dimanche 27 janvier 2013

la France « soutient en Syrie les Djihadistes qu’elle combat au Mali ».

la France « soutient en Syrie les Djihadistes qu’elle combat au Mali ».

Yasmina Oubouzar
MALI - SYRIE ... TIENT donc ! La DGSE et le CF2R expriment des doutes ... On les comprend !
Selon l’ancien chef du service de renseignement de sécurité de la DGSE, Alain Chouet, la France « soutient en Syrie les Djihadistes qu’elle combat au Mali ». Même son de cloche pour Eric Denécé le Directeur du Centre français de recherche sur le renseignement (CF2R), pour qui : « Les positions de Paris sont totalement contradictoires. Nous luttons contre les djihadistes au Mali et en Somalie, mais nous les avons aidés à prendre le pouvoir en Libye et continuons de les soutenir en Syrie, en dépit du bon sens (…) Paradoxalement nous continuons d’être les alliés de l’Arabie saoudite et du Qatar, deux Etats ouvertement wahhabites, qui, après avoir engendré et appuyé Ben Laden, soutiennent les groupes salafistes partout dans le monde, y compris dans nos banlieues. En conséquence, une remise à plat de notre politique étrangère s’impose et il nous faut balayer devant notre porte ».

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MALI - SYRIE ... TIENT donc ! La DGSE et le CF2R expriment des doutes ... On les comprend !
Selon l’ancien chef du service de renseignement de sécurité de la DGSE, Alain Chouet, la France « soutient en Syrie les Djihadistes qu’elle combat au Mali ». Même son de cloche pour Eric Denécé le Directeur du Centre français de recherche sur le renseignement (CF2R), pour qui : « Les positions de Paris sont totalement contradictoires. Nous luttons contre les djihadistes au Mali et en Somalie, mais nous les avons aidés à prendre le pouvoir en Libye et continuons de les soutenir en Syrie, en dépit du bon sens (…) Paradoxalement nous continuons d’être les alliés de l’Arabie saoudite et du Qatar, deux Etats ouvertement wahhabites, qui, après avoir engendré et appuyé Ben Laden, soutiennent les groupes salafistes partout dans le monde, y compris dans nos banlieues. En conséquence, une remise à plat de notre politique étrangère s’impose et il nous faut balayer devant notre porte ».
Par : Jean-luc Pujo

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