Le Niger durcit le combat contre AQMI
Le Niger a renforcé les capacités de son armée pour "faire face à la menace terroriste", en particulier d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) qui sévit dans le nord du pays, a affirmé son ministre de la Défense. "Les forces de défense et de sécurité ont aujourd'hui acquis assez d'armement et de moyens roulants et
les aéronefs ont été remis sur pied pour faire face à la menace terroriste auquel le Niger fait face", a indiqué Mahamadou Karidjo dans un entretien diffusé vendredi sur la télévision publique.
Le ministre a souligné que des "Unités spéciales anti-terrorisme" ont été formées ainsi que des "éléments d'intervention rapide et de veille pour prévenir des attaques".
"Nous avons aussi fait remonter un personnel important de Niamey vers les zones de menaces notamment Tillabéri et Tahoua (ouest) et Agadez (nord), toutes proches du Mali, de l'Algérie et de la Libye", a-t-il dit. "Les surveillances aériennes et terrestres des axes routiers et des sites miniers ont été accrues. Vingt quatre heures sur vingt quatre, nos forces sont en activité pour rehausser le niveau global de sécurité", a encore assuré le ministre.
Il a déploré la mort le 2 décembre de deux militaires nigériens après que leur appareil, un ULM Tétras, s'est écrasé à l'atterrissage après une mission de reconnaissance au dessus du désert. A ce jour, les patrouilles militaires ont saisi à la frontière libyenne, une centaine d'armes de divers calibres, d'importantes quantités d'explositifs et munitions, des moyens de communication très sophistiqués ainsi que 5.034 kg de résine de cannabis et des sommes d'argent, selon le ministre.
Début novembre, la France a offert à l'armée nigérienne des équipements militaires contre le terrorisme.
Quatre Français enlevés par Aqmi le 16 septembre 2010 à Arlit (nord), site d'extraction d'uranium, sont toujours retenus en otages par Aqmi dans le Sahel.
Le ministre a souligné que des "Unités spéciales anti-terrorisme" ont été formées ainsi que des "éléments d'intervention rapide et de veille pour prévenir des attaques".
"Nous avons aussi fait remonter un personnel important de Niamey vers les zones de menaces notamment Tillabéri et Tahoua (ouest) et Agadez (nord), toutes proches du Mali, de l'Algérie et de la Libye", a-t-il dit. "Les surveillances aériennes et terrestres des axes routiers et des sites miniers ont été accrues. Vingt quatre heures sur vingt quatre, nos forces sont en activité pour rehausser le niveau global de sécurité", a encore assuré le ministre.
Il a déploré la mort le 2 décembre de deux militaires nigériens après que leur appareil, un ULM Tétras, s'est écrasé à l'atterrissage après une mission de reconnaissance au dessus du désert. A ce jour, les patrouilles militaires ont saisi à la frontière libyenne, une centaine d'armes de divers calibres, d'importantes quantités d'explositifs et munitions, des moyens de communication très sophistiqués ainsi que 5.034 kg de résine de cannabis et des sommes d'argent, selon le ministre.
Début novembre, la France a offert à l'armée nigérienne des équipements militaires contre le terrorisme.
Quatre Français enlevés par Aqmi le 16 septembre 2010 à Arlit (nord), site d'extraction d'uranium, sont toujours retenus en otages par Aqmi dans le Sahel.
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