dimanche 5 juin 2011

Libye : nouvelle opération des hélicoptères de l'OTAN à Brega


LEMONDE.FR avec AFP | 05.06.11 | 11h13  •  Mis à jour le 05.06.11 | 13h03
Un hélicoptère Apache britannique.
Un hélicoptère Apache britannique. REUTERS/HO
Entrés pour la première fois en action dans la nuit de vendredi à samedi en Libye, les hélicoptères Apache britanniques de l'OTAN ont mené une nouvelle attaque samedi 4 juin près de Brega (est), a annoncé dimanche le ministère de la défense à Londres.
Les engins ont décollé du porte-hélicoptères HMS Ocean, actuellement au large des côtes libyennes, et ont pris pour cible "un lance-roquettes multiples installé sur la côte", a précisé le ministère dans un communiqué. Ils ont détruit leur cible avec des missiles, "avant de regagner sans encombre le navire". Parallèlement aux opérations menées samedi par ces hélicoptères, des avions de combat britanniques Tornado ont participé à une "attaque de grande ampleur" avec d'autres appareils de l'OTAN contre un dépôt de missiles anti-aériens à Tripoli, a ajouté le ministère.
EVITER L'ENLISEMENT
En fin d'après-midi samedi, plusieurs explosions avaient retenti dans la capitale libyenne, cible de raids intensifs de l'OTAN depuis deux semaines, ainsi que dans la banlieue est, selon un journaliste de l'AFP et des témoins. Quatre nouvelles détonations ont également secoué la capitale libyenne dimanche dans la nuit, selon ce journaliste.
Des hélicoptères d'attaque français et britanniques avaient mené pour la première fois, dans la nuit de vendredi à samedi, des frappes nocturnes au sol contre des installations des forces pro-Kadhafi.
Des Apache avaient frappé une installation radar et un poste de contrôle militaire situés près de Brega. Dans le même temps, des hélicoptères français Tigre et Gazelle avaient décollé du bâtiment BPC Tonnerre pour détruire "une vingtaine d'objectifs, dont une quinzaine de véhicules militaires, notamment des pick-up armés", selon l'état-major français.
En engageant des hélicoptères de combat sur le théâtre libyen, l'OTAN tente d'éviter l'enlisement de ce conflit, plus de deux mois après le début de l'intervention internationale.

Craintes sur l'or noir

Le conflit a provoqué un quasi-arrêt de la production pétrolière libyenne et fortement contribué à la hausse des cours du baril. Ce contexte va peser sur la réunion mercredi à Vienne des ministres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), bien que ceux-ci se soient montrés rassurants à la fois sur les réserves de brut et sur les approvisionnements par le canal de Suez et la mer Rouge. (AFP

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