samedi 5 novembre 2011

Fête de l’Aïd el kebir ou fête du sacrifice du mouton : ambiance d’avant fête au petit marché de Niamey

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Petit_marche_Niamey_1A quelques heures de la célébration de la fête de la Tabaski, ce n’est pas le branle bas au petit marché de Niamey. Les allées du marché ne sont pas engorgées et au dehors, les véhicules circulent allègrement. Et pour cause, les gens préfèrent attendre la dernière minute pour faire le marché. Ce sera alors la ruée vers les condiments qui ont déjà commencé à être étalés ici et là. Des quatre coins du marché, une profusion de légumes de toutes sortes offre une couleur agréable à voir et une senteur hors du commun.  Déjà, le piment sec est au centre des intérêts. En effet, il est l’essentiel assaisonnement de la marinade qui accompagnera la cuisson du méchoui. Plus tard, le même piment servira à accompagner la viande grillée qui sera dégustée après la friture. Sur le marché donc, le piment sec se retrouve en bonne place sur les étals, dans les brouettes remplies à ras bord. Le prix de la tasse varie de 900 à 1000 francs, selon Adamou, un vendeur de condiment. Au-delà du piment, les ustensiles de cuisine sont aussi très prisés en cette veille de fête. Parmi eux, les couteaux. On les retrouve de toutes sortes, grands ou petits, de formes différentes et à des prix à portée de toutes les bourses. Ceux-ci varient de 100 francs CFA à 3000 francs pour le cas de la machette.   Mais une fête, même si elle est en l’honneur du mouton (ou à son désavantage), augure une place de choix à la volaille. Et c’est pourquoi nous nous sommes approchés des vendeurs de poulets du petit marché. L’heure n’est plus à la spéculation ayant marqué la fête de Ramadan. Et si spéculation il y a, elle serait plutôt du côté de Tourakou où le mouton est roi. Au petit marché, les vendeurs de volailles espèrent tirer leur épingle du jeu. Pour leur délégué, M. Kadri Amadou, les temps ne sont plus les mêmes. Les regards sont plutôt orientés vers les moutons et les potentiels clients n’investiront plus comme c’était le cas il y a quelques mois.

Pour ce qui de la volaille, le prix de la pintade oscille entre 3500 et 3350 et celui du poulet entre 2750 et 2500.

M. S. Abandé Moctar

04  novembre 2011
publié le 04  novembre 2011
Source : Sahel Dimanche

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