16 septembre 2010 - Dans la nuit du 15 au 16 septembre, au nord du Niger, dans la ville d’Arlit, sept personnes travaillant pour les groupes français Areva et Satom (groupe Vinci) sont enlevées. Il s’agit de cinq Français, un Togolais et un Malgache qui sont entre les mains d'al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).L’information est d’abord annoncée par les entreprises employant les personnes enlevées, puis confirmée par le ministère français des Affaires étrangères et le gouvernement nigérien.
17 septembre 2010 - Commence alors un long bras de fer entre Aqmi et Paris au Sahel. Ce nouvel enlèvement s'inscrit clairement dans un contexte de menaces répétées contre la France. C’est le troisième qui vise des Français au Sahel en moins d'un an. Il y a eu Pierre Camatte, kidnappé l'année d'avant au Mali et relâché en février 2010 puisMichel Germaneau, enlevé lui au Niger en avril 2010 et décédé fin juillet aux mains de ses ravisseurs. Le président Sarkozy réunit alors un conseil restreint de défense.
18 septembre 2010 - L'enquête avance : al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) reste au centre des soupçons même s'il n'y a encore eu aucune revendication ni demande de rançon. Le convoi des ravisseurs est repéré par satellite et la piste des otages mène aux confins du désert malien.
Les combats meurtriers engagés la veille se poursuivent dans le nord du Mali entre l'armée mauritanienne et al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). L'armée mauritanienne a engagé des avions dans les combats qu'elle mène depuis la veille dans le nord du Mali contre des unités d'Aqmi.
19 septembre 2010 - L'armée mauritanienne poursuit son offensive au nord du Mali contre des unités d'al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), à une centaine de kilomètres au nord de Tombouctou, mais la mort de deux civils dans une attaque aérienne a été vivement condamnée au Mali. Côté français, un dispositif opérationnel a été mis sur pied à Niamey pour localiser les otages.
20 septembre 2010 - Paris envoie 80 militaires et des avions de reconnaissance pour localiser les otages. C’est un déploiement « des moyens d'information et de reconnaissance » au Niger par l’envoi des avions Atlantique 2 (ATL2) et des mirages F1-CR
22 septembre 2010 - Al-Qaïda au Maghreb islamique revendique le rapt des sept otages . Brice Hortefeux le ministre français de l'Intérieur en déplacement à Bamako le 21 septembre annonce que les 7 otages se trouvent au Mali.
30 septembre 2010 - Une preuve de vie des otages d'Aqmi est enfin diffusée. La chaîne qatarie d’al-Jazira difuse trois photos des otages (cinq Français, un Togolais et un Malgache enlevés le 16 septembre dans le nord du Niger. Ces photos constituent un signe encourageant selon le ministère français des Affaires étrangères. Par ailleurs, un enregistrement sonore a été mis en ligne sur un site islamique. Quatre Français interrogés disent avoir été enlevés par al-Qaïda au Maghreb islamique.
Anne Lauvergeon, La présidente d'Areva effectue sa première visite au Niger depuis l'enlèvement des 7 expatriés travaillant pour Areva ou sa filiale, près de la mine d'Arlit. Elle est reçu par le chef de la junte au Niger, Salou Djibo. Elle confirme : Areva reste au Niger malgré l'insécurité.
5 octobre 2010 - L'armée française se mobilise pour retrouver les otages au Niger. Après une réunion du Conseil de sécurité ministériel créé par les autorités nigériennes après les enlèvements d'Arlit, le porte-parole du gouvernement Laouali Dan Dah affirme que les autorités avaient corrigé et renforcé le dispositif de sécurité autour de la cité minière. Pour retrouver les otages la mobilisation ne faiblit pas. Dans l’ombre d’abord, avec le travail de différents émissaires qui cherchent à obtenir un maximum d’informations sur les otages, et aussi militairement avec une surveillance aérienne dans le nord du Mali, une surveillance effectuée par des Bréguet Atlantic de l’armée française, stationnés dans la capitale nigérienne.
16 novembre 2010 - Depuis le 8 novembre 2010 des militaires maliens et mauritaniens patrouillent ensemble contre Aqmi. Le doigt sur la gâchette, ils ont le même objectif, consistant à organiser des patrouilles de reconnaissance, et ne pas laisser le terrain à al-Qaïda au Maghreb islamique. Ce 16 novembre, un premier contact est établi avec les ravisseurs enlevés il y a exactement deux mois. Mais les négociations semblent très difficiles. Parmi les otages, une femme de nationalité française, Françoise Larribe est malade d’un cancer. Via un canal malien, elle a pu obtenir des médicaments. C’est plutôt bon signe pour que l’otage française soit libérée pour des raisons humanitaires. Mais c’est une occasion de négacier pour Aqmi. Le ministère français des Affaires étrangères demande aux touristes français de ne plus se rendre dans la région malienne. Pour le Quai d'Orsay la zone est « déconseillée sauf raisons impératives comme d'ordre professionnel », précise le ministère des Affaires étrangères sur son site.
