samedi 3 septembre 2011

L'après-Kadhafi s'est discuté à Paris



Dernière mise à jour: 1 septembre, 2011 - 17:53 GMT
Liberation.fr
Jibril et Sarkozy
Les avoirs libyens gelés à l'étranger se montent à plusieurs dizaines de milliards de dollars.
Une conférence dite des "amis de la Libye" s'est tenue dans la capitale française. Plus de 50 pays ont pris part à cette rencontre co-présidée par la France et la Grande-Bretagne.
Officiellement, deux point étaient inscrits à l'ordre du jour : la transition politique et la reconstruction en Libye.
S'adressant à la conférence, le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon s'est prononcé pour l'envoi rapide d'une mission en Libye.

"J'ai l'intention de travailler étroitement avec le Conseil de sécurité pour mandater une mission de l'ONU, qui devra débuter ses opérations dans un délai le plus court possible", a déclaré Ban Ki-moon.
Il a également annoncé une "réunion de haut niveau sur la Libye", le 20 septembre prochain, en marge de la session de l'Assemblée générale de l'ONU qui débute le 13 septembre à New York.
La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton a de sont côté demandé aux nouvelles autorités de Tripoli de "combattre l'extrémisme".
Elle a affirmé que les frappes aériennes de l'Otan se poursuivraient tant que les civils libyens ne seraient pas hors de tout danger, appelant les derniers fidèles de Mouammar Kadhafi, qui reste introuvable, à "déposer les armes".

Accord secret sur le pétrole

Depuis le début de la crise libyenne, le président français Sarkozy a tenu à être en pointe dans le soutien aux forces anti-Kadhafi, après avoir activement participé aux bombardements de l'OTAN sur la Libye.
L'ambition de Paris, telle que présentée par la présidence, étaient "de rassembler la communauté internationale derrière les nouvelles autorités pour les aider à réussir la transition démocratique et la construction d'une Libye nouvelle".
Les avoirs libyens gelès à l'étranger se montent à plusieurs dizaines de milliars de dollars.
Les rebelles font valoir - que pour asseoir leur pouvoir - le déblocage rapide de ces fonds est nécessaire : les salaires, les services de base, les infrastructures, le désarmement ont besoin d'être financés d'urgence.
Même s'ils s'en défendent, ceux qui les soutiennent rivalisent de gages de bonne volonté pour "se placer".
Les alliès de la première heure espèent bien être récompensés.
Le CNT a laissé entendre, dès le début du conflit, qu'ils le seraient

1 commentaire:

  1. la france joue avec du feu, la colonisation est fini pas de conference de yalta pour la libye ou pour toute autre reserve petroliere.les arabes decouvriront la magouille et ça va chauffé

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