lundi 10 février 2014

Publié le 10 février 2014 à 14h22 | Mis à jour le 10 février 2014 à 14h22

Une équipe de la Croix-Rouge portée disparue dans le nord du Mali

Le nord du Mali connaît de graves troubles... (PHOTO ERIC FEFERBERG, ARCHIVES AFP)
Le nord du Mali connaît de graves troubles depuis le lancement début 2012 d'une rébellion touareg, en alliance avec des groupes djihadistes liés à Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI).
PHOTO ERIC FEFERBERG, ARCHIVES AFP

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Agence France-Presse
Genève
Le Comité international de la Croix-Rouge a annoncé lundi qu'une de ses équipes était portée disparue dans le nord instable du Mali, sans savoir si elle avait été enlevée.
«Nous pouvons confirmer que le CICR a perdu le contact avec un de ses véhicules, avec cinq personnes à son bord», a déclaré à l'AFP un porte-parole du CICR, Alexis Heeb.
Le véhicule transportant quatre membres du CICR et un vétérinaire d'une autre organisation humanitaire, tous des Maliens, n'a plus donné de nouvelles depuis samedi, sur la route reliant Kidal à Gao.
«Ils étaient partis de Kidal pour regagner leur base à Gao lorsque nous avons perdu le contact, dans des circonstances que nous ignorons encore. Il est important de ne pas faire de spéculation, bien qu'aucune piste ne soit écartée», a précisé Christoph Luedi, chef de la délégation du CICR au Mali, cité dans un communiqué.
«À ce stade, nous envisageons toutes les hypothèses. Nous sommes très inquiets», a indiqué Alexis Heeb.
Selon M. Heeb, le CICR est en contact régulier avec les autorités maliennes, ainsi qu'avec les divers groupes armés opérant dans le nord du Mali.
«Nous appelons au respect de nos équipes, pour qu'elles puissent accomplir leur travail», a ajouté M. Luedi.
Le nord du Mali connaît de graves troubles depuis le lancement début 2012 d'une rébellion touareg, en alliance avec des groupes djihadistes liés à Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI).
Cette rébellion a abouti à l'occupation du Nord pendant neuf mois par les groupes djihadistes: ils y ont commis de nombreuses exactions au nom d'une application stricte de la charia (loi islamique), marquée notamment par des lapidations et des amputations en public, ainsi que par la destruction de mausolées de saints musulmans et de milliers de manuscrits à Tombouctou (nord-ouest).
Une intervention armée internationale initiée par la France en janvier 2013 a mis fin à cette occupation, mais des djihadistes continuent néanmoins d'y sévir à intervalles réguliers.

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