mardi 16 avril 2013


Mali: le chef de la force africaine, Pierre Buyoya, en visite à Kidal

"Nous sommes à Kidal pour une visite de travail. Nous allons discuter de sécurité" et "de l'avenir avec les forces africaines et françaises sur le terrain", a déclaré à la presse M. Buyoya, dont c'est la première visite à Kidal
« Nous sommes à Kidal pour une visite de travail. Nous allons discuter de sécurité » et « de l’avenir avec les forces africaines et françaises sur le terrain », a déclaré à la presse M. Buyoya, dont c’est la première visite à Kidal

Le chef de la Mission internationale de soutien au Mali (Misma, force africaine), Pierre Buyoya, est arrivé mardi à Kidal (nord-est du Mali), pour « discuter de la sécurité » dans cette région où sont retranchés des combattants jihadistes, a constaté un journaliste de l’AFP.

« Nous sommes à Kidal pour une visite de travail. Nous allons discuter de sécurité » et « de l’avenir avec les forces africaines et françaises sur le terrain », a déclaré à la presse M. Buyoya, dont c’est la première visite à Kidal.
De nombreux militaires tchadiens assuraient la sécurité de Pierre Buyoya, ancien président burundais. Quelque 2.000 Tchadiens font partie de la Misma, force panafricaine qui compte aujourd’hui plus de 6.000 hommes.
Le 12 avril, quatre soldats tchadiens ont été tués dans un attentat-suicide commis au grand marché de Kidal, dans le centre-ville.
Un projet de résolution déposé lundi par la France au Conseil de sécurité de l’ONU prévoit de la remplacer à partir du 1er juillet par une Mission intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma) qui comprendra environ 11.200 soldats.
Située à 1.500 km au nord-est de Bamako, Kidal abrite des bases des armées française et tchadienne qui en assurent la sécurité, la ville étant « gérée » par le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA, rébellion touareg) qui s’est opposé à la présence de l’armée malienne dans cette zone.

Kidal est la capitale de la région du même nom, berceau des Touareg abritant le massif des Ifoghas où se sont retranchés des combattants islamistes armés que les soldats français et tchadiens ont traqués pendant plusieurs semaines.

Avant celui du 12 avril, la ville avait déjà été le théâtre de deux attentats-suicides, les 21 et 26 février.
Le premier avait visé des militaires français, tuant le kamikaze au volant de sa voiture piégée, le second avait pris pour cible un point de contrôle tenu par le MNLA dont sept membres avaient été tués, selon ce mouvement.

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