L’Afrique compte 80.000 km de frontières, mais seuls 30% sont précisément démarquées. Un plan a donc été mis en œuvre en 2007, afin que la délimitation entre les pays soit officiellement établie, avec comme base les frontières de l’époque coloniale.
Pour Aguibou Diarrah, responsable de ce programme, il était ainsi indispensable de disposer de ces documents remis par la France pour espérer achever le processus, puisque ce sont eux qui permettront d’arbitrer d’éventuels conflits. « L’intangibilité des frontières africaine repose sur les archives. Ce sont les frontières héritées de la colonisation. Donc ces archives sont des documents qui permettront de façon certaine à démarquer ces frontières sans créer de problèmes. »
Numérisation
Avec comme objectif ultime que la frontière devienne une passerelle davantage qu’une barrière, l’Union africaine veut jouer un rôle de facilitateur entre les Etats. L’accès à ces traités historiques leur sera facilité par la numérisation des quelque 500 pages, qui permet d’ailleurs souvent une meilleure lisibilité qu’une simple photocopie.
Brigitte Collet, l’ambassadrice de France à Addis Abeba, souligne en effet la grande précision de ces archives. « Ces documents sont accompagnés des cartes de l’époque. Et quand vous regardez certains de ces traités, ils contiennent des précisions géographiques extrêmement fines. Donc je pense que c’est vraiment une aide très précieuse à ce travail de délimitation. »
Un travail pour lequel l’Allemagne a déjà remis ses archives, en juin dernier, alors que les autres anciennes puissances coloniales du continent, comme la Belgique et le Portugal, ont elles aussi été sollicitées.
Pour Aguibou Diarrah, responsable de ce programme, il était ainsi indispensable de disposer de ces documents remis par la France pour espérer achever le processus, puisque ce sont eux qui permettront d’arbitrer d’éventuels conflits. « L’intangibilité des frontières africaine repose sur les archives. Ce sont les frontières héritées de la colonisation. Donc ces archives sont des documents qui permettront de façon certaine à démarquer ces frontières sans créer de problèmes. »
Numérisation
Avec comme objectif ultime que la frontière devienne une passerelle davantage qu’une barrière, l’Union africaine veut jouer un rôle de facilitateur entre les Etats. L’accès à ces traités historiques leur sera facilité par la numérisation des quelque 500 pages, qui permet d’ailleurs souvent une meilleure lisibilité qu’une simple photocopie.
Brigitte Collet, l’ambassadrice de France à Addis Abeba, souligne en effet la grande précision de ces archives. « Ces documents sont accompagnés des cartes de l’époque. Et quand vous regardez certains de ces traités, ils contiennent des précisions géographiques extrêmement fines. Donc je pense que c’est vraiment une aide très précieuse à ce travail de délimitation. »
Un travail pour lequel l’Allemagne a déjà remis ses archives, en juin dernier, alors que les autres anciennes puissances coloniales du continent, comme la Belgique et le Portugal, ont elles aussi été sollicitées.
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