dimanche 23 octobre 2016

Alors que Tripoli tend à devenir un fief islamiste: Les mauvaises surprises que nous réserve Daesh



L’organisation terroriste Etat islamique dont l’un de ses fondateurs, le sinistre Zarkaoui, constitue aujourd’hui l’une des organisations les plus criminelles qu’a connues la planète. A sa tête un certain Al Baghdadi qui s’est autoproclamé khalif, la nébuleuse a fait de la troisième ville Mossoul en Irak son principal fief, depuis laquelle elle a planifié ses attaques contre le peuple syrien, où elle est présente en force.
Mais plus de 6000 éléments au moins de cette organisation ont réussi à rejoindre la Libye, certaines sources avancent même le chiffre de 10.000 membres, suite à l’intervention militaire de la Russie aux côtés de l’armée arabe syrienne. Des sources très au fait de la scène sécuritaire confient que l’opération d’envergure lancée par l’armée irakienne à Mossoul a contraint déjà plusieurs éléments de prendre le chemin vers la Turquie pour rejoindre la Libye. Nos sources n’écartent pas l’amère vérité de faire de la Libye un bastion qui va lui permettre d’étendre ses tentacules, aussi bien vers la Tunisie que vers l’Algérie.
Le fait est pris au sérieux par les services de sécurité en Algérie qui, eu égard à cette éventualité, ont pris des dispositions très sérieuses, en adoptant une stratégie défensive aux frontières, incluant même les frontières de l’extrême Sud en signe de prévention d’une probable diversion pour opérer des infiltrations. C’est dans ce contexte que déjà des prévisions en provenance des Etats-Unis d’Amérique indiquent que l’Algérie est la prochaine cible de l’Etat islamique, tout en prenant le soin de changer la donne en utilisant l’expression printemps arabe.
Après l’Institut d’études démocratiques américain, c’est au tour de l’American Entreprise Institute de croire, selon une analyse, que l’Algérie est dans l’oeil du cyclone. Michael Rubin, un ancien formateur militaire au Pentagone, signataire de cette étude souligne dans son rapport que «plusieurs indicateurs sont annonciateurs de périodes troubles, parmi lesquels, le Sud algérien qui représente un refuge pour le groupe terroriste armé Al Qaïda au Maghreb islamique». Il serait également une zone dans laquelle circule une quantité inquiétante d’armes et de drogue en provenance du Sahel et de la Libye voisine. Mais pas seulement, puisque cet ancien responsable du Pentagone parle d’instabilité politique. Les Américains sont connus pour leurs études protagonistes et alarmistes à outrance. Depuis 2011, on ne cesse de présager le pire pour l’Algérie, souhaitant ôter de l’histoire du pays sa décennie noire ou ce qu’ils appellent aujourd’hui Al Qaïda et, Daesh qui ont déjà fait leur passage dans le pays sans pour autant en tirer le moindre profit. Sous-estimant ainsi l’expérience acquise par l’Armée nationale populaire, tout en portant atteinte à l’intelligence du peuple, aujourd’hui averti, les USA semblent faire une fixation sur l’Algérie. Une provocation estiment des sources, qui peut s’inscrire dans l’ignorance des faits actuels, de l’espace et de la réalité gérés par l’Algérie; cependant, cette provocation peut aussi annoncer les premiers signes d’un complot ficelé dans les camps des GIS en Tunisie et en Libye d’où à l’évidence peut provenir la menace.
http://www.lexpressiondz.com/actualite/252547-les-mauvaises-surprises-que-nous-reserve-daesh.html

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