TESHUMAR.BE est dedié à la CULTURE du peuple touareg? de ses voisins, et du monde. Ce blog, donne un aperçu de l actualité Sahelo-Saharienne. Photo : Avec Jeremie Reichenbach lors du Tournage du film documentaire : « Les guitares de la résistance Touaregue », à la mythique montée de SALUT-HAW-HAW, dans le Tassili n’Ajjer-Djanet- Algérie. 2004. Photo de Céline Pagny-Ghemari. – à Welcome To Tassili N'ajjer.
samedi 15 décembre 2012
URANIUM AU NIGER À ARLIT ET MAFIA DE LA FRANCE AFRIQUE ...
Interview clandestin de moi par Canal3 Niger
Harold Maximilien Blum
URANIUM AU NIGER À ARLIT ET MAFIA DE LA FRANCE AFRIQUE ...
En avant goût d'un documentaire que je prépare et destine au plus grand nombre !
J’étais à Arlit au Niger, une petite ville tranquillement oubliée du reste du monde.
Idéale pour se purifier l'âme et les bronches à coup de particules d'uranium.
J’ai été arrêté à Arlit au nord du Niger avec mon frère Malien, Alassane, avec lequel depuis Ouagadougou je voyageais. Nous avons été en garde à vue sous 50 degrés de chaleur sans pouvoir boire, manger, se laver et dormir durant 24 heures. Nous avons ensuite été expulsés de cette ville, manu militari, sur ordre officiel du préfet de cette même ville et sur ordres officieux de la société AREVA présente depuis 47 ans sur cette partie du Niger.
Nous avons donc quitté cette ville, sous escorte militaire, pour être livrés à la police d'Agadez. Le gouverneur d'Agadez avait déjà également prononcé notre expulsion de cette ville et ce n'est que grâce à l'humanité du commissaire d'Agadez et surtout à celle d'un inspecteur du commissariat d'Agadez, conjuguée à ma ténacité pugnace, que nous avons obtenu de pouvoir nous reposer une nuit avant de repartir le lendemain matin dans les mêmes conditions, à savoir ; comme deux truands que l'on reconduit hors des frontières sous escortes d'hommes armés prêts à tirer au moindre faux pas.
C'est dans ces conditions que nous sommes arrivés à Niamey. Les autorités Françaises via le consul de France en place à l'ambassade de France présente dans cette ville qui, depuis Arlit, se tenait informé de mon sort et de celui de mon compagnon. Non pas pour autre chose que pour faire aboutir les « ordres » donnés depuis Paris. A Niamey, ce consul m'a prié de me présenter à l'ambassade. Je m'y suis rendu. Je suis un homme bien élevé (c'est de l'humour). Qu’ai-je entendu dans ce lieu entouré de barbelés tels les contours de Guantanamo ?
La propagande Sarkozienne que j'avais déjà entendu à Arlit à travers les hommes engagés par AREVA pour assurer la sécurité du site minier, à savoir : « Al-Qaïda du Maghreb est présent dans la région et, qui plus est, depuis la mort de son « leader » ces terroristes rendent la région extrêmement dangereuse ».
Certes, les concernant, il y a potentiellement des risques pour les ressortissants Français qui s'aventurent dans cette zone, mais également des risques car AREVA est un Etat dans l'Etat Nigérien et que cette société d’exploitation d’uranium ne souhaite surtout pas que des personnes viennent à la rencontre de la population d’Arlit.
Pourquoi ?
La réponse tient en, ne serait-ce, qu’un rapport de la CRIIRARD. Selon ce rapport, consultable et téléchargeable sur le site de la CRIIRAD : www.criirard.org, la population de la ville d'Arlit au Niger, constituée de 80 000 personnes est exposée à un danger de mort, ainsi que l'environnement écologique de cette zone. Note CRIIRAD 8-02 du 30 janvier 2008
Nous nous sommes cachés dans Niamey sans savoir si nous pourrions quitter cette ville en vie. Eh oui, on ne plaisante pas avec le « leader mondial » du nucléaire comme aime le clamer, haut et fort, les dirigeants d’AREVA. En effet, les barbouzes d’AREVA à Arlit rodaient, ici à Niamey, nous les avions vu non loin de là où nous logions.
La ligue des droits de l'homme au Niger, à Bamako et à Paris est désormais prévenue et a ouvert un dossier pour convoquer les personnes et entités commerciales qui ont agit en pensant qu’elle possédaient tous les droits, y compris celui de disposer de la vie de deux hommes en parfaite légalité.
Alassane et moi avons été balancés aux autorités officielles et officieuses nigériennes et françaises, par un homme supposé représenter la société civile et, par ailleurs, employé au sein de la société AREVA.
Cet homme avec lequel j’étais en contact depuis Paris m'avait dit vouloir témoigner de la catastrophe humaine de la ville d’Arlit contaminée par, entre autre, l’uranium contenu dans la nappe phréatique qui alimente cette ville, laquelle comptent 140 000 personnes. Il en est de même pour l’environnement de cette région où 45 000 tonnes de déchets radioactifs trônent à ciel ouvert, chargeant l’air de particules radioactives transportées facilement dans cette région soumise à des vents.
Cet homme sera convoqué devant un tribunal pour rendre des comptes sur ses actes qui n'ont pas uniquement mis en danger la vie d'Alassane et de moi, mais, ce qui est beaucoup plus grave, ses actes mettent en danger les 140 000 personnes de la ville d'Arlit, les Touaregs vivants dans cette partie géographique du Niger et l'environnement pollué par la société AREVA.
Il est désormais signalé auprès de La Ligue des Droits de l'Homme du Niger à Niamey auprès desquels j'ai déjà porté plainte, ainsi que contre les autorités nigérienne d'Arlit, d’Agadez et de Niamey. La société AREVA et le ministère des affaires étrangères français répondront, également, de leurs actes devant un tribunal international.
Le prétendu représentant de la société civile de la ville d’Arlit est signalé auprès de l'association nigérienne que préside Madame Bagna, laquelle Lutte contre la Corruption au Niger, vaste programme… Un dossier est également ouvert au sein de cette structure.
De même pour ce qui est du « ROTAB-PWYP-NIGER » et de son coordinateur national, Monsieur Ali Idrissa qui, du reste, connaissait le double jeu que jouait le prétendu représentant de la société civile de la ville d’Arlit.
« Rotab-Pwyp-Niger » Réseau des organisations
pour la transparence et l'analyse budgétaire au Niger. – à Niamey Niger.
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