BBC
Dernière mise à jour: 7 septembre, 2011 - 15:38 GMT
Le ministre nigérien des affaires étrangères a dit que son pays ne peut pas fermer sa longue frontière avec la Libye pour empêcher Kadhafi de fuir éventuellement vers le sud.
Mohammed Bazoum a déclaré à la BBC que le colonnel Kadhafi n'est pas entré au Niger, et n'a pas non plus demandé à y être reçu.
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En revanche, il a indiqué que les loyalistes au colonel qui sont arrivés par un convoi dans la capitale Niamey sont libres de leurs mouvements, et peuvent rester ou continuer leur chemin.
Le Conseil National de Transition (CNT) qui fait office de gouvernement intérimaire en Libye affirme avoir besoin de la coopération du Niger pour empêcher Kadhafi de s'enfuir.
Le chef des affaires politiques du NTC, Fathi Baja, a déclaré que le conseil a envoyé une délégation au Niger pour demander aux autorités de Niamey de sécuriser la frontière pour rendre impossible une infiltration des loyalistes au régime déchu, ou encore une fuite par le Niger de Kadhafi et sa famille.
Mais selon le ministre Bazoum, son pays ne dispose pas de moyens pour une telle surveillance de la frontière.
"La frontière est vaste, et nous disposons de moyens très limités," a déclaré le ministre, en marge d'un sommet spécial à Alger sur le terrorisme dans la région du Sahel.
Il dit souhaiter que le colonel ne veuille point traverser la frontière, mais ajoute que le Niger n'a pas encore pris la décision de l'admettre sur son territoire ou le rendre éventuellement à la CPI, au cas il venait à entrer sur son territoire.
La CPI a émis des mandats d'arrêts contre Kadhafi, son fils Saif al-Islam, et son ancien chef des renseignements, Abdoullah Sanoussi.
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