Niger: ouverture du procès sur un trafic de bébés
Bébés nés à la maternité de Lagos, Nigeria.Getty Images/ Bennett Raglin/WireImage
Près de huit mois après le déclenchement de l’affaire dite des bébés nigérians au Niger, le procès s’ouvre ce vendredi 2 janvier. Une trentaine de personnes sont appelés à comparaitre, dont l’épouse de Hama Amadou, ex-président du Parlement du Niger, en exil en France. C’est « le procès de l’année qui s’ouvre », dit-on à Niamey.
C’est officiel : l’affaire de « supposition de bébés » qui a défrayé la chronique, au Niger, et qui a fait fuir l’ancien président de l’Assemblée, Hama Amadou, s’ouvre ce vendredi.
Le doyen du juge d’instruction a « bouclé le dossier », dit-on. L’instruction étant close, le doyen Mai Moussa Bachir a notifié, à tous, le renvoi devant le tribunal correctionnel.
En dehors de deux accusés qui ont bénéficié d’un non-lieu, toutes les autres ersonnes citées sont attendues à la barre. Il y a quelques jours, tous avaient bénéficié d’une liberté provisioire, en attendant le jugement.
Ce vendredi matin, au tribunal de Grande instance de Niamey, on comptera deux absents de taille. Il s’agit de Hama Amadou, réfugié en France et d’une ressortissante burkinabè. En effet, Alizeta Ouedraogo aurait joué un rôle capital et central dans ce présumé trafic de bébés. Selon la même source, elle recrutait des candidats parmi les couples stériles au Niger – où elle à décroché un contrat de réfection des routes de plusieurs milliards de francs CFA – et les orientait ensuite vers le sud du Nigeria, dans la ville de Ore.
Selon le journal Le Républicain, dans la parution de jeudi, toutes les personnes inculpées sont issues de la bourgeoisie locale. Les femmes aux bébés ont toutes un seul dénominateur commun, celui d’avoir effectué les déplacements de la ville de Ore, au Nigeria, et d’être rentrées au Niger avec leur bébé.
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