour contribuer réellement à trouver, enfin, une solution globale à la question touarègue afin d’endiguer la mal gouvernance qui est la vraie source d’instabilité et de l’insécurité.
L’ODTE appelle la communauté internationale à privilégier le dialogue et la concertation entre les parties pour résoudre les crises politiques qui secouent le Niger et le Mali depuis les indépendances.
Abdoulahi ATTAYOUB
Président
Lyon le 9 juin 2012
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1 Message

  • COMMUNIQUE DE PRESSE9 juin 10:33
    Malheureusement le Président du Niger a parlé dans France 24 avec des propos encore plus irresponsables que son ministre des affaires étrangères. Ils pensent que la politique internationale se fait à coup de déclarartions comme des vulgaires "hommes de la rue".La diplomatie impose des droits de réserve pour laisser toutes les issues ouvertes pour d’éventuelles négociations. Mais les forces obscures notamment les narcotrafiquants sont bien tapies dans la haute sphère de l’Etat pour faire aboutir leurs desseins...

Libye: une avocate de la CPI arrêtée

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PHOTO D'ILLUSTRATION


Une avocate australienne, membre d'une délégation de la Cour pénale internationale (CPI) qui rendait visite vendredi à Seif al-Islam, fils de Mouammar Kadhafi, a été arrêtée pour avoir tenté de lui remettre des documents, a annoncé samedi le représentant de la Libye à la CPI.


"Au cours de la visite, l'avocate a tenté de remettre à l'accusé des documents qui n'ont aucun lien avec l'affaire (de Seif al-Islam) et qui représentent un danger sur la sécurité de la Libye", a déclaré ce représentant, Ahmed al-Jehani.

AFP


Droits de l'homme en Afrique : progrès incertains au Nord, attentes pour le Sud
printemps arabe(637) - droits de l'homme(336) - Amnesty International(82) - rapport 2011(2)
24/05/2012 à 12h:33 Par Mathieu Olivier
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Le printemps arabe a bouleversé le paysage politique du continent.Le printemps arabe a bouleversé le paysage politique du continent. © AFP

Amnesty International a rendu public, jeudi 24 mai, son rapport annuel sur l’état des droits de l’homme dans le monde. En ce qui concerne le continent africain, l’année 2011 a été incontestablement celle des pays du Maghreb, où le vent du Printemps arabe poursuit sa course.

L’Afrique du Nord et le Moyen-Orient auront été les régions vedettes de l’année 2011. Ben Ali, Moubarak, Kaddafi, tous ont plié sous le poids des revendications de générations éprises de liberté. Si, dans un premier temps, ces dirigeants ont réagi de manière prévisible en tentant d’étouffer les clameurs sous les balles, ils ont chuté, l’un après l’autre, en quelques mois, bouleversant les équilibres sociaux et politiques dans la région.

Et le séisme a gagné la Syrie où, depuis plus d’un an, Bachar al-Assad continue de s’accrocher au pouvoir. Selon les Nations unies, fin 2011 déjà, quelque 5 000 personnes avaient été tuées et des milliers avaient été blessées ou arrêtées. Des cas de torture ont également été constatés, notamment chez des enfants, précise le rapport annuel 2012 sur les droits de l’homme d’Amnesty International.

Si la soif de démocratie a bien balayé, ou fragilisé, les autocraties en place au Maghreb et au Moyen-Orient, la route reste longue et surtout les acquis sont à consolider. En Égypte, le Conseil Suprême des Forces Armées (CSFA) a, certes, autorisé des partis politiques jusque-là interdits, tel que celui des Frères Musulmans, mais l’état d’urgence a été maintenu et la grève est devenue, depuis, une infraction pénale. En Libye, la chute de Kaddafi a porté le Conseil national de transition au pouvoir et des élections locales ont eu lieu. Mais la situation n'est pas pour autant stable. Les dirigeants libyens peinent à contrôler les milices armées et la xénophobie à l’encontre des subsahariens a crû. L'année 2012 sera sans doute au moins aussi importante que celle qui a vu naître le Printemps arabe.

Fermeté en Afrique subsaharienne

Les pays d’Afrique subsaharienne se sont, à de nombreuses reprises, faits l’écho de leurs homologues nord-africains. Selon Amnesty International, « beaucoup des facteurs sous-jacents qui ont conduit aux soulèvements en Afrique du Nord et au Moyen-Orient existent également dans d’autres régions d’Afrique » touchées par la pauvreté, le chômage, la corruption et l’absence des libertés les plus élémentaires. Mais les dirigeants subsahariens ont pour la plupart réagi avec fermeté.

