Plus d’un an se sera écoulé depuis la tenue du dernier coup d’État au Niger : le 18 février 2010, la capitale nigérienne Niamey est le théâtre d’un coup d’État militaire orchestré par des insurgés et visant le président Mamadou Tandja, homme fort mais contesté du pays. Contraint, ce dernier finit par céder, supposant par sa reddition la mise en place de la 7e république nigérienne . Aujourd’hui, c’est à une nouvelle tentative de « putsch » que le pays doit faire face : depuis ce vendredi 26 juillet 2011, plusieurs militaires nigériens ont été arrêtés dans le pays pour « tentative de renversement du régime » et « tentative d’assassinat » du président Mahamadou Issoufou.
Ce n’est pas la première fois que le pays est confronté à une telle situation : le premier coup d’État au Niger remonte à 1974, soit quatorze ans après l’indépendance du pays, à la suite duquel Seyni Kountché, lieutenant-colonel nigérien s’était emparé du pouvoir alors aux mains de Hamani Diori, figure nigérienne de la seconde moitié du XX° siècle; le dernier en date remonte à l’année dernière : effectif, celui-ci avait alors permis la création d’un Conseil suprême pour la restauration de la démocratie – CSRD – et la tenue d’élections libres et transparentes dans le pays quelques mois plus tard; du moins libres et transparentes en apparence car depuis l’élection de Mahamadou Issoufou en mars dernier, celui-ci fait l’objet de nombreuses critiques au sein de l’ancienne colonie française : c’est sous la bannière de ces protestations que s’est déroulée vendredi dernier, une nouvelle tentative de renversement du régime nigérien.
Selon les données actuellement disponibles, le coup d’État aurait visé la mise en place d’un « Conseil national pour la restauration de la démocratie populaire », et la délicate entreprise d’un « putsch », c’est-à-dire d’un renversement du pouvoir par la force des armes, terme popularisé par les coups d’État manqués de 1920 et 1923 en Allemagne. Il s’agit donc bien d’un coup d’État militaire car depuis vendredi, « plusieurs militaires, dont un commandant et un lieutenant ont été arrêtés » et « sont toujours placés en garde à vue à la gendarmerie pour tentative de renversement du régime et tentative d’assassinat du président Issoufou » a t-on appris ce mardi 26 juillet 2011 de source sécuritaire.
Ce nouvel événement n’est pas le bienvenu au Niger : figurant parmi les pays les plus pauvres au monde, celui-ci tend depuis plusieurs années à être en proie aux hydres de l’Aqmi – Al-Qaïda au Maghreb islamique – , une organisation islamiste armée d’origine algérienne sévissant principalement dans la zone du Sahel; ni même à l’étranger : en mars dernier, l’élection de Mahamadou Issoufou avait été saluée par les pays occidentaux, qui soulignaient alors l’avancée démocratique du pays. Ce nouveau coup d’État sonne donc comme un rappel à l’ordre car en dépit de ses progrès, le Niger n’en a pas encore totalement fini avec ses vieux démons.
Ce n’est pas la première fois que le pays est confronté à une telle situation : le premier coup d’État au Niger remonte à 1974, soit quatorze ans après l’indépendance du pays, à la suite duquel Seyni Kountché, lieutenant-colonel nigérien s’était emparé du pouvoir alors aux mains de Hamani Diori, figure nigérienne de la seconde moitié du XX° siècle; le dernier en date remonte à l’année dernière : effectif, celui-ci avait alors permis la création d’un Conseil suprême pour la restauration de la démocratie – CSRD – et la tenue d’élections libres et transparentes dans le pays quelques mois plus tard; du moins libres et transparentes en apparence car depuis l’élection de Mahamadou Issoufou en mars dernier, celui-ci fait l’objet de nombreuses critiques au sein de l’ancienne colonie française : c’est sous la bannière de ces protestations que s’est déroulée vendredi dernier, une nouvelle tentative de renversement du régime nigérien.
Selon les données actuellement disponibles, le coup d’État aurait visé la mise en place d’un « Conseil national pour la restauration de la démocratie populaire », et la délicate entreprise d’un « putsch », c’est-à-dire d’un renversement du pouvoir par la force des armes, terme popularisé par les coups d’État manqués de 1920 et 1923 en Allemagne. Il s’agit donc bien d’un coup d’État militaire car depuis vendredi, « plusieurs militaires, dont un commandant et un lieutenant ont été arrêtés » et « sont toujours placés en garde à vue à la gendarmerie pour tentative de renversement du régime et tentative d’assassinat du président Issoufou » a t-on appris ce mardi 26 juillet 2011 de source sécuritaire.
Ce nouvel événement n’est pas le bienvenu au Niger : figurant parmi les pays les plus pauvres au monde, celui-ci tend depuis plusieurs années à être en proie aux hydres de l’Aqmi – Al-Qaïda au Maghreb islamique – , une organisation islamiste armée d’origine algérienne sévissant principalement dans la zone du Sahel; ni même à l’étranger : en mars dernier, l’élection de Mahamadou Issoufou avait été saluée par les pays occidentaux, qui soulignaient alors l’avancée démocratique du pays. Ce nouveau coup d’État sonne donc comme un rappel à l’ordre car en dépit de ses progrès, le Niger n’en a pas encore totalement fini avec ses vieux démons.
slt tout ce que je dirais ce que niger ne merite ps tout celà. que dieu ait pitié de ce pays.
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