dimanche 13 juillet 2014


mardi 8 juillet 2014

Bernard Lugan censuré par l'Elysée

Le 24 juin 2014, à la demande des Armées, je devais présenter "L'interaction religieuse, culturelle, historique et géopolitique entre les cinq pays de l'Afrique du Nord et ceux de la bande sahélo-tchadienne" aux Attachés de Défense français en poste dans la quinzaine de pays concernés, plus le Nigeria. Le but de cette intervention très spécialisée était de donner à nos AD une nécessaire vision globale ainsi que des clés de lecture dépassant les frontières de leurs affectations respectives.
Quelques jours avant la date prévue, un ordre comminatoire téléphoné depuis l'Elysée contraignit les organisateurs à décommander la prestation bénévole qui m'avait été demandée dans l'urgence et pour laquelle, compte tenu de l'actualité et des enjeux, j'avais annulé des engagements prévus de longue date.

Alors que la complexité des situations locales et régionales nécessite une connaissance de plus en plus "pointue", non idéologique et basée sur le  réel, la présidence de la République, avec un sectarisme d'un autre temps, a donc privé les Attachés de Défense français d’une expertise à la fois internationalement reconnue et nécessaire à la bonne compréhension des zones dans lesquelles ils servent...

J'ai attendu des explications. Comme elles ne sont pas venues j'ai donc décidé de publier ce communiqué afin que le public sache que des héritiers de la "section des piques" gravitent dans l'entourage immédiat du chef de l'Etat d'où ils lancent les "colonnes infernales" de la pensée sur les esprits libres.
Le prochain numéro de l’Afrique Réelle que les abonnés recevront au début du mois d'août contiendra le texte de mon intervention censurée qui sera naturellement amputé des éléments confidentiels que je réservais à l'auditoire spécifique auquel elle était destinée. Les "tchékistes" de l'Elysée le découvriront en primeur puisque la présidence de la République est abonnée à l'Afrique Réelle et qu'elle reçoit mes communiqués...

Ce communiqué est destiné à être repris et largement diffusé.

9 commentaires:

  1. Bonjour. Merci. Grâce à vous et à E et R, je sais maintenant ce que c'est la section des piques, c'étaient des ordures, le marquis de Sade et ses complices assassins Robespierre et d'autres criminels républicains, ils sont en train de souffrir en enfer. Un jour Dieu jugera publiquement tous les salauds, on saura tout le mal qu'ils ont fait, ils seront condamnés par Dieu à la souffrance éternelle. Salut cordial. Béatrice
    Répondre
    Réponses
    1. Et vous, à la connerie éternelle...
    2. Ca c'est une réponse intelligente, pleine de finesse et d'esprit! Cette dame est sans doute aussi chrétienne que moi et je pense la même chose. Allez-y, insultez-moi, vu votre niveau de réflexion c'est un beau compliment.
  2. Censuré par l'Elysée ? Bof ! Aujourd'hui avec le WEB 2.0 la censure des idées n'existe plus. Il vous suffit de faire des conférences vidéo sur le thème que vous deviez traité à l'Elysée et de le diffusé ici via vidéo et la censure élyséenne ne pourra plus sévir. On attend donc ce conférence via vidéo. Bien à vous ! Almar
    Répondre
    Réponses
    1. Almar
      On écrira "traiter" au lieu de "traité" et "diffuser" au lieu de "diffusé" (pour information, je n'ai "que" mon certificat d'études.).
    2. Pourquoi s'embeter a faire une conference gratuite alors qu'on pourrait se faire payer? Par generosite. Si l'institution en question insulte cette generosite, tant pis pour elle.
  3. Quand le réel ne correspond pas à l'idéologie ou à l'idée préconçue, on annule, on tait... Bon courage à vous... Et attendez que l'on revienne au réel...
    Répondre
  4. Quand je pense que l'on a retiré aux professionnels sur le terrain l'opportunité de comprendre un peu le profil géopolitique de cette opex!

    Répondre
  5. Bonjour,

    Nous avons relayé votre réaction à cette inqualifiable censure sur le site "Études Coloniales" :

    http://etudescoloniales.canalblog.com/archives/2014/07/10/30230921.html

    Courage et fraternité.

    Michel Renard
    "Études Coloniales"
    Répondre


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire