Ballade à Tessalit, embarquement immédiat…
Ahmed Ag Z. Productions, 2014
Du village de Tessalit à Amachach, entre l’oued et les rochers, enfants riant dans les pluies, maisons reconstruites après la crue, maisons cachées dans les palmiers-dattiers, nouveau marché…
Mettre ses pas dans les semelles de vent.
Ecouter le souffle des Tinariwen.
Ecouter le souffle des Tinariwen.
Croire, et encore, toujours, la paix.
On en redemande plus souvent!
Dans la tradition de Ghaylan ibn ‘Uqbah, Diagho raconte le désert, espace grouillant de vie,
palpitant comme le cœur de la planète….
Je suis sombre et nu, comme toi la nuit,
je navigue au-delà de tes chemins diurnes,
je cherche les sentiers flamboyants qui rythment la vie.
Je suis silencieux et profond comme toi la nuit,
comme le désert à l’approche de ta venue.
mes yeux volent dans le noir qui t’a nourri.
Mes oreilles bourdonnent de peur quand tes ondes frémissent,
la brume et les ténèbres sont le fruit de ton travail assidu.
pour les nations perdues crient leur désespoir.
Comme les cris des loups qui se rassemblent
pour la fête de minuit, sauvages et terribles,
ils sont quand même dans l’oubli.
en écoutant les berceuses des nomades qui évoluent
vers les frontières de l’oubli,avec comme seul repère,
le clair de lune et ses rayons d’argent éclairant
les terres qui ont contenu la misère de l’enfant sans patrie,
sable mouvant étendu comme une page sans écriture.
que fait le poète en commençant sa poésie.
Enfant, le jouais à cache-cache dans la nuit avec mes amis.
Le souvenir reste encore soutenu dans la part innocente de ma vie.