lundi 12 septembre 2011


Le Niger confirme l'arrestation de Saadi, un des fils Kadhafi

Publié le 12.09.2011, 21h39 | Mise à jour : 22h10

Saadi Kadhafi, qui a adopté un ton différent de son père, en qualifiant les rebelles de "frères" et se disant prêt à se rendre pour "arrêter l'effusion de sang" a fini par fuir au Niger. | Mahmud Turkia

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Le gouvernement du Niger a l'intention de placer en détention à Niamey Saadi Kadhafi, le fils de l'ex-homme fort libyen arrivé, dimanche, sur son territoire, a affirmé lundi la diplomatie américaine.

«Ils sont en train de l'amener, où l'ont déjà amené à Niamey et ont l'intention de le placer en détention», a déclaré la porte-parole Victoria Nuland, en soulignant que les Etats-Unis «encouragent» le dialogue entre les autorités nigériennes et le Conseil national de transition (CNT) libyen. 

Depuis le 2 septembre, une trentaine d'officiels Libyens, parmi lesquels trois anciens généraux du régime de l'ex-homme fort de Tripoli, sont entrés au Niger.

Le dernier groupe comprenant Saadi et huit autres proches de son père a été «intercepté» dimanche dans le nord du Niger par les Forces de défense et de sécurité nigériennes. Selon une source militaire jointe par l'AFP sur place dans l'après-midi, «ils ont déjà quitté Agadez», la capitale du nord nigérien.

«Le convoi doit se trouver dans les environs de Birni N'Konni (à quelque 300 km à l'est de Niamey) et rentrera probablement en début de soirée à Niamey», a indiqué de son côté une source sécuritaire dans la capitale. «A notre connaissance, parmi les 32 personnes présentes au Niger, aucune ne fait l'objet de mandat d'arrêt ou de poursuites par les instances (judiciaires) internationales», a assuré le chef du gouvernement.

Le Niger, qui a officiellement reconnu le Conseil national de transition (CNT) libyen, a assuré qu'il respecterait ses engagements auprès de la justice internationale concernant des pro-Kadhafi recherchés et ayant trouvé refuge sur son sol.

La Chine a reconnu le CNT 

Pendant ce temps, la bataille de Bani Walid, l'un des derniers bastions fidèles à l'ancien dirigeant Mouammar Kadhafi au sud-est de Tripoli, comme celle de Syrte, ville natale de Kadhafi, n'est pas terminée. Les troupes fidèles à l'ex-dirigeant libyen résistent toujours. Quant à Kadhafi, lui-même, toujours introuvable, il continue à lancer des messages, via la télé syrienne, et appelle à la résistance. Lundi, il a affirmé n'avoir d'autre choix que de «combattre jusqu'à la déroute» des nouvelles autorités. Tandis que la Chine a reconnu le CNT comme «l'autorité gouvernante et représentative» du peuple libyen.
LeParisien.fr

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