Assassinat d'Hervé Gourdel: en Algérie, la traque des auteurs continue
Un convoi militaire algérien près du village d'Ait Ouabane, en Kabylie, où Hervé Gourdel avait été enlevé.EUTERS/Louafi Larbi
Après l'annonce de la décapitation de l'otage français Hervé Gourdel enlevé dimanche en Algérie par un groupe lié à l'Etat islamique, Alger a dénoncé «un crime abject». Et selon le président français, François Hollande, le gouvernement algérien a indiqué qu'il continuerait à mobiliser tous les moyens à sa disposition pour retrouver les assassins afin qu'ils soient punis.
Alger présente des condoléances officielles à la famille du guide de haute montagne et aux autorités françaises. C'est la présentatrice du journal algérien qui a lu le communiqué officiel du gouvernement à l’antenne hier, mercredi.
Le ministère de la Défense algérien a lui aussi publié un communiqué pour affirmer que tous les moyens humains et matériels nécessaires avaient été déployés pour retrouver le Français de 55 ans et ses ravisseurs. L’opération spéciale a mobilisé près de 2 000 personnes. Des militaires, des membres des forces spéciales et des gendarmes. Selon des sources sécuritaires, l’opération serait toujours en cours pour retrouver les ravisseurs.
Du côté de la société civile, une seule réaction. Le RCD [Rassemblement pour la culture et la démocratie, NDLR], un parti important de la région de Kabylie. Il condamne un acte ignoble et dénonce le fait que les autorités algériennes ont « failli » à juguler la menace terroriste. La marche prévue ce jeudi à Tizi Ouzou pour demander la libération d’Hervé Gourdel a été maintenue, mais c’est désormais une marche pour lui rendre hommage.
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