samedi 3 décembre 2011

Signature de la déclaration de la Montagne de la Table : Mahamadou Issoufou, avocat de la liberté de la presse

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Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM. Issoufou Mahamadou
Le mercredi, 30 novembre 2011, le président de la république du Niger Mahamadou Issoufou a signé la déclaration de la Montagne de la Table en présence des représentants de l’Association mondiale des journaux et des éditeurs de médias d’information (WAN-IFRA), le World Editors Forum, le Forum des rédacteurs en chef africains, la Maison de la Presse, des ambassadeurs accrédités au Niger, des organisations de la société civile et les amis de la presse. La Déclaration de la Montagne de la Table (DTM) appelle à l’abolition des lois pénales concernant les délits de diffamation et d’insulte et replace la liberté de la presse au coeur des discussions en Afrique.
Cet acte mémorable, fait de Mahamadou Issoufou, le Premier président en exercice à avoir adopté cette déclaration de portée mondiale. Il s’est ainsi engagé à défendre la liberté de la presse et en être l’avocat de cette liberté auprès de ses pairs. Par cette signature Mahamadou Issoufou vient de couper l’arbre au pied des nostalgiques de la répression et de l’embastillement qui gravitent autour des institutions, mais aussi dans les rangs de la presse. Pour Mahamadou Diallo, président de la Maison de la Presse, le présent de la république vient de démontrer une fois encore sa capacité de rendre l’acte à la parole. Il faut noter que toute la presse nigérienne, par l’acte du président de la république rend hommage à Mahamadou Diallo, Président de l’ANEPI et Président de la Maison de Presse pour son travail de défense des libertés mais aussi pour la crédibilité de la presse.
En rappel, La Déclaration de la Montagne de la Table a été adoptée lors du Congrès mondial des journaux, le rendez-vous annuel de l’Association mondiale des journaux et des éditeurs de médias d’information (WAN-IFRA), en 2007 au Cap en Afrique du Sud. De nombreuses associations défendant la liberté de la presse et organisations de la société civile ainsi que l’Archevêque sud-africain Desmond Tutu ont adopté la Déclaration qui considère les lois pénales sur la diffamation et l’insulte comme étant un des plus graves obstacles à l’avenir d’une presse indépendante en Afrique et appelle à leur abolition. L’adoption de cette déclaration fait définitivement de Issoufou Mahamadou, l’ami de la presse et le défenseur de la liberté de la presse.
Amani Mounkaïla
02 décembre 2010
publié le 30 novembre 2010
Source : La Source

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