02-05-2011, 18h14
Mouvement National de l'Azawad:Lettre ouverte au peuple malien
Mouvement National de l’Azawad : M.N.A
Le peuple de l’Azawad de part les aveux des anciens colons français parmi lesquels les militaires, les hommes politiques et autres chercheurs qui lui ont reconnu par la résistance, l’insoumission à tout pouvoir étranger sur leur terre.
C’est ainsi que les Azawadiens commencèrent à s’opposer à la colonisation dont la première bataille surnommée la : « Bataille de l’épée » qui a vu la défaite sanglante de l’armé française y compris tout son commandement en 1893 dans les environs de Tinbouctou. Depuis lors ce fut le déclanchement de la résistance du peuple Azawadien contre le colonisateur, guerre qui n’a pris fin qu’en 1954.
Les Azawadiens à travers cette résistance ont toujours avisé de leur insoumission à une force étrangère ou une quelconque domination quelque soit sa nature. C’est ainsi que l’indépendance fut annoncée et les Azawadiens à travers leur chefs de tributs composés de grands notables à l’époque ont demandé au colonisateur et au reste du monde leur souhait de rester libre chez eux et que leur soit restituer leur terre comme c’est le cas pour les autres peuples à l’époque. Cette demande est certifiée dans une lettre qui fut adressée au président français portant la signature de plus 300 grandes notabilités de l’Azawad.
Les indépendances furent proclamées et le peuple de l’Azawad s’est vu rattaché sa terre au Mali sans concertation, ni prise en compte de leur position à part la signature de quatre chefs de tribus qui avaient accepté de s’allier mais avec les conditions. Celles-ci ne seront jamais prises en compte par le nouveau gouvernement malien. On assista à une véritable militarisation de l’Azawad qui s’est manifestée par l’installation en outrance des camps militaires et une armée qui s’adonna à des mauvaises pratiques : viole de femmes surtout les jeune filles, des mariages forcés pour accentuer le métissage, l’assassinat de tous ceux qui refusaient cette présence, humiliation de personnes âgées, des notables et chefs de fractions qui poussaient des barriques sans destination, d’autres brulés vifs dans un four crématoire construit à l’époque à ces faits et de nombreux autres actes qu’on ne pourrait citer… Même le cheptel fut décimé par rancune et cela dans l’indifférence totale de la communauté internationale qui restait muette face à ces atrocités.
Suite à tous ses actes douloureux, la première rébellion mal organisée et mal équipée éclata dans l’Adagh et fut matée dans le sang par le nouvel Etat malien, qui abattait tout ce qui bougeait sans différence entre civiles et rebelles, entre femmes et enfants, entre jeunes et vieux. En fait après l’indépendance, les autorités maliennes venaient pour achever avec brutalité l’œuvre revanchard du colon français.
Depuis lors jusqu’ a nos jours, des milliers de personnes sont mortes dans l’Azawad : elles sont mortes sous les balles de l’armée malienne, dans les prisons, sur les routes de l’exil, par la faim et la soif dues aux conséquences sans précédent des sécheresses des années 1973 et 1984, qui entrainèrent des flux migratoires vers les pays du nord Algérie, Mauritanie, Lybie, et même de la Côte d’Ivoire plus au sud.
Devant ces comportements le Peuple de l’Azawad s’est vu dans l’obligation, car il n’avait pas le choix, de se défendre pour faire valoir son droit à l’existence. Cela s’est manifesté par des rébellions et des déclarations de dénonciation. Mais du fait du manque de soutien de la communauté nationale et internationale les autorités maliennes trouvent un moyen de le discréditer.
Depuis la première révolte/rébellion de 1963 en passant par la deuxième rébellion des années 1990 jusqu’à celle de 2006 un nombre important de perte en vies humaines a été enregistré dont entre autre : des militaires de l’armé malienne dont chacun est soit père d’une famille ou fils d’une autre, des enfants maliens. Des maris partis vers des terres inconnues dont ils ignorent l’histoire, la culture et surtout ignorant les raisons de leur engagement car utilisés à des fins politiques dont ils n’en bénéficient rien ni à eux ni à leur peuple, laissant des épouses dans l’entente éternelle.
Après cinquante (50) ans de guerres sans issues manœuvrées par des machinations politique de l’Etat malien, Nous : Peuple de l’Azawad et Peuple du Mali devront pour une résolution définitive du problème, aujourd’hui nous poser des questions :
Nous : Mères, Pères, Filles et Fils disons pourquoi ?
- Dans l’histoire, n’étions-nous pas de bons voisins qui entretenons de bonnes relations par rapport à notre Vie commune ;
- Pourquoi des enfants maliens meurent sur la terre de l’Azawad pour satisfaire des faits jadis interdits par la loi malienne et internationale ;
- Pourquoi la pauvreté et la faim tuent des enfants maliens en longueur de journée alors que l’Etat investit des milliards dans l’armement qui par la suite sera expédié sur la terre de l’Azawad ;
- Pourquoi le Peuple Malien accepte-il de se faire endetté, juste pour payer des armes qui serviront à remplir le registre des morts des frères innocents dans l’Azawad ;
- Pourquoi un fils du Mali armé doit parcourir des milliers de kilomètres pour venir tuer un homme et sa substance vitale (ses animaux) pour rien, alors qu’il devrait rester chez lui pour participer pleinement à la survie des siens et de son peuple ;
- Pourquoi, aujourd’hui, le peuple malien : noble, paisible avec son bon sens ne doit il pas avoir le courage de tenir la place qu’il lui revient dans la résolution de cette crise ? Cela passe par une remise en cause de soi et un effort de demander au Peuple de l’Azawad son ambition par rapport à son idéal de vie qui se résume par la vie en toute paix et en toute tranquillité en gardant ses valeurs intrinsèques, en décidant et en s’impliquant par lui-même dans la gestion de son devenir.
A tous ceux qui aiment le Mali et aux fils du Mali, les frères de l’Azawad vous lancent aujourd’hui un appel qui est de :
Prendre conscience que le problème qui dure depuis 50 ans se nomme Occupation et qu’il faut que le peuple Malien prend sa responsabilité et aide le peuple de l’Azawad à retrouver son droit à l’auto-détermination. Seule façon à nous tous : Azawadiens et Maliens de participer pleinement au développement de nos villes, villages et campements et mettre fin aux cris de tous ses orphelins qui ont trop souffert.
Conjuguons nos efforts et nos valeurs morales pour qu’on fasse en fin revivre la chaleur qui animait les relations entre nos deux peuples c'est-à-dire la reconnaissance du droit à l’auto-détermination.
Nos frères Maliens, relisez l’histoire et y voir la vérité, et écouter cette voix sans résonances pour que règne la paix entre nous pour toujours.
Nous portons à la connaissance du Peuple malien que notre lutte est de libérer notre peuple. C'est-à-dire lui obtenir le droit à l’Auto détermination.
En espérant une bonne compréhension, nous transmettons nos salutations les plus fraternelles au Peuple du Mali.
Le Mouvement National de l’Azawad
Les fils de l’Azawad
Le peuple de l’Azawad de part les aveux des anciens colons français parmi lesquels les militaires, les hommes politiques et autres chercheurs qui lui ont reconnu par la résistance, l’insoumission à tout pouvoir étranger sur leur terre.
C’est ainsi que les Azawadiens commencèrent à s’opposer à la colonisation dont la première bataille surnommée la : « Bataille de l’épée » qui a vu la défaite sanglante de l’armé française y compris tout son commandement en 1893 dans les environs de Tinbouctou. Depuis lors ce fut le déclanchement de la résistance du peuple Azawadien contre le colonisateur, guerre qui n’a pris fin qu’en 1954.
Les Azawadiens à travers cette résistance ont toujours avisé de leur insoumission à une force étrangère ou une quelconque domination quelque soit sa nature. C’est ainsi que l’indépendance fut annoncée et les Azawadiens à travers leur chefs de tributs composés de grands notables à l’époque ont demandé au colonisateur et au reste du monde leur souhait de rester libre chez eux et que leur soit restituer leur terre comme c’est le cas pour les autres peuples à l’époque. Cette demande est certifiée dans une lettre qui fut adressée au président français portant la signature de plus 300 grandes notabilités de l’Azawad.
Les indépendances furent proclamées et le peuple de l’Azawad s’est vu rattaché sa terre au Mali sans concertation, ni prise en compte de leur position à part la signature de quatre chefs de tribus qui avaient accepté de s’allier mais avec les conditions. Celles-ci ne seront jamais prises en compte par le nouveau gouvernement malien. On assista à une véritable militarisation de l’Azawad qui s’est manifestée par l’installation en outrance des camps militaires et une armée qui s’adonna à des mauvaises pratiques : viole de femmes surtout les jeune filles, des mariages forcés pour accentuer le métissage, l’assassinat de tous ceux qui refusaient cette présence, humiliation de personnes âgées, des notables et chefs de fractions qui poussaient des barriques sans destination, d’autres brulés vifs dans un four crématoire construit à l’époque à ces faits et de nombreux autres actes qu’on ne pourrait citer… Même le cheptel fut décimé par rancune et cela dans l’indifférence totale de la communauté internationale qui restait muette face à ces atrocités.
Suite à tous ses actes douloureux, la première rébellion mal organisée et mal équipée éclata dans l’Adagh et fut matée dans le sang par le nouvel Etat malien, qui abattait tout ce qui bougeait sans différence entre civiles et rebelles, entre femmes et enfants, entre jeunes et vieux. En fait après l’indépendance, les autorités maliennes venaient pour achever avec brutalité l’œuvre revanchard du colon français.
Depuis lors jusqu’ a nos jours, des milliers de personnes sont mortes dans l’Azawad : elles sont mortes sous les balles de l’armée malienne, dans les prisons, sur les routes de l’exil, par la faim et la soif dues aux conséquences sans précédent des sécheresses des années 1973 et 1984, qui entrainèrent des flux migratoires vers les pays du nord Algérie, Mauritanie, Lybie, et même de la Côte d’Ivoire plus au sud.
Devant ces comportements le Peuple de l’Azawad s’est vu dans l’obligation, car il n’avait pas le choix, de se défendre pour faire valoir son droit à l’existence. Cela s’est manifesté par des rébellions et des déclarations de dénonciation. Mais du fait du manque de soutien de la communauté nationale et internationale les autorités maliennes trouvent un moyen de le discréditer.
Depuis la première révolte/rébellion de 1963 en passant par la deuxième rébellion des années 1990 jusqu’à celle de 2006 un nombre important de perte en vies humaines a été enregistré dont entre autre : des militaires de l’armé malienne dont chacun est soit père d’une famille ou fils d’une autre, des enfants maliens. Des maris partis vers des terres inconnues dont ils ignorent l’histoire, la culture et surtout ignorant les raisons de leur engagement car utilisés à des fins politiques dont ils n’en bénéficient rien ni à eux ni à leur peuple, laissant des épouses dans l’entente éternelle.
Après cinquante (50) ans de guerres sans issues manœuvrées par des machinations politique de l’Etat malien, Nous : Peuple de l’Azawad et Peuple du Mali devront pour une résolution définitive du problème, aujourd’hui nous poser des questions :
Nous : Mères, Pères, Filles et Fils disons pourquoi ?
- Dans l’histoire, n’étions-nous pas de bons voisins qui entretenons de bonnes relations par rapport à notre Vie commune ;
- Pourquoi des enfants maliens meurent sur la terre de l’Azawad pour satisfaire des faits jadis interdits par la loi malienne et internationale ;
- Pourquoi la pauvreté et la faim tuent des enfants maliens en longueur de journée alors que l’Etat investit des milliards dans l’armement qui par la suite sera expédié sur la terre de l’Azawad ;
- Pourquoi le Peuple Malien accepte-il de se faire endetté, juste pour payer des armes qui serviront à remplir le registre des morts des frères innocents dans l’Azawad ;
- Pourquoi un fils du Mali armé doit parcourir des milliers de kilomètres pour venir tuer un homme et sa substance vitale (ses animaux) pour rien, alors qu’il devrait rester chez lui pour participer pleinement à la survie des siens et de son peuple ;
- Pourquoi, aujourd’hui, le peuple malien : noble, paisible avec son bon sens ne doit il pas avoir le courage de tenir la place qu’il lui revient dans la résolution de cette crise ? Cela passe par une remise en cause de soi et un effort de demander au Peuple de l’Azawad son ambition par rapport à son idéal de vie qui se résume par la vie en toute paix et en toute tranquillité en gardant ses valeurs intrinsèques, en décidant et en s’impliquant par lui-même dans la gestion de son devenir.
A tous ceux qui aiment le Mali et aux fils du Mali, les frères de l’Azawad vous lancent aujourd’hui un appel qui est de :
Prendre conscience que le problème qui dure depuis 50 ans se nomme Occupation et qu’il faut que le peuple Malien prend sa responsabilité et aide le peuple de l’Azawad à retrouver son droit à l’auto-détermination. Seule façon à nous tous : Azawadiens et Maliens de participer pleinement au développement de nos villes, villages et campements et mettre fin aux cris de tous ses orphelins qui ont trop souffert.
Conjuguons nos efforts et nos valeurs morales pour qu’on fasse en fin revivre la chaleur qui animait les relations entre nos deux peuples c'est-à-dire la reconnaissance du droit à l’auto-détermination.
Nos frères Maliens, relisez l’histoire et y voir la vérité, et écouter cette voix sans résonances pour que règne la paix entre nous pour toujours.
Nous portons à la connaissance du Peuple malien que notre lutte est de libérer notre peuple. C'est-à-dire lui obtenir le droit à l’Auto détermination.
En espérant une bonne compréhension, nous transmettons nos salutations les plus fraternelles au Peuple du Mali.
Le Mouvement National de l’Azawad
Les fils de l’Azawad
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