18 novembre 2010 - Aqmi demande à la France de négocier le sort de ses otages
directement avec ben Laden et exige le retrait de ses troupes d'Afghanistan.
Paris affirme que sa politique ne sera pas dictée de « l'extérieur ».
23 novembre 2010 - Des contacts sont établis avec les ravisseurs des Français détenus au Mali. C'est Alain Juppé, le nouveau ministre de la Défense, qui le confirme. Cette déclaration fait suite à l'information donnée par le président malien dans une interview au journal Le Parisien: les otages ont été dispersés en plusieurs groupes selon Amadou Toumani Touré, c'est une certitude.
21 janvier 2011 - Ben Laden lie la libération des otages français au retrait des forces françaises d'Afghanistan et avertit que les positions du président Sarkozy « coûteront cher » à la France.
24 février 2011 - La Française Françoise Larribe, le Togolais Alex Kodjo Ahonado et le Malgache Jean-Claude Rakotorilalao sont libérés « en territoire nigérien ». Paris confirme leur libération et précise qu'ils « sont tous en bonne santé ». La libération des otages a eu lieu non loin de la frontière algérienne le 24 février. Les otages ont ensuite traversé une partie du nord du Mali avant d’arriver au Niger.
26 février 2011 - Les trois otages du Niger libérés sont reçus à l'Elysée en compagnie de leurs familles par Nicolas Sarkozy. La présidente d’Areva, Anne Lauvergeon est présente à la cérémonie de l'Elysée.
21 mars 2011 - Aqmi réclame « au moins 90 millions d'euros » pour la libération
des quatre Français, demande qui est rejetée par la France.
23 avril 2011 - Aqmi réclame « aussi et surtout » le départ des soldats français
d'Afghanistan en plus de la rançon.
26 avril 2011 - Aqmi diffuse une vidéo contenant des messages des quatre otages. Dans cette vidéo de trois minutes, les quatre otages français, Pierre Legrand, Daniel Larribe, Thierry Dol et Marc Furrer entourés d'hommes armés supplient le président Nicolas Sarkozy de « retirer les troupes françaises d’Afghanistan ». La France, par la voix de son ministre chargé des Affaires européennes, a réagi en déclarant que la politique du pays n'était pas dictée par « des preneurs d’otages ».
Aqmi, qui a multiplié les enlèvements d'Occidentaux ces dernières années en zone sahélienne, avait annoncé, en juillet 2010, l'exécution de l'humanitaire Michel Germaneau. En janvier dernier, ce sont deux jeunes Français, enlevés au Niger, qui étaient tués au Mali lors de l'opération militaire franco-nigérienne engagée pour les libérer
17 septembre 2010 - Commence alors un long bras de fer entre Aqmi et Paris au Sahel. Ce nouvel enlèvement s'inscrit clairement dans un contexte de menaces répétées contre la France. C’est le troisième qui vise des Français au Sahel en moins d'un an. Il y a eu Pierre Camatte, kidnappé l'année d'avant au Mali et relâché en février 2010 puisMichel Germaneau, enlevé lui au Niger en avril 2010 et décédé fin juillet aux mains de ses ravisseurs. Le président Sarkozy réunit alors un conseil restreint de défense.
18 septembre 2010 - L'enquête avance : al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) reste au centre des soupçons même s'il n'y a encore eu aucune revendication ni demande de rançon. Le convoi des ravisseurs est repéré par satellite et la piste des otages mène aux confins du désert malien.
Les combats meurtriers engagés la veille se poursuivent dans le nord du Mali entre l'armée mauritanienne et al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). L'armée mauritanienne a engagé des avions dans les combats qu'elle mène depuis la veille dans le nord du Mali contre des unités d'Aqmi.
19 septembre 2010 - L'armée mauritanienne poursuit son offensive au nord du Mali contre des unités d'al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), à une centaine de kilomètres au nord de Tombouctou, mais la mort de deux civils dans une attaque aérienne a été vivement condamnée au Mali. Côté français, un dispositif opérationnel a été mis sur pied à Niamey pour localiser les otages.
20 septembre 2010 - Paris envoie 80 militaires et des avions de reconnaissance pour localiser les otages. C’est un déploiement « des moyens d'information et de reconnaissance » au Niger par l’envoi des avions Atlantique 2 (ATL2) et des mirages F1-CR
22 septembre 2010 - Al-Qaïda au Maghreb islamique revendique le rapt des sept otages . Brice Hortefeux le ministre français de l'Intérieur en déplacement à Bamako le 21 septembre annonce que les 7 otages se trouvent au Mali.
30 septembre 2010 - Une preuve de vie des otages d'Aqmi est enfin diffusée. La chaîne qatarie d’al-Jazira difuse trois photos des otages (cinq Français, un Togolais et un Malgache enlevés le 16 septembre dans le nord du Niger. Ces photos constituent un signe encourageant selon le ministère français des Affaires étrangères. Par ailleurs, un enregistrement sonore a été mis en ligne sur un site islamique. Quatre Français interrogés disent avoir été enlevés par al-Qaïda au Maghreb islamique.
