vendredi 6 juin 2014

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Les attaques de Boko Haram signent la fin de l'Etat nigérian
par Slate Afrique,
le 6 juin 2014
Décréter la «guerre totale», comme le fait à force de discours le président nigérian, Goodluck Jonathan, ne suffira pas à vaincre les islamistes fous de Boko Haram.
Avec les récentes attaques de villages dans le nord-est du pays qui ont fait une cinquantaine de morts, la liste macabre des victimes de la folie destructrice de la secte nigériane ne cesse de s’allonger. Selon des organisations des droits de l’homme, près de 2.000 personnes ont été tuées depuis le début de cette année.
Dans ce contexte, les déclarations martiales du président Jonathan ont tout l’air de simples incantations. Le signe le plus frappant de cette impuissance de l’Etat fédéral nigérian est l’enlèvement spectaculaire de 200 lycéennes  mi-avril.
Tout se passe en réalité comme si le Nigeria est livré au bon plaisir de  la haine et de la terreur aveugle de Boko Haram. Cette peur généralisée soulève quelques questions: qui représente et dirige réellement l’Etat fédéral nigérian? En d’autres termes, existe-t-il encore un Etat au Nigeria? Ou encore, le Nigeria est-il encore un Etat?
En effet, l’un des enjeux majeurs de la guerre contre Boko Haram, reste la question de l’organisation intérieure de l’Etat fédéral nigérian, en tant que tel. Or, l’on ne voit pas du tout, autour du président Goodluck Jonathan, l’union sacrée de tous les Nigérians. Pire, il se retrouve, face à Boko Haram, dans une extrême solitude politique.
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