photo:ex colonel-président Tanja Mamadou du Niger
Le Niger indépendant depuis le 3 aout 1960, soit un demi-siècle est l’un des pays au monde qui figure en tête du triste palmarès mondial des coups d’état militaires à répétitions.
La première irruption de l’armée sur la scène politique nigérienne date de :
1973 avril : Le colonel Seyni Kountché renverse le pouvoir civile du président Hamani Diori.
1976 : Le commandant Sani Souna Sido et des officiers supérieurs des FAN sont exécutés pour tentatives de coup d’état contre le Colonel Kountché.
Octobre 1983 Le capitaine Amadou Oumarou Bonkano, charlatan et marabout récidive avec une nouvelle tentative de déstabilisation du pouvoir du Colonel Kountché.
1987 : le général Ali Saïbou lui succède à sa mort 13 ans plus tard. .Bref passage des civiles au pouvoir à la faveur du souffle de la démocratisation sur le continent en 1990-1993 avec un régime de transition.
1996 : le général Ibrahim Maïnassara Baré mettra fin au pouvoir de Mahamane Ousmane, qui est élu démocratiquement.
1999 Commandant Daouda Malam Wanké chef de la garde présidentielle abat avec un canon de 12/7 le général président Ibrahim Baré Maïnassara sur le tarmac de l’aéroport militaire il expliquera aux nigériens que leur président a été « victime d’un accident malheureux ».
2000 : Ex colonel Tanja Mamadou Retour à un semblant de démocratie via les urnes, dès le début de son deuxième mandat, la politique de durcissement qu’il entreprend sur tous les dossiers laissait présager un retour à une dérive totalitaire à laquelle était habituer le personnage sous tous les régimes d’exception qu’il a servit depuis l’indépendance du Niger.Reponsable des massacres des milliers d’innocents et des disparus dans les regions de Tahoua et Agadez.
18 février 2010 :Commandant Salou Djibo, fait son irruption sur la scène politique nigérienne déposant son vieux compagnon d’armes(toujours emprisonné à la présidence !!) ,il promet la tenue d’élections démocratique, libres et transparentes d’ci janvier 2010.
Octobre 2010 Colonel Badié et certains membres du CSRD fomentent une nouvelle tentative de coup d’état qui échoue...Les arrestations se poursuivent et l’enquête aussi à l’heure actuelle.
Cette liste n’est pas exhaustive dans la mesure ou nous n’avons pas pris en compte les coups d’état étouffés ou noyés dans le silence de la répression féroce qui s’ensuit au sein des FAN.
Au vu de ce qui précède, nous dénombrons 9 coups d’état d’une extrême violence et d’une régularité presque cyclique depuis 37 ans au Niger, soit 1 coup d’état pour 4 ans !! Les bilans des victimes humaines et les personnes disparus à ce jour restent inconnus et entouré d’une opacité sans commune mesure.Pourquoi tant des coups d'états militaires? Est ce du à la géographie de Niamey et à la position des différentes compagnies militaires et para-militaires?Quels en sont les vrais motifs? Sont ils imputables aux militaires nigériens seulement ou à des politiciens ? Quelles sont les implications des puissances étrangères?
Autant des questions demeurent..Pourtant vu l'ampleur du phénomène, les nigériens ne doivent ils pas s'attardés et ouvrirent un vrai debat afin de trouver des solutions à même de rompre ce cycle infernal et maléfique ?
LA conférence nationale de 1991 a échoué au Niger au sens ou elle n’a jamais permis l’emergence d’un débat pertinent et approfondi sur ces questions d’ordre politico-militaires et juridiques.
Le problème du Niger n’est pas dans les textes, ni les institutions, encore moins chez les politiciens et cadres civiles qui ont démontrés leur capacité à jouer le jeu démocratique. Le problème majeur du Niger réside au sein de son armée, les FAN (forces armées nigériennes).Cette armée composée à 70% par la même ethnie et la même région, ne saurait être une armée républicaine respectueuse de la démocratie qui implique un partage du pouvoir entre toutes les filles et fils du Niger.
Ce triste palmarès du plus grand producteur des coups d’état militaire illustre bien le rang du Niger : Dernier pays depuis 20 ans sur 182 états.
Actuellement le risque est le même qu’auparavant pour que ce pays renoue encore avec les coups d’état à repetition car l’armée et sa reforme ne sont pas à l’ordre du jour dans le calendrier de la transition du CSRD(conseil du salut pour la restauration de la democratie),ce qui interpelle beacoups d'observateurs et d' specialistes de la sous region.
L’égalité est un vain mot lorsqu’une armée composée d’un clan peut remettre à chaque instant l’alternance démocratique voulue par la majorité.
Il est urgent de revoir la copie des reformes au Niger, car tous les auteurs des coups d’états militaires survenus au Niger pointaient du doigt les lacunes des textes régissant le jeu démocratique et les institutions, alors qu’ils devraient tous remettre en cause le fonctionnement de la grande muette nigérienne dont ils sont issus.
Que des vies humaines perdues, disparues, brisés sans aucun jugement.
Que des famines, des soifs non étanchés à ce jour
Que des malades et des pauvres non soignés
Malgré les multiples promesses des « conseils militaires »qui justifient leur interventionnisme au nom du combat pour le bien être et la justice au Niger.
Ibanakal T.
