Libye : un nouveau gouvernement d’union nationale soumis au Parlement de Tobrouk
Des négociations pour la formation d’un gouvernement d’union nationale, souhaitée par la communauté internationale, se tiennent à Skhirat, au Maroc. Le Conseil présidentiel est composé de neuf membres de factions rivales libyennes et dirigé par Fayez al-Sarraj, un homme d’affaires appelé à devenir le Premier ministre, selon un accord conclu sous l’égide de l’ONU.
Le parlement de Tobrouk, reconnu internationalement, contrairement à celui siégeant à Tripoli, tiendra lundi 15 février ou mardi 16 février une session pour accorder ou non sa confiance au gouvernement d’union nationale, a déclaré un membre de ce parlement sous le couvert de l’anonymat.
Celui-ci avait toutefois été rejeté le 25 janvier par le parlement de Tobrouk parce que le nombre de ses membres avait été jugé trop élevé. Le Conseil présidentiel avait un délai de dix jours pour présenter un nouveau gouvernement. L’annonce de dimanche est intervenue quelques minutes avant l’expiration de ce délai.
Selon la lettre du Conseil, le poste de ministre de la Défense est attribué au colonel Mahdi al-Barghati. L’attribution de ce portefeuille a été l’un des principaux problèmes rencontrés au cours des négociations.
Un gouvernement d’union nationale a été formé en Libye, à l’issue de négociations qui se tenaient à Shkirat, au Maroc. Sa composition a été soumise au Parlement internationalement reconnu, siégeant à Tobrouk.
Un gouvernement libyen d’union nationale a été formé et sa composition a été soumise au parlement internationalement reconnu, a annoncé dimanche 14 février Fathi al-Mejebri le porte-parole du Conseil présidentiel libyen, soutenu par l’ONU. « Nous espérons que cela sera le début de la fin du conflit en Libye », a-t-il poursuivi.Des négociations pour la formation d’un gouvernement d’union nationale, souhaitée par la communauté internationale, se tiennent à Skhirat, au Maroc. Le Conseil présidentiel est composé de neuf membres de factions rivales libyennes et dirigé par Fayez al-Sarraj, un homme d’affaires appelé à devenir le Premier ministre, selon un accord conclu sous l’égide de l’ONU.
Un véritable accord ?
Deux membres du Conseil ont refusé de signer le document annonçant la formation du nouveau gouvernement, a affirmé l’un de ces deux membres, sous le couvert de l’anonymat. « Nous n’avons pas signé, car nous ne sommes pas d’accord sur le gouvernement. La façon dont les ministres ont été nommés n’est pas transparente du tout », a-t-il déclaré.Le parlement de Tobrouk, reconnu internationalement, contrairement à celui siégeant à Tripoli, tiendra lundi 15 février ou mardi 16 février une session pour accorder ou non sa confiance au gouvernement d’union nationale, a déclaré un membre de ce parlement sous le couvert de l’anonymat.
Un gouvernement de 18 membres
Selon une lettre du Conseil présidentiel annonçant la formation du nouveau gouvernement et dont l’AFP a reçu une copie, ce gouvernement compte 18 membres dont cinq ministres d’État. Le Conseil présidentiel réuni à Skhirat avait déjà proposé un premier gouvernement d’union nationale qui comptait 32 membres.Celui-ci avait toutefois été rejeté le 25 janvier par le parlement de Tobrouk parce que le nombre de ses membres avait été jugé trop élevé. Le Conseil présidentiel avait un délai de dix jours pour présenter un nouveau gouvernement. L’annonce de dimanche est intervenue quelques minutes avant l’expiration de ce délai.
Selon la lettre du Conseil, le poste de ministre de la Défense est attribué au colonel Mahdi al-Barghati. L’attribution de ce portefeuille a été l’un des principaux problèmes rencontrés au cours des négociations.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire