mercredi 24 avril 2013

« Les alliés d’al-Qaïda dans le Maghreb islamique et les extrémistes jihadistes qui étaient au début de la révolution basés sur Derna et sur Benghazi et aussi impliqués dans l’assassinat du général Younès, puis dans l’attaque du consulat anglais et puis les deux attaques sur le consulat américain. Et puis maintenant la "retaliacion" (les représailles) sur la France



RFI
 
MERCREDI 24 AVRIL 2013
Rami El Obeidi, homme politique libyen, ancien dirigeant du service de renseignement extérieur du CNT
Après l’attaque de l’ambassade de France à Tripoli en Libye, le 23 avril 2013.
Après l’attaque de l’ambassade de France à Tripoli en Libye, le 23 avril 2013.
Reuters/Ismail Zitouny
Par Christophe Boisbouvier
« Les alliés d’al-Qaïda dans le Maghreb islamique et les extrémistes jihadistes qui étaient au début de la révolution basés sur Derna et sur Benghazi et aussi impliqués dans l’assassinat du général Younès, puis dans l’attaque du consulat anglais et puis les deux attaques sur le consulat américain. Et puis maintenant la "retaliacion" (les représailles) sur la France ; des représailles après l’opération du Mali qui ne me surprennent pas du tout. (…) C’est un message à la fois aux Français et aux autorités libyennes : "On peut frapper au milieu de la capitale libyenne". C’est un message politique par excellence... »
Dernier bilan : deux gendarmes français blessés. Qui a pu commettre l’attentat à la voiture piégée contre l’ambassade de France à Tripoli, hier matin ?
Rami El Obeidi est une figure de la révolution libyenne. Après la chute du colonel Kadhafi, il a dirigé pendant un an le service de renseignement extérieur du Conseil national de transition (CNT). Aujourd’hui, il s’investit dans le combat politique. En ligne de Tripoli, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier.
TAGS : FRANCE - LIBYE - TERRORISME

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