Image tirée d'une vidéo du 12 mai 2014 diffusée par le groupe islamiste nigerian Boko Haram. © AFP
Un haut diplomate du département d'État américain a affirmé jeudi ne pas croire à la mort du chef du groupe islamiste Boko Haram, annoncée la veille par l'armée nigériane.
Pour les Américains, Abubakar Shekau n'est pas mort. Jeudi 26 décembre, invité à réagir sur l'annonce du décès du chef de Boko Haram par l'armée nigériane, un responsable du département d'État a affirmé que les États-Unis ne croyaient pas à cette information. "Je ne mets pas beaucoup de poids dans ces histoires tant que nous n'avons pas vu plus de preuves", a-t-il réagi, en marge de l'Assemblée générale de l'ONU, à New York, à laquelle assiste son ministre John Kerry.
L'armée nigériane a annoncé officiellement mercredi la mort d'Abubakar Shekau, chef emblématique de Boko Haram. Cette nouvelle peinait à convaincre au Nigeria, où plusieurs déclarations du même genre ont été faites dans le passé.
>> Lire aussi : Abubakar Shekau, le fléau de Dieu
Lycéennes de Chibok
"Les Nigérians ont annoncé plusieurs fois que le chef de Boko Haram était mort et à chaque fois nous nous rendons compte que ce n'est pas vrai", a encore commenté ce diplomate américain. "J'ai lu récemment que quelqu'un ressemblant à Shekau ou qu'un imposteur avait été tué et puis j'ai lu par la suite que Shekau lui-même avait été tué", a ironisé le responsable.
La mort de Shekau a déjà été annoncée à plusieurs reprises depuis 2009 par des sources sécuritaires dans l'armée et la police du Nigeria. Elle a chaque fois été démentie par Boko Haram, vidéo de Shekau à l'appui. Les États-Unis ont fait de la lutte contre ce puissant groupe armé islamiste du nord-est du Nigeria l'une de leurs priorités en Afrique. Notamment depuis l'enlèvement de plus de 200 lycéennes en avril, un rapt pour lequel Washington a dépêché des experts civils et militaires au Nigeria afin d'aider à retrouver les jeunes filles. "Nous sommes toujours engagés à ramener ces filles chez elles", mais "c'est un énorme défi", a reconnu le diplomate du département d'État.
(Avec AFP)
Lire l'article sur Jeuneafrique.com : Terrorisme | Nigeria : les États-Unis ne croient pas à la mort de Abubakar Shekau | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique
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Un haut diplomate du département d'État américain a affirmé jeudi ne pas croire à la mort du chef du groupe islamiste Boko Haram, annoncée la veille par l'armée nigériane.
Pour les Américains, Abubakar Shekau n'est pas mort. Jeudi 26 décembre, invité à réagir sur l'annonce du décès du chef de Boko Haram par l'armée nigériane, un responsable du département d'État a affirmé que les États-Unis ne croyaient pas à cette information. "Je ne mets pas beaucoup de poids dans ces histoires tant que nous n'avons pas vu plus de preuves", a-t-il réagi, en marge de l'Assemblée générale de l'ONU, à New York, à laquelle assiste son ministre John Kerry.
L'armée nigériane a annoncé officiellement mercredi la mort d'Abubakar Shekau, chef emblématique de Boko Haram. Cette nouvelle peinait à convaincre au Nigeria, où plusieurs déclarations du même genre ont été faites dans le passé.
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Lycéennes de Chibok
"Les Nigérians ont annoncé plusieurs fois que le chef de Boko Haram était mort et à chaque fois nous nous rendons compte que ce n'est pas vrai", a encore commenté ce diplomate américain. "J'ai lu récemment que quelqu'un ressemblant à Shekau ou qu'un imposteur avait été tué et puis j'ai lu par la suite que Shekau lui-même avait été tué", a ironisé le responsable.
La mort de Shekau a déjà été annoncée à plusieurs reprises depuis 2009 par des sources sécuritaires dans l'armée et la police du Nigeria. Elle a chaque fois été démentie par Boko Haram, vidéo de Shekau à l'appui. Les États-Unis ont fait de la lutte contre ce puissant groupe armé islamiste du nord-est du Nigeria l'une de leurs priorités en Afrique. Notamment depuis l'enlèvement de plus de 200 lycéennes en avril, un rapt pour lequel Washington a dépêché des experts civils et militaires au Nigeria afin d'aider à retrouver les jeunes filles. "Nous sommes toujours engagés à ramener ces filles chez elles", mais "c'est un énorme défi", a reconnu le diplomate du département d'État.
(Avec AFP)
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