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Le Niger indépendant depuis le 3 aout 1960, soit un demi-siècle est l’un des pays au monde qui figure en tête du triste palmarès mondial des coups d’état militaires à répétitions.
La première irruption de l’armée sur la scène politique nigérienne date de :
1973 avril : Le colonel Seyni Kountché renverse le pouvoir civile du président Hamani Diori.
1976 : Le commandant Sani Souna Sido et des officiers supérieurs des FAN sont exécutés pour tentatives de coup d’état contre le Colonel Kountché.
Octobre 1983 Le capitaine Amadou Oumarou Bonkano, charlatan et marabout récidive avec une nouvelle tentative de déstabilisation du pouvoir du Colonel Kountché.
1987 : le général Ali Saïbou lui succède à sa mort 13 ans plus tard. .Bref passage des civiles au pouvoir à la faveur du souffle de la démocratisation sur le continent en 1990-1993 avec un régime de transition.
1996 : le général Ibrahim Maïnassara Baré mettra fin au pouvoir de Mahamane Ousmane, qui est élu démocratiquement.
1999 Commandant Daouda Malam Wanké chef de la garde présidentielle abat avec un canon de 12/7 le général président Ibrahim Baré Maïnassara sur le tarmac de l’aéroport militaire il expliquera aux nigériens que leur président a été « victime d’un accident malheureux ».
2000 : Ex colonel Tanja Mamadou Retour à un semblant de démocratie via les urnes, dès le début de son deuxième mandat, la politique de durcissement qu’il entreprend sur tous les dossiers laissait présager un retour à une dérive totalitaire à laquelle était habituer le personnage sous tous les régimes d’exception qu’il a servit depuis l’indépendance du Niger.Reponsable des massacres des milliers d’innocents et des disparus dans les regions de Tahoua et Agadez.
18 février 2010 :Commandant Salou Djibo, fait son irruption sur la scène politique nigérienne déposant son vieux compagnon d’armes(toujours emprisonné à la présidence !!) ,il promet la tenue d’élections démocratique, libres et transparentes d’ci janvier 2010.
Octobre 2010 Colonel Badié et certains membres du CSRD fomentent une nouvelle tentative de coup d’état qui échoue...Les arrestations se poursuivent et l’enquête aussi à l’heure actuelle.
Cette liste n’est pas exhaustive dans la mesure ou nous n’avons pas pris en compte les coups d’état étouffés ou noyés dans le silence de la répression féroce qui s’ensuit au sein des FAN.
Au vu de ce qui précède, nous dénombrons 9 coups d’état d’une extrême violence et d’une régularité presque cyclique depuis 37 ans au Niger, soit 1 coup d’état pour 4 ans !! Les bilans des victimes humaines et les personnes disparus à ce jour restent inconnus et entouré d’une opacité sans commune mesure.Pourquoi tant des coups d'états militaires? Est ce du à la géographie de Niamey et à la position des différentes compagnies militaires et para-militaires?Quels en sont les vrais motifs? Sont ils imputables aux militaires nigériens seulement ou à des politiciens ? Quelles sont les implications des puissances étrangères?
Autant des questions demeurent..Pourtant vu l'ampleur du phénomène, les nigériens ne doivent ils pas s'attardés et ouvrirent un vrai debat afin de trouver des solutions à même de rompre ce cycle infernal et maléfique ?
LA conférence nationale de 1991 a échoué au Niger au sens ou elle n’a jamais permis l’emergence d’un débat pertinent et approfondi sur ces questions d’ordre politico-militaires et juridiques.
Le problème du Niger n’est pas dans les textes, ni les institutions, encore moins chez les politiciens et cadres civiles qui ont démontrés leur capacité à jouer le jeu démocratique. Le problème majeur du Niger réside au sein de son armée, les FAN (forces armées nigériennes).Cette armée composée à 70% par la même ethnie et la même région, ne saurait être une armée républicaine respectueuse de la démocratie qui implique un partage du pouvoir entre toutes les filles et fils du Niger.
Ce triste palmarès du plus grand producteur des coups d’état militaire illustre bien le rang du Niger : Dernier pays depuis 20 ans sur 182 états.
Actuellement le risque est le même qu’auparavant pour que ce pays renoue encore avec les coups d’état à repetition car l’armée et sa reforme ne sont pas à l’ordre du jour dans le calendrier de la transition du CSRD(conseil du salut pour la restauration de la democratie),ce qui interpelle beacoups d'observateurs et d' specialistes de la sous region.
L’égalité est un vain mot lorsqu’une armée composée d’un clan peut remettre à chaque instant l’alternance démocratique voulue par la majorité.
Il est urgent de revoir la copie des reformes au Niger, car tous les auteurs des coups d’états militaires survenus au Niger pointaient du doigt les lacunes des textes régissant le jeu démocratique et les institutions, alors qu’ils devraient tous remettre en cause le fonctionnement de la grande muette nigérienne dont ils sont issus.
Que des vies humaines perdues, disparues, brisés sans aucun jugement.
Que des famines, des soifs non étanchés à ce jour
Que des malades et des pauvres non soignés
Malgré les multiples promesses des « conseils militaires »qui justifient leur interventionnisme au nom du combat pour le bien être et la justice au Niger.
Ibanakal T.
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ce que vous dites ici est vrai mais les nigeriens ne vous ecouterons pas. ils sont allergiques a la verite.
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