samedi 8 novembre 2014

08/11/2014 à 17:45
Diminuer la taille du texte Augmenter la taille du texte Imprimer Envoyer
Le responsable de l’opposition burkinabè Zéphirin Diabré, à Ouagadougou le 8 novembre 2014.Le responsable de l’opposition burkinabè Zéphirin Diabré, à Ouagadougou le 8 novembre 2014. © AFP
Des représentants de l'armée ont rejoint les responsables de l'opposition, de la société civile et des chefs traditionnels et religieux du Burkina Faso pour la reprise samedi après-midi à Ouagadougou des négociations pour une transition civile, a constaté l'AFP.
Le colonel Auguste Denise Barry, bras droit du lieutenant-colonel Isaac Zida, actuel homme fort du Burkina, est arrivé à la tête d'une délégation de militaires pour prendre part aux débats.
Ces négociations sur une "charte de la transition" visent à définir le cadre des futurs pouvoirs civils intérimaires - gouvernement et parlement - qui géreront le pays pendant une année de transition, jusqu'à des élections présidentielle et législatives prévues en novembre 2015 au plus tard.
Alors que l'armée n'était pas présente ce matin à l'ouverture de la réunion, une délégation s'est rendue auprès du lt-colonel Zida pour lui demander d'envoyer des représentants, ce qu'il a accepté, ont indiqué des responsables de l'opposition, Ablassé Ouédraogo et Bénéwendé Sankara.
Selon un membre de la société civile présent à l'entrevue, M. Zida a insisté auprès d'eux pour que des représentants de l'ex-majorité présidentielle du président déchu Blaise Compaoré soient aussi conviés aux débats, ce que refusent pour l'instant les autres parties prenantes de la transition.
"Dans un souci de réconciliation et de reconstruction, on ne peut pas exclure une partie du peuple. Il faut que l'ex-majorité participe aux organes de transition, aussi bien le gouvernement que le parlement transitoire", a déclaré M. Zida, selon les propos rapportés par le membre de la société civile.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire