dimanche 14 janvier 2018


    Commentaires
    A Dda Lmulud Ath Maamer
    Le plus grand Algérien, qui n'a qu'un grand coeur, et sauf l'amour et le respect, n'a porté avec lui, Rien...
    Qim di lehna...
    Lire la suite
    J’aimeAfficher plus de réactions
    Commenter
    Commentaires
    Mouelhi Chaker
    أول ما خطر ببالي، بعد الإحساس بالفاجعة، هو الصورة المنطبعة في ذهني عن آدّا مولود : الرجل المتواضع. الإنساني الخالي من كل أثر للعجرفة. هذا المتحضر الحقيقي، المشبع بالتسامح وبالسماحة. مثال الأديب والفنان والمثقف الذي تفتقده أوطننا، هذا النموذج الذي لم ين...Voir plus
    Gérer
    J’aimeAfficher plus de réactions
    RépondreVoir la traduction2 j
    Ibanakal AG Torna a changé sa photo de couverture.
    Du Maroc au Mali, de la Libye au Niger, les Imazighen (les "hommes libres", comme les Berbères se nomment eux-mêmes), fêtent ce 12 janvier l’entrée dans l’année...
    Afficher la suite
    Assegas ameggaz ! Bonne année ! Chaque 12 janvier, les Berbères – auxquels nous consacrons ce mois-ci un grand reportage - célèbrent le nouvel an,...
    GEO.FR
    La kabylie
    Histoire du Yennayer, à partagez pour ne pas oublier  
    Le 12 janvier correspondra au début du nouvel an berbère. On est déjà presque en 2968.
    L’histoire qu’on retient du calendrier berbère est celle-ci : le roi berbère Chachnaq avait refoulé les troupes de pharaon qui avaient tenté une énième invasion, à la frontière égypto-libyenne. Chachnaq, à la tête de son armée, avait vaincu le roi Ramsès III. Les pharaons ont de tout temps essayé de conquérir les territoires berbères, mais vainement. Cette histoire bien qu’elle reflète un événement historique bien ancré dans les traditions de nos ancêtres, paraît avoir une plus longue portée.
    En effet, cette date du 12 janvier est fêtée partout, mais de manières différentes. Dans l’ensemble, elle marque la rupture entre les réserves alimentaires cumulées durant l’année. Les Chleuhs, Chaouis, Mozabits,Targuis, Kabyles et même les populations des régions arabophones comme l’Oranie, la Mitidja , le célèbrent. Chez les kabyles, il se traduit par la consommation de toutes les réserves alimentaires et est souvent précédé de dons de denrées alimentaires entre familles et même de déjeuners collectifs. On note que la réserve alimentaire chez les berbères symbolise une autonomie annuelle, une façon à eux de parer à toutes mauvaises surprises (temps durs d’hiver, guerres, mauvaises récoltes…). Des plats traditionnels qui diffèrent d’une région à une autre sont préparés. Les kabyles préparent généralement du couscous et sacrifient un coq d’élevage traditionnel. Les petits enfants se voient offrir de nouveaux habits. Les familles se rassemblent à l’occasion. Yennayer est une journée assez particulière pour les femmes aussi, où elles s’adonnent à des chants traditionnels serinés, youyous…Il semblerait que certaines régions d’Algérie fêtent le nouvel an berbère sans pour autant savoir ce que cette date symbolise.
    Yennayer semble résister au temps et perpétue une coutume ancestrale. Cette date régit avec exactitude les lois de la nature, à savoir le calendrier agraire, puisque dans la foulée de la fête les hommes prospectent leurs terres. Le Berbère est en rapport direct avec la nature. L’année est répartie d’une manière minutieuse, jour par jour, semaine par semaine et saison par saison. Le calendrier agraire est adopté par beaucoup de peuples qui se sont frottés aux berbères, et partout où les Berbères se sont sédentarisés, ils ont apporté leur savoir partout dans le monde.
    Le calendrier berbère semble indiquer au fond une civilisation ancestrale, une identité millénaire dotée d’un savoir inestimable !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire