vendredi 24 mai 2013

Les opinions doivent évoluer au diapason des temps modernes. Il est temps que l'on cesse de penser comme le ministre Mahamadou Karidjo qui fait usage des termes comme « peaux rouges », "un terme utilisé dans cette région pour qualifier les communautés touarègue et arabe" selon RFI


Les opinions doivent évoluer au diapason des temps modernes. Il est temps que l'on cesse de penser comme le ministre Mahamadou Karidjo qui fait usage des termes comme « peaux rouges », "un terme utilisé dans cette région pour qualifier les communautés touarègue et arabe" selon RFI. Même aux États-Unis, où les amérindiens, premiers habitants de l'Amérique du Nord étaient jadis victimes de cette appellation, ce qualificatif a disparu. Il n' y a aucune raison qu'il réapparaisse au Niger, l'une des premières nations de cultures diversifiées, où la paix dans le cœur de chacun a toujours régné. En tant que citoyen Lambda, je conseillerais à nos hommes politiques, de peser les mots, et de faire des apparitions responsables et novatrices des relations humaines et de la paix; et interdire ce genre d'appellation même au plus fin vagabond de la rue. Au Niger, il n'y a pas des rouges, ni des noirs, ni des jaunes. Il y a un peuple uni, solidaire, où le fond culturel de chacune des ethnies qui le composent est un cordon en acier historique qui la lie définitivement aux autres.

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