Anne Lauvergeon, La présidente d'Areva effectue sa première visite au Niger depuis l'enlèvement des 7 expatriés travaillant pour Areva ou sa filiale, près de la mine d'Arlit. Elle est reçu par le chef de la junte au Niger, Salou Djibo. Elle confirme : Areva reste au Niger malgré l'insécurité.
5 octobre 2010 - L'armée française se mobilise pour retrouver les otages au Niger. Après une réunion du Conseil de sécurité ministériel créé par les autorités nigériennes après les enlèvements d'Arlit, le porte-parole du gouvernement Laouali Dan Dah affirme que les autorités avaient corrigé et renforcé le dispositif de sécurité autour de la cité minière. Pour retrouver les otages la mobilisation ne faiblit pas. Dans l’ombre d’abord, avec le travail de différents émissaires qui cherchent à obtenir un maximum d’informations sur les otages, et aussi militairement avec une surveillance aérienne dans le nord du Mali, une surveillance effectuée par des Bréguet Atlantic de l’armée française, stationnés dans la capitale nigérienne.
16 novembre 2010 - Depuis le 8 novembre 2010 des militaires maliens et mauritaniens patrouillent ensemble contre Aqmi. Le doigt sur la gâchette, ils ont le même objectif, consistant à organiser des patrouilles de reconnaissance, et ne pas laisser le terrain à al-Qaïda au Maghreb islamique. Ce 16 novembre, un premier contact est établi avec les ravisseurs enlevés il y a exactement deux mois. Mais les négociations semblent très difficiles. Parmi les otages, une femme de nationalité française, Françoise Larribe est malade d’un cancer. Via un canal malien, elle a pu obtenir des médicaments. C’est plutôt bon signe pour que l’otage française soit libérée pour des raisons humanitaires. Mais c’est une occasion de négacier pour Aqmi. Le ministère français des Affaires étrangères demande aux touristes français de ne plus se rendre dans la région malienne. Pour le Quai d'Orsay la zone est « déconseillée sauf raisons impératives comme d'ordre professionnel », précise le ministère des Affaires étrangères sur son site.
18 novembre 2010 - Aqmi demande à la France de négocier le sort de ses otages
directement avec ben Laden et exige le retrait de ses troupes d'Afghanistan.
Paris affirme que sa politique ne sera pas dictée de « l'extérieur ».
23 novembre 2010 - Des contacts sont établis avec les ravisseurs des Français détenus au Mali. C'est Alain Juppé, le nouveau ministre de la Défense, qui le confirme. Cette déclaration fait suite à l'information donnée par le président malien dans une interview au journal Le Parisien: les otages ont été dispersés en plusieurs groupes selon Amadou Toumani Touré, c'est une certitude.
21 janvier 2011 - Ben Laden lie la libération des otages français au retrait des forces françaises d'Afghanistan et avertit que les positions du président Sarkozy « coûteront cher » à la France.
24 février 2011 - La Française Françoise Larribe, le Togolais Alex Kodjo Ahonado et le Malgache Jean-Claude Rakotorilalao sont libérés « en territoire nigérien ». Paris confirme leur libération et précise qu'ils « sont tous en bonne santé ». La libération des otages a eu lieu non loin de la frontière algérienne le 24 février. Les otages ont ensuite traversé une partie du nord du Mali avant d’arriver au Niger.
26 février 2011 - Les trois otages du Niger libérés sont reçus à l'Elysée en compagnie de leurs familles par Nicolas Sarkozy. La présidente d’Areva, Anne Lauvergeon est présente à la cérémonie de l'Elysée.
21 mars 2011 - Aqmi réclame « au moins 90 millions d'euros » pour la libération
des quatre Français, demande qui est rejetée par la France.
23 avril 2011 - Aqmi réclame « aussi et surtout » le départ des soldats français
d'Afghanistan en plus de la rançon.
26 avril 2011 - Aqmi diffuse une vidéo contenant des messages des quatre otages. Dans cette vidéo de trois minutes, les quatre otages français, Pierre Legrand, Daniel Larribe, Thierry Dol et Marc Furrer entourés d'hommes armés supplient le président Nicolas Sarkozy de « retirer les troupes françaises d’Afghanistan ». La France, par la voix de son ministre chargé des Affaires européennes, a réagi en déclarant que la politique du pays n'était pas dictée par « des preneurs d’otages ».
Aqmi, qui a multiplié les enlèvements d'Occidentaux ces dernières années en zone sahélienne, avait annoncé, en juillet 2010, l'exécution de l'humanitaire Michel Germaneau. En janvier dernier, ce sont deux jeunes Français, enlevés au Niger, qui étaient tués au Mali lors de l'opération militaire franco-nigérienne engagée pour les libérer
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