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Al-Qaida revient dans la forêt de Wagadou au Mali
Les populations habitant le long de la frontière mauritano-malienne affirment craindre de nouveaux affrontements avec al-Qaida. Les habitants de la forêt de Wagadou au Mali, à proximité de la frontière avec la Mauritanie, affirment que les terroristes d'al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI) sont revenus dans la région ces dernières semaines, poussant nombre d'entre eux à fuir par peur des affrontements avec les forces de sécurité. En juin dernier, l'armée mauritanienne avait détruit un important camp d'AQMI dans la région. Mais selon Mohamed Ould Ibrahim, un commerçant migrant travaillant dans le village frontalier de Leyra, au Mali, le groupe terroriste s'est regroupé dans la forêt il y a une vingtaine de jours. "A la veille de l'aïd al-Fitr, nous avons remarqué des hommes armés appartenant à al-Qaida au Maghreb islamique dans la forêt de Wagadou, le long de la frontière entre la Mauritanie et le Mali", a-t-il expliqué à Magharebia. "Ils ont été vus avec des types d'armes qui ont effrayé les habitants qui les ont vus. Les villageois habitant près de la forêt ont décidé de partir avant que ne reprennent les affrontements armés entre ces hommes d'al-Qaida et les forces armées mauritaniennes et maliennes", a-t-il ajouté.
Salik Ould Issa, éleveur de bétail dans les faubourgs de Bassiknou, à 50 kilomètres au nord de la forêt de Wagadou, a également expliqué que des éléments armés étaient revenus dans la région en août. "Il y a des centaines d'hommes en armes là-bas", a-t-il affirmé. "Certains se trouvaient dans la forêt avant, mais d'autres sont arrivés par groupes au cours des dix derniers jours." "Il est difficile de dire combien d'hommes se trouvent à l'intérieur de la forêt, parce qu'ils sont tous habillés de la même manière", a-t-il ajouté. Le Mali possède des informations selon lesquelles un certain nombre d'hommes armés sont entrés dans la forêt de Wagadou, a indiqué une source militaire de Bamako à Jeune Afrique jeudi 8 septembre, ajoutant que les autorités redoutent que ces combattants ne viennent de Libye. "Ils utilisent des types d'armes différents, et les bruits qui provenaient de la forêt ont terrifié les villageois habitant autour de la forêt et les ont poussés à partir, en particulier les bergers bédouins migrants", a précisé ce responsable militaire. Le site web mauritanien East News a affirmé jeudi dernier que "17 véhicules appartenant à al-Qaida étaient arrivés dans la forêt de Wagadou le même jour en provenance du Niger, et que tous étaient cachés dans un tunnel récemment creusé près de Greynatt Jekki pour ne pas être repérés par les avions mauritaniens qui effectuent des sorties régulières dans cette région". Alors que les rumeurs enflent, les habitants craignent de voir se répéter les affrontements du 24 juin entre les troupes mauritaniennes et al-Qaida "Nous ne pouvons oublier ces affrontements dramatiques qui ont suscité de grandes craintes parmi les habitants et en ont blessé certains par suite des mines terrestres enterrées par al-Qaida sur le pourtour de la forêt", explique Mohamed al-Sheikh, de la tribu touareg des Imghad. "Nous avons perdu deux jeunes lorsqu'une mine a explosé alors qu'ils récupéraient des restes d'armes qui avaient été abandonnées après la bataille contre al-Qaida", a-t-il ajouté. Source : Magharebia
Les populations habitant le long de la frontière mauritano-malienne affirment craindre de nouveaux affrontements avec al-Qaida. Les habitants de la forêt de Wagadou au Mali, à proximité de la frontière avec la Mauritanie, affirment que les terroristes d'al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI) sont revenus dans la région ces dernières semaines, poussant nombre d'entre eux à fuir par peur des affrontements avec les forces de sécurité. En juin dernier, l'armée mauritanienne avait détruit un important camp d'AQMI dans la région. Mais selon Mohamed Ould Ibrahim, un commerçant migrant travaillant dans le village frontalier de Leyra, au Mali, le groupe terroriste s'est regroupé dans la forêt il y a une vingtaine de jours. "A la veille de l'aïd al-Fitr, nous avons remarqué des hommes armés appartenant à al-Qaida au Maghreb islamique dans la forêt de Wagadou, le long de la frontière entre la Mauritanie et le Mali", a-t-il expliqué à Magharebia. "Ils ont été vus avec des types d'armes qui ont effrayé les habitants qui les ont vus. Les villageois habitant près de la forêt ont décidé de partir avant que ne reprennent les affrontements armés entre ces hommes d'al-Qaida et les forces armées mauritaniennes et maliennes", a-t-il ajouté.
Salik Ould Issa, éleveur de bétail dans les faubourgs de Bassiknou, à 50 kilomètres au nord de la forêt de Wagadou, a également expliqué que des éléments armés étaient revenus dans la région en août. "Il y a des centaines d'hommes en armes là-bas", a-t-il affirmé. "Certains se trouvaient dans la forêt avant, mais d'autres sont arrivés par groupes au cours des dix derniers jours." "Il est difficile de dire combien d'hommes se trouvent à l'intérieur de la forêt, parce qu'ils sont tous habillés de la même manière", a-t-il ajouté. Le Mali possède des informations selon lesquelles un certain nombre d'hommes armés sont entrés dans la forêt de Wagadou, a indiqué une source militaire de Bamako à Jeune Afrique jeudi 8 septembre, ajoutant que les autorités redoutent que ces combattants ne viennent de Libye. "Ils utilisent des types d'armes différents, et les bruits qui provenaient de la forêt ont terrifié les villageois habitant autour de la forêt et les ont poussés à partir, en particulier les bergers bédouins migrants", a précisé ce responsable militaire. Le site web mauritanien East News a affirmé jeudi dernier que "17 véhicules appartenant à al-Qaida étaient arrivés dans la forêt de Wagadou le même jour en provenance du Niger, et que tous étaient cachés dans un tunnel récemment creusé près de Greynatt Jekki pour ne pas être repérés par les avions mauritaniens qui effectuent des sorties régulières dans cette région". Alors que les rumeurs enflent, les habitants craignent de voir se répéter les affrontements du 24 juin entre les troupes mauritaniennes et al-Qaida "Nous ne pouvons oublier ces affrontements dramatiques qui ont suscité de grandes craintes parmi les habitants et en ont blessé certains par suite des mines terrestres enterrées par al-Qaida sur le pourtour de la forêt", explique Mohamed al-Sheikh, de la tribu touareg des Imghad. "Nous avons perdu deux jeunes lorsqu'une mine a explosé alors qu'ils récupéraient des restes d'armes qui avaient été abandonnées après la bataille contre al-Qaida", a-t-il ajouté. Source : Magharebia
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