Au Zimbabwe, une quarantaine de militants ont été arrêtés pour le simple motif qu’ils avaient discuté des événements d’Afrique du Nord. En Angola, au Burkina Faso, en Guinée, au Liberia, au Malawi, en Mauritanie, au Nigeria, au Sénégal, en Sierra-Leone et au Soudan du Sud, des manifestations ont été réprimées, parfois avec violence. Les défenseurs des droits humains, mais également les journalistes, ont souvent fait l’objet d’arrestations et de détentions arbitraires. Au Rwanda, certains organes de presse, fermés en 2010, n’ont toujours pas repris leur activité.

Le poids croissant de la société civile

Parmi les discriminations qui persistent sur le continent, le rapport pointe celles qui visent les homosexuels, régulièrement victimes de violences. Au Cameroun, mais surtout en Ouganda, les cas d’agression sont fréquents. Au Nigeria, le Sénat a adopté une loi interdisant les relations entre personnes du même sexe.

Certains facteurs incitent toutefois à l’optimisme, comme la réussite de l’élection présidentielle sénégalaise et la sortie réussie d’Abdoulaye Wade. Une croissance économique durable - qui devra être soutenue par une bonne gouvernance – et, surtout, une société civile de plus connectée aux nouvelles technologies de l’information, contribueront à améliorer la situation des droits humains. « Toute la question est de savoir si les dirigeants d’Afrique adhéreront à ces changements », écrit Amnesty International.


 

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DERNIÈRE MODIFICATION : 08/06/2012 

CÔTE D'IVOIRE - ONU


Sept Casques bleus nigériens tués dans une embuscade en Côte d'Ivoire

Sept Casques bleus nigériens tués dans une embuscade en Côte d'Ivoire

Sept Casques bleus nigériens de l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci) ont été tués ce vendredi dans une "embuscade" au cours d'une patrouille dans l'ouest du pays, a annoncé un porte-parole de la mission.

Par Dépêche (texte)
 
AFP - Sept Casques bleus nigériens de l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci) ont été tués vendredi dans une "embuscade" dans l'ouest du pays, "première attaque de ce genre" contre l'Onuci, a annoncé à l'AFP un porte-parole de la mission.
"Selon un bilan provisoire, sept Casques bleus nigériens ont perdu la vie dans une embuscade dans l'ouest du pays, dans la zone au sud de la petite ville de Taï", près de la frontière avec le Liberia, a déclaré ce porte-parole, sans précision sur l'identité des assaillants.
Il s'agit de "la première attaque de ce genre" perpétrée contre les Casques bleus dans le pays, a-t-il souligné, dénonçant "une violation très grave du droit international".
Selon une source onusienne, les Casques bleus patrouillaient dans la zone entre Taï et le proche village de Para, après des rumeurs d'"attaques imminentes" sur des localités de la région.
"C'est la peur panique dans les villages, certains fuient dans la forêt, d'autres prennent la direction du Liberia", a déclaré à l'AFP une habitante de Para, jointe par téléphone depuis Abidjan.
"De nombreux villageois essaient de fuir", a confirmé le maire de Taï, Désiré Gnonkonté. "Il y a un mouvement de population des villages de Sakré et de Nigré vers la ville de Taï", située plus au nord, et "le déplacement se poursuit également en direction de la ville de Guiritou", plus au sud, a-t-il ajouté.
Région de loin la plus instable de Côte d'Ivoire, l'Ouest a été plusieurs fois en proie à des attaques meurtrières depuis la fin de la crise politico-militaire de décembre 2010-avril 2011, qui a fait quelque 3.000 morts à travers le pays.
"Au moins 40" personnes ont été tuées depuis juillet 2011 dans ces attaques, a affirmé l'ONG Human Rights Watch dans un rapport publié mercredi, qui attribue ces raids à des forces fidèles à l'ex-président ivoirien Laurent Gbagbo opérant depuis le Liberia et recrutant des "enfants".

TINARIWEN, MUSIQUE AMAZIGH (BERBÈRE) TOUAREG TAMAZGHA (AFRIQUE DU